Burkina/VIH: Le taux de prévalence passe de 7, 17% à 0,6% en 25 ans (actualisée)

Ouagadougou, 27 oct. 2023(AIB)- Le taux de prévalence moyenne de l’infection VIH, est passé de 7,17% en 1997 à 0,6% en fin 2022, mais les efforts doivent être maintenus pour éviter le rebond de la maladie, notamment parmi les jeunes et d’autres groupes cibles, a appris l’AIB vendredi.

En fin 2022, le taux de prévalence du VIH est tombé sous le seuil de 1% au Burkina Faso pour s’établir à 0,6% contre 7, 17% en 1997, selon le rapport 2023 de l’ONU Sida.

L’on apprend également que près de 88 mille personnes vivent avec la maladie et que 1 700 nouvelles infections ont eu lieu durant l’année 2021.

Ces chiffres contenus dans deux documents, ont été fournis vendredi à l’AIB, lors de la 20e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST).

Malgré cette baisse drastique, le mal se fait beaucoup plus sentir chez les femmes, chez des « populations clés » et au niveau de certaines régions (Centre, Sud-ouest, Hauts-Bassins, Centre-ouest).

Le capitaine Anderson Méda qui a représenté le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé la nécessité de faire en sorte que le VIH/Sida ne soit plus un problème de santé publique à l’horizon 2030.

Il a salué l’adoption du cadre stratégique national de lutte contre le VIH, révisé pour la période 2023-2026 qui va permettre d’atteindre de meilleurs résultats.

Le capitaine Méda a réaffirmé la volonté du gouvernement de renforcer de façon substantielle, la contribution du gouvernement dans la lutte contre le VIH/Sida.

Au regard du difficile contexte sécuritaire et humanitaire, Anderson Méda a exhorté les membres statutaires du CNLS-IST et les organisations de la société civile à poursuivre les sensibilisations au profit de toutes les couches, y compris les FDS et les VDP.

Au terme de quatre heures de réflexions, des recommandations ont été formulées pour atteindre dans les meilleurs délais et moindres coûts les résultats dans le domaine de la prévention et celui des soins et traitements.

Selon le secrétaire permanent du CNLS-IST, Seydou Ouattara, il s’agit entre autres de l’amélioration de l’indicateur concernant les 3X95, c’est-à-dire, la suppression de la charge virale chez la personne vivant avec le VIH, de l’opérationnalisation de la gratuité des soins offerts aux personnes vivant avec le VIH pour le premier trimestre de 2024.

Il a également cité la nécessité de reprendre les actions de sensibilisation de masse média en direction des adolescents, la poursuite de l’adaptation de la réponse au contexte humanitaire, le renforcement de la délégation des tâches pour le dépistage ainsi que la mise sous traitement de toutes les personnes testées positives.

A la fin des travaux, les participants ont reçu les encouragements et les félicitations du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

ATA/no

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