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Musique : Le Père Nabollé adresse des «Messages» aux Burkinabè dans un maxi
Ouagadougou, 15 mai 2023 (AIB)- Le Père Georges Nabollé a dédicacé dimanche, son 3e album, un maxi intitulé «Messages» dans lequel, il dénonce les injustices et appelle les Burkinabè à l’espérance et à l’union pour bâtir la paix.
«Messages» est le troisième album, un maxi de trois titres du Père Georges Nabollé, sorti en 2023 après le premier « Aimer Dieu et les Hommes » sorti en 2004, et le deuxième «Fais lui confiance» en 2019.
«Ce maxi est ma contribution pour dire que chacun doit se ressaisir et qu’ensemble nous puissions nous unir pour la réconciliation et bâtir notre nation et la paix», a déclaré le Père Nabollé.
Il s’exprimait dimanche à Ouagadougou, lors de la dédicace de son troisième album « Messages », un maxi de trois titres.
Le Père Nabollé a indiqué que le premier message parle de l’injustice qui crée la révolte, la corruption qui pourrie la société, le terrorisme et les divisions qui créent les vengeances.
Comme deuxième message, le Père a précisé que «Comme nous sommes dans le temps de Pâques, c’est le message pascal où on annonce le Christ ressuscité. Et en tant que chrétien, nous vivons cette résurrection malgré les difficultés», a souligné le Père Georges Nabollé.
Enfin, il a ajouté que le troisième message est un message d’espérance et que quand on souffre et qu’on a la foi, cela traduit un processus de guérison.
Ce maxi est l’œuvre de la collaboration entre le Père Georges Nabollé et la chorale francophone de la paroisse saint Camille de Ouagadougou.
Au cours de la cérémonie de dédicace, les activités de ‘’Hosanna’’, une structure de production et de promotion de la musique chrétienne ont été lancées.
Hosanna a vu le jour grâce au souhait du promoteur Roland Kobindé, qui a remarqué le manque de structure dans le domaine du champ sacré et de la musique sacrée.
«On n’a pas beaucoup de structures, il faut travailler à les mettre en place pour que la musique sacrée atteigne plusieurs cibles parce qu’on ne peut plus évangéliser que dans les Eglises », a conclu Roland Kobindé.
Agence d’information du Burkina
KSG/ho/ata
