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Mali : Le président de la Transition a reçu le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga

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Mali : Le président de la Transition a reçu le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga

Ouagadougou, 25 nov. 2022 (AIB)-Le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a reçu ce vendredi, à la présidence de Koulouba, son Premier ministre, chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokala Maïga qui était en soins depuis quelques mois.

Après une retraite médicale de quelques mois, le Dr Choguel Kokala Maïga, Premier ministre, chef du Gouvernement du Mali, a choisi pour sa première sortie publique, de rencontrer le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta.

Visiblement en pleine forme, à l’allure sportive, souriant à tout bout de champ, le Premier ministre a laissé entendre, à sa sortie d’audience que son état de santé s’est amélioré aujourd’hui et que c’est la raison de sa présence à Koulouba.

Le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta

« Je voudrais saluer et féliciter le président et toute son équipe pour le travail colossal qui a été abattu ces quatre derniers mois qui ont été très difficiles pour les autorités », a indiqué le Dr Choguel Kokala Maïga tout en précisant : « En ce qui nous concerne, sous son autorité pour ainsi dire, nous sommes condamnés à réussir, parce qu’il n’y a pas autre choix.

Du point de vue du Premier ministre, « quand on décide de prendre sa souveraineté en main, il n’y a pas de demi-mesure, il n’y a pas de marche arrière ».

Le chef du gouvernement rassure être déterminé aux côtés du président de la Transition, « à conduire l’action qu’il m’aura confiée, que les Maliens m’auront confiés jusqu’au bout ».

Le Premier ministre, chef du gouvernement du Mali, le Dr Choguel Kokala Maïga

Selon Dr Choguel Kokalla Maïga, « C’est la reprise presque, avec le président, dans quelques jours, nous allons décider. Mais le simple fait de venir le rencontrer montre que nous sommes déjà dans la reprise », a-t-il conclu.

Nommé Premier ministre de la Transition le 7 juin 2021 par le colonel-président Assimi Goïta, Dr Choguel Kokalla Maïga, était en retraite médicale depuis le 10 août 2022 pour raison de santé.

Ses fonctions sont temporairement occupées depuis le 21 août 2022 par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : présidence de la république malienne

Ganzourgou/Résilience des agropasteurs : Le cadre communal multi acteurs de la commune de Boudry tient sa 3e session

Les membres du cadre de concertation se sont dits satisfaits des échanges.

Ganzourgou/Résilience des agropasteurs : Le cadre communal multi acteurs de la commune de Boudry tient sa 3e session

Zorgho, (AIB)- Dans le cadre du projet «Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso » en abrégé, « Gold for climate »(GFC) se tient la 3ème session du cadre de concertation communal multi acteurs de Boudry sous la présidence de Mohamed D. Ouédraogo, Président de la délégation spéciale de la commune de Boudry. La rencontre tenue ce 22 novembre 2022 a permis aux acteurs d’examiner les activités du projet exécutées dans la commune et bénéficier d’une sensibilisation à la gestion non violente des conflits.

L’exploitation minière a un impact sur les activités des agropasteurs dans les régions minières du Burkina.

Dans le but de renforcer leurs capacités de veille, de contrôle citoyen et d’assistance juridique pour sécuriser le foncier pastoral autour des sites miniers, soumis à la dégradation climatique est mis en œuvre le projet dénommé projet «contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso».

Mis en œuvre par un consortium composé de l’ONG CARE, le Conseil régional des unions du Sahel (CRUS), le Réseau billital Maroobé (RBM) et la Chambre des mines du Burkina (CMB), l’initiative est financé par l’Union européenne.

Le projet intervient dans les communes de Falangountou, Gorom-Gorom, Dori, Seytenga et Markoye dans la région du Sahel, Namissiguima et Ouahigouya dans la région du Nord, Boudry et Mogtédo dans la région du Plateau central.

Le président de la délégation spéciale de Boudry Mohamed D. Ouédraogo (milieu) a salué la tenue de ce cadre de concertation.

Au nombre des activités inscrites dans ce projet, il y a l’animation des cadres de dialogue. C’est dans ce sens que s’est tenue cette 3ème session du cadre de concertation communal de Boudry.

Elle avait pour objectif de faire connaitre aux acteurs du cadre, les activités menées par le consortium, celles réalisées par la mine SOMISA SA en direction des populations impactées par son activité d’une part et de présenter le consultant retenu pour la réalisation du plan d’aménagement éco-durable de la zone pastorale Mankarga V7 et sensibiliser les acteurs à la gestion non violente des conflits d’autre part.

A cet effet, les représentants de CARE, du CRUS, de RBM et de CMB ont présenté aux participants les activités qu’ils ont menées dans le cadre du projet.

L’on retient entre autres l’analyse du Plan communal de développement (PCD) de la commune de Boudry par la Chambre des mines, des formations à l’intention des collectivités, des services techniques et des miniers sur la mobilité pastorale, des sessions de sensibilisation pour renforcer le dialogue et la cohésion sociale dans la zone pastorale de Mankarga V7, la réalisation de champs école, des renforcements de capacité des agro pasteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique en lien avec la fauche et la conservation du fourrage, la mise en place de dispositifs de veille et de mécanisme d’écoute…

M. Chec Ibrahim Ouattara satisfait de la qualité des échanges.

M. Chec Ibrahim Ouattara satisfait de la qualité des échanges.
Quant à la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), son représentant, Hugues Kambiré a listé plus d’une dizaine de programmes mis en œuvre.

Il s’agit entre autres du programme d’aménagement de jardins maraichers, du programme de récupération de terres dégradées, du programme de vulgarisation de semences améliorées, du programme du contrôle d’érosion et d’amélioration des sols…

A la suite de la présentation des différentes activités menées, le consultant retenu pour l’élaboration du plan d’aménagement et de gestion de la zone pastorale de Mankarga V7, M. Hamadé Ouédraogo a présenté le processus d’élaboration de ce plan et a demandé l’accompagnement des autorités locales et de tous les acteurs pour réussir sa réalisation.
Pour le coordinateur du consortium, Chec Ibrahima Ouattara, l’élaboration de ce plan fait suite à une doléance des collectivités de Boudry lors des précédentes sessions du cadre de concertation.

Le président de la délégation spéciale de Boudry Mohamed D. Ouédraogo (milieu) a salué la tenue de ce cadre de concertation.

Selon lui, il est ressorti que des orpailleurs ont envahi la zone pastorale. Des sensibilisations sur l’utilisation des produits chimiques, l’importance de la cohésion sociale, le vivre ensemble, le respect des activités des uns et des autres, le respect de la zone pastorale ont permis aux acteurs d’en prendre conscience.

