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SNC Bobo 2023 : 42 cordons bleus en lice en Art culinaire

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SNC Bobo 2023 : 42 cordons bleus en lice en Art culinaire

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le top de départ de la compétition d’art culinaire du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) a été donné le lundi 1er mai 2023 à l’Institut de formation des personnels de l’éducation (INFPE) des Hauts-Bassins (ex-ENEP) de Bobo-Dioulasso. Cette compétition vise à valoriser et à promouvoir les produits et mets locaux.

42 candidats en art culinaire avec 48 mets sont en lice dans la compétition d’art culinaire du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL). Le lancement de la compétition a eu lieu le lundi 1er mai 2023, en présence du ministre en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, de sa collègue en charge de la Solidarité nationale, Nandy Somé/Diallo, de celle en charge de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabané.

Selon la chargée de la catégorie Art culinaire, Bibata Koté, les candidats sont en compétition dans les catégories : plat lourd, plat léger, le dessert et la boisson. Les critères de notation sont basés sur l’hygiène, les qualités organoleptiques, (qui affectent les organes de sens) la valeur nutritive, la présentation du plat et le goût.

Pour la première journée en art culinaire, trois plats lourds, trois plats légers, deux desserts et quatre boissons ont été présentés par 12 candidats. « La compétition sera rude car le public apprécie les premiers mets proposés.  Mais c’est le jury qui a le dernier mot, c’est lui qui va apprécier », a fait savoir Bibata Koté.

Les officiels, avec à leur tête le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, ont dégusté les premiers plats. Apres la dégustation, la ministre en charge de la Solidarité nationale, Nandy Somé, a positivement apprécié les mets à base des produits locaux, fruits d’inspiration et de créativité des candidats.

Car pour elle, la culture du Burkina Faso passe également par la valorisation des mets locaux. Les résultats sont attendus le vendredi 5 mai prochain.

Agence d’information du Burkina

BJMT/wis

SNC Bobo 2023 : La région du Sud-Ouest présent avec 14 archers

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SNC Bobo 2023 : La région du Sud-Ouest présent avec 14 archers

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-La région du Sud-Ouest est présente à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 dans la compétition du tir à l’arc avec 14 archers dont 4 dames.

Reconnu comme une spécialité de la région du Sud-Ouest, le tir à l’arc est l’un des sports traditionnels en compétition à la Semaine nationale de la culture (SNC).

A cette 20e édition de la biennale de la culture burkinabè, la région du Sud-Ouest est présente avec 14 archers dont 10 de la province du Poni et 4 du Ioba.

Parmi les représentants de la régions, 4 compétiront dans le pool jeune et 10 dans le pool adulte. Identité culturelle de la région, le tir à l’arc tire son origine depuis le temps des ancêtres.

Pour le président de l’Association pour la promotion du tir à l’arc du Poni (APTARC-P), Jean Philippe Hien, le Sud-ouest et le tir, c’est depuis leurs ancêtres.

Le président de l’Association pour la promotion du tir à l’arc du Poni (APTARC-P), Jean Philippe Hien

« L’homme vivait de chasse et de cueillette. Le sud-ouest étant une zone boisée, nos ancêtres se sont battus pour leur sécurité et assuraient leur alimentation. Pour cela ils ont opté pour l’arc. Depuis cette époque, l’arc est entré dans nos coutumes. Et cela s’est transmis de génération en génération », a-t-il expliqué.

Avant d’expliquer : « Chez les Lobi, un garçon qui nait trois jours après, on lui donne un arc. Aux funérailles Dagara, quand on expose un corps c’est avec un arc et un carquois. C’est un acte de bravoure ».

Passée l’époque de la défense et de la chasse, le tir à l’arc est entré dans les réjouissances populaires.  Lors de ses réjouissances, des talents se dégagent.

Pour le président de l’APTARC-P, c’est à cette période que l’association procède au recrutement. « Notre association a pour but de faire la promotion du tir à l’arc.

Elle regroupe les archers talentueux de la province depuis le bas âge. Pour cette SNC 2023, nous avons présenté une trentaine d’archers pour la sélection. Nous avons des séances d’entrainement en saison sèche et plus précisément les week-ends.

La distance des pools jeune et dame c’est 15 mètres. Concernant le Pool adulte homme, c’est 30 mètres. Sur la cible, nous avons des cercles concentriques allant de 1 à 10. Si tu attends 1 tu as 1 point. Tu atteins 10, tu as 10 points. C’est de cette façon que nos archers s’entrainent, a-t-il laissé entendre.

Des 14 archers de la région, nous avons 4 archères dont Salimata Kambou. En rappel, la région du Sud-Ouest est championne en titre dans la compétition du tir à l’arc. Elle défendra son titre le 4 mai prochain au stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

OACH/wis

SNC Bobo 2023 : A la découverte du village des communautés   

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SNC Bobo 2023 : A la découverte du village des communautés                        

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le Village des communautés de la Semaine nationale de la culture (SNC) situé au village artisanal de Bobo-Dioulasso, mobilise plusieurs communautés vivant dans la ville de Sya et celles venues de l’étranger pour la biennale culturelle. Elles sont venues exposer leurs richesses culturelles, artistiques et leurs mets traditionnels.

A la présente édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), les communautés étrangères et nationales n’ont pas hésité à prendre d’assaut les différents stands dressés à leur intention.

On y trouve des objets d’art en passant par les tissus et les mets locaux. C’est une ambiance de fraternité et de convivialité qui vous accueille dès que vous franchissez l’entrée de ce village.

L’ensemble des responsables des différentes communautés nationales et étrangères sont assis sous la même tente entrain de se concerter ou de grignoter quelque chose.

