Burkina-Industrie

Burkina : Le Premier ministre appelle le secteur privé à rénover les unités industrielles

Banfora, 4 juillet 2020 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè a appelé vendredi le secteur privé à rénover les unités industrielles afin de contribuer à la résorption du chômage.

«Nous encourageons le secteur privé à faire des efforts d’investissements pour rénover les unités de production de manière à ce qu’elles puissent continuer à se performer», a déclaré vendredi à Banfora (Ouest) le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré.

Selon lui, «il est important dans un monde qui évolue, que la technologie suive également les efforts que nous sommes en train de mener».

Il a souhaité que le secteur privé puisse « contribuer à la création de richesses et à la résorption du chômage dans notre pays ».

Le chef du gouvernement s’exprimait vendredi au terme d’une visite de deux unités industrielles de la région des Cascades à savoir la SN Sossuco et la Minoterie du Faso (MINOFA).

Concernant la SN Sossuco, il a indiqué que «l’unité (qui) emploie plus de 3 000 personnes, marche convenablement» produisant du sucre «en morceau et en poudre».

«Nous allons faire en sorte (…) qu’il n’y ait pas de stocks d’invendus qui puissent compromettre son développement», a-t-il assuré.

La seconde unité industrielle visitée par le Premier ministre, la minoterie du Faso est une société d’Etat qui a été déclarée «déficitaire» avec deux autres entreprises, lors de la dernière session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat en 2019.

Malgré ce fait, le gouvernement, selon son chef, a «pris l’engagement pour que cette unité de production de la farine puisse redémarrer dans de bonnes conditions» car «elle a des machines performantes».

«Certes, il y a des chaines qui sont arrêtés pour le moment mais l’outil de production est assez viable et il faut que le gouvernement puisse accompagner cette structure pour qu’elle puisse redémarrer et produire la farine pour le bénéfice de nos populations», a-t-il indiqué.

Tout en reconnaissant les «efforts du gouvernement» qui ont permis la reprise de l’activité de la MINOFA, le directeur général Madany Barry, relève qu’à ce jour, l’usine n’a «pas encore atteint la vitesse de croisière».

Il a expliqué que l’usine comprend deux moulins, l’un pour la fabrication de la farine du blé et l’autre pour la fabrication de la farine du maïs.

Parmi les deux, c’est seulement le moulin de blé qui fonctionne normalement et qui devrait normalement produire 150 tonnes de farine de blé par jour.

Cependant, Madany Barry, a noté qu’ils n’utilisent actuellement que «10 à 15% de la capacité de l’usine dû au fait que la matière première est importée, ce qui nécessite de grands moyens financiers et logistiques».

Le second moulin celui du maïs est, lui, «en arrêt et a besoin d’une réhabilitation et même des investissements nouveaux», a-t-il indiqué.

«Si ce moulin est réhabilité, on pourrait mettre à la disposition de nos ménages et de nos structures publiques et privés, à peu près 120 tonnes de farines par jour », a fait savoir M. Barry.

Avec la visite du Premier ministre, le directeur général de la MINOFA, Madany Barry, pense qu’ils pourront réunir les moyens nécessaires à la bonne marche de l’unité industrielle «et ne plus parler de déficit».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photos : Premier ministère

 

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