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L’économie verte est une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité (ministre)
Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré, a indiqué mardi à Ouagadougou, que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix et de sécurité.
« Me référant au plan d’action de la transition et aux priorités du gouvernement, je puis dire que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité sociale et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité, de lutte contre la pauvreté et partant les objectifs de développement durable (ODD) », a assuré le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré.
Le ministre Augustin Kaboré, s’exprimait mardi à l’occasion du lancement à Ouagadougou, de la 1e édition de la semaine nationale de l’économie verte et des systèmes de mesurage rapportage et de vérification (MRV), organisé sous le thème : « Economie verte au Burkina Faso : acquis et perspectives ».
Dr Kaboré a ajouté que la page de l’économie verte est définitivement ouverte au Burkina Faso, avec la contribution des partenaires.
Selon lui, Il est évident que les questions financières occupent encore et toujours une place de choix pour la concrétisation de ces actions de développement planifiées.
C’est à cette fin qu’il a appelé à une mobilisation financière conséquente par toutes les parties prenantes afin que « nous assumions pleinement notre devoir pour le futur ».
« Acteurs publics, partenaires techniques et financiers, acteurs des privés, acteurs de la recherche, société civile, chacun doit jouer sa partition », a-t-il insisté.
« Je reste convaincu que c’est au prix de l’insistance, de la preuve matérielle, physique et technologique et la persévérance dans les actions que nous réussirons à inverser les tendances en allant véritablement vers le verdissement de nos politiques et stratégies pour des économies sobres en carbone », a conclu le premier responsable en charge de l’environnement.
Pour la représentante résidente de l’organisation intergouvernementale qui promeut la croissance verte, durable et inclusive (GGGI), Laura Jalasjoki, la résilience climatique et environnementale, et la résilience à l’insécurité et à l’instabilité sociale, sont étroitement liées.
« Les communautés qui sont en mesure d’assurer les moyens de subsistance de tous leurs membres, qui sont en harmonie avec leur environnement, qui appliquent une bonne gestion de leurs ressources naturelles de façon équitable et durable, qui ont des perspectives de développement concrètes et des opportunités de croissance dans l’économie locale, sont aussi mieux placés pour résister aux tentatives de déstabilisation et aux tensions intercommunautaires », a-t-elle fait savoir.
Agence d’information du Burkina
DNK/wis