C’est une vie communautaire qui semble exister là-bas. « C’est notre SNC à tous. La communauté se porte très bien dans les Hauts Bassins et en général au Burkina Faso. C’est notre pays frère qui est le Burkina Faso. On se sent bien ici, car on est très bien intégré », a déclaré Amadou Sanon, le président de la communauté ivoirienne vivant dans les Hauts-Bassins et premier vice-président national.

« Si nous avons accepté venir exposer des pans de notre culture, c’est parce que le Burkina et le Mali constituent un même peuple. Vous voyez, on retrouve aussi chez nous au Mali, plusieurs noms et communautés burkinabé », a soutenu Yacouba Diarra, le Secrétaire à l’organisation de la communauté malienne dans les Hauts-Bassins.

Agence d’information du Burkina

MY/wis

Deux élus républicains exigent du FBI un document mettant, selon eux, Biden en cause

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Deux élus républicains exigent du FBI un document mettant, selon eux, Biden en cause

 WASHINGTON, 4 mai 2023  – Deux élus républicains au Congrès américain ont assigné la police fédérale mercredi à présenter un document dont ils affirment que le contenu présente « un projet criminel présumé » impliquant Joe Biden et un ressortissant étranger, sans qu’ils ne lancent cependant d’accusations spécifiques envers le président.

Le document, datant de juin 2020, présente des informations d’un lanceur d’alerte sur Joe Biden, qui était vice-président au moment des faits présumés, et un ressortissant étranger, « à propos d’un échange d’argent contre des décisions politiques », avancent le sénateur Chuck Grassley et l’influent président d’une commission d’enquête parlementaire, James Comer, dans une lettre à la police fédérale américaine.

Les deux élus à la Chambre des représentants, qui ont été critiqués par le passé pour des enquêtes onéreuses ciblant sans fondement de hauts responsables démocrates, donnent une semaine au FBI pour leur transmettre toute information pertinente.

« Il a été avancé que le document comprend une description précise de la façon dont le projet criminel présumé a été utilisé ainsi que son objectif », écrivent-ils au directeur du FBI, Christopher Wray, ainsi qu’à son supérieur hiérarchique, le ministre de la Justice, Merrick Garland.

Après plusieurs enquêtes des républicains visant l’entourage de Joe Biden, l’assignation de mercredi est la première à mentionner directement le président américain.

« Le peuple américain a besoin de savoir si le président Biden a vendu les Etats-Unis d’Amérique pour se faire de l’argent », a déclaré James Comer dans un communiqué, sans donner de détails sur les actes qui seraient potentiellement reprochés au démocrate.

La Maison Blanche a réagi en qualifiant l’enquête de nouvel exemple des tentatives des républicains de cibler le président à des fins politiciennes.

« Depuis plus de cinq ans maintenant, les républicains au Congrès ont lancé des attaques infondées et aux motivations politiques sans offrir de preuves », a déclaré Ian Sams, un porte-parole de Joe Biden.

« Ils préfèrent faire usage de sous-entendus », a-t-il ajouté, vantant la transparence des finances du président.

Les républicains à la Chambre des représentants ont annoncé depuis longtemps leur intention de rebattre les cartes après des années d’enquêtes pénales et civiles sur Donald Trump.

Une enquête sur le retrait chaotique d’Afghanistan en 2021 sous Joe Biden a notamment été lancée.

Pour les démocrates, ces enquêtes visent à saper celles concernant les actes répréhensibles présumés de Donald Trump en marge de son passage à la Maison Blanche.

Avec l’AFP

SNC Bobo 2023 : Un portail culturel pour la région des Hauts-Bassins

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SNC Bobo 2023 : Un portail culturel pour la région des Hauts-Bassins

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le Conseil Régional des Hauts-Bassins dispose désormais d’un portail culturel. La plateforme a été lancée officiellement le mardi 02 mai 2023, au cours d’une cérémonie présidée par la ministre de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications électroniques Aminata Zerbo /Sabane.

La région des Hauts-Bassins a maintenant un portail culturel qui met en lumière les importants savoirs et savoir-faire des acteurs culturels et touristiques des Hauts Bassins.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo

Lancé officiellement le mardi 02 mai 2023 en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et l’ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter, le site internet présente aussi les institutions culturelles, les différentes filières du secteur, les acteurs qui les animent, sans oublier les grands événements culturels de la région.

Selon la 2èmevice-président de la Délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mariama Konaté /Gnanou, « il a été conçu dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Stratégie régionale de la culture et de son économie ».

La 2ème vice-président de la Délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mariama Konaté /Gnanou

Quant à l’ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter, il a déclaré que « ce portail culturel est l’un des résultats majeurs du Programme d’appui aux industries créatives et la gouvernance de la culture (PAIC GC), lancé en 2019 avec un montant global de 10 Millions d’euros ». Plusieurs autres actions ont été menées, a-t-il poursuivi, en faveur de la décentralisation culturelle.

L’ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter

A en croire la ministre de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications électroniques, Aminata Zerbo /Sabane, « la région des Hauts Bassins est la première dans notre pays à faire de la décentralisation de la culture et du tourisme, son cheval de bataille ».

La ministre de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications électroniques, Aminata Zerbo /Sabane

Elle a traduit sa reconnaissance au diplomate européen pour l’appui de son institution au département de la Culture dans le cadre de la mise en œuvre du PAIC GC.

Agence d’information du Burkina

MY/wis

SNC Bobo 2023 : Le ministre de la Communication salue le lancement de l’imprimerie de la Direction régionale des Editions Sidwaya

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SNC Bobo 2023 : Le ministre de la Communication salue le lancement de l’imprimerie de la Direction régionale des Editions Sidwaya

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a salué mardi, à Bobo-Dioulasso, la tenue des Journées Portes Ouvertes (JPO) à la Direction régionale des Editions Sidwaya qui permettent aux citoyens de connaitre l’entreprise publique de presse.

