La Banque islamique de développement  décaisse 1,4 milliard de dollars au profit de 37 projets dans 22 pays

  Charme el-Cheikh (Egypte), 06 juin 2022-Le Fonds pour la vie et les moyens de subsistance du Groupe de la Banque islamique de développement a annoncé que le volume de son financement pour 37 projets dans 22 pays membres de la Banque est passé à 1,44 milliard de dollars américains, dont des millions de familles qui ont bénéficié de la fourniture de soins de santé et aussi de la fourniture de 438 millions de doses de vaccins.

Un rapport publié par le Fonds, qui a été discuté lors d’une table ronde organisée par le Fonds en coopération avec le Ministère égyptien du développement local, en marge de la réunion annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement, qui s’est tenu à Charm el-Cheikh , Égypte ( du 1er au 4 juin 2022) a indiqué qu’il avait consacré 681 millions de dollars pour les soins de santé, 557 millions de dollars pour l’agriculture et 204 millions de dollars pour les infrastructures de base.

Lors de la séance d’ouverture de la table ronde, le directeur général des programmes nationaux de la Banque islamique de développement, Anasse Aissami, a souligné l’importance des plateformes multilatérales de coopération au développement et leur rôle dans le renforcement de la résilience des pays bénéficiaires face aux urgences et leur impact économique dans le futur.

Il a également souligné l’importance de mettre en œuvre des modèles de coopération pratiques pour soutenir la croissance et le développement durables dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des infrastructures de base, et, le rôle de cette coopération dans la réalisation des objectifs de développement humain dans le cadre des objectifs de développement durable.

À son tour, le ministre du Développement local, Mahmoud Sharawy, a déclaré ceci: « Les pays islamiques ont souffert comme d’autres pays, et sur de nombreux fronts, en raison de la pandémie de Corona et de ses effets, et, par conséquent, en regardant les représentants des principales organisations de développement et les décideurs politiques se réunir aujourd’hui à Sharm El Sheikh pour discuter des opportunités d’investissement dans le capital humain est un fait rassurant.»

Il a ajouté que « Malgré la tourmente mondiale, il reste essentiel de continuer à se concentrer sur le développement des infrastructures et de garantir les moyens de subsistance des plus vulnérables pour atténuer les menaces futures » , notant qu’ « en intégrant des modèles d’investissement innovants qui améliorent les plateformes de soins de santé et l’autonomisation économique, les pays seront en mesure de se remettre de la pandémie et de jeter les bases d’une croissance plus équitable, durable et robuste. »

 

Pour sa part, le directeur du fonds, le Dr Walid Addas, a déclaré que le séminaire s’est tenu  «en cohérence avec le thème de la réunion annuelle – après s’être remis de la pandémie : résilience et durabilité –  dans le but d’informer les participants de l’expérience du fonds ainsi que de l’enrichir grâce aux contributions des conférenciers de la session. »

À son tour, James Carty, chef du bureau Moyen-Orient et Asie de l’Est en charge de la Fondation Bill et Melinda Gates, a souligné l’importance «d’intégrer des partenariats efficaces pour obtenir des résultats tout en garantissant les principes d’un développement efficace»,  décrivant les le Fonds Vies et  Moyens de Subsistance comme « l’un des modèles d’investissement les plus influents dans le capital humain au Moyen-Orient. »

Depuis sa création, le Fonds s’emploie à renforcer les capacités en coopération avec ses partenaires : le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Fondation Bill et Melinda Gates, le Fonds de solidarité islamique pour le développement, le Centre Roi Salmane pour les Secours et l’Action Humanitaire, le Fonds du Qatar pour le développement  , en plus du financement de la Banque islamique de développement.

La liste des orateurs de la Table ronde sur le monde du développement international comprenait le Dr Abdulhakim Al-Waer, Sous-Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et Représentant régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, et Khamis Al-Qaza, conseiller principal du directeur général du Fonds de solidarité islamique pour le développement.

Le fonds, qui a été créé en 2016 avec un capital de 2,5 milliards de dollars, vise à sortir les pauvres des 33 pays membres de la Banque islamique de développement de la pauvreté en investissant dans le secteur des soins de santé primaires, la lutte contre les maladies transmissibles, l’agriculture à petite échelle ainsi que l’agriculture rurale et l’infrastructures de base.

Les projets du fonds sont répartis entre : Maroc, Mauritanie,  Tadjikistan, Pakistan, Ouganda, Burkina Faso, Djibouti, Tchad, Mali, Cameroun, Niger, Sierra Leone, Gambie, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Bangladesh, Sénégal, Togo, Nigeria, Indonésie et, prévoit d’étendre ses opérations en Afghanistan, au Soudan, en Somalie, au Mozambique, au Yémen, en Ouzbékistan, aux Comores, en Guinée-Bissau, en Palestine et au Kirghizistan.

AIB

Source : communiqué intégral de presse OCI.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!