Lutte contre le terrorisme : Les filles et fils du Sanguié sonnent la mobilisation
Réo, (AIB)-Sur initiative du chef de canton de Réo, Bassambié Aimé Bassolé, les chefs de terre des chefs-lieux des dix communes de la province du Sanguié, se sont rencontrés, le jeudi 29 décembre 2022, au palais royal de Réo. Objectif : échanger sur la question de l’insécurité qui touche aujourd’hui la province.
Après les attaques du poste de gendarmerie de Tiogo suivies de celles de Tenado, de Didyr et récemment de Dassa, les fils du Sanguié refusent de jouer les victimes résignées.
En effet, ils ont sonné le rassemblement le 29 décembre 2022 au palais du chef de canton de Réo, Bassambié Aimé Bassolé. A entendre ce dernier, il était urgent que les dépositaires des traditions puissent se retrouver afin que de leurs concertations jaillissent des propositions de pistes de freinage à l’invasion des groupes armés terroristes. Car « depuis quelques temps, la province subit des assauts répétés des GAT » a-t-il précisé.
Les échanges qui ont duré près de cinq heures d’horloge, ont permis à l’assemblée du jour d’émettre des propositions pertinentes qu’ils partageront avec leurs populations.
A la fin de la rencontre, le chef de canton de Réo a lancé un appel à l’union sacrée des filles et fils du Sanguié, à la solidarité avec Dassa qui enregistre des départs suite aux dernières attaques des GAT mais aussi au respect des valeurs d’intégrité et à l’engagement de tous dans la lutte contre l’hydre terroriste.
Les Dozos qui habitent dans la province, faut-il le souligner, étaient de la partie pour apporter leur soutien inconditionnel en adhérant à la lutte.
D’autres enfants du Sanguié regroupés au sein d’une plateforme dénommée « Sanguié, Paix et Sécurité », avec à leur tête Dr Luc Adolphe Tiao, ont participé à la rencontre.
« Tout ce qui touche à notre province en bien comme en mal ne peut nous laisser indifférents » a lâché le porte-parole du groupe des ressortissants.
A noter que des résolutions et des recommandations ont été formulées à l’endroit des leaders d’opinion dans la province, mais aussi à l’endroit des autorités locales et nationales.
Agence d’information du Burkina
Pascal BAKO
