Burkina-Politique
La ministre Valérie Kaboré invite les Burkinabè à accompagner le processus de dialogue du président Damiba
Bobo-Dioulasso, 8 juillet 2022(AIB)- « Dans la cacophonie, nous sommes vulnérables face à l’ennemi »… La ministre en charge de la Communication Valérie Kaboré a invité la classe politique et la population burkinabè dans son ensemble, à accompagner le processus de dialogue initié par le président Paul-Henri Sandaogo Damiba pour un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso.
En fin de séjour à Bobo-Dioulasso, la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré, s’est prononcé dans l’après-midi du vendredi 8 juillet 2022, sur la situation nationale.
«Je voudrais lancer un appel aux Burkinabè. Nous sommes dans une période fragile et sensible, le pays a beaucoup souffert.
J’invite la classe politique à saisir la balle au bond, en réagissant positivement à ce qui se dessine pour un retour définitif de la paix dans notre pays.
Il y a une initiative qui a été prise et que je trouve noble, pour accompagner la réconciliation et le retour de la paix dans notre pays.
Les Burkinabè ne devraient donc pas lésiner sur les moyens pour rattraper ce qui n’a pas pu être fait depuis des années.
J’ai suivi l’actualité, étant hors de Ouagadougou, et j’ai vu que le président Roch Marc Christian Kaboré a été empêché de participer à la rencontre avec les anciens chefs d’Etat convoquée par le président du Faso.
Il a trouvé un autre moyen de s’exprimer et cela est salutaire.
Il ne faut pas qu’il se laisse encore embrigader par la classe politique. Il n’y a pas que les politiques qui doivent donner leur point de vue dans la vie de la nation.
Des anciens chefs d’Etat ont accepté de s’impliquer dans la dynamique de la réconciliation et du retour de paix et je salue ceux qui ont accepté l’invitation du président du Faso.
Nous venons de loin et nous ne sommes pas loin du but. Je lance un message pour un retour de la paix en ma qualité de ministre de la communication.
Dans la cacophonie, nous sommes vulnérables face à l’ennemi. Il faut une prise de conscience collective. Il faut oublier sa petite personne et penser à l’intérêt supérieur de la nation.
Il faut que les Burkinabè se parlent et pour se parler, il faut être autour de la même table. J’appelle la jeunesse à ne pas accepter de se faire manipuler. Il faut que la classe politique et l’ensemble des Burkinabè se ressaisissent et parlent d’une même voix pour que la paix tant rêvée soit une réalité.
C’est un devoir de génération, de citoyen et pour les dirigeants. La transition est convaincue que par le dialogue nous pouvons y arriver. Je salue spécifiquement le monde de la presse et de la communication qui, au début pensait qu’on voulait la museler, a compris que l’heure est grave et son rôle dans ce combat », a déclaré la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré.
Agence d’information du Burkina
Propos recueillis par Alpha Sékou BARRY