Mais, toujours selon lui, la non délimitation de la zone pastorale, l’absence de cahier de charge et de plan de gestion constituait un obstacle et c’est ce qui a conduit à recruter un consultant pour initier l’aménagement de la zone avec la participation des communautés pour identifier les actions à mener pour rendre la zone viable.

La sensibilisation sur la gestion non violente des conflits faite par le chargé de projets de l’ONG ORCADE, M. Drissa Traoré a édifié les participants sur les causes des conflits et les mécanismes pour les gérer de façon non violente.

Au terme des différentes présentations, le coordinateur du consortium, Chec Ibrahim Ouattara s’est dit réconforté par les actions menées par les différents acteurs et les réactions des bénéficiaires directs du projet.

Le Président de la délégation spéciale de Boudry, Mohamed D. Ouédraogo a félicité le consortium pour la tenue de cette session.

Il a remercié les acteurs pour leur mobilisation et a souhaité que les conclusions des travaux aient un impact au sein des différentes communautés pour contribuer au développement à la base.

Il a fini en invitant chaque participant à être un acteur de paix et de cohésion sociale.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : Lancement officiel des campagnes agricole et de vaccination

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Burkina : Lancement officiel des campagnes agricole et de vaccination

Ouagadougou, 24 nov. 2022 (AIB)-Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a procédé ce jeudi, au lancement officiel des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales 2022-2023, à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce jeudi, au lancement officiel des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales 2022-2023, à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou, région du Centre-Ouest.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré a procédé au lancement des deux campagnes

Ces campagnes sont placées sous le thème : « Intensification de l’agriculture irriguée et protection sanitaire du cheptel : une nécessité pour le renforcement de la résilience des agropasteurs dans un contexte de défi sécuritaire ».

 

La cérémonie officielle s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo et de plusieurs autres membres du gouvernement.

Le ministre d’Etat Bassolma Bazié a expliqué qu’au regard de la situation sécuritaire nationale et de ses conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le gouvernement a opté de booster la production agricole irriguée.

 

Cela, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan global de relance de l’agriculture irriguée assorti d’un plan opérationnel pour la campagne agricole de saison sèche 2022-2023.

Cette opération vise à dynamiser l’agriculture irriguée en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population.

 

« Il est attendu à terme l’accroissement d’au moins 50% de la productivité des périmètres irrigués, la production de 65 280 tonnes de céréales, la production de 109 948 tonnes de produits maraîchers, l’aménagement et la mise en valeur de 350 hectares de périmètres irrigués autour de forages dont au moins 30% des superficies seront octroyées aux personnes déplacées internes (PDI) », a soutenu le ministre d’Etat Bassolma Bazié.

Pour ce faire, il est prévu la confortation de quatre barrages dans les régions du Centre-Sud, du Plateau Central et du Nord en vue de soutenir la production, l’appui à la valorisation des moyens et petits périmètres irrigués, l’accompagnement pour la mise en valeur de 250 modèles d’exploitation agricole déjà réalisés et l’aménagement de 100 nouveaux sites.

 

En outre, le gouvernement mettra à la disposition des producteurs des équipements et intrants agricoles à des prix subventionnés.

          Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo et une bénéficiaire

Pour la campagne de vaccination animale, les maladies ciblées sont la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la maladie de Newcastle (MNC), la variole aviaire et la peste des petits ruminants (PPR). Il est attendu la vaccination de 32 000 000 volailles, 6 500 000 bovins et 14 000 000 petits ruminants. Cette campagne de vaccination permettra également de protéger 7 384 600 volailles contre la variole aviaire.

 

Pour la vaccination animale, les besoins sont estimés à deux milliards huit cent quarante-neuf millions huit cent quatorze mille six cent quarante (2 849 814 640) FCFA dont deux milliards trente-six millions sept cent quatre-vingt-deux mille trois cent quarante (2 036 782 340) francs CFA déjà acquis.

 

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo, a réaffirmé la position stratégique du développement agropastoral dans les priorités du gouvernement engagé à réunir les conditions d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

Le représentant du président de la Chambre nationale d’agriculture, Eric Zougmoré, a salué l’élaboration et la mise en œuvre du plan global de production agricole de saison sèche.

 

Pour lui, ce plan permettra de faciliter l’accès des agropasteurs aux facteurs de production. Il a également indiqué que la campagne de vaccination contre les principales maladies animales permettra de limiter les pertes de cheptel et d’accroître la production animale.

La cérémonie a été l’occasion de primer les meilleurs agents vétérinaires et les vulgarisateurs volontaires villageois pour leurs performances vaccinales réalisées au cours de la campagne écoulée. Des coopératives agricoles ont reçu des équipements et des intrants agricoles.

La visite du périmètre irrigué de la coopérative Relwendé de Tanghin-Wobdo suivie des actes de lancement des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales et la visite de stands d’exposition de produits agro-sylvo-pastoraux ont mis fin à la cérémonie.

 

Agence d’information du Burkina

 

WIS/ak

Source : DCRP/MARAH

Centre-sud : les forces vives s’imprègnent des missions du Conseil économique et social

Burkina-Economie-Société-Conseil-Sensibilisation

Centre-sud : les forces vives s’imprègnent des missions du Conseil économique et social

Manga, (AIB)-Les forces vives de la région du Centre-sud ont bénéficié, le mercredi 23 novembre 2022, à Manga, d’une session d’information et de sensibilisation sur les missions et les productions du Conseil économique et social (CES).

La rencontre entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’année 2022 du conseil économique et social (CES).

« L’objectif de cette sortie est de mieux présenter notre institution aux forces vives pour qu’en région on puisse connaitre comment le CES est organisé, comment il est composé, quels sont ses missions, quel est son rôle et aussi faire connaitre aux forces vives les résultats de quelques travaux que nous avons réalisés », a expliqué le président du CES, Bonaventure Ouédraogo.

M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’entame des travaux a noté que ces tournées régionales, initiées depuis 2013, vise à créer aussi la proximité et l’échange avec les acteurs locaux.

« Le CES est une structure qui n’est ni déconcentrée ni décentralisée et qui bien évidemment n’a aucune représentation dans les régions et donc nous avons estimé qu’il était nécessaire de faire ces déplacements pour aussi rendre compte de ce que nous faisons », a-t-il fait savoir.

Concernant la mission de l’institution qu’il préside, Bonaventure Ouédraogo a confié que le conseil économique et social est un organe d’aide à la décision et d’anticipation sur les changements sociaux.

L’équipe actuelle installée le 21 octobre 2021, a-t-il dit, est forte de 90 conseillers dont les 2/3 émanent de structures non étatiques.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma a félicité le CES pour son initiative. « Je salue vraiment cette sortie du président et son équipe dans la région qui va améliorer notre connaissance de l’institution », s’est-elle réjouie.