A l’entendre, le lancement de l’imprimerie constitue un grand jour car désormais les populations de la région de l’Ouest vont disposer du journal au même moment que celles de Ouagadougou.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo

Il a remercié tous les acteurs qui ont œuvré à sa concrétisation. Le parrain, Al-Hassan Siénou, a aussi remercié Sidwaya pour le choix porté sur la région des Hauts-Bassins pour abriter cette imprimerie.

Le parrain, Al-Hassan Siénou

« C’est ce que nous avons toujours souhaité et voulu du gouvernement la déconcentration et la dématérialisation de l’administration dans notre région », a martelé, M. Sienou, par ailleurs, président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins.  A son avis, cet outil va servir au secteur économique notamment pour leurs travaux d’impression.

Pour la Secrétaire générale de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, l’implantation de cette l’imprimerie permet à Sidwaya de se rapprocher davantage des populations consommateurs de l’information mais aussi de jouer son rôle de journal de tous les Burkinabè.

La Secrétaire générale de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté

Elle a rappelé que cela fait 15 ans que les Editions Sidwaya, appuyé par sa structure, s’est engagée dans la réalisation de ce projet. « La délégation du Conseil régional se réjouit de l’aboutissement de ce projet longtemps poursuivi », a déclaré Mme Konaté.

Agence d’information du Burkina

AS/wis

Journées portes ouvertes des Editions Sidwaya : La direction régionale de l’Ouest inaugure son imprimerie  

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Journées portes ouvertes des Editions Sidwaya : La direction régionale de l’Ouest inaugure son imprimerie  

Bobo, 4 mai 2023 (AIB)-En marge de la Semaine nationale de la Culture (SNC), la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya tient à Bobo-Dioulasso du 2 au 4 mai 2023 ses Journées portes ouvertes (JPO). Cette activité a été également marquée par l’inauguration officielle de l’imprimerie de la ville de Sya.

La direction régionale de l’Ouest (DRO) des Editions Sidwaya veut mieux se faire connaitre du public et de ses partenaires. C’est en ce sens qu’elle organise ses Journées portes ouvertes (JPO) dont le lancement est intervenu, le mardi 2 mai 2023, au siège de la DRO.

Allocutions, prestations d’artistes, coupure du ruban, visite  des stands et de la nouvelle imprimerie, ont été les temps forts de cette cérémonie.  Pour la Directrice générale (DG) des Editions Sidwaya, Assétou Badoh, l’ouverture de ces journées est une aubaine pour la direction de l’Ouest, créée en 2008, de faire découvrir ses attributions et capacités dans le domaine de l’information et de la communication dans son ressort territorial.

De ce faire, durant ses 3 jours d’immersion plusieurs activités sont prévues à savoir une mini-foire d’expositions, des masters class au profit d’étudiants en journalisme et communication et un panel sur le thème : « la presse dans un contexte de digitalisation : défis et perspectives ».

La directrice générale des Éditions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré

La « maison commune » a également mis à profit ces journées pour inaugurer son imprimerie à Bobo-Dioulasso. L’infrastructure a été réalisée grâce à l’appui du Conseil régional des Hauts-Bassins pour un montant de 25 millions de FCFA pour la construction du bâtiment et du gouvernement à hauteur de 644 millions FCFA pour l’acquisition de l’imprimerie et la formation des techniciens destinés à son exploitation.

Cette imprimerie comprend une insoleuse, une développeuse de plaques avec possibilité d’adjonction d’un Système computer ToPlate, d’une machine Offset, etc. A  écouter la DG, l’un des éléments de soulagement  est que  son opérationnalisation  permet de résoudre le problème d’acheminement des titres dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest et de la Boucle du Mouhoun.

« Outre les autres produits, cette imprimerie est ouverte à la population de Bobo et de toute l’Ouest, à l’administration publique et privée, aux acteurs culturels, au monde des affaires pour leurs différents travaux d’impression », a indiqué Mme Badoh.

La patronne du premier groupe de presse a salué tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet en particulier des anciens présidents du Conseil régional des Hauts-Bassins Alfred Sanou, Baba Traoré et Célestin Koussoubé, mais également le secrétaire général d’alors du Conseil régional, Braima Fabéré Sanou.

« Je tiens à rassurer nos bienfaiteurs en l’occurrence le Conseil régional des Hauts-Bassins et le gouvernement de notre engagement à faire un bon usage de cette infrastructure et de travailler à sa rentabilité » a-t-elle lancé.

Agence d’information du Burkina

AS/wis 

SNC Bobo 2023 : Plusieurs responsables du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’école

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SNC Bobo 2023 : Plusieurs responsables du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’école

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-En marge de la biennale de la culture burkinabè, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) a organisé le lundi 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso, une conférence de ses structures techniques déconcentrées.

Cadre d’échanges et d’orientation annuelle sur le fonctionnement et la gestion des structures déconcentrées du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), la conférence des structures techniques déconcentrées s’est tenue le lundi 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso en marge de la biennale de la culture burkinabè.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo

« Enjeux, défis et perspectives de la décentralisation du MCCAT, pour le raffermissement du développement socio-économique du Burkina Faso », était le thème de cette conférence qui a réuni les directeurs régionaux de la communication et des médias, les directeurs régionaux de la culture, des arts et du tourisme, les directeurs provinciaux de la culture, des arts et du tourisme et des gouverneurs.

Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la conférence des structures techniques déconcentrées occupe une place de choix dans le renforcement de l’encadrement et de l’accompagnement des structures déconcentrées du ministère.

Car, a-t-il dit, la déconcentration apparaît comme une exigence de bonne gouvernance. De l’avis du ministre, la conférence des structures techniques déconcentrées vise à renforcer la bonne gouvernance des structures déconcentrées.

