Burkina / Économie : Le taux de croissance du PIB passe à 3,6 % en 2023 contre 1,8 % en 2022
Ouagadougou, 6 janv. (AIB) – Le Directeur général de l’économie et de la planification, Dr Larba Issa Kobyagda, a indiqué samedi que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) est passé à 3,6 % en 2023 contre 1,8 % en 2022.
« Au Burkina Faso, l’activité économique connaît une accélération de son rythme de croissance par rapport à 2022 », a déclaré le Directeur général (DG) de l’économie et de la planification (DGEP), Dr Larba Issa Kobyagda.
Selon lui, le taux de croissance du PIB est passé de 1,8 % en 2022 à 3,6 % en 2023. Dr Kobyagda était samedi à Ouagadougou, devant les journalistes, lors de la conférence de presse sur le bilan 2023 et les perspectives 2024 de la DGEP.
« Cette croissance serait portée, par ordre de contribution, par le secteur tertiaire avec une croissance de +2,2 points de pourcentage, le secondaire avec +0,9 point de pourcentage et le primaire avec +0,5 point de pourcentage », a-t-il expliqué.
Le premier responsable de la structure a indiqué que cette tribune de redevabilité, première du genre, va permettre de présenter à la population les différentes activités réalisées, les prévisions et les perspectives envisagées par la DGEP.
Selon ses dires, dans l’UEMOA, la croissance économique demeurerait vigoureuse en 2023 avec un taux de 5,7 %, comme en 2022, soutenue par les investissements et la consommation finale.
Le DG de la DGEP a souligné que le dynamisme du secteur des services, de l’immobilier, de l’hébergement et de la restauration, du transport et de l’entreposage seraient les principaux catalyseurs de l’activité économique en 2023.
À cela s’ajoutent le rebond des travaux de construction sur les grands chantiers et le bitumage des routes dans le secteur secondaire, ainsi qu’une production agricole en augmentation avec les initiatives présidentielle et agro-pastorale en cours de déploiement.
Selon Larba Issa Kobyagda, il ne faut pas s’inquiéter pour l’avenir économique du pays en 2024 car le gouvernement prévoit un plan de redressement et de relance économique.
De ce fait, Dr Kobyagda a rassuré que l’activité économique connaîtrait une croissance de 5,5 % en 2024. Cette croissance sera tirée par les secteurs tertiaire (+7,0 %), primaire (+5,1 %) et secondaire (+4,5 %).
« C’est le scénario que nous considérons actuellement comme le plus probable. En même temps, cette prévision conjoncturelle est marquée par des incertitudes », a-t-il fait remarquer.
Agence d’information du Burkina
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