Le CES existe depuis 1959 et a été consacré par la Constitution de juin 1991. Outre son avis sur les questions à caractère économique, social, culturel ou environnemental, il peut aussi procéder à l’analyse de tout problème à caractère économique, social, culturel ou environnemental. Il soumet ses conclusions au président du Faso ou au gouvernement.

Agence d’information du Burkina

MZ/dnk/ata

 

 

Gnagna: le CSPS de Liptougou reprend de service 

Burkina-Santé- Promotion

Gnagna: le CSPS de Liptougou reprend du service

Gnagna, 23 novembre 2022 (AIB)- Le Centre de Santé et de Promotion Sociale de Liptougou reprend mercredi progressivement de service après une semaine de suspension d’activités.

Le Centre de Santé et de Promotion Sociale de Liptougou a repris service le mercredi 23 novembre 2022, après une semaine de suspension d’activités.

En effet, un incident porté sur un agent du CSPS de Liptougou avait contraint le personnel de santé de ladite localité à suspendre ses activités, le 16 novembre 2022.

Cependant, selon des sources locales, le CSPS assure depuis la matinée de ce 23 novembre 2022, un service minimum au bonheur des populations.

La commune de Liptougou, située dans la dans la province de la Gnagna de la région de l’Est fait partie des zones sous menaces terroristes.

Agence d’information du Burkina

Bam : Les personnes vivant avec un handicap plaident pour une inclusion à Kongoussi

Burkina-Inclusion-Personnes-Handicapées

Bam : Les personnes vivant avec un handicap plaident pour une inclusion à Kongoussi

Kongoussi, 19 novembre 2022(AIB)- L’Union provinciale des personnes handicapées du Bam (UPPH) a organisé une journée d’inclusion, le 19 novembre, à Kongoussi, sous la présidence du haut-commissaire du Bam representé par le secrétaire général de la province, Karim Ouédraogo.

C’est sous le thème : « Donner pour le développement endogène », que l’Union provinciale des personnes handicapées du Bam(UPPH) a organisé une journée d’inclusion à Kongoussi le 19 novembre 2022.

L’activité a réuni les personnes vivant avec un handicap, les représentants des services déconcentrés, des personnes déplacées internes et la population de la province du Bam.

Pour ce faire, un cross a eu lieu au rond-point central de Kongoussi et les participants ont ralié le plateau d’aerobic situé dans l’enceinte de la direction provinciale en charge des Sports du Bam.

Selon le président de l’association des personnes handicapées du Bam, Clément Sawadogo, la tenue de cette journée est une occasion pour inciter la population à s’engager pour une société équitable et juste, où tous les citoyens peuvent s’exprimer librement et s’organiser pour exercer leurs droits.

Le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo a, quant à lui, félicité l’association pour son initiative.

Il a aussi invité la population de Kongoussi à inclure davantage les personnes vivant avec un handicap dans toutes les entreprises qu’elle viendrait à développer , en vue d’en garantir une cohésion sociale et une paix durable dans la province.

« je voudrais à l’occasion de cette journée, inviter l’ensemble de la population du Bam à plus de solidarité, de cohésion et du vivre ensemble afin d’œuvrer à des actions visant au développent durable de notre pays en général et de notre province en particulier », a conclu le secrétaire général de la province du Bam.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

Passoré : Les acteurs préparent la  campagne de  vaccination contre la poliomyélite

Passoré : Les acteurs préparent la  campagne de  vaccination contre la poliomyélite

Yako, 24 novembre 2022 (AIB)-Les autorités administratives et sanitaires ont organisé jeudi, une rencontre préparatoire de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue dans le Passoré du 25 au 29 novembre 2022.

La campagne nationale vaccination contre la poliomyélite commence demain vendredi 25 et va se poursuivre jusqu’au 29 novembre prochain dans l’ensemble des 9 communes que compte la province du Passoré, conformément au programme officiel établi par le ministère en charge de la Santé et de l’Hygiène publique.

Pour faciliter le déroulement de la campagne dans le Passoré, hommes de médias, autorités administratives, coutumières et religieuses se sont rencontrées dans la matinée du jeudi 24 novembre 2022 dans la salle de conférence du district sanitaire de Yako pour échanger sur les manifestations de la maladie et le déroulement de l’activité de vaccination.

Le médecin chef adjoint du district sanitaire de Yako Dr Soumaïla Yaméogo.a rappelé que la maladie qui touche spécifiquement les moins de 5 ans, se manifeste entre autres à travers la paralysie flasque des membres inférieurs, la forte fièvre, la fatigue, les maux de tête, les vomissements et la raideur de la nuque.

Dr Yaméogo a exhorté les populations à se rendre au centre de santé le plus proche en cas d’apparition d’un de ses signes.

Pour la vaccination, le médecin a indiqué que les marchés et tout autre lieux de regroupement d’enfants cibles vont être  visités par les relais mobilisateurs chargés du dénombrement.

Les enfants recevront par la suite dans la bouche, quelques gouttes de vaccin de la part des agents vaccinateurs.

Dr Soumaïla Yaméogo a assuré que le vaccin est  sans danger et va  protéger les enfants contre cette maladie paralysante.

La secrétaire générale de la province du Passoré, Noëllie Béréhoumdougou/ Kaboré et Dr Soumaila Yaméogo  ont invité les ménages à rester avec leurs enfants durant la  campagne et surtout de réserver un accueil chaleureux aux agents.

«Nous sollicitons l’engagement des différentes  autorités administratives, coutumières, religieuses, des hommes de medias pour accompagner le district sanitaire de Yako pour une forte adhésion des populations à l’administration du vaccin à tous les enfants concernés» a conclu Madame la SGP.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

Campagne agro pastorale de saison sèche : 65 millions de tonnes de céréales attendus (ministre)

Burkina-Agriculture-Campagne-Entretien

Campagne agro pastorale de saison sèche : 65 millions de tonnes de céréales attendus (ministre)

Ouagadougou, 24 nov. 2022 (AIB)-Pour la campagne agro pastorale de saison sèche 2022-2023, il est attendu plus de 65 millions de tonnes de céréales sans compter les productions maraichères, a indiqué mercredi soir sur la RTB, le ministre en charge de l’agriculture Dr Denis Ouédraogo.

Sur le plateau de la télévision nationale, le ministre de l’agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques Dr Denis Ouédraogo a aussi annoncé mercredi soir, la vaccination de plus de 32 millions de volailles et 6 500 000 bétail contre la péri-pneumonie contagieuse des bovins et environ 14 millions de petit ruminant contre la peste des ruminants.

« Et tout, cela c’est pour améliorer la situation alimentaire parce que nous aurons moins de perte et la production s’en trouverait améliorer », a-t-il affirmé.

Pour l’atteinte de ce résultat, le gouvernement a prévu, selon le ministre, un plan de plus de 10 milliards 625 millions de FCFA qui à pour objectif, d’intensifier et d’accroitre significativement les productions agricoles et pour améliorer la sécurité alimentaire de la population.

