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 Burkina : Le président Damiba échange avec ses prédécesseurs pour «démultiplier les chances de succès» contre le terrorisme

 Ouagadougou, 8 juil. 2022(AIB)- Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a affirmé vendredi, avoir échangé avec ses prédécesseurs afin de «démultiplier les chances de succès» contre le terrorisme qui menace, d’après lui, depuis six ans, les fondements du Burkina Faso.

« En plus des efforts qui sont fournis par les Forces engagées, l’ensemble des populations contre le terrorisme, il nous est paru opportun d’examiner avec nos prédécesseurs les meilleures conditions qui pourront créer et forger une solide cohésion entre Burkinabè ; toute chose qui contribuera à renforcer et démultiplier nos chances de succès dans la lutte contre l’insécurité qui menace même les fondements de notre cher pays ».

Ces paroles ont été prononcées vendredi par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à l’issue de sa rencontre avec les anciens présidents  Jean-Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré, arrivé de Côte d’Ivoire où il réside depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.

En rappel, le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres.

« Nous sommes convaincus que c’est seulement dans la cohésion sociale et dans l’unité que les Forces qui combattent en ce moment même le terrorisme seront davantage déterminés et auront plus de succès », a soutenu Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Les anciens présidents Michel Kafando et Yacouba Isaac Zida n’ont pas pu faire le déplacement à cause respectivement, d’ennuis de santé et de problèmes administratifs, selon le président Damiba.

L’ex président Roch Kaboré, renversé le 24 janvier 2022 par le président Damiba, a été bloqué à son domicile par des militants opposés à sa participation à la rencontre.

Par ailleurs, plusieurs partis politiques, des acteurs du monde judiciaire et des organisations de la société civile, ont réclamé l’arrestation de Blaise Compaoré qui a été condamné à perpétuité en avril dernier par contumace pour l’assassinat du président Thomas Sankara, en octobre 1987.

« Au Burkinabè qui se sont exprimés en défaveur de notre démarche, nous leur disons que le processus n’est pas fait pour consacrer l’impunité mais pour contribuer à la recherche de solutions pour un Burkina Faso de paix et de cohésion. Nous les appelons à mettre l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute considération politique et partisane », a exhorté Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Selon lui, « l’urgence de la préservation de l’existence de notre patrie commande une synergie d’actions qui ne nous autorisent pas à nous donner le luxe de perdre le moindre temps dans la polémique ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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