Entrepreneuriat féminin

Des femmes à l’école de Masso So

 

La 3e édition des journées de l’entrepreneuriat féminin a refermé ses portes, le samedi 30 mars 2019 à Bobo-Dioulasso. Pour mieux appréhender les contours de l’entrepreneuriat les participantes ont visité  l’huilerie Céleste dont la promotrice n’est d’autre que Madame So, par ailleurs marraine de l’événement.

 

Après avoir pris part aux différents panels et communications les participantes à la 3e édition des journées de l’entrepreneuriat féminin  ont visité l’usine de l’huilerie Céleste située dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso, le samedi 30 mars 2019. Une visite qui entre dans l’agenda des activités desdites journées a expliqué, Aicha Dabré promotrice de l’événement. Créée en septembre 2016, cette usine située dans la zone industrielle est bâtie sur une superficie de 5 000 mètre carré. Elle est spécialisée dans la production d’huile alimentaire et d’aliments de bétail. Et pour mieux connaitre le fonctionnement de l’usine les futurs entrepreneurs ont été guidés par le directeur général des lieux, Adelphe So. L’entreprise de production est composée de trois magasins de stockage, une salle équipée de presse, une chaudière à pyrolyse, une raffinerie, d’un laboratoire d’analyse, deux salles de conditionnement, d’un forage, d’un bâtiment administratif, d’une salle de réunion. La promotrice Masso So, par ailleurs marraine de la troisième édition dit être émue pour le geste de ses consœurs qui sont venues visitées ses installations.  La PDG a prodigué des conseils à ses sœurs qui veulent faire un saut dans l’entreprenariat. Pour elle « L’entreprenariat, c’est vraiment un effort que chacun doit faire parce que c’est bien toujours d’entreprendre, entreprendre y a des risques, mais sans risques on peut jamais y arriver, donc j’encourage tous  mes consœurs à prendre ce risque là, à se battre car au bout du rouleau, on gagne ».  Et de poursuivre qu’elle entend soutenir toutes les initiatives que les femmes vont entreprendre pour aller de l’avant.

 

Un modèle qui inspire les femmes

« Au Burkina Faso, on n’avait pas jusque-là initié des journées pour l’entreprenariat féminin, alors ma fille qui l’a initiée, et c’est vraiment une très belle  initiative, il faut donc qu’on l’encourage, ce n’est pas pour cette année seulement, je serai avec elle tout au long de ma vie, si Dieu me donne la force » a-t-elle relaté. La promotrice des journées de l’entreprenariat féminin, Aicha Dabré a quant à elle justifié  le choix porté sur l’huilerie céleste. Selon dame Dabré, la visite d’entreprise est dans le programme des  journées de l’entreprenariat féminin à chaque édition, elle essaie d’identifier une entreprise gérée par une femme pour une visite. La marraine et promotrice de l’huilerie céleste selon elle, se démarque des femmes entrepreneure parce que c’est un domaine exclusivement réservé aux hommes. C’est une femme qui a osé, et je pense que c’est l’opportunité de la soutenir pour qu’elle sache qu’il y a des femmes derrière elle. Dame Dabré a reconnu en outre que madame So peut inspirer plus d’une femme. « Je retiens qu’elle a fait quelque chose de merveilleux parce que, quand on a visité, vu l’investissement et tout ce qui a été fait à  l’intérieur, je l’encourage à aller de l’avant ». La promotrice des journées de l’entreprenariat féminin dit retenir des choses positives au regard de la mobilisation des participantes et l’adhésion même des autorités de la ville de Bobo-Dioulasso. A en croire madame Aicha Dabré, les autorités administratives et politiques de Bobo-Dioulasso ont pris part aux différents travaux et ont même été présents  à la clôture officielle. Après que les rideaux de la troisième édition soient tombés, la promotrice dit vouloir poursuivre l’aventure. « On a eu des travaux, donc on va essayer de faire le rapport de ces travaux  que nous allons soumettre à notre patron qui est  M. Harouna Kaboré  le ministre du commerce » a-t-elle souligné avant d’indiquer que « si toutes fois nous avons un écho favorable, nous allons faire un plaidoyer par rapport à tout ce que les femmes ont dit que ce soit au niveau de la CNSS, de la DGI avec notre patron derrière, je pense qu’à la quatrième édition nous serons mieux outillées avec les expériences acquises ».

Albert Sankara

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