Dr Denis Ouédraogo a aussi déclaré qu’il y a des travaux de confortations de quelques barrages, d’amélioration de la situation de quelques bas-fonds notamment en apportant davantage d’eau parce que l’eau est une des sources importantes pour les productions agricoles.

Au cours de cette campagne, le ministre Ouédraogo a indiqué qu’une place (est accordée) aux personnes déplacés internes (PDI) ». « Il est prévu qu’au moins 30%  des superficies aménages soient accordées aux PDI », a-t-il promis.

Il a aussi souligné que la campagne tient compte aussi des « femmes qui sont des acteurs importants dans la production et la transformation », de même que les jeunes.

« Un  volet important de ce plan opérationnel, c’est de permettre aux jeunes d’avoir des emplois décents qui vont commencer avec cette campagne de saison sèche et pouvoir poursuivre et se consolider au cours de la prochaine campagne 2022-2023 », a-t-il affirmé.

Le lancement officiel des campagnes agricoles de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales 2022-2023 a eu lieu ce jeudi à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou, région du Centre-Ouest.

Le lancement a été effectué par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

POM- ZCS/wis 

Burkina : Politique, santé et société au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique, santé et société au menu des quotidiens

Ouagadougou, 24 nov. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce jeudi font cas de la condamnation d’un chef coutumier à Kaya, de la campagne de vaccination contre la poliomyélite et de la coopération des pays africains dans la lutte contre le terrorisme.

« Le Premier ministre invite les pays africains à une coopération militaire franche », titre le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien rapporte que le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, lors de la conférence internationale à Accra, a invité les pays africains, à une coopération militaire franche et précisé que l’heure n’est plus à attendre les aides internationales.

« La situation au Burkina Faso n’est pas au-delà des moyens de nos pays, car nos ennemis ne sont pas mieux équipés que nous » a déclaré le président du Bénin, Patrice Talon.

Le doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga titre à sa Une,  « 6 mois avec sursis et 300 000 FCFA d’amende contre un chef coutumier ».

Le journal informe que le chef coutumier a été condamné lors d’une audience publique qui s’est tenue le mercredi 23 novembre 2022 au Tribunal de grande instance(TGI) de Kaya.

Accusé d’« incitation à la haine et à la violence » lors d’une manifestation publique à Kaya, le doyen des quotidiens indique que l’accusé, est responsable coutumier d’un canton de la province du Namentenga et par ailleurs instituteur de profession.

Sidwaya rajoute à ce propos que selon le procureur, les propos incitant à la haine et à la violence sont punis par l’article 322 à l’alinéa 4 du code pénal.

Sidwaya annone que le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a lancé, le 22 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso, la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite.

Cette campagne, prévue du 25 au 28 de ce mois, vise à vacciner quatre millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans contre cette maladie invalidante.

Le journal privé Le Pays rapporte le communiqué du gouvernement qui apporte un démenti formel concernant un supposé déploiement d’un contingent de 2000 soldats étrangers au Burkina Faso pour appuyer la lutte contre le terrorisme dans le cadre de l’initiative d’Accra.

Selon Le Pays, l’information avait été donnée hier mercredi, par la télévision nationale et relayées par certains medias avant que le communiqué du gouvernement ne vienne la démentir.

Sidwaya ajoute à ce propos que le gouvernement de la transition réaffirme toutefois son attachement à la coopération sous régionale ainsi qu’à tout effort de recherche de solutions concertées à la crise sécuritaire dans notre espace commun.

Agence d’information du Burkina

POM- ZSC/wis

Burkina : Des agents de l’AIB prodiguent des conseils à des élèves journalistes de l’ISTIC

Burkina : Des agents de l’AIB prodiguent des conseils à des élèves journalistes de l’ISTIC

Ouagadougou, 23 nov. 2022 (AIB)-Des élèves assistants en journalisme de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) ont reçu des conseils des agents de l’AIB, ce mercredi, lors d’une visite dans les locaux de l’agence de presse.

La visite s’est déclinée en trois axes majeurs à savoir la présentation de l’agence par le Directeur Alban Kini, les partages d’expériences avec la rédaction et la visite guidée du studio avec le technicien Yacouba Ouédraogo.

«Le métier du journaliste est un métier qui requiert beaucoup de professionnalisme, d’où le sérieux dans la vérification, la collecte et le traitement des informations» a indiqué le rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Tilado Apollinaire  Abga.

«Un bon journaliste doit faire du recoupement c’est-à-dire contacter c’est à dire plusieurs sources avant de publier une information », a-t-il insisté.

A ses dires, travailler à l’agence nécessite beaucoup de sacrifices car c’est un travail absorbant.

«Le but de cette visite était de permettre aux étudiants de s’imprégner des réalités du terrain, concilier théorie et pratique», a affirmé Benin BILELE, enseignant en agence de presse à l’ISTIC.

A l’issu de cette visite, certains étudiants comme Fidéline Bancé se sont dits motivés à continuer dans le domaine du journalisme et pourquoi pas intégrer l’AIB à la fin de leur formation. Ils ont d’ailleurs invité leurs camarades, surtout les femmes à embrasser le métier de journalistes.

Agence d’Information du Burkina

POM- ZSC/kr

Burkina : Plus d’un million d’élèves sont privés d’école à cause de l’insécurité

Burkina-Education-Insécurité

Burkina : Plus d’un million d’élèves sont privés d’école à cause de l’insécurité

Ouagadougou, 23 nov. 2022 (AIB)- Plus d’un million d’élèves sont privés d’école à cause de la situation sécuritaire au Burkina Faso, renseigne un communiqué de l’ONG Save the Children, parvenu mercredi à l’AIB.

«Le Burkina vient de franchir la barre dramatique d’un million d’enfants affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire », indique le document de l’ONG Save the Children.

Selon toujours la note, le nombre d’établissements fermés qui était de  4 258 à  la date du 31 octobre 2022  est passé à 5 709 soit une augmentation  de 1 451  structures éducatives.

« Les fermetures des écoles ont affecté 1 008 327 élèves soit 490 622 filles et 517 705 garçons ainsi que 28 919 enseignants soit 9 171 femmes et 19 748 hommes », explique le Secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence.

D’après le directeur Pays de l’ONG Save the Children, Benoit Delsarte, les gouvernants, les donateurs et la communauté humanitaire doivent trouver des solutions alternatives immédiates pour atténuer les risques liés à la crise sécuritaire  au Burkina Faso.

M. Delsarte a souligné que la fermeture des classes  expose les élèves à de nombreux autres risques qui compromettent définitivement leur bien-être et leur avenir.