Il s’est agi, a-t-il ajouté, de façon spécifique au cours de la rencontre d’examiner l’état de fonctionnement des structures déconcentrées, de promouvoir le partage des bonnes pratiques administratives et de gestion des services techniques déconcentrés, d’appréhender les difficultés de fonctionnement et de faire des recommandations.

Pour le ministre, cette conférence des structures déconcentrées témoigne de l’engagement du ministère à lutter contre l’engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement des dossiers d’une part et d’autre part la volonté du département à rapprocher l’administration des administrés.

En outre, a-t-il poursuivi, elle a permis de mieux prendre en compte de façon diligente les préoccupations des usagers. C’est pourquoi, il a dit espérer que la contribution des participants à la consolidation des cadres de concertation ne prendra pas fin avec la clôture de la conférence, mais que chaque jour chacun à son niveau de responsabilité contribuera au raffermissement de son impact dans le quotidien des citoyens et usagers. Le ministre a souhaité que les débats relèvent les difficultés liées au fonctionnement des structures déconcentrées.

Agence d’information du Burkina

BJMT/wis

Burkina : « Parler de culture authentique des « bissa », c’est une aberration », Dr Daboné

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Burkina : « Parler de culture authentique des « bissa », c’est une aberration », Dr Daboné

Ouagadougou, 4 mai 2023 (AIB)- « Parler de culture authentique des « bissa », c’est une aberration », a affirmé vendredi, Alain Daboné au cours de sa soutenance en thèse de doctorat unique en histoire africaine à l’Université de Ouagadougou Joseph Ki Zerbo (UO-JKZ).

« Parler de culture authentique des « bissa » c’est une aberration. Je dirai que la culture « bissa » aujourd’hui est la résultante de ce brassage là et il est intéressant qu’à l’échelle de notre communauté on comprenne cela », a déclaré le nouveau docteur en histoire, Alain Daboné.

Pour lui, la culture bissa est un brassage, d’origine Moagha, gourounga et dagomba. Il a poursuivi que : « c’est pour dire que c’est toute cette diversité qui donne la culture « bissa ».

Alain Daboné a soutenu sa thèse de doctorat unique en histoire africaine ce vendredi 28 avril 2023 à Ouagadougou à l’université Pr Joseph Ki Zerbo.

Pour son travail, il s’est penché sur le thème « Approche historique du pays Bissa (Burkina Faso) : Des origines à 1897 » sous la direction du Pr Maurice Bazemo, Pr titulaire en histoire africaine à l’université Pr Joseph Ki Zerbo.

5 ans, c’est le temps qu’il a fallu au désormais Dr Alain Daboné, pour présenter sa thèse de doctorat unique en histoire africaine devant un jury composé d’historiens et d’anthropologues.

Avec son thème « Approche historique du pays Bissa (Burkina Faso) : Des origines à 1897 », Alain Daboné avait pour objectif d’analyser l’évolution socio politique des bisano (pluriel de bissa) avant l’institution du pouvoir colonial au Burkina Faso.

« Ce qui est intéressant c’est de montrer la provenance de cette communauté qui vient du Nord Ghana. Et on n’a vu que la communauté de base qui s’est installée sur le territoire s’est élargie avec d’autres communautés venant d’ailleurs. On s’est donc rendu compte que c’est ce brassage qui donne le peuple « bissa », a-t-il expliqué.

Pour ce dernier, le brassage des cultures devrait être un point d’accord pour promouvoir le vivre ensemble et la cohésion sociale. A l’écouter, ce document permettra ainsi donc aux populations de savoir qu’ils ont en réalité les mêmes origines et ce n’est alors pas nécessaire de s’affronter pour quelque raison que ce soit.

« Si vous voyez les points de conflits, c’est sur les questions d’origines. La question de l’origine constitue une question sensible. C’est alors que la connaissance des origines peut aider à la cohésion sociale… aujourd’hui on n’est plus à l’ère de la construction d’une identité ethnique, on parle de la construction d’une identité nationale », a développé Dr Daboné.

La soutenance de la thèse de Dr Alain Daboné a duré environ quatre heures d’horloge mais il s’en sort avec une mention très honorable, de quoi le réconforter. Avec les critiques et les suggestions qui ont été faites par les membres du jury, Dr Alain promet des corrections et espère que ce document servira de base, de source d’inspiration aux générations à venir. Il ajoute que le document entend encourager les jeunes à s’intéresser à la question.

Agence d’information du Burkina

HO/no/as

Source : Burkina 24

SNC Bobo 2023 : 129 sportifs en lice des sports traditionnels

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SNC Bobo 2023 : 129 sportifs en lice des sports traditionnels

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubacar Savadogo, a donné le top de départ des compétitions des sports traditionnels, le 1er mai 2023 au stade Wobi de Bobo-Dioulasso. 129 sportifs dont 95 lutteurs et 34 tireurs à l’arc sont en lice.

Les compétitions des sports traditionnels de la SNC Bobo 2023 sont ouvertes. Le 1er mai 2023 au stade Wobi de Bobo-Dioulasso, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubacar Savadogo, a donné le top de départ des compétitions.

Au total, 129 sportifs rivaliseront en lutte traditionnelle et au tir à l’arc pour le sacre au soir du 4 mai prochain. Dans la catégorie lutte traditionnelle, ils sont 95 dont 13 dames répartis dans deux pools.

Dans le pool jeunes filles comme garçons, nous avons les catégories des 42 kg, 48 kg, 54 kg et les 60 kg. Dans le pool adulte, nous avons les 60 kg, 65 kg, 76 kg et 77 kg et plus. Nous avons également la compétition open.

Pour le ministre Boubacar Savadogo, le sport est reconnu comme un facteur de culture et un contributeur majeur au développement humain et au renforcement de la cohésion nationale.

