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Burkina : Le gouvernement annonce l’organisation des Assises nationales de l’Education nationale

Ouagadougou, 1er avril 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi au cours du traditionnel conseil des ministres, l’organisation des Assises nationales de l’Education nationale au cours de cette année 2021.

Dans son compte rendu, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura indique que «ces assises s’inscrivent dans le programme présidentiel».

Elles «visent à mener des réflexions sur le système éducatif au regard du contexte de crises sécuritaire, sanitaire, économique et sociale», a-t-il poursuivi.

Selon Ousséni Tamboura, ces assises permettront au Burkina Faso «de fonder un pacte national pour une éducation de qualité».

«En prélude aux assises nationales, des assises seront organisées dans chaque région», a-t-il précisé.

Il a également ajouté que «le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Education nationale de poursuivre les préparatifs dans un processus participatif de tous les acteurs».

Ces assises sont annoncées dans un contexte marqué par des innovations dans l’organisation des examens et concours.

Le gouvernement burkinabè prévoit qu’à partir de 2022, le Baccalauréat sera organisé par le ministère en charge de l’Education nationale en remplacement de celui en charge de l’enseignement supérieur.

Le gouvernement prévoit également un sujet unique en Histoire-Géographie et en Sciences de la Vie et de la Terre au BEPC, contrairement à deux sujets aux choix qui se faisait jusque-là.

Au cours d’une conférence de presse le 18 mars dernier, le ministre en charge de l’Education national, Stanislas Ouaro a rassuré que l’organisation du Baccalauréat par son département n’aura «aucun impact ni sur sa qualité du diplôme, ni sur l’accès des lauréats à l’Université (au Burkina Faso ou ailleurs)».

Le ministre Stanislas Ouaro a aussi justifié la décision des sujets uniques. «Les deux sujets au choix ne permettent pas de soumettre tous les candidats aux mêmes épreuves pour les besoins d’équité et de comparabilité des résultats», a-t-il indiqué.

Des explications qui ne rassurent sans doute pas les élèves qui ont manifesté le lundi dernier à Ouagadougou et ce jeudi à Pouni pour exiger  l’abrogation de ces mesures qui ne feront, selon eux, «qu’exacerber» leurs «conditions de vies et d’études déjà délétères».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : DCPM communication

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