En rappel le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont causé de nombreux décès, provoqué le déplacement de 1,7 millions de personnes et la fermeture de plus de 5000 structures éducatives.

Agence d’Information du Burkina

AMG/ata

Le gouvernement dément formellement le déploiement de 2000 soldats étrangers au Burkina Faso pour contrer le terrorisme

Le gouvernement dément formellement le déploiement de 2000 soldats étrangers au Burkina Faso pour contrer le terrorisme
Ouagadougou, 23 nov.2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè a démenti mercredi l’envoi de 2000 soldats étrangers pour contrer le terrorisme, assurant compter sur les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie pour lutter contre le fléau qui assaille le pays depuis six ans.
Mercredi en milieu de journée, la Radiodiffusion télévision du Burkina suivie plus tard par les services de communication de la Primature, ont annoncé la décision de l’Initiative d’Accra de déployer 2000 soldats étrangers au Burkina Faso pour contrer le terrorisme.
Quelques instants après, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo a démenti formellement cette information.
«Le gouvernement rassure l’opinion nationale, que les autorités de la Transition sont convaincues de la capacité du peuple burkinabè, en union avec les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie, à relever le défi historique de la restauration de l’intégrité du territoire national», a-t-il écrit.
En rappel le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont causé de nombreux décès, provoqué le déplacement de 1,7 millions de personnes et la fermeture de plus de 5000 structures éducatives.
Agence d’information du Burkina
ATA/ak

Ioba : Un Projet sur la diversité biologique clos ses activités

Burkina-Environnement-Projet-Clôture

Ioba : Un Projet sur la diversité biologique clos ses activités

Dano, (AIB)- L’ONG NATURAMA a organisé un atelier de clôture, le mardi 15 novembre 2022 à Dano, les activités du Projet d’appui à la diversité biologique et à l’économie verte ‘’Birds, Bees and Business’’ (PADEV-BBB), aux différentes parties prenantes dans la province du Ioba.

La tenue de cet atelier vise à présenter le bilan de mise en œuvre des activités du Projet d’appui à la diversité biologique et à l’économie verte ‘’Birds, Bees and Business’’ (PADEV-BBB), en français (Oiseaux, Abeilles et Affaires), aux différentes parties prenantes dans la province du Ioba.

Ce projet dont le lancement a eu lieu le 15 octobre 2019 prendra fin le 31 décembre 2022. Il couvre les communes de Dano, Guéguéré, Koper et Oronkua.

L’atelier a permis de présenter les résultats atteints par la composante paysage du Projet BBB et les difficultés rencontrées par les partenaires de mise en œuvre.

De façon synthétique les acquis du projet PADEV-BBB ont été présentés aux parties prenantes ainsi que des échanges avec les bénéficiaires sur les modalités opérationnelles et locales de consolidation des acquis du projet BBB dans la province du Ioba.

Ce conclave a offert l’opportunité de clôturer officiellement les activités de la composante paysage du projet dans le Ioba.

Le projet BBB a été développé pour freiner la dégradation accélérée des ressources naturelles au Burkina Faso.

Ces initiateurs sont ICCO Partie de Cordaid et Vogelbescherming des Pays-Bas et financé par la National Postcode Lotterij.

Il vise essentiellement le renforcement des capacités des communautés rurales de la zone de karité pour une meilleure gestion des paysages naturels inclusifs.

Ce qui offre des moyens de subsistance et des habitats durables aux oiseaux migrateurs terrestres dans les provinces du Ioba , du Nahouri, de la Sissili et du Ziro.

L’ONG NATURAMA est chargé de la mise en œuvre de la composante «Aménagement de paysage mosaïque» qui a mis l’accent sur la formation des producteurs en matière de la restauration de l’environnement et de bonnes pratiques agricoles.

C’est dans cette optique que le projet a été exécuté à travers une approche qui combine le bien-être des populations, la sauvegarde de l’environnement et la création de revenus pour les communautés rurales.

En effet, des acquis ont été engrangés au cours de la période du projet. Les diagnostics ont permis de faire la synthèse des facteurs anthropiques de dégradation des ressources forestières au Ioba comme les défriches, les feux de brousse, le surpâturage, l’exploitation incontrôlée des produits forestiers et surtout l’orpaillage.

Pour contribuer aux réponses face à ces problématiques, des recherches sur le suivi des oiseaux et leurs habitats ont été réalisées.

En plus, l’appui à la gestion des parcs agroforestiers et des espaces de conservation a été effectué sans oublier le renforcement des capacités des partenaires et des communautés.

On peut citer entre autre la production et le reboisement de 141.750 plants de 08 espèces différentes par les bénéficiaires.

Le projet a tout de même rencontré des difficultés liées à l’avènement de la COVID-19 et à la situation sécuritaire.

Toutes les activités prévues dans la composante ont été réalisées d’où un taux de réalisation financier de 100%.

Le coût total de la composante paysage s’élève à 111 236 360 F CFA.

La poursuite du processus de sécurisation et d’aménagement des espaces de conservation et celle de l’accompagnement des partenaires locaux sont les défis à relever.

En perspective, il faut l’implication des autorités et des services techniques pour la mobilisation des ressources et la mise à l’échelle.

Pour le Directeur exécutif de l’ONG NATURAMA, Idrissa Zèba, la mise en œuvre du projet PADEV va sans nul doute freiner l’avancée du désert et diminuer les effets du changement climatique.

Il a remercié les partenaires et les bénéficiaires notamment la Fédération des associations pour le développement et l’épanouissement de la femme au sud-ouest (FADEFDO), pour leur engagement en faveur de la sauvegarde de l’environnement.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale communale de Dano, Aristide Dabiré, s’est réjoui de la couverture de sa commune par le projet BBB.

Pour lui, la sécurisation des réserves forestières est un atout dans la lutte contre la désertification.

Quant au Secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé, le Ioba à l’instar des autres provinces est soumis aux effets du changement climatique.

M. Lankoandé a poursuivi qu’il faut ajouter la forte pression de l’homme sur les ressources naturelles et la baisse constante de la fertilité des sols.

« C’est pourquoi, l’intervention du projet est salutaire », a souligné le secrétaire général de la province.

Avant de déclarer clos le PADEV-BBB dans le Ioba, il a invité les bénéficiaires à s’approprier les acquis du projet tout en les consolidant pour une réelle conservation de la biodiversité.