« La lutte traditionnelle burkinabè et le tir à l’arc sont des jeux sportifs aux origines ancestrales. Ces deux disciplines ont toujours été les jeux de nos pères, de nos arrières grands-pères et ont été pratiquées comme activités de loisir ou utilitaires », a rappelé le premier responsable du département sport.

Et d’ajouter : « Naguère comme aujourd’hui la lutte traditionnelle et le tir à l’arc continuent à drainer des foules enthousiastes. Leur évolution dans le temps a pris des dimensions telles qui a nécessité des réflexions de toutes sortes en vue de les moderniser tout en préservant leur cachet traditionnel ».

Deux ministères offrent cinq prix spéciaux

Cinq prix spéciaux seront décernés aux sports traditionnels (lutte traditionnelle et le tir à l’arc). Le ministère de l’éducation nationale de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales offre 4 prix spéciaux d’une valeur de 500 000 FCFA chacun. Le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi offre un prix spécial d’une valeur de 500 000 FCFA.

Agence d’information du Burkina

OACH/wis  

Burkina : Le commandant de la brigade nationale des Sapeurs-Pompiers appelle la population à faire preuve de civisme afin de faciliter leurs missions

Burkina : Le commandant de la brigade nationale des Sapeurs-Pompiers appelle la population à faire preuve de civisme afin de faciliter leurs missions

Ouagadougou, 4 mai 2023 (AIB)-Le commandant de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Daba NAON a appelé jeudi, la population à faire preuve de civisme, afin de faciliter leurs missions de secours.

« Nous exhortons la population au respect des règles de circulation concernant les véhicules prioritaires et à n’utiliser le ’18’ qu’en cas d’urgence », a déclaré le commandant de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, le lieutenant-colonel Daba NAON, à l’occasion de la journée internationale des Sapeurs-Pompiers.

En effet, il a expliqué que les appels abusifs et malveillants compromettent l’organisation des secours d’urgence et peuvent même mettre en péril des vies humaines.

Il a aussi déploré le comportement de certains usagers de la route qui refusent volontairement, dit-il, de céder le passage aux secours d’urgence et ce malgré les avertisseurs lumineux et sonores.

Aussi, l’insuffisance du matériel d’intervention et le maillage insuffisant du territoire en casernes, alourdissent les tâches des Sapeurs-Pompiers dans l’exercice de leur fonction, selon le premier responsable de la BNSP.

Le lieutenant-colonel NAON tout en sollicitant l’accompagnement « permanent » de la population, réaffirme leur engagement à sauver les vies humaines.

Par la même occasion, il a rendu un hommage aux Sapeurs-Pompiers tombés dans l’exercice de leurs nobles missions.

« En ce jour particulier, nos tristes pensées et nos sincères condoléances vont à l’endroit des familles des Sapeurs-Pompiers tombés à qui nous exprimons notre soutien moral et notre compassion », a ajouté le commandant de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, Daba NAON

Il salue l’engagement des Sapeurs-Pompiers au quotidien et appelle la jeune génération à plus de disponibilité afin d’être plus efficaces au service des autres.

En rappel, le corps des Sapeurs-Pompiers a été créé le 07 mars 1979, sous l’appellation « Bataillon de Sapeurs-Pompiers-militaires » et devient en janvier 1995, la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers.

La Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers compte plus de 30.000 interventions par an exécutées par plus de 2500 militaires des deux sexes.

Elle a pour missions d’assurer en toutes circonstances, la protection et la sécurité des personnes et des biens contre l’incendie et les périls ou les accidents de toutes natures.

Aussi, la journée internationale des pompiers se célèbre le 4 mai. L’origine de cette date fait suite à la mort de cinq pompiers dans un incendie en Australie le 4 janvier 1999.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

SNC Bobo 2023 : Les Editions Sidwaya et la CIL au cœur de la biennale culturelle

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SNC Bobo 2023 : Les Editions Sidwaya et la CIL au cœur de la biennale culturelle

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-La foire artisanale et commerciale de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC 2023) bat son plein avec la présence de plusieurs institutions et entreprises notamment les Editions Sidwaya et la Commission de l’informatique et de liberté (CIL).

Véritable vitrine de promotion des différents secteurs socioéconomiques et culturels, la foire artisanale et commerciale de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC 2023) mobilise les festivaliers depuis son ouverture le dimanche 30 avril 2023. Plusieurs entreprises et services y prennent part.

Les Editions Sidwaya et la Commission de l’informatique et de liberté (CIL) sont présentes à ce grand cadre de rencontre. A l’occasion de l’ouverture de cette foire, le stand des Editions Sidwaya a reçu la visite des ministres en charge de la Culture et du Commerce du Burkina Faso (Jean Emmanuel Ouédraogo et Serge Poda) et leur homologue guinéen en charge de la Culture.

A en croire, Lassina Boro, le chef de service commercial de la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya, la biennale de la culture burkinabè est un véritable cadre pour donner de la visibilité aux entreprises, services…

La foire de la SNC est une opportunité à saisir. « Nous sommes présents à cette foire pour montrer en réalité le savoir-faire de Sidwaya à la population burkinabè », a-t-il affirmé.

Selon M. Boro, les Editions Sidwaya offre plusieurs gammes de produits à la foire. Il y a Sidwaya numérique qui donne la possibilité d’avoir la version numérique du quotidien Sidwaya, le mensuel Carrefour africain, Sidwaya Sport.

Les Editions Sidwaya, c’est aussi Sidwaya mobile qui permet d’avoir les alertes afin d’avoir la primeur d’une information, a-t-il poursuivi.  A cela s’ajoutent les sites web de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et du quotidien Sidwaya.

Cette SNC, a-t-il fait savoir, est l’occasion d’informer la population que Sidwaya a désormais une imprimerie à Bobo-Dioulasso. C’est d’ailleurs cette nouvelle imprimerie qui édite le journal du festival, SNC Kibaru.

