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Hommage aux martyrs de l’insurrection populaire et du putsch manqué : Le président de la Transition Ibrahim Traoré dépose une gerbe de fleurs au Monument aux Héros Nationaux

Ouagadougou, 31 oct. 2023 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a présidé ce mardi matin à Ouagadougou, la cérémonie de commémoration de l’an 9 de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de l’an 8 du putsch manqué du 16 septembre 2015.

Le chef de l’État a rendu hommage aux martyrs de l’insurrection populaire par le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du Monument aux Héros Nationaux dans le quartier de Ouaga 2000.

Le dépôt de la gerbe de fleurs a été suivi par la sonnerie aux morts et l’exécution de l’hymne national.

Les familles des martyrs ont reçu les salutations du chef de l’État. Acte qui a marqué la fin de la cérémonie.

A l’occasion de cette commémoration, des Burkinabè ont assuré la veille citoyenne toute la nuit d’hier à aujourd’hui au Mémorial, a informé le maître de cérémonie.

Cette veille citoyenne a été marquée par la mobilisation de plus d’un million 45 mille FCFA selon la même source.

L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a entraîné la chute du président Blaise Compaoré après 27 ans de pouvoir alors que ce dernier voulait modifier la constitution pour se représenter.

Le premier bilan officiel de l’insurrection populaire contre Blaise Compaoré avait été fourni un mois après sa chute par le gouvernement de transition. Selon un comité d’experts désigné par le Premier ministre d’alors, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, 24 personnes étaient morts et 625 autres blessées.

Le bilan officiel du coup d’Etat manqué de septembre 2015 fait quelques semaines après donnait 14 morts et plus de 250 blessés.

Les familles des martyrs ont reçu les salutations du chef de l’État

Apres dix-huit mois de procès dans l’affaire du coup d’état de septembre 2015, le tribunal militaire condamné le lundi 02 Septembre 2019 plusieurs accusés militaires comme civils.

Parmi les condamnés, il y a les généraux Gilbert Diendere et Djibrill Bassotât qui prennent respectivement 20 ans et 10 ans de prison ferme.

Le procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré mis en cause dans la répression de l’insurrection populaire est lui toujours en attente d’être jugé.

Agence d’information du Burkina

WIS/amk 

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