Burkina-Agriculture

Burkina : Bassiaka Dao préconise l’agriculture familiale pour résoudre l’insécurité alimentaire

Ouagadougou, 13 avril 2022 (AIB)- Le Président du conseil d’administration (PCA) de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao a préconisé mercredi, la promotion de l’agriculture familiale pour résoudre la question de l’insécurité alimentaire au Burkina Faso.

Selon le Président du conseil d’administration (PCA) de la Confédération paysanne (CPF) du Faso, Bassiaka Dao, l’exploitation familiale est la solution à l’agriculture burkinabé.

M. Dao qui s’exprimait mercredi, au cours d’un entretien aux Editions Sidwaya, a exhorté l’Etat à promouvoir l’agriculture familiale, à travers des innovations majeures telles que les formations et autres pour résoudre l’insécurité alimentaire dans le pays.

En l’en croire, l’exploitation familiale qui est multifonctionnelle (plusieurs cultures) peut pallier le problème de chômage au Burkina Faso.

Bassiaka Dao a expliqué que les décideurs politiques doivent rendre les prix des produits enrichissants et la pratique attrayante, afin d’encourager les paysans dans leurs activités sylvo-agro pastorales.

Il a, par ailleurs, précisé que sa structure fait de la question de l’agriculture familiale son cheval de bataille pour l’épanouissement des producteurs.

De l’avis du PCA de la CPF, le pays regorge de beaucoup de jeunes diplômés qui peuvent être employés dans l’exploitation familiale pour le développement du pays.

« Quand on parle de l’exploitation familiale, les gens voient seulement la superficie d’un hectare.  Ils voient également la pauvre femme courbée avec sa daba et son bébé au dos », a-t-il soutenu.

Pour M. Dao, cette agriculture réside dans sa capacité d’organisation où chaque membre de la famille a sa responsabilité.

Saisisant l’opportunité, il a souligné que l’exploitation familiale doit être moderne et s’insérer dans l’économie nationale.

« Quand vous avez deux hectares, vous pouvez faire de l’aviculture, de la maraîcheculture, vous pouvez nourrir vos deux enfants qui vont prendre la relève de votre famille », a-t-il ajouté.

D’après Bassiaka Dao, il faut donner à l’agriculteur des droits et des devoirs pour lui permettre d’être plus performant, en vue de tendre vers l’autosuffisance alimentaire au Burkina.

Il a fait savoir que la CPF s’érige contre l’agro business  qui constitue un accaparement des terres de la part des hommes d’affaires dans le pays.

En rappel, environ 90% de la population vit de l’activité sylvo-agro pastorales au Burkina Faso.

NO/ata/ak      

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!