Burkina -Frontières-Gestion

La gestion des frontières burkinabè se fait en fraternité avec ses voisins(PM)

Ouagadougou, 26 Fév. 2021 (AIB)- La politique de gestion des 3615 km de frontières que le Burkina Faso partagent avec six pays, est basée sur la coopération, l’amitié et la fraternité, a affirmé vendredi son Premier ministre Christophe Dabiré.

« ll n’est un secret pour personne que le Burkina Faso, du fait de son enclavement partage une frontière d’environ 3615 km avec six (06) pays avec lesquels les limites exactes ne sont pas encore entièrement matérialisées», a déclaré le Premier ministre Dabiré, Christophe Dabiré.

De son avis, il se pose alors le défi de la sauvegarde de la souveraineté nationale et la nécessité de faire des zones frontalières, de «véritables» espaces de développement et d’intégration conformément aux politiques du pays et aux recommandations de l’Union africaine(UA).

Le Chef du gouvernement s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux de la première rencontre 2021 du conseil de gestion des frontières.

«Notre politique de gestion de nos frontières est conduite dans l’optique de la consolidation des liens de coopération, d’amitiés et de fraternités qui unissent nos différents pays», a rassuré le Premier ministre.

«Pour relever ce challenge, une stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) a été adoptée en 2015 avec son plan d’actions dénommé programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF) », a-t-il précisé.

Christophe Dabiré par ailleurs président du Conseil des frontières a expliqué que cette démarche vient répondre aux différents maux auxquels sont confrontées les localités frontalières, à savoir le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Il a noté que la politique de l’Etat constitue également un outil de référence  pour promouvoir le développement de ces localités jadis considérées comme des zones délaissées ou négligées par les politiques publiques.

«L’objectif de la stratégie nationale de gestion des frontières est de contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité», a-t-il soutenu.

A   l’en croire, la stratégie nationale de gestion des frontières se décline entre autres, par la maitrise des limites des territoires, la sécurisation des frontières, l’amélioration de l’image de l’Etat dans les zones frontalières, la réalisation d’infrastructures socio-économiques et culturelles etc.

M. Dabiré a souligné qu’une réforme majeure a été entreprise par son gouvernement afin de désagréger la gestion des frontières, en plans d’actions triennaux pour juguler les contraintes structurelles et organisationnelles.

Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Clément Sawadogo, la rencontre vise à évaluer l’évolution des différents dossiers relatifs à la gestion de nos frontières et à formuler des orientations pour l’année 2021 depuis la dernière session tenue le 19 juin 2020.

Pour lui, des évolutions majeures ont été enregistrées dans la conduite de certains dossiers relatifs à la gestion des frontières malgré la persistance des difficultés et l’émergence de nouveaux défis.

Le ministre a remercié les partenaires techniques et financiers(PTF), les experts et tous les acteurs qui travaillent au quotidien pour la préservation de l’intégrité territoriale du Burkina et du développement «harmonieux» des espaces frontaliers.

En rappel, le Conseil des frontières se réunit deux fois par an en session ordinaire afin d’évaluer la mise en œuvre des actions et donner des orientations.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

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