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Le gouvernement rend hommage à Me Pacéré Titinga, «un modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience»

Ouagadougou, 08 nov. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a exprimé sa «profonde tristesse» suite au décès, vendredi matin, de Frédéric Pacéré Titinga, homme de culture et doyen des avocats burkinabè, le qualifiant de «modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience».

Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a présenté les condoléances des autorités burkinabè à la famille et aux proches de Me Pacéré et salué «la mémoire d’une figure emblématique de la culture burkinabè et africaine», un homme au parcours exceptionnel «qui a su incarner un modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience»
Dans un communiqué daté de ce 8 novembre, le gouvernement a déclaré que le décès de Pacéré est une «perte» qui laissera un «vide immense».

«Trésor humain vivant, il a consacré sa vie à la préservation et à la valorisation de l’art et de la culture du Burkina Faso avec un regard toujours tourné vers l’avenir tout en honorant les racines profondes de notre histoire», note le communiqué.
Avant sa mort, Me Pacéré s’est montré favorable à la mobilisation de la population dans la lutte contre le terrorisme en se rendant notamment dans des centres de formation pour encourager les volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ecrivain, poète, juriste, chef traditionnel, Me Pacéré a été consacré Trésor Humain vivant du Burkina Faso. Il est le fondateur du musée de Manéga et lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire.

Il est aussi l’auteur des plusieurs œuvres littéraires et scientifiques dont le recueil de poèmes « L’homme meurt seul» en 2007, «ça tire sous le Sahel » en 1976, «la famille voltaïque en crise» également en 1976.

Frédéric Pacéré Titinga s’est éteint ce vendredi à Ouagadougou à l’âge de 80 ans.

Agence d’Information du Burkina
CK/DN

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