Burkina-Presse-Revue
Burkina: Corruption électorale et réconciliation nationale occupent la Une des quotidiens
Ouagadougou, 12 févr. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè du vendredi mettent en exergue la question de la réconciliation nationale, sans oublier les cas de corruption relevés par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN/LAC) au cours des scrutins couplés du 22 novembre 2020.
«Processus électoral au Burkina : 439 cas de corruption relevés par le REN/LAC», affiche Le Pays qui rapporte que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN/LAC) a organisé, hier jeudi à Ouagadougou, un déjeuner de presse sur les résultats de ses observations lors des élections couplées de novembre dernier.
Selon le journal, l’objectif de ses observations était de documenter les différents aspects de la corruption au sens des différentes lois et dispositions juridiques du Burkina.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, de son côté, titre :« Scrutins couplés du 22 novembre dernier : Le REN/LAC recense 439 pratiques de corruption».
Quant au quotidien public Sidwaya, il donne la même information par un articule intitulé « élections du 22 novembre 2020 : 439 cas de corruption observés par le REN/LAC ».
Au chapitre de la réconciliation nationale, Le Pays publie le point de vue d’un juriste analyste politique, Wilfried Zoundi qui prévient : «Attention au revers d’un rendez-vous manqués !».
De l’avis de l’auteur de l’écrit, la réconciliation nationale est indissociable de la justice, d’où la nécessité, selon lui, de «vider le passif des dossiers emblématiques».
Pour le même sujet, L’Observateur Paalga annonce « Réconciliation nationale : une affaire floue selon le CISAG ».
Pour le journal, de l’avis du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) quel que soit le modèle de réconciliation à adopter, la question est simple et complexe à la fois. Et il invite d’arrêter de tourner en rond et poser les vrais problèmes.
Pour les cas des faits de société, Sidwaya fait un clin d’œil sur le Service national pour le développement par l’article titré « Formation militaire pour les jeunes appelés: les éclairages du Service national pour le développement ».
Le Pays reprend la même nouvelle par l’affiche « SND : la formation militaire et civique rendue obligatoire».
Agence d’information du Burkina
EY/ak