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Burkina: L’image de l’Afrique au coeur  des Universités africaines de la Communication  de Ouagadougou  

Ouagadougou, 25 nov. (AIB) – Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé lundi, à l’ouverture de la 11e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), le rôle «extrêmement important» des medias «dans la construction d’une autre image de l’Afrique».

«Le rôle de nos medias est extrêmement important dans la construction d’une autre image de l’Afrique (confronté à des perceptions parfois décalés de la réalité)», a relevé lundi à Ouagadougou, le PM Dabiré.

Le chef du gouvernement s’exprimait à l’ouverture de la 11ème édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO).

Selon lui, «la construction d’une autre image de l’Afrique est possible car c’est le continent de toutes les opportunités dans ce 21e siècle».

Christophe Joseph Marie Dabiré a invité, les experts de la communication à montrer à l’ensemble du monde que l’Afrique est le continent de toutes opportunités.

«Les experts doivent montrer qu’on peut faire confiance à l’Afrique pour pouvoir assurer le développement économique et social de l’ensemble du monde».

La 11e édition des UACO se tient du 25 au 27 novembre à Ouagadougou, sous le thème : «Communication et géopolitique: construire une autre image de l’Afrique».

Selon le ministre en charge de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, «le thème (…) est l’expression de votre volonté de contribuer à l’édification d’une communication géopolitique, construite en partie autour d’une formation endogène à même d’inverser la tendance et de restituer à notre continent, une image en phase avec la réalité».

«Pendant trois jours, nous passerons en revue différents thématiques avec un volet important consacré à la communication et au positionnement des savoirs en Afrique», a-t-il affirmé.

Selon Remis Fulgance Dandjinou, les UACO 2019 permettront également de s’interroger «sur la capacité des entreprises de presse africaines à faire face à la mondialisation».

«Les échanges porteront sur les particularismes éventuels qui pourraient renforcer davantage, les liens entre medias et sociétés africaines», a-t-il déclaré.

Le ministre nigérien en charge de la communication, Habi Mahamadou Salissou a, pour sa part, appelé les Africains, notamment les décideurs, les hommes de médias et les chercheurs à s’investir pour mieux cerner les enjeux liés à la guerre d’image.

«L’Afrique doit prendre en mains son image. Il ne sert à rien de demander aux autres de le faire à notre place», a-t-il conseillé.

La présente édition des UACO sera marquée par plusieurs communications dont la première a été prononcée par le Pr Charles Moumouni de l’Université Laval du Québec sous le thème : «l’image et la réputation de l’Afrique sur la scène mondiale : l’heure de vérité».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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