Burkina-Or-Exportation
En 2020, l’exportation d’or a rapporté près de 2 000 milliards de FCFA au Burkina
Ouagadougou, 15 janv. 2021 (AIB)- Le ministre des Mines sortant, Oumarou Idani a souligné vendredi, qu’en 2020, l’exportation d’or a rapporté au Burkina Faso, près de 2 000 milliards de FCFA.
«Le secteur minier burkinabè, c’est 71% des recettes d’exportations. En 2019, nous avons produit 50 tonnes d’or. Ce qui nous a rapporté 1420 milliards de FCFA», déclaréle ministre sortant des Mines Oumarou Idani.
«Et je voudrais solennement dans cette salle annoncé une bonne nouvelle. Nous avons eu les chiffres de 2020 hier (jeudi) et nous avons produit 60 tonnes soit un taux de croissance de 20% et nous ne sommes pas loin au niveau des recettes d’exportation, de franchir la barre symbolique des 2 000 milliards de FCFA», a ajouté M. Idani.
Il s’exprimait vendredi lors de sa passation de charges avec Bachir Ismaël Ouédraogo qui hérite du portefeuille des Mines et des Carrières, en plus de celui de l’Energie dont il avait déjà la charge.
Le ministre sortant s’est réjoui parce que le secteur minier industriel contribue à 15% du budget national, soit 320 milliards de FCFA en 2020 contre 276 milliards de FCFA en 2015.
D’après lui, le secteur minier industriel fournit directement et indirectement près de 51 000 emplois contre moins de 10 mille en 2015.
Aussi entre 1,5 et 2 millions d’orpailleurs produisent annuellement une dizaine de tonnes d’or, a-t-il poursuivi.
«Nous assistons de plus en plus à une gestion vertueuse des titres miniers et autorisations», a assuré Oumarou Idani.
A l’entendre, de grands défis existent, car selon lui, le secteur minier qui gère les ressources naturelles doit faire en sorte que le peuple profite des retombées de la filière.
Oumarou Idani pour qui «le secteur minier est en pleine mutation», a exhorté le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo à faire en sorte, que ce secteur soit un «véritable» vecteur de développement socio-économique.
De son avis, il a vécu une expérience «exaltante» au sein de son département avec la mise en œuvre du nouveau code minier de 2015 et la promulgation de deux lois ayant conduit à des réformes institutionnelles, politiques et législatives majeures.
En rappel, le ministre Idani qui quitte son poste après quatre ans de gestion, a surtout été ébranlé par le scandale du «charbon fin».
En décembre 2018, 32 conteneurs contenant du charbon fin, propriétés de la société minière canadienne ‘’I am Gold Essakane SA’’, ont été saisis par la Brigade nationale anti-fraude (BNAF) du Burkina à Bobo-Dioulasso, en partance le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
Le procès des douze personnes dont deux morales et des cadres du ministère des Mines, est toujours en cours.
Elles sont poursuivies pour, entre autres, pour des faits de fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses, d’exploitation illégale de déchets dangereux, de blanchissement de capitaux, de faux en écriture privée de commerce.
Agence d’information du Burkina
NO/ata
