Burkina Faso-Presse-Revue

François Compaoré et fête de Ramadan se paient la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 juin 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent, entre autres sujets, ceux liés à la religion avec la fête de Ramadan célébrée la veille et à la justice marquée par la validation de l’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.

«Cours de cassation française : L’extradition de François Compaoré validée», titre le quotidien à capitaux publics Sidwaya, précisant que la décision judiciaire a été rendue publique, hier mardi 4 juin.

Le journal rappelle que le mercredi 5 décembre 2018, la Cour d’appel de Paris autorisait l’extradition vers le Burkina Faso de François Compaoré, mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998.

Et de préciser que dès l’annonce de la décision, ses avocats s’étaient pourvus en cassation, avant d’ajouter que le mardi 4 juin 2019, la Cour de cassation française a validé l’extradition.

«Mais cette décision ne met pas fin aux tractations judiciaires. Pour être effective, cette extradition doit encore être autorisée par un décret du gouvernement français, lui-même susceptible d’un recours devant le Conseil d’Etat », fait remarquer Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait observer que «François Compaoré fait un pas de plus vers Ouagadougou».

Au même moment, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième ville, arbore en première page : «Rejet du pourvoi en cassation : ce n’est pas demain que François Compaoré sera extradé au Burkina».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «François Compaoré extradable au Burkina : Blaise, son aîné d’ex-président pourrait le devancer à Ouaga».

Le même journal informe que la cohésion sociale était au cœur de la célébration de la fête de l’Aïd El fitr ou Ramadan, hier mardi au Burkina Faso.

L’Observateur Paalga abonde dans le même sens quand il souligne que «la cohésion sociale était de toutes les prières».

De son côté, Sidwaya relate qu’après 29 jours de jeûne, des fidèles musulmans se sont donné rendez-vous, hier mardi, à la place de Nation de Ouagadougou, pour la grande prière marquant la fin du mois de Ramadan.

 

Agence d’information du Burkina

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