Agence d’information du Burkina

SZ/hb/az

Kaya : Un chef traditionnel condamné pour incitation à la haine et à la violence

Kaya : Un chef traditionnel condamné pour incitation à la haine et à la violence
Kaya, 23 nov. 2022(AIB)-Le chef du canton de Zomnoogo (50ans) dans le Namentenga, a été condamné mercredi, à six mois de prison et à 300 mille FCFA d’amende, le tout assorti de sursis, pour incitation à la haine et à la violence. Le 16 octobre 2022, il avait indexé des profils de citoyens à tuer si le terrorisme persistait au Burkina Faso.
Les faits remontent du dimanche 16 octobre 2022, à la place de la Nation de Kaya, lors de son discours de la rencontre-bilan entre les forces vives de la région et les représentants du Centre-Nord aux assises nationales pour l’adoption de la Charte de la Transition.
Dans son intervention, il avait déclaré : «Nous chefs coutumiers, on va donner l’ordre à chacun de tuer son […] et son […] si l’insécurité persiste».
Des propos véhiculés dans une vidéo d’une durée de 2mn28s et qui a fait le tour de la toile suscitant l’indignation de certains (es) citoyens et Organisations de la société civile (OSC).
Selon le procureur, ces propos incitant à la haine et à la violence sont punis par l’article 322 à l’alinéa 4 du Code pénal. Le prévenu a rejeté en bloc ces chefs d’accusation qui lui sont reprochés.
«On était à un meeting et on m’a donné la parole. J’ai parlé durant une vingtaine de minutes. J’ai dit que si l’insécurité continue, nous allons demander aux Dima et aux chefs traditionnels que chacun corrige ses ethnies. La personne a coupé mes propos et a collé des parties. Ces propos ne me ressemblent pas», a-t-il souligné.
Agité tout au long du procès et prenant intempestivement la parole sans même la permission du parquet, l’accusé est resté droit dans ses bottes jusqu’à ce que les témoins viennent attester la paternité de ses propos.
«J’étais présent ce jour-là. L. Z. a dit ces propos devant moi. C’est pourquoi, je l’ai accompagné pour venir demander pardon. Ce qui est décevant, c’est le fait qu’il soit un chef coutumier. Il a pris la parole au nom des chefs traditionnels alors que ces propos n’engagent que lui seul», a déploré K. O., un témoin et chef coutumier.
Même son de cloche pour Z. S., un leader politique du Sanmatenga.
«Effectivement, lors de son discours, il a parlé dans le conditionnel. Il a dit que les chefs coutumiers vont mobiliser ses populations pour s’attaquer aux agresseurs en faisant référence aux […] et aux […]», a-t-il témoigné.
Quatre personnes ont témoigné et ont tous reconnu que ces propos sont sortis de la bouche de L. Z. lors de la rencontre. Perplexe, il a fini par reconnaitre les faits qui lui sont reprochés devant le ministère public.
Parmi les témoins, figure également le correspondant d’un média privé accusé d’être le premier à partager la vidéo sur les réseaux sociaux. Dans ses explications, il dit avoir publié les vidéos sur sa page Facebook avant de les supprimer par la suite.
« C’est L. Z. qui m’a envoyé trois vidéos par whatsapp en me demandant de les partager sur ma plateforme. Je n’ai pas eu le temps de les visionner avant de les publier sur la toile », a indiqué le journaliste. Un comportement déploré par le procureur du Faso près le TGIK.
L’accusé soupçonne un collègue d’avoir falsifié ses propos. Ce dernier a soutenu avoir téléchargé la vidéo sur la page Facebook du journaliste avant de la partager.
«Lorsque j’ai téléchargé la vidéo, j’ai envoyé au petit frère de l’accusé, A. Z. et à certains responsables dont un coutumier…», a-t-il déclaré à la Cour.
Après la publication de la vidéo sur la toile, L. Z. a été interpellé par le Dima de Boussouma en le conseillant de republier d’autres vidéos pour présenter ses excuses à toute la population du Burkina Faso. Chose faite par le présumé «fautif».
Selon le procureur, L. Z. a été confronté au timing de la vidéo. Mais, avec les confrontations des témoins, il a fini par accepté qu’il est l’auteur de ces propos véhiculés dans la vidéo.
A l’entendre, l’intention est donc belle et bien établie, en ce sens que le prévenu a dit avoir connaissance de cause et même a été galvanisé par la foule à travers des applaudissements.
Par conséquent, la charge est nettement établie et ces faits sont interdits et punis par l’article 322-4 du Code pénal.
Cependant, évoquant l’article 615-1 du Code pénal, le procureur a indiqué que L. Z. peut bénéficier de la mesure de sursis pour plusieurs raisons.
«L. Z. est un enseignant de profession. Il comparait pour la première fois devant le Tribunal et il a même produit deux vidéos pour reconnaitre son tord et présenter des excuses la population burkinabè afin d’implorer son pardon. Ce qui permet d’éteindre le feu allumé », a listé le procureur.
De ce fait, il a requis une peine de 6 mois d’emprisonnement et d’une amende de 300.000 F CFA, le tout assorti de sursis contre L. Z.
Statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, le tribunal a déclaré L. Z. coupable des faits d’incitation à la haine et à la violence.
En répression, il a suivi la réquisition du procureur et a condamné L. Z. à 6 mois d’emprisonnement et d’une amende 300. 000 FCFA, le tout assorti de sursis.
Prenant la parole pour son dernier mot, L.Z. a indiqué au procureur que depuis la publication de cette vidéo sa vie est menacée.
Il soupçonne celui qui aurait falsifié ses propos, d’avoir indiqué sa cour à des personnes masquées.
« Je suis surpris que depuis les évènements, j’ai été auditionné par la gendarmerie sans être détenu. Je préfère qu’on m’enferme pour préserver ma vie», a indiqué L. Z.
Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Balé : Le district sanitaire de Boromo se prépare contre la poliomyélite 

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Balé : Le district sanitaire de Boromo se prépare contre la poliomyélite

Boromo, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a présidé le 23 novembre 2022 à Boromo, une rencontre de plaidoyer, sur la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.

Afin de réduire la morbidité due au virus de la poliomyélite qui circule encore dans nos villages et quartiers, le district sanitaire de Boromo à travers le ministère de la santé s’apprête pour les Journées nationales de vaccination.

L’équipe cadre du district veut réussir la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite qui se déroulera du 25 au 29 novembre dans toutes les villes et villages de la province des Balé.

C’est dans ce sens qu’il a tenu un atelier de plaidoyer afin de renforcer l’engagement des autorités administratives, des leaders communautaires et des structures associatives.

Les participants ont suivi une présentation sur les Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite et ont eu des échanges francs pour une communication efficace de tous les acteurs, autour de la campagne.

Ils ont également pu constater le retour de cette maladie invalidante et le rôle qui doit être le leur.

Selon les autorités sanitaires, la campagne intéressera les enfants de 0 à 5 ans.

Les agents chargés de la vaccination passeront de porte à porte pour administrer le vaccin aux enfants avec l’objectif de toucher tous les enfants concernés.

Les acteurs présents se sont engagés à porter l’information à la communauté de base et de s’investir à la réussite de la campagne.

