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 Lutte contre les maladies non transmissibles : Les agents de santé du district sanitaire de Boussé outillés

 Boussé, (AIB)- Le personnel soignant du district sanitaire de Boussé a bénéficié du 5 au 7 mars 2024, d’un renforcement de capacité sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles, dont les principales sont les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies pulmonaires chroniques.

 Organisé par le Ministère de la santé et de l’hygiène publique en collaboration avec l’ONG PATH, cette activité qui se déroule du 5 au 7 mars 2024, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du WHOPEN, une stratégie préconisée par l’OMS pour faciliter la prise en charge des maladies non transmissibles dans les formations sanitaires périphériques.

Selon le ministère en charge de la santé et de de l’hygiène publique, une personne sur quatre souffre d’une maladie non transmissible et elles sont la cause de sept (07) décès dits prématurés sur dix (10) à l’échelle mondiale.

Au Burkina Faso, elles constituent également un défi pour le système de santé. Aussi, les autorités sanitaires du pays ont initié l’application du WHOPEN depuis le niveau CSPS afin de rapprocher davantage les opportunités prise en charge de ces maladies aux populations.

Pour le facilitateur, Dr Sibiri Kaboré, cette approche vise à réduire d’un tiers la mortalité prématurée due MNT, de promouvoir ainsi le bien-être des populations.

« L’atelier de Boussé va consister à renforcer les capacités des structures sanitaires de proximité dans la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles dont les principales sont les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies pulmonaires chroniques », a-t-il dit.

L’équipe cadre, les sages-femmes et les infirmiers chefs de poste du district ont revisité leurs pratiques à la lumière de l’évolution des connaissances sur ces pathologies à travers des modules sur l’éducation à la santé, les conseils sur les comportements sains, l’épidémiologie et le diagnostic.

Mais aussi sur les aspects tels que le protocole de prise en charge du diabète et l’hypertension artériel au niveau périphérique.

Ils ont également procédé à des exercices pratiques de mesures de tension, de la glycémie capillaire et d’évaluation des risques.

Il faut noter que chaque CSPS a bénéficié d’une dotation composée d’un tensiomètre, d’un glucomètre et des bandelettes.

La médecin chef du district sanitaire, Adeline Salou/Dabiré, a traduit sa gratitude à l’endroit des autoritaires de son ministère et aux partenaires pour le choix porté sur son district a cette phase pilote du projet.

Elle a en outre salué la pertinence de cette approche dont l’application va soulager les patients situés dans les localités éloignées.

« Ceux-ci auront la possibilité de se faire suivre sur place, toute chose qui va contribuer à réduire la survenue d’éventuelles complications », a-t-elle ajouté.

Adeline Salou/Dabiré les a invité au partage des connaissances avec leurs collègues, de à leur retour au poste.

Agence d’information du Burkina

 DB/hb/yo

 

 

 

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