Burkina-Presse-Revue

Burkina : Promotion immobilière et BAC 2023, en exergue dans les quotidiens

Ouagadougou, le 21 juin 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque la composition du Baccalauréat session 2023, débutée la veille et l’adoption de la loi sur la promotion immobilière.

Sidwaya titre à sa Une : « Promotion immobilière au Burkina Faso : Les  députés votent à l’unanimité la loi», informant que les députés de l’Assemblée législative de Transition(ALT) ont adopté à l’unanimité la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso lors de la plénière, le mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou.

Il précise que cette loi est composée de 107 articles qui limitent l’activité de la promotion immobilière à la construction de logement sur un espace de cinq hectares maximum par projet.

Le quotidien privé Le Pays explique que cette nouvelle  loi a pour objectif d’assainir et de recadrer le secteur de la promotion immobilière et éviter les dérives spéculatives, notamment l’accaparement des terres.

Le journal rapporte les propos du ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé qui dit qu’il s’agit de la relecture de la loi portant promotion immobilière en y apportant des innovations.

Il précise que désormais, le promoteur immobilier qui ne peut plus être qu’une personne morale, ne peut qu’édifier, améliorer, réhabiliter ou étendre des constructions sur des terrains urbains aménagés.

L’Observateur Paalga renchérit que la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant, les promoteurs immobiliers privés, des opérateurs d’urbanisme, notamment le lotissement ou la restructuration.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso écrit à sa Une : «  Adoption de la loi sur la promotion immobilière : Les députés félicités pour avoir résisté à la corruption ».

« Les pressions, les interpellations, les propositions alléchantes et indécentes n’ont nullement entamé votre patriotisme », a laissé entendre le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, cité par L’Express du Faso.

Le même journal, sous un autre chapitre, aborde le déroulement des examens scolaires, publiant un communiqué de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) sous le titre : « Les syndicats évoquent un cafouillage dans l’organisation ».

Selon L’Express du Faso, c’est au lycée Wedpuiré de Saaba que le ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo et son collègue chargé des enseignements supérieurs, Adjima Thiombiano, sont allés lancer, hier mardi, les épreuves écrites du Bac 2023.

A ce sujet,  Sidwaya titre: « Baccalauréat 2023 : 132 980 candidats aux portes de l’université», tandis que  Le Pays   fait savoir que les candidats composent dans 502 jurys.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche : « C’est parti pour le Bac 2023 », avant de se demander : « Premier diplôme universitaire ou dernier du secondaire ? ».

Quant à L’Observateur Paalga, il fait observer qu’à l’occasion de ce Bac 2023 « les examinateurs s’arrachent les cheveux ».

Revenant sur le procès de Vincent Dabilgou et 6 autres, L’Observateur Paalga mentionne à sa Une :  « l’avocat du NTD (Nouveau temps pour la démocratie (Ndlr) dessaisi, le dossier renvoyé au 26 juin.

Le journal rapporte que sur la poursuite de l’instruction du dossier à la barre avec Vincent T. Dabilgou, hier 20 juin 2023, le conseil de l’ex-DAF, Me Amado Yoni, n’entendait pas lâcher prise.

Il ajoute que le client portait plainte contre l’ex-ministre des Transports et son conseil pour avoir produit de «  fausses pièces » pour l’accabler.

Agence d’information du Burkina

KSG/ak

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