Le Haut-Commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a félicité les participants pour leur disponibilité à accompagner le district sanitaire.

M. Boly a rappelé que la poliomyélite est une maladie qui pèse sur la société et personne n’aimerait voir son enfant invalide.

Il a demandé à tout un chaque participant de donner la bonne information à son entourage.

Agence d’information du Burkina

OM/hb/az

 

Kénédougou : ‘’Coup de pédale de la jeunesse de Orodara‘’, 2e édition

Burkina-Sport-Cyclisme-Compétition

Kénédougou : ‘’Coup de pédale de la jeunesse de Orodara‘’, 2e édition

Orodara, (AIB) : La deuxième édition de la course cycliste dénommée ‘’coup de pédale de la jeunesse de Orodara’’, s’est déroulée le dimanche 20 novembre 2022 à Orodara, sous la houlette de NK Production. L’évènement a été présidé par le chef de Canton de Orodara, Massa Traoré.

Organisée par NK production, la deuxième édition de la course cycliste dénommée ‘’coup de pédale de la jeunesse de Orodara’’ était placée sous le thème « Tous unis pour la paix et la cohésion sociale au Burkina », a connu la participation de 60 cyclistes dont 30 femmes et 30 hommes.

Selon le promoteur de l’évènement, Tiaye Nazaire Konaté, l’objectif recherché est la promotion du sport en général et le cyclisme en particulier mais aussi et surtout la sensibilisation de la population sur la cohésion sociale et le vivre ensemble.

Pour M. Konaté, il ambitionne la mise en place à Orodara d’un club cycliste féminin.

Le parrain de l’évènement, Abdoulaye Barro, a salué l’initiative du promoteur et a dit sa disponibilité à accompagner les initiatives de développement entrant dans le cadre de la cohésion sociale, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble.

Il en est de même pour le Co-parrain, Adama Coulibaly, PDG de Salam Fashion et la marraine Mariam Ouattara.

Au terme de la compétition, la première place en catégorie hommes a été occupée par Adama Barro de Kourinion.

Celui-ci a reçu de la part du comité d’organisation une enveloppe de 50 000 F CFA et un vélo.

Quant à la catégorie dames, Oué Madina Coulibaly s’est positionnée en tête de lice.

Elle a reçu également une enveloppe de 50 000 F CFA plus un vélo.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/ata

Burkina : L’impétrant Seydou Coulibaly planche sur l’errance des malades mentaux à Boussé

Burkina : L’impétrant Seydou Coulibaly planche sur l’errance des malades mentaux à Boussé

Ouagadougou, (AIB)- L’étudiant en fin de formation, Seydou Coulibaly a soutenu le mardi 22 novembre 2022 à Ouagadougou, son mémoire pour l’obtention du diplôme d’attaché de santé, en santé mentale. A cet effet, il s’est intéressé aux facteurs explicatifs de l’errance des malades mentaux à Boussé, une localité située à une cinquantaine de km au Nord de Ouagadougou.

Choqué par la situation d’un fou dans la ville de Boussé (province du Kourwéogo), l’étudiant en fin de formation en santé mentale, Seydou Coulibaly a orienté ses recherches sur l’errance des malades mentaux dans ladite localité.

Le nouvel attaché de santé, en santé mentale a, au cours de sa soutenance du mardi 22 novembre à Ouagadougou, déploré le cas d’un fou qui recevait régulièrement de l’huile ou de l’eau chaude que certaines restauratrices à Boussé jetaient sur son corps.

Le travail sur les «Facteurs expliquant l’errance des malades mentaux dans la ville de Boussé», ambitionne d’apporter des solutions à la problématique de la prise en charge de ces personnes à Boussé en particulier et au Burkina Faso en général.

Seydou Coulibaly a fondé ses recherches sur trois hypothèses.

Il a d’abord pensé que les représentations socioculturelles de la maladie mentale expliquent l’errance des malades mentaux dans la ville de Boussé.

Ensuite, Seydou Coulibaly a voulu vérifier si l’insuffisance de l’offre de service de santé mentale à l’Unité de Soins Psychiatrique (USP) du district sanitaire de Boussé pouvait expliquer l’errance des malades mentaux dans ladite ville.

Enfin,  l’impétrant a voulu savoir si l’insuffisance de la collaboration intersectorielle dans la prise en charge des malades mentaux est responsable de l’errance des malades mentaux dans la ville de Boussé.

 Au terme de ses recherches, toutes les hypothèses ont été confirmées.

Selon M. Coulibaly, beaucoup de malades mentaux subissent des sévices corporels et aucune attention n’est accordée à leur égard.

D’après Seydou Coulibaly,  60% des enquêtés pensent que  la maladie est mystique et font plus recours aux soins traditionnels qu’à ceux modernes.

Il a invité les gouvernants à réfléchir sur le sort des personnes qui ont des troubles mentaux pour leur prise en charge et leur réinsertion sociale.

L’impétrant a également appelé à l’opérationnalisation, au financement et à la promotion de la politique nationale, en matière de santé mentale au Burkina.

Il a recommandé la collaboration entre les différents acteurs intervenant dans le domaine pour un mieux-être des malades.

Selon le président du jury, Dr Pegdwendé Maurice Sawadogo, l’étudiant en fin de formation a évoqué un problème crucial de la société, relatif à l’errance des malades mentaux.

Dr Sawadogo  ailleurs démographe et épidémiologiste,  a  expliqué que le fait que ces personnes errent dans les villes et campagnes, traduit un manque à gagner.

Il a noté que l’étude révèle une insuffisance d’actions préventives à l’endroit de la population pour une meilleure compréhension et meilleure prise en charge de la maladie mentale.

Le directeur de mémoire, Léonard Koffi Palé et spécialiste en santé mentale, a salué le courage de son étudiant  qui a eu l’idée d’aborder un thème d’actualité.

«Un malade mental est perçu par les hommes comme quelqu’un qui ne servira plus à rien. On le délaisse,  on l’enlève de la société et même on le torture », a-t-il renchéri.

Léonard Koffi Palé  a regretté le fait que les hommes  n’ont pas encore compris le fait que la guérison  des malades mentaux est possible avec la médecine moderne.  «Un malade mental qui arrive en traitement, on le prend, on le soigne, on lui administre des médicaments, on l’accompagne psychologiquement ou socialement», a-t-il confié.

Au terme de sa soutenance, l’impétrant Seydou Coulibaly a obtenu la note de 16/20 pour l’intérêt accordé à la santé mentale qui reste une problématique majeure de santé au  Burkina.

Il lui sera délivré le diplôme d’attaché de santé en santé mentale.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina: Politique, Assemblée législative et Mali au menu des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Politique, Assemblée législative et Mali au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou 23 nov.2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi font cas des reformes proposés par une organisation de la société civile pour de meilleures élections, de la suspension de l’aide humanitaire française au Mali, sans oublier l’élection des membres du bureau de l’Assemblée législative de Transition (ALT).

