Burkina Faso-Presse-Revue

Faits de société et politique dominent le menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 sept. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi continuent de commenter l’actualité politique nationale relative aux législatives de novembre prochain, sans oublier  des faits de société.

Le quotidien national Sidwaya aborde le phénomène des Mutilations génitales féminines (MGF), arborant à sa Une : «Excision : Combat contre une pratique néfaste».

Le journal relate que malgré les campagnes contre l’excision, de nombreuses jeunes filles et femmes au Burkina Faso continuent d’être des victimes d’exciseuses clandestines.

«Selon l’enquête multisectorielle de 2015, des avancées positives dans la lutte contre l’excision ont été constatées avec une baisse du taux de prévalence qui est passée de 13,3% à 11,3% pour les filles de 0 à 14 ans et de 75,8% à 67,6% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans », écrit Sidwaya qui cite la présidente du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE), la ministre Laurence Ilboudo.

Sous le titre : «Sécurité et citoyenneté : Cheriff et les dozos», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, consacre sa Une au groupe d’autodéfense dénommé Dozo.

Le même journal rapporte que le Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora (Ouest) avait à son rôle le 22 septembre 2020  l’affaire de la jeune fille de 16 ans victime de sévices de la part du MDL Youl Edouard, dit Papou.

«Accusé de séquestration, de coups et blessures volontaires, de sévices sexuels et de viol, le pandore a nié les faits en bloc», précise L’Observateur Paalga avant d’ajouter qu’après 11h de débats, le procureur a requis un emprisonnement de 5 ans assorti de 24 mois ferme, et la requérante demande la somme de 10 millions de francs CFA pour le préjudice subi.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «TGI de Banfora : 60 mois fermes requis contre un gendarme pour violences faites sur une mineure», soulignant que le délibéré a été fixé au 13 octobre prochain.

En politique, le confrère revient sur la clôture du dépôt des dossiers de candidatures pour les législatives du 22 novembre, affichant : «Quand les partis politiques installent leur QG à la CENI (Commission électorale nationale indépendante, Ndlr)».

Le même journal, à l’instar d’autres quotidiens, publie la liste des candidats de certains partis politiques dont le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Alliance pour la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) et l’Union pour la renaissance /Parti sankaririste (UNIR/PS).

Aujourd’hui au Faso, pour sa part, revient sur la situation au Mali, dans son éditorial intitulé : «48 heures d’inspection de Goodluck  au Mali : Ramener impérativement le nom du Premier ministre civil dans ses valises !».

Pour l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, «ce sera sans doute après inventaire de ce tandem N’Daw-Goïta par Goodluck et surtout après avoir eu connaissance du portrait-robot du futur premier ministre  voire la short liste des premiers ministrables (…) qu’il (Goodluck Jonathan) pourra rendre  compte à ses mandants  que sont les chefs d’Etat pour décision finale à prendre».

Et de mentionner qu’«autant dire en ramenant le nom du Premier ministre, que Goodluck aidera ses patrons à trancher».

Agence d’information du Burkina

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