Ouahigouya, (AIB)-Le Secrétariat général de la défense nationale, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le cadre du projet « appui stratégique à la réforme du secteur de la sécurité », a animé le vendredi 23 Février 2024 à Ouahigouya, une conférence publique sur la politique de sécurité nationale et la loi y relative avec les acteurs de la région du Nord.

La politique nationale de sécurité, adoptée le 10 mars 2023, et la loi afférente, adoptée le 09 Mai 2023, sont jusqu’ici méconnues. Afin d’apporter une large diffusion sur ces référentiels de sécurité et de permettre une meilleure appropriation des textes, le Secrétariat général de la défense nationale en collaboration avec le Programme des Nations Unies (PNUD), a entamé une série de conférences régionales dans toutes les régions du pays.

Celle de la région du Nord est intervenue le 23 février 2024 à Ouahigouya. Devant des acteurs venus des quatre provinces de la région, le Secrétaire général de la défense nationale, le colonel Major Ousmane Traoré, a expliqué le contexte de modification de la politique de sécurité nationale jusqu’à l’adoption de la loi afférente.

Selon lui, c’est à l’issue du forum national sur la sécurité, tenu en 2017, que l’élaboration de la politique a commencé.

« Tout est parti du constat que la crise sécuritaire prend de l’ampleur, la criminalité et l’incivisme aussi et l’armée seule ne peut pas résoudre ces problèmes. On a décidé de mettre le citoyen au centre de la sécurité nationale », a-t-il ajouté.

Et de poursuivre que son élaboration a été participative, inclusive et endogène.

La politique de sécurité nationale prend en compte les valeurs fondamentales et la vision du futur souhaité par tous à ce sens que d’ici les 30 ans de mise en œuvre que le Burkina Faso soit prospère. Pour ce qui est de la loi 06 adoptée par l’Assemblée législative de Transition (ALT) en mai 2023, elle comporte quatre titres avec 6 chapitres et 70 articles.

Pour le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, ces référentiels consacrent un profond changement de paradigme par l‘intégration du concept de sécurité humaine qui place le citoyen au cœur des préoccupations de la gouvernance sécuritaire.

« Et cette nouvelle approche exige du citoyen d’être un acteur responsable, un partenaire et un coproducteur de la sécurité. Ainsi, les acteurs travailleront dans une synergie d’action à lutter contre l’insécurité », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

Fleur BIRBA

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