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Chine : La Chine a pu se développer rapidement grâce à son peuple travailleur et aux politiques adaptées des dirigeants (conférencière)
Beijing, 13 avril 2024 (AIB)- La doyenne de l’Institut des études africaines à l’université des études étrangères de Beijing, Li Hongfeng a indiqué jeudi 11 avril 2024, dans la capitale chinoise, que son pays s’est «très rapidement» développé depuis la réforme grâce à son «peuple travailleur» et aux «politiques (des dirigeants) qui s’adaptent aux réalités chinoises».
«Je pense que la Chine a pu se développer très rapidement depuis la réforme et l’ouverture parce que nous avons un peuple travailleur et nous avons des politiques qui s’adaptent aux réalités chinoises», a affirmé jeudi à Beijing, la doyenne de l’Institut des études africaines à l’université des études étrangères de Beijing, Li Hongfeng.
Pour Mme Hongfeng, les partenariats obtenus depuis 1970 à travers les pays asiatiques, européens et africains ont permis à la Chine d’amorcer son développement sur le plan mondial.
La doyenne a fait une communication jeudi matin à Beijing, dans le cadre du séminaire de formation au profit de journalistes et responsables de médias burkinabè.
La conférence a porté sur le thème «situation nationale et culture traditionnelle de la Chine».
Li Hongfeng a souligné que les Chinois sont caractérisés, entre autres, par des valeurs de solidarité, de discipline et de travail, qui les ont conduits au développement.
A l’écouter, les différentes réformes opérées dans l’agriculture, l’armée et la culture ont aussi contribué à l’essor social et économique de la Chine.
La conférencière a par ailleurs soutenu que l’agriculture demeure la principale priorité du gouvernement car celle-ci permet de nourrir les populations et de les offrir de meilleures conditions de vie.
En matière d’armée, elle a précisé que cette dernière garantit la sécurité du peuple, d’où des réformes profondes en son sein qui ont été menées pour lui permettre d’être plus efficace et opérationnelle.
Mme Hongfeng a souligné que les grands défis de la Chine sont actuellement entre autres, les besoins des différentes classes sociales, les disparités dans les régions du pays et le raffermissement des relations avec l’extérieur.
«Je pense que nous trouverons une solution à cela surtout avec les Etats Unis parce que la philosophie chinoise consiste à avoir une entente, non seulement à l’intérieur du pays mais aussi avec l’extérieur», a-t-elle poursuivi.
La doyenne de l’Institut des études africaines à l’université des études étrangères de Beijing s’est également appesantie sur les mariages, le mode de vie des Chinois et la nouvelle politique d’urbanisation du pays.
L’historique de la révolution victorieuse de 1949 conduite par le camarade Mao, le défi de la modernisation par la technologie, les pratiques religieuses et sportives ont été au menu des échanges.
Le séminaire de formation se déroule du 10 au 19 avril pour les responsables des médias et du 10 au 23 avril pour les journalistes. Il sera marqué par des conférences thématiques mais aussi des visites terrain à Beijing et dans d’autres localités du pays.
Le séminaire pour les responsables de médias et les journalistes du Burkina Faso est organisé par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine et activement dirigé par le président chinois Xi Jinping.
En rappel, c’est le 26 mai 2018 que le Burkina Faso a rétabli ses relations diplomatiques avec la République populaire de Chine après 24 ans de rupture.
L’établissement des premières relations diplomatiques entre les deux pays remontent en 1973. Elles avaient été rompues par la partie burkinabè en 1994.
Agence d’information du Burkina
Nida Ouédraogo et Ibrahima Sanou envoyés spéciaux à Beijing
