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Burkina/Affaires religieuses et coutumières : Le ministre Issaka Sourwema se dit averti de ces questions

Ouagadougou, 10 mars 2022 (AIB)-Le ministre des Affaires religieuses et coutumières Issaka Sourwema, installé ce jeudi, dans ses fonctions à Ouagadougou, s’est dit « relativement averti » des questions liées à son département, nouvellement créé.

« Je pense disposer d’un minimum de connaissance pour apporter ma quote-part dans la résolution des difficultés (liées aux Affaires coutumières et religieuses) au Faso », a déclaré ce jeudi, le ministre Issaka Sourwema.

« De plus, ayant été chargé de mission au ministère qui était jusque-là en charge des cultes jusqu’à mon départ à la retraite, j’ai bu à la source de beaucoup de cadres », a-t-il poursuivi.

Le nouveau ministre Issaka Sourwema nommé le samedi dernier à la tête du ministère des Affaires religieuses et coutumières, nouvellement créé, s’exprimait ce jeudi, lors de sa cérémonie de prise de fonction.

Il a indiqué qu’il est « relativement averti (des problématiques religieuses et coutumières) grâce aux enseignements de la société dans son entièreté » et aussi grâce « à l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) » dont il est le président.

Le ministre des Affaires religieuses et coutumières Issaka Sourwema a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara

Il a cité quelques chantiers du nouveau ministère qu’il devra relever avec ses collaborateurs notamment, « la loi portant liberté religieuse et l’harmonisation, par les Burkinabè, de leur compréhension de la laïcité ».

Le ministre Sourwema a aussi évoqué « le texte de rang législatif devant régir la chefferie traditionnelle et coutumière, la loi sur le post-mortem, la prévention de la radicalisation, l’institution d’un cadre de concertation entre l’Etat, les communautés religieuses et la chefferie traditionnelle ». Il a terminé par les défis de « l’organisation du pèlerinage religieux et la question de l’implantation des lieux de culte ».

Face aux défis qui l’attendent, le ministre Sourwema souhaite que l’opérationnalisation de son ministère se fasse « le plus tôt possible » en terme de « ressources humaines, de locaux, de mobilier, d’équipements, etc. ».

Le nouveau ministre Issaka Sourwema est communicateur et socio-anthropologue, président de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) et chef traditionnel du village de Dawelgué/Saponé sous le nom Naaba Boalga.

« Je pense disposer d’un minimum de connaissance pour apporter ma quote-part dans la résolution des difficultés (liées aux Affaires coutumières et religieuses) au Faso », a déclaré le ministre Issaka Sourwema

Ancien directeur des Éditions Sidwaya (quotidien public), le ministre Issaka Sourwema, est très prolifique en écrits pour prôner la tolérance religieuse, le sens des valeurs dans un contexte de terrorisme qui alimente des conflits intercommunautaires et met à mal la cohésion sociale.

Dans l’une de ses analyses parue en décembre 2021 dans la presse burkinabè, il déplorait que dans « le Burkina de nos jours (…), les modèles sont devenus des phénomènes crépusculaires, voire inexistants et les réflexions sur les idéaux de l’existence humaine sur terre qui galvanisaient les populations ont tari au profit des projets de société céleste censés justifier les massacres de masse au nom de la religion et de la lutte contre les injustices de toutes sortes ».

Dans son écrit, le désormais ministre invitait chaque Burkinabè, « le gouvernement en tête, (à) œuvrer à son modeste niveau afin que l’adage selon lequel « Plus la nuit devient noire, plus l’aube approche » soit une réalité. Et vite ! ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

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