Burkina Faso-Presse-Revue

Norbert Zongo et Gilbert Diendéré s’offrent la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 déc. 2018 (AIB) – Les quotidiens burkinabè reviennent, ce jeudi, sur le procès du putsch manqué de septembre 2015, marqué, la veille, par le 10e jour d’audition du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré, sans oublier de commenter le 20e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, commémoré ce jour.

«20e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : les régimes se succèdent, la lumière tarde toujours», titre le journal privé Le Quotidien, présentant l’image du journaliste assassiné le 13 décembre 1998.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore en Une : «Affaire Norbert Zongo : 20 ans après, Koudougou (ville natale de Norbert Zongo, Ndlr) garde espoir».

Dans un commentaire intitulé «En attendant la vérité…», le même journal rappelle que «ce 13 décembre 2018 marque, jour pour jour, les 20 ans de l’assassinat du célèbre journaliste d’investigation, Norbert Zongo, à Sapouy, dans le Sud du Burkina Faso».

En deux décennies, pour Sidwaya, «le dossier a connu diverses évolutions sur le plan judiciaire», écrit le journal, faisant un «retour sur une affaire aux multiples rebondissements».

L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche, à son tour : «Sapouy 20 ans après : cette flamme à la recherche d’une introuvable justice», avant de se demander : «que sont devenus les grands défenseurs de la cause ?».

Le même journal revient sur le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos du général Gilbert Diendéré qui a déclaré, lors de son audition, hier mercredi : «Je suis prêt à rester seul 100 ans à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées)».

Dans la même veine, Le Pays et Le Quotidien, titrent en chœur : «Gardez-moi seul à la MACA, même si c’est pour 100 ans».

Quant à Sidwaya, il fait observer que «la défense veut une +justice réparatrice+», avant de relever que «le général de brigade, Gilbert Diendéré demeure convaincu que le parquet a une lecture partisane de l’implication de la hiérarchie militaire dans le putsch».

Agence d’information du Burkina Faso

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