Burkina-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme et diplomatie au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 4 janvier 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi font échos de du massacre des civils à Nouna, des dissensions entre les autorités du Burkina Faso et l’ambassadeur de France, sans oublier la rencontre du chef d’Etat avec les forces vives de Bobo Dioulasso.

« Le président de la Transition aux forces vives des Hauts bassins : Nous allons poursuivre la lutte jusqu’à la victoire », affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que le président de la Transition, Ibrahim Traoré a échangé hier mardi à Bobo-Dioulasso, avec les forces vives de la région des Hauts-Bassins sur la question sécuritaire et bien d’autres préoccupations dans la salle de conférences du conseil régional où la salle débordait de monde.

Selon Sidwaya, le colonel Moussa Diallo, gouverneur de la région des Hauts-Bassins a salué la mobilisation forte de la population pour l’occasion et invité les populations pour la libération du pays.

Sidwaya indique que le capitaine Ibrahim Traoré, pour sa part, a rassuré les forces vives des hauts-Bassins que son équipe est déterminé à conduire le navire de la lutte contre le terrorisme à bon port à travers plusieurs initiatives prises dont la réorganisation de l’armée, l’équipements des Forces de défense et de securité (FDS) et le recrutement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, ajoute que le président Ibrahim Traoré a affirmé que les multiples attaques récentes subies par les FDS visent à démoraliser les gens à s’enrôler afin de faire échec aux ambitions de la Transition.

Le Pays poursuit également que de l’avis du président de la Transition, la lutte contre le terrorisme passe nécessairement par l’économie et invite chacun des Burkinabè à aider son prochain tout en restant  sur ses gardes car l’ennemie ne vient forcement pas d’ailleurs.

Sous un autre registre, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, affiche à sa manchette : « France-Burkina : Les petits indices d’un divorce programmé ? ».

Le journal indique que la diplomatie burkinabè a demandé à la France de rappeler Luc Hallade, son ambassadeur au Burkina Faso car selon le média « Jeune-Afrique », le Burkina veut « changer d’interlocuteur ».

Le quotidien bobolais ajoute que depuis un certain temps, les propos de l’ambassadeur de France au Burkina n’étaient plus du goût des autorités et une partie de la population pro-russes qui n’appréciaient plus ses propos au sujet de la crise sécuritaire.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga précise qu’au cours de l’audition du groupe d’amitié France-Afrique, de l’Ouest du Sénat français le 5 juillet 2022, l’ambassadeur de France au Burkina Faso avait qualifié la situation qui prévaut au Burkina de « guerre civile » où « une partie de la population se rebelle contre l’Etat et cherche à le renverser » ce qui a déplut aux autorités burkinabé.

Selon L’Observateur Paalga, il a aussi traité certains internautes  qui servent selon lui, les intérêts de la Russie d’« idiots utiles » lors de sa déclaration du 14 juillet dernier.

L’Express du Faso arbore à sa manchette : Massacre de civils à Nouna, plus jamais ça »

Le quotidien bobolais informe que tout serait parti d’une attaque terroriste qui a visé les bases de Dozo, volontaires pour la défense de la patrie, selon un communiqué du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) faisant cas de 28 personnes tuées par balles dans la nuit du 30 et 31 décembre dernier.

L’Observateur Paalga  poursuit que de la part du CISC, ces derniers temps, il est saisi pour plusieurs cas de violations flagrants de droits humains, d’exécutions extrajudiciaires, d’enlèvements et de disparitions forcées, d’exportations de biens de populations impliquant les terroristes mais aussi les VDP.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè indique que le parquet a été informé le 31 décembre et  qu’une enquête sera ouverte en vue d’identifier et interpeller les auteurs de ces agissements d’une certaine gravité afin que lesdits auteurs répondent de leurs actes devant la justice.

Les quotidiens burkinabè évoquent aussi le décès, dans le diocèse de Dédougou, de l’abbé Jacques Yaro Zerbo, le lundi 2 janvier, suite à l’action d’hommes armés non identifié à Soro.

Agence d’Information du Burkina

BS/ak

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