Burkina : « La Transition n’est pas contre les riches », affirme le Premier ministre

 

Ouagadougou, 10 déc. 2023 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a indiqué que les réformes engagées par la Transition ne visent pas à nuire aux riches, mais à promouvoir un capitalisme national profitable à tous.

« Nous, les gens de la Transition, nous ne sommes pas contre les riches. Car lorsque vous êtes à proximité des riches, il y a des miettes qui tombent », a déclaré samedi soir le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla, lors d’un dîner dans sa résidence avec des hommes d’affaires burkinabè.

Selon le chef du gouvernement, l’ambition de la Transition est même de faire en sorte que tous les Burkinabè deviennent riches.

Il a exprimé son étonnement face à ceux qui se demandent constamment où la Transition mène le pays.

« Nous sommes partis du Burkina Faso, nous voulons arriver au Burkina Faso. Tout ce que nous faisons, c’est dans l’intérêt des Burkinabè », a affirmé Me Kyelem.

Il a pris l’exemple du marché de la confection des médailles de décoration, « arraché à la France » pour un artisan local, et de la décision d’équiper désormais l’administration publique avec des ordinateurs fabriqués par un Burkinabè.

« Nous ne sommes pas dans les intrigues. Nous jouons franc jeu », a ajouté Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Pour le Premier ministre, il s’agit de promouvoir un « capitalisme national » profitable à tous.

Selon Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, la Transition a des idées novatrices et les opérateurs économiques ont les fonds nécessaires.

C’est dans ce sens qu’il a invité les opérateurs économiques burkinabè à s’investir pleinement dans la réussite du premier Salon africain du financement, de l’investissement et de l’innovation pour le développement (SAFID).

Selon son directeur de cabinet, Dr Ferdinand Ouédraogo, 1 000 personnes sont attendues à cette biennale qui vise à mettre en relation les détenteurs de capitaux et les détenteurs de projets.

Dr Ouédraogo a précisé que le salon est ouvert aux partenaires traditionnels tels que la Banque mondiale et l’Union européenne, mais avec un accent très particulier sur les investisseurs nationaux et africains.

Il a ajouté que le gouvernement compte coorganiser l’événement avec la chambre de commerce et d’autres acteurs similaires.

Le président du Conseil national du patronat du Burkina, Idrissa Nassa, a assuré du soutien de l’ensemble de ses collègues.

Il a indiqué que si les opérateurs économiques nationaux s’impliquent pleinement, les investisseurs étrangers viendront d’eux-mêmes.

Idrissa Nassa a dit attendre d’autres rencontres avec la Primature pour mieux approfondir les rôles de chaque acteur dans l’organisation du SAFID.

Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a invité les opérateurs économiques à contacter son cabinet pour les difficultés auxquelles ils estiment que le gouvernement peut apporter son secours.

Agence d’information du Burkina

ATA/bz/ak

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