La présidente de la CIL, Marguerite Bonané

Pour sa part, la présidente de la CIL, Marguerite Bonané, a expliqué que sa structure participe à la foire afin de partager avec les festivaliers les informations sur la protection des données et sensibiliser les populations.

Profitant de l’occasion, elle a invité les Burkinabè à prendre soin de leurs données personnelles, à ne pas exposer leur vie privée ni leur intimité à travers les plateformes numériques…

« Il faut savoir se protéger, ne pas partager ses données personnelles avec des individus, utiliser les plateformes numériques de façon judicieuse », a-t-elle conseillé.

Agence d’information du Burkina

 BJMT/wis

SNC Bobo 2023 : La vieille mosquée de Barani, une bâtisse de plus de 100 ans

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SNC Bobo 2023 : La vieille mosquée de Barani, une bâtisse de plus de 100 ans

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-La vieille mosquée date de plus de 100 ans. Elle accueillait des milliers de visiteurs chaque année, avant que ne survienne l’insécurité.

Barani est une commune rurale du Burkina Faso située dans la province du Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun. C‘est une commune partagée par différentes ethnies (Peulh, Bobo, Dogon…).

Ce qui fait la particularité du village est qu’il accueillait chaque année des milliers de visiteurs venus des quatre (04) coins du monde pour visiter sa célèbre mosquée vieille de plus d’une centaine d’années.

Selon les récits, la première mosquée a été construite en paille par Gnobo Widi vers 1880. Elle fut transférée, reconstruite en banco au Nord de la cour royale en 1904 par Drissa Widi.

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Elle est ramenée à son emplacement actuel près du puits historique de Barani en 1953, sous le règne de El Hadji Belko Widi. Elle serait une réplique de la mosquée de Djenné au Mali. Tout près de la mosquée, se trouve le célèbre puits mystérieux de Barani.

Il a été découvert en 1770 selon certaines sources, sous le règne du chef, Maali Egoudou Sidibé qui résidait à Gnama, à quelques kilomètres de Barani actuel. Selon la légende, le puits a été trouvé fortuitement par un bélier.

C’est un des béliers d’un troupeau qui se détachait chaque fois pour aller s’abreuver au puits. Pour découvrir le mystère de ce bélier, son propriétaire, Djédi Sidibé, a mis de la cendre au coup du bélier pour suivre ses traces.

C’est ainsi qu’il découvrit le puits dans un buisson plein d’eau avec une gourde dessus. C’est en 1875 que le chef Widi Sidibé est venu s’installer auprès du puits, et baptisa la localité du nom de Barani (gourde en dioula).

On se souvient encore de Barani qui abritait, il y a quelques années, le FECHIBA (Festival culturel et hippique de Barani). Initiée depuis 2000, cette rencontre qui mobilisait du monde, vise selon les initiateurs, à valoriser le cheval, l’emblème du Burkina Faso, un animal de compagnie et de transport.

Agence d’information du Burkina

AS/wis 

(Source / ONTB)

Festival International du Film « Rabat Doc Africa » au Maroc : Le réalisateur burkinabè Salam Zampaligré remporte le Prix du Jury

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Festival International du Film « Rabat Doc Africa » au Maroc : Le réalisateur burkinabè Salam Zampaligré remporte le Prix du Jury

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le réalisateur burkinabè Salam Zampaligré a remporté le samedi 29 avril 2023 à Rabat, dans le Royaume du Maroc, le Prix du Jury dans le cadre de la première édition du Festival International du Film « Rabat Doc Africa » avec son film « Le taxi, le cinéma et moi ».

« Très heureux de vous annoncer que notre film  » Le taxi, le cinéma et moi » a reçu hier le Prix du Jury dans le cadre de la première édition du Festival International du Film « Rabat Doc Africa » au Maroc », a écrit le réalisateur burkinabè sur sa page Facebook.

« C’est ici l’occasion pour moi de réitérer toute ma profonde gratitude aux membres du Jury composé d’imminentes personnalités du monde de la cinématographie. Merci au protagoniste du film, le cinéaste Drissa Touré pour la confiance », a aussi écrit le réalisateur.

Salam Zampaligré a participé avec son film « Le taxi, le cinéma et moi », à la première édition du Festival International du Film « Rabat Doc Africa » qui s’est tenu du mardi 25 au samedi 29 avril 2023 à Rabat, dans le Royaume du Maroc.

Le lauréat burkinabè a aussi remercié ses « ainés » qui l’ont accompagné dans l’accomplissement de ce projet.

« Je dis Barka, Merci à Alex Moussa Sawadogo, Ousmane Boundaone, Martina Malacrida, Hamidou Ouédraogo, toute l’équipe de Génération Films. Merci à toute l’équipe technique et aux partenaires qui ont soutenu le film », a-t-il écrit.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

SNC Bobo 2023 : Dans un nouvel ouvrage le Pr Alain Sanou invite les jeunes enseignants à cultiver la proximité dans la recherche

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SNC Bobo 2023 : Dans un nouvel ouvrage le Pr Alain Sanou invite les jeunes enseignants à cultiver la proximité dans la recherche

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-Le Pr Alain Sanou spécialiste de la Littérature orale à l’université Joseph Ki-Zerbo a dédicacé le mardi 2 mai 2023, à Bobo-Dioulasso, un nouvel ouvrage « Paroles récoltées », un recueil de 16 articles qu’il avait déjà publiés entre 1991 et 2019 dans 15 revues internationales.

L’ouvrage a été présenté par le Pr Yves Dakouo. Il comprend 16 articles, publiés entre 1991 et 2019. Ces articles recouvrent une période de 28 ans de recherche dans le domaine de la littérature orale.

Ils ont été publiés dans 15 revues internationales sur trois continents : l’Afrique, l’Europe et les Etats unis à travers 7 pays.

