Burkina-Agriculture-Echanges

Burkina/Agriculture : Le président de la Transition se concerte avec le monde rural sur leurs préoccupations

Ouagadougou, 24 fév. 2023 (AIB)- Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a débuté vendredi dans la matinée, des échanges avec les acteurs du monde rural sur les problèmes qui minent le secteur agricole au Burkina Faso.

Selon le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo, le dialogue direct entre le capitaine Ibrahim Traoré et les acteurs du monde rural consiste à clarifier sa vision sur le domaine sylvo-agro- pastoral, faunique et halieutique.

Pour lui les débats ont porté, entre autres sur  l’accaparement des terres par les sociétés immobilières, la productivité, le financement, l’équipement des acteurs agricoles, la non en mise en valeur des terres par les agrobusinessmam et l’inexistence des  zones pastorales.

Le ministre en charge de de l’Agriculture  s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’issue d’une rencontre entre le président de la Transition, le capitaine Ibrahim, Traoré et les acteurs du monde rural.

Dénis Ouédraogo a expliqué que le président de la Transition veut transformer le secteur sylvo-agro pastoral, afin de permettre à chaque Burkinabè de manger à sa faim, d’avoir de la nourriture de qualité et des produits diversifiés pour répondre à ses besoins nutritionnels.

« Nous allons œuvrer à valoriser les résultats de la recherche pour les adapter à notre  contexte  pour booster le domaine agricole au Burkina Faso », a-t-il fait remarquer.

A en croire le ministre, le capitaine Traoré a promis de prendre des mesures fortes pour faire face, aux  nombreux défis sur le terrain et renflouer le Fonds du développement agricole pour faciliter les activités du monde paysan.

M .Ouédraogo a fait savoir que des opérations de ratissages sont en cours pour la libération des zones occupées par les terroristes, afin de permettre aux personnes déplacées de regagner leurs localités respectives pour leurs productions.

«Quand les superficies deviendront à la normale, cela nous permettra de tendre vers la sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

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