«Assemblée législative de Transition: Mise en place du bureau et des commissions générales», affiche à sa manchette le journal privé burkinabè Aujourd’hui au Faso.

Le quotidien public Sidwaya, pour sa part, ajoute que l’Assemblée législative de Transition (ALT) a élu les membres du bureau de l’organe le mardi 22 novembre 2022 à Ouagadougou et qu’à cette même occasion, l’institution a aussi mis en place les membres et les bureaux de ses commissions.

Selon le journal privé Le Pays, à la fin des votes, le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a félicité les uns et les autres pour leur élection, mais a tenu à dire qu’il n’y a  ni gagnant, ni perdant et que c’est tous les députés qui sortent grandis en mettant en place les bureaux et les commissions générales.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Suspension au Mali de l’aide humanitaire française : Quand le colonel Goïta se tire une balle dans le pied ».

Le journal note que suite à la décision de Paris de la suspension de l’aide publique au développement à destination au Mali, le gouvernement malien a décidé d’interdire, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.

L’Observateur Paalga estime que dans cette affaire chacun est dans son bon droit mais c’est comme si Assimi Goïta se tirait une balle dans le pied car, poursuit-il, « ce n’est ni lui ni son Premier ministre qui va trinquer dans cette affaire, mais les populations pour qui ces ONG, qui s’investissent dans l’alimentaire, la santé, l’éducation ou les ressourcés en eau, constituent la seule bouée de sauvetage devant un Etat inexistant ».

De son côté, le journal privé Le Pays pense que le Mali est en droit de brandir sa souveraineté, de refuser toute forme d’aide s’il estime que le partenaire d’en face n’est pas sincère.

Toutefois, le quotidien s’interroge si le Mali dispose de moyens suffisants pour rejeter en bloc tout ce qui peut aider leurs populations bénéficiaires des aides destinées à les sortir de la précarité.

Le journal privé Le Quotidien  quant à lui titre à sa Une « Désignation en 2024 Des présidents des collectivités Territoriales au Burkina : La CODEL préconise le suffrage universel direct ».

A ce sujet, Sidwaya annonce que la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestiques des élections (CODEL) en vue d’opérer de meilleures réformes électorales avec en perspective les scrutins à venir, a proposé lors d’une conférence de Presse, hier mardi 22 novembre à Ouagadougou six recommandations phares aux structures en charge des élections du Burkina Faso.

Le Pays précise que les six reformes que propose la CODEL concernent le suffrage universel direct pour les collectivités territoriales, la CNIB ou le passeport comme document unique de vote, la révision de la loi sur le quota genre, l’instauration du Quintus fiscal pour les futurs candidats, l’encadrement du financement des partis politiques et les campagnes électorales et la question des candidatures indépendantes.

Agence d’Information du Burkina

BS-AMG/kr/ak

Demande de visas au Consulat de France : Les détenteurs burkinabè de passeports officiels doivent maintenant passer par un prestataire privé

Demande de visas au Consulat de France : Les détenteurs burkinabè de passeports officiels doivent maintenant passer par un prestataire privé
Ouagadougou, 22 nov.2022(AIB)- Tous les détenteurs burkinabè de passeports diplomatiques et de service, sans exception, qui sollicitent des visas au Consulat général de France à Ouagadougou, ne pourront plus s’adresser directement à la structure mais passer exclusivement par un prestataire privé, a appris l’AIB.
La mesure est entrée en vigueur le 2 novembre 2022 et stipule qu’il n’est plus possible de déposer une demande ni de retirer un passeport auprès du Consulat général de France à Ouagadougou.
Les détenteurs de passeports diplomatiques et de services qui avaient cette possibilité, doivent s’inscrire en ligne puis se présenter en personne devant le prestataire privé et sans accompagnement.
Cette nouvelle réglementation constitue sans doute une mesure de rétorsion suite aux manifestations contre la présence française au Burkina Faso, ont estimé certaines sources à l’AIB qui ajoutent que la France a exigé en vain des excuses de la part des autorités burkinabé.
Notons que l’ambassade de France au Burkina Faso n’est toujours pas fonctionnelle depuis les casses subies au niveau de la guérite, lors du changement de pouvoir en fin septembre au Burkina Faso.
Les manifestations contre la présence militaire française à Ouagadougou (Opération Sabre) se multiplient au sein des populations qui accusent la France de ne pas faire assez pour aider le Burkina Faso à lutter contre le terrorisme qui l’assaille depuis sept ans.
Agence d’information du Burkina

Kossi : 200 jeunes initiés à la culture Dozo

Kossi : 200 jeunes initiés à la culture Dozo

Nouna, (AIB)-L’association provinciale des Dozo et Tradi-praticiens de la Kossi(APDOK)  a initié une formation à l’intention de 200 jeunes aux valeurs Dozo du 21 novembre au 22 décembre 2022 à Nouna.

La présente formation de 200 jeunes qui doit durer un mois  se veut un cadre d’écoute, de transmission d’un héritage ancestral et de pratique Dozo, selon la tradition.

Le Dozo dans nos sociétés traditionnelles joue un rôle multiple. Il est  en même temps le médecin de la communauté. C’est aussi lui le garant de l’ordre social, le brave paysan, sans oublier son rôle protecteur ou guerrier pouvant défendre sa communauté au prix de sa vie et aussi son rôle de médiateur.

Le président de l’association des Dozos et Tradi-praticien de la Kossi Siaka Karambiri a remercié les autorités administratives, religieuses et coutumières pour leurs accompagnements.

Il a présenté les objectifs de cette formation initiatique à l’endroit des jeunes, qui sont entre autres les préceptes de la confrérie et les vertus cardinales qui régissent le vivre ensemble, l’harmonie et la paix dans la société.

Pour Siaka Karambiri, un Dozo, c’est le savoir vivre dans son comportement de tous les jours c’est-à-dire un ensemble de bonnes pratiques. Pour y adhérer, il faut passer par l’étape d’initiation en ayant bien sur un parrain.

La présente session de formation initiatique durera un mois. Elle consiste à des enseignements oraux, pratiques et mystiques sur la connaissance de la nature et de l’univers.

Le directeur provincial de la culture Moudou Gnanou représentant le Haut-Commissaire  empêché, a salué l’initiative.

Selon lui, cette formation va permettre d’inculquer aux jeunes, les valeurs de paix et promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les communautés.

Les différentes communautés qui ont pris  la parole ont tous salué la confrérie Dozo pour ses actions en faveur de l’union des filles et fils de la Kossi.

Les griots Marka et Samo ont égaillé l’assistance par des pas de danses du terroir.

Agence d’information du Burkina

 Adama CISSE/ AIB Kossi.

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