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Dividende démographique : «Nous demandons aux populations d’être des parents responsables» (spécialiste)

Ouagadougou, 18 sept. 2020 (AIB) – L’économiste planificateur spécialiste en population et en santé, Gustave Bambara a recommandé aux populations d’être des «parents responsables» par l’utilisation des méthodes contraceptives afin de maitriser la dividende démographique au Burkina Faso, à l’horizon 2050.

«On ne met pas des enfants au monde pour les mettre au dos de la société, mettons les enfants au monde en fonction de notre capacité à nous occuper de ces derniers», a affirmé l’économiste planificateur spécialiste en population et en santé(EPSPS) Gustave Bambara.

Selon lui, pour maîtriser la croissance démographique en 2050 au Burkina, les populations sont invitées à être des «parents responsables» par l’utilisation des méthodes contraceptives en vue d’améliorer la qualité de vie des citoyens.

M. Bambara, par ailleurs, Directeur des politiques de populations (DPP) s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre d’échanges sur la capture démographique, au profit des hommes et femmes des médias membres de l’Association des journalistes et communicateurs en populations et en développement (AJCPD).

Il a relevé que la croissance démographique croit de façon exponentielle et atteindra environ 56 millions d’habitants en 2050, selon les chiffres de l’Institut national  de la  statistique et de la démographie (INSD).

A l’en croire, la structure démographie du pays est constitué majoritairement des jeunes qui constituent des difficultés pour les décideurs politiques en matière d’éducation, de santé, et d’emploi.

M. Bambara a précisé que le gouvernement a fait d’énormes efforts en matière de la PF afin de permettre aux couples de décider du moment et du nombre des enfants souhaités pour un mieux-être des populations.

En juin dernier, l’Etat burkinabè a étendu la gratuité des soins de la planification familiale à l’ensemble du territoire pour améliorer la santé des femmes et des enfants, après une phase pilote de six mois dans les régions du Centre-Ouest et des Cascades.

De l’avis de Gustave Bambara, les Burkinabè peuvent de nos jours se procurer  des  différentes méthodes contraceptives dans les formations sanitaires du pays.

«Nous demandons aussi à la société de ne pas marier les filles très tôt parce qu’elles ont besoin de grandir et de réfléchir pour être des citoyens de demain», a- t-il soutenu.

Le DPP a expliqué que l’éducation, l’allaitement maternel et l’âge d’entrée en première union, sont autant de facteurs qui  peuvent contribuer à maitriser  la croissance démographique au Burkina Faso.

A l’écouter, les méthodes contraceptives ne sont pas obligatoirement pour limiter les naissances mais pour corriger les infertilités et d’assurer la santé des enfants et des femmes.

En rappel en 2019, le taux de mortalité maternelle était de 330 décès pour 100 000 naissances tandis que celui de la prévalence contraceptive stagne à 22,5% au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina.

NO/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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