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Burkina: Des acteurs réfléchissent pour une transition énergétique «réussie» en Afrique

Ouagadougou, 9 oct. 2020 (AIB) – Des acteurs de la quatrième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) ont entamé jeudi à Ouagadougou, des échanges sur une transition énergétique «réussie» sur le continent pour un mieux-être des populations, rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya.

«Cette édition se veut une opportunité d’échanges autour des problématiques entre autres de l’harmonisation des politiques énergétiques en Afrique et la mise en place du marché régional de l’électricité», a affirmé le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.

Pour M. Ouédraogo, la rencontre constitue un cadre de réflexions et de partage d’expériences en vue de formuler des recommandations à l’endroit des acteurs énergétiques pour un mieux-être des populations africaines.

Le ministre de l’Energie s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la quatrième édition de la SEERA, placée sous le thème «Intégration régionale pour une transition énergétique réussie».

Il a précisé que la thématique entre en droite ligne de la vision du président  du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui consiste à rendre accessible l’énergie à tous les Burkinabè et d’en faire du secteur, l’un des piliers du développement économique et social.

Bachir Ismaël Ouédraogo a expliqué que la réussite de la transition énergétique est une ambition partagée par le Burkina Faso et les autres pays du continent avec le secteur privé comme maillon essentiel.

A l’écouter, la Chine comme pays invité d’honneur de la SEERA 2020 se justifie par le fait que cette nation est devenue la première puissance mondiale en matière d’énergie renouvelable.

Le diplomate chinois au Burkina Faso, Li Jian, a témoigné sa satisfaction aux autorités politiques pour la reconnaissance du leadership de son pays dans le domaine énergétique dans le monde.

«L’industrialisation d’un pays passe nécessairement par le développement du réseau énergique», a-t-il soutenu.

D’après M. Jian, le taux d’électrification au Burkina est d’environ 40% et cela laisse entrevoir un manque à gagner, qui peut être comblé par une meilleure utilisation des ressources à l’image du soleil qui demeure une source «inépuisable».

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

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