Burkina-Enseignement-Université-Formation-Mathématiques-Promotion

L’université Thomas Sankara organise une formation pour promouvoir les mathématiques en Afrique subsaharienne

Ouagadougou, 20 mai 2024 (AIB)-L’université Thomas Sankara organise en collaboration avec le Centre international de mathématiques pures et appliquées et l’Union mathématiques africaine, du 20 au 31 mai 2024 à Ouagadougou, une Ecole mathématique africaine (EMA) afin de stimuler l’intérêt des jeunes pour les mathématiques et d’insuffler une nouvelle dynamique à l’enseignement et à la recherche dans la discipline au sein des pays subsahariens.

La cérémonie d’ouverture de l’Ecole mathématique africaine (EMA) qui se tient du 20 au 31 mai 2024 à Ouagadougou a eu lieu le lundi 20 mai en présence du président de l’université Thomas Sankara Pr Pam Zahonogo.

«Aujourd’hui nous avons des difficultés à avoir des gens s’orienter dans les disciplines mathématiques souvent présentées comme difficiles.

Une telle école donne l’opportunité de montrer qu’en réalité on peut bien réussir dans les mathématiques et que les gens ne devraient pas avoir peur de s’orienter dans ces disciplines. Cela va offrir des chances de renouveler le corps professoral dans les universités, lycées et collèges», a confié le président de l’Université Thomas Sankara Pr Pam Zahonogo.

Placée sous le thème : «théorie des représentations et applications en sciences physiques», la rencontre vise à contribuer à l’animation scientifique de l’Université Thomas Sankara en proposant un cadre de partage d’expérience sur la recherche en mathématiques entre enseignants chercheurs.

Selon le président du comité d’organisation Pr Ibrahim Nonkané, l’organisation de cet événement culturel s’explique du fait du désintéressement des jeunes pour l’abstrait. Ce qui fait que certaines disciplines comme l’algèbre et la géométrie sont délaissées.

Les participants à cette école qui sont essentiellement des doctorants et des étudiants en master ont été retenus par appel à candidature, a-t-il souligné. «Nous avons eu plus de 150 postulants mais compte tenu de nos moyens nous en voulions 50 donc le comité scientifique a présélectionné cette cinquantaine de participants venus du Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Niger et du Congo Brazzaville», a affirmé le président du comité d’organisation.

Le programme des deux semaines prévoit des cours de mise à niveau soutenus d’applications par des experts burkinabè et expatriés. Il y aura également des panels et des communications scientifiques.
Agence d’information du Burkina
VK/wis

Laisser un commentaire