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Burkina : l’association des coiffeurs présente un répertoire de 54 coiffures traditionnelles

Ouagadougou, 2 sept. 2023 (AIB)- L’Association des Coiffeurs esthéticiens du Burkina Faso (ACEBF) a présenté vendredi à Ouagadougou, un répertoire de 54 coiffures traditionnelles émanant des différents groupes ethniques du Burkina, aux fins de contribuer à la sauvegarde et à la promotion des valeurs esthétiques.

«Nous avions récolté, 54 coiffures traditionnelles originaires des différents groupes ethniques du Burkina que nous voulons travailler à valoriser, à rendre artistiques et traditionnelles car notre pays est extrêmement riche », a déclaré le président de l’association des coiffeurs esthéticiens du Burkina Youssouf Kaboré.

Selon lui, ce projet financé à hauteur de 29 millions dont 25 millions par Le Fonds de développement culturel et 4 millions par l’association, vise à permettre à l’ensemble des coiffeurs qui participent à des compétitions internationales, de connaitre l’origine des coiffures authentiques, leurs significations et les différentes créatures qui les accompagnent.

  1. Kaboré a par ailleurs renseigné que la coiffure est utilisée comme un moyen de communication dans certaines communautés. Combien de mineurs ont été violés alors qu’on pouvait l’éviter par la coiffure ?

« Par exemple, chez les dagara il y a des coiffures types pour les filles qui n’ont pas l’âge de la puberté ».

Youssouf Kaboré s’exprimait, le vendredi 1er septembre 2023 à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie de clôture officielle du projet d’amélioration des créations, suivi de la promotion et la valorisation des coiffures traditionnelles devant présenter un répertoire des coiffures authentiques des différentes ethnies qui visent à promouvoir les richesses culturelles du Burkina Faso.

Le président de l’Association Youssouf Kaboré

Autour de défilé, l’ACEBF a présenté les différentes coiffures féminines du terroir burkinabè notamment celles des communautés Mossi, Gourounsi, Bissa, Bwaba et Tamachèque entre autres.

« Ce répertoire que nous venons de mettre ne restera pas dans des tiroirs, nous avons sillonné des régions dans lesquels, nous présenterons les résultats de la collecte car ce projet n’est pas celui de l’association des coiffeurs mais celui de l’ensemble des Burkinabés, a rassuré le président Kaboré.

Il a également relevé que les difficultés rencontrées sur le terrain étaient entre autres, l’accessibilité de certaines zones dû à la crise sécuritaire et l’approche des détentrices du savoir dans certaines communautés qui avaient du mal à révéler leurs trésors.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

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