Le Pr Yves Dakouo a présenté l’ouvrage « Paroles recoltées »

« Il est difficile pour les lecteurs d’avoir accès à ces 15 revues d’où l’intérêt de ce recueil qui regroupe ces 16 articles. Ce recueil est donc un avantage énorme pour les chercheurs qui auront l’occasion de lire cela en un seul document », a affirmé le Pr Yves Dakouo.

Selon lui, le fait d’avoir publié ses articles dans 15 revues internationales est un indicateur du rayonnement du chercheur Alain Sanou car ce n’est pas n’importe quel article qui est retenu dans n’importe quelle revue.

Après tant d’années dans le domaine de la littérature orale, le professeur Alain Sanou à l’autorité requise, selon le Pr Yves Dakouo, pour conseiller ceux qui veulent venir dans le domaine de la littérature orale.

Le Pr Alain Sanou spécialiste de la littérature orale

Dans l’ouvrage, le Pr Alain Sanou invite les jeunes chercheurs en littérature orale, qui travaillent sur leur langue natale et leurs cultures, d’éviter le risque d’encenser leurs cultures mais de plutôt en faire un instrument de recherche, a relevé le Pr Yves Dakouo.

« Son conseil c’est d’inviter les jeunes chercheurs à cette distance critique indispensable pour que ce qui est au départ un avantage qui est celui de connaitre sa langue et sa culture, ne se retourne pas en un instrument anti-scientifique », a-t-il précisé.

Pr Yves Dakouo a expliqué que l’ouvrage a deux orientations principales : la première c’est de déterminer les valeurs principales du peuple Bôbô à travers sa littérature orale et la seconde, c’est de mener une réflexion sur l’évolution de la littérature orale elle-même qui a évolué en 30 ans.

L’auteur de l’ouvrage, le Pr Alain Sanou a affirmé avoir fait ses recherches au contact avec les populations locales. De son avis, si l’on n’a pas cette proximité avec les sociétés traditionnelles et qu’on conçoit l’enquête comme une expédition, on ne va pas acquérir grand-chose.

« Je pense que cultiver cette proximité, c’est quelque chose d’essentielle. Mon terrain de recherche, c’est sur les Bôbô. J’étudie l’évolution de cette communauté, le changement qui affecte son univers. En cela, la ville de Bobo est un observatoire privilégié car c’est la première commune urbaine de notre pays », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Dédicace d’un ouvrage sur les clips vidéo à la SNC : « Le clip vidéo doit être scénarisé de sorte qu’il soit un plus à la chanson » (Souleymane Ganou)

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Dédicace d’un ouvrage sur les clips vidéo à la SNC : « Le clip vidéo doit être scénarisé de sorte qu’il soit un plus à la chanson » (Souleymane Ganou)

Bobo-Dioulasso, 4 mai 2023 (AIB)-L‘enseignant en Etudes culturelles africaines au département de Lettres Modernes de l’université Joseph Ki-Zerbo Souleymane Ganou, a dédicacé le mardi 2 mai 2023, à Bobo-Dioulasso, son ouvrage « Pour une anthropologie de la création musicale, clip vidéo, identités culturelles et développement ».

Selon le Pr Salaka Sanou qui a présenté l’ouvrage, il s’agit d’une compilation d’un certain nombre d’articles que l’auteur a publié et au travers desquels il a mené des analyses sur un certain nombre d’éléments.

Il a indiqué que c’est un ouvrage qui comprend 127 pages et 6 chapitres correspondant chacun à un article publié par l’auteur.

Le Pr Salaka Sanou a présenté l’ouvrage « Pour une anthropologie de la création musicale, clip vidéo, identités culturelles et développement »

Pr Salaka Sanou a expliqué que le titre de l’ouvrage « Pour une anthropologie de la création musicale, clip vidéo, identités culturelles et développement » vise à montrer comment le clip vidéo peut être porteur d’identités culturelles et comment il peut participer au développement d’une nation.

L’auteur Souleymane Ganou travaille sur le clip vidéo depuis son mémoire de maitrise, son DEA et sa thèse de doctorat unique.

Il est selon le Pr Salaka Sanou, le 1er Maitre conférence en études culturelles africaines dans toute l’Espace CAMES et directeur des affaires sociales, culturelles et sportives de l’université Joseph Ki-Zerbo.

Pour l’auteur de l’ouvrage Souleymane Ganou, « le clip vidéo est un prétexte pour comprendre les manifestations culturelles africaines ».

L’auteur de l’ouvrage, l‘enseignant en Etudes culturelles africaines Souleymane Ganou

Il a pris le cas du clip de l’artiste-musicien Bil Aka Kora, intitulé « Dibayagui » dans lequel l’on trouve la manifestation de l’identité culturelle de l’artiste tant dans sa musique que dans les images de son clip.

« Quand vous prenez Dibayagui de Bil Aka Kora, la chanson traite de l’histoire de la communauté Kassena et cette histoire est liée au fait qu’il s’agit d’une société qui a fait face à beaucoup d’attaques d’envahisseurs mais qui a pu résister et garder son identité », a-t-il affirmé.

L’ouvrage est vendu au prix de 10 000 FCFA.

Le clip « Dibayagui » de Bil Aka Kora montre une princesse qui symbolise le territoire Kassena et des guerriers qui œuvrent pour protéger la princesse.

Souleymane Ganou estime que la chanson encourage les jeunes Kassena à défendre leurs territoires et leur culture.

« Bil Aka Kora essaie de nous faire connaitre sa société à travers le clip vidéo, il véhicule sa culture à travers son clip », a-t-il soutenu.

Dans son récit, le maitre de conférences n’a pas manqué de donner des conseils aux artistes dans la réalisation de leurs clips vidéo.

Il a affirmé que dans un clip vidéo, si un artiste fait revenir textuellement le contenu du texte dans les images, il aura un piètre clip parce que le clip vidéo doit procéder par symbolique.

« Le clip vidéo doit être scénarisé de sorte qu’il soit un plus à la chanson. Si vous faites un clip et vous reproduisez le contenu de votre texte, vous tuez votre chanson », a-t-il fait savoir.

Souleymane Ganou a aussi déploré que dans la plupart des clips, la femme est utilisée comme un objet pour attirer les téléspectateurs et que des femmes artistes mêmes s’adonnent à cela. L’ouvrage est vendu au prix de 10 000 FCFA.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

SNC Bobo 2023 : Le Pr Yves Dakouo analyse les référents culturels dans les productions littéraires burkinabè

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SNC Bobo 2023 : Le Pr Yves Dakouo analyse les référents culturels dans les productions littéraires burkinabè. Q

Bobo+Dioulasso  4 mai 2023 (AIB)-Le Pr Yves Dakouo a animé le lundi 1er mai 2023, à Bobo-Dioulasso, un panel sur le thème « Les référents culturels des productions littéraires burkinabè : thématiques endogènes et ancrage social » à l’occasion de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023.

Le Pr Yves Dakouo a indiqué que « les référents culturels désignent les valeurs sur lesquelles sont construites les œuvres littéraires ».

Il a de ce fait relevé deux catégories de référents culturels : endogènes et exogènes.

Pr Yves Dakouo

De son avis, la formulation du thème général de son panel oriente la réflexion vers les référents culturels endogènes, vers les formes culturelles les plus anciennes qui structurent les œuvres littéraires burkinabè.

Il a aussi cité deux types de référents culturels endogènes : matériels et immatériels.

Les référents culturels matériels regroupent selon lui, tous les objets culturels ou naturels qui sont tangibles et susceptibles d’avoir une certaine durée de vie comme les monuments, les œuvres architecturales, picturales, sculpturales, les divers objets fabriqués par l’homme pour ses différents besoins, les éléments archéologiques, etc.

Concernant les référents culturels immatériels, il a souligné que ceux-ci englobent les pratiques des communautés (rites, mariage, deuil, chasse, pêche), langues, fêtes, spectacles, jeux, leurs savoirs et savoir-faire, leur mode d’organisation sociale et de croyance transmis de génération en génération essentiellement par la tradition orale.

De son avis, ce ne sont pas seulement des expressions du passé, mais aussi du présent incluant l’ensemble de la communauté qui les reconnait comme un aspect de leur identité.

Vu l’étendue de son thème, le Pr Yves Dakouo a pris l’option de mener la réflexion sur la composante immatérielle de la culture africaine précisément sur les rites de croyance traditionnelle dans l’univers des œuvres littéraires burkinabè : la fonction des rites sacrificiels.

Il s’agissait selon lui, de montrer comment les productions littéraires burkinabè se fondent sur ces référents immatériels.

Il a expliqué qu’il existe trois types de sacrifice selon le critère intentionnel ou motivationnel qui sont les sacrifice expiatoire, propitiatoire et de remerciement.

Les demandeurs de ces sacrifices, a-t-il fait savoir, se recrutent dans toutes les couches de la société, moderne comme traditionnelle, citadine ou rurale, lettrée ou analphabète.

Il a cité des romans burkinabè qui en parlent. Notamment les romans « La dérive des Bozos, CTA, Rougbêinga » qui parlent des personnages ruraux demandeurs de sacrifices.

Des personnages citadins et lettrés promptes pour des sacrifices afin de conserver leur pouvoir et privilège ou pour en acquérir sont aussi évoqués dans certains romans burkinabè.

On peut citer « l’épave d’Absouya » (le journaliste Taram en quête de guérison), « Père je te pardonne tout » (le directeur Tariam à la recherche d’un héritier mâle), « On a giflé la montagne » (le professeur de médecine Kélétigui contraint d’exécuter des programmes rituels).

Concernant les maitres du rituel, le Pr Dakouo a indiqué qu’ils sont appelés de divers noms : devins, sorciers, marabouts, guérisseurs, sacrificateurs.

Ils sont les délégués des êtres surnaturels ou ont quelques affinités avec eux et occupent une position élevée dans le champ rituel et peuvent même être considérés comme étant les véritables maitres.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

L’ONU dit avoir « échoué » à éviter la guerre au Soudan

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L’ONU dit avoir « échoué » à éviter la guerre au Soudan

KHARTOUM, 3 mai 2023  – Le patron de l’ONU Antonio Guterres a estimé mercredi que le monde avait « échoué » à empêcher la guerre entre généraux qui déchire le Soudan, où l’ONU veut désormais des garanties pour acheminer de l’aide humanitaire au milieu des combats.

Malgré l’annonce d’un « accord de principe » pour une prolongation jusqu’au 11 mai d’une trêve jamais respectée jusqu’à présent, « des affrontements et des explosions » se sont produits mercredi à Khartoum, survolée par les avions militaires, ont raconté des habitants à l’AFP.

Depuis le 15 avril, l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, s’affrontent sans répit.

Au moins 550 personnes ont été tuées et 5.000 blessées, selon un bilan largement sous-estimé.

« Nous pouvons dire que nous avons échoué à empêcher » la guerre, qui a pris l’ONU « par surprise », a reconnu mercredi son secrétaire général Antonio Guterres à Nairobi.

« Un pays comme le Soudan (…) dans une situation économique et humanitaire aussi désespérée ne peut se permettre une lutte pour le pouvoir entre deux personnes », a-t-il ajouté.

A 850 kilomètres à l’est de Khartoum, dans la ville côtière de Port-Soudan, épargnée par la violence, le coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a réclamé des garanties des deux belligérants.

« Les assurances générales doivent être traduites en engagements spécