Burkina-Presse-Revue

Le décès de Gon Coulibaly ressenti dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 9 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, la veille à Abidjan.

«Décès de Gon Coulibaly : Secousse sismique en Côte d’Ivoire», affiche à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui précise que Amadou Gon Coulibaly (AGC) est décédé suite à un malaise, intervenu hier en plein Conseil des ministres.

Le journal rappelle que l’illustre disparu est rentré de France jeudi dernier après un séjour médical de près de deux mois.

«Celui que la Côte d’Ivoire pleure avait été désigné par le président Ouattara comme le champion du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour la présidentielle d’octobre prochain», fait observer Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue : «Amadou Gon Coulibaly : Une mort qui remet les cartes… à l’endroit».

Le quotidien indique que le défunt avait été évacué le 2 mai 2020, en pleine crise du coronavirus, «alimentant de ce fait les conjectures les unes plus catastrophistes que les autres».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre : «Décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly : Un alter ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien, Ndlr) qui laisse le président-sortant face à l’Histoire».

Selon l’éditorialiste du journal, à trois mois et poussière de ce rendez-vous politique (élection présidentielle), AGC laisse un vide au RHDP, et surtout ADO face à l’Histoire.

Et de mentionner que «le président-sortant pourrait effectivement sortir par la grande porte ou petitement par la fenêtre voire moins, selon le choix qu’il fera».

Aujourd’hui au Faso croit savoir qu’il s’agit d’un décès qui «crée un tohu bohu dans la lagune Ebrié, qui sera évidemment en houle, sans qu’on ne sache pour qui dansent les génies de l’eau, car avec cette mort, jamais élection présidentielle ivoirienne n’a comporté autant de part d’indétermination».

C’est à juste titre que Le Pays, dans son ‘’Focus’’, se demande : «Que fera maintenant ADO ?», avant de mentionner que «rien ne dit qu’avec le décès de son poulain, ADO ne changera pas son fusil d’épaule».

Le même quotidien privé, au plan national, revient sur la grève des syndicats entamée la veille, renseignant que «le service minimum (a été) assuré dans les services publics à Ouaga».

A ce sujet, Sidwaya laisse lire : «Grève des syndicats: des services publics à minima», reprenant aussi, les propos du ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «Le gouvernement reste ouvert au dialogue».

Agence d’information du Burkina

 

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