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Burkina : Bientôt des taxis-motos frigorifiés pour améliorer le transport de la viande

Ouagadougou, 24 août 2023 (AIB)-Le ministère en charge des Ressources animales a annoncé des mesures visant à améliorer le transport de la viande au Burkina Faso, avec notamment des petits véhicules et des taxis-motos frigorifiés. Il a également annoncé la construction de nouveaux abattoirs à Kaya et à Pouytenga, pour une meilleure transformation de la viande et son exportation vers d’autres pays.

Le Ministère du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises (MDICAPME) en collaboration avec les départements ministériels en charge des Ressources animales et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a organisé  le jeudi 24 août 2023 , le premier symposium national sur les abattoirs et les aires d’abatages avec pour thème «développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso: quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs ».

«Les abattoirs jouent un rôle important sur les plans socio-économique et sanitaire au Burkina Faso. Sur le plan socio-économique, les abattoirs favorisent l’essor du secteur de l’élevage en facilitant et en accélérant le processus de commercialisation de la viande » a déclaré le ministre délégué en charge des Ressources animales Amadou Dicko.

Pour M. Dicko, « avec le cheptel numériquement important que compte le Burkina Faso, il faut améliorer la chaine de transformation pour ne pas avoir à exporter les animaux sur pied car lorsque les animaux sont ainsi exportés c’est moins rentable et on n’arrive pas à profiter des produits dérivés ».

A l’en croire des efforts sont mis en œuvre pour construire des nouveaux abattoirs qui seront compétitifs notamment à Kaya et à Pouytenga

Il a par ailleurs évoqué les problèmes de fonctionnement des abattoirs existants, mais aussi les problèmes de rentabilité liés à la vétusté du matériel et aux abattoirs clandestins que les gens créent. Cela entraine le manque de rentabilité des abattoirs.

«Nous allons sensibiliser l’ensemble de la population, les transporteurs pour qu’on puisse améliorer le système de transport de la viande au sein des grandes villes. Dans ces grandes villes également nous pensons à mettre en place des petits véhicules notamment des taxis motos qui seront frigorifiés, bien aménagés pour le transport des viandes» a conclu M. Discko.

Pour le représentant des acteurs du secteur, Cédric Kiendrébéogo, par ailleurs, boucher, « c’est la première fois que notre secteur est mis en lumière comme ça et j’espère qu’à la fin il y aura des recommandations fortes et des décisions à prendre ».

« Si nous voulons exporter de la viande il faut qu’on regarde ce secteur pour qu’il soit aux normes internationales. S’il est aux normes internationales on pourra exporter. Jusque-là les discours sont creux, le Burkina Faso ne peut pas exporter la viande » a renchéri M. Kiendrébéogo.
Agence d’information du Burkina
JEN/as/ata

Photo Facebook: ilustration-DR

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