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Lutte contre le terrorisme : La CEDEAO n’a pas oublié les doléances du Burkina, président

Ouagadougou 11 janv.2023(AIB)-Le président en exercice de la CEDEAO, le Bissau-Guinnéen Umaro Sissoco Embalo, a affirmé mercredi à Ouagadougou que l’organisation sous-régionale n’a pas oublié les doléances adressées par le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

«J’ai des rapports et aussi je suis en concertation permanent avec le médiateur de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEOA), l’ex président du Niger Mahamoudou Issoufou.  Nous sommes constamment et permanents en échange. Je suis venir (au Burkina Faso) pour témoigner à mon jeune frère (le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré)  que la CEDEAO n’a pas oubliée les doléances formulées par son pays dans le cadre de lutte contre le terrorisme ».

Le président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, s’exprimait mercredi à Ouagadougou à l’occasion de sa visite au Burkina Faso, après le coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré, le 30 septembre 2022.

Apres le coup d’Etat du 24 janvier 2022 du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, la CEDEAO a nommé l’ex-président du Niger, Mahamoudou Issoufou, comme médiateur au Burkina Faso. Il avait réussi à obtenir un délai de 24 mois pour la durée de la transition avec les autorités d’alors.

Cependant le 30 septembre 2022, le Burkina Faso a connu un nouveau coup avec, le capitaine Ibrahim Traoré, qui s’est engagé a respecté les accords passés par son prédécesseur avec la CEDEAO.

Notons que ces coups font suite aux attaques terroristes qui secouent le pays depuis 2015. Aussi, les autorités ont demandé à la CEDEAO un appui conséquent pour résorber le problème sécuritaire et humanitaire.

Selon le président Embalo, le 4 décembre 2022,  la CEDEAO a tenu au Nigeria un sommet au cours duquel tous les chefs d’États de la sous-région étaient unanimes pour soutenir les doléances et les requêtes du Burkina Faso.

Pour lui, au-delà du Burkina Faso, l’instance sous-régionale se préoccupe également de la situation de la zone ouest-africaine en proie au terrorisme.

Selon lui, les échanges avec le chef d’Etat du Burkina Faso lui ont permis de comprendre « beaucoup de choses qui se passe dans le pays ».

Aussi, il a promis de voir avec ses pairs « comment la CEDEAO pourrait soutenir le Burkina dans les choses que le pays a besoin dans l’immédiat ».

«Je suis venu au Burkina pour m’enquérir de la situation du pays que je vais transmettre aux autres chefs d’Etats. Pour qu’on prenne la décision urgente pendant les prochains sommets pour assister notre pays frère, le Burkina Faso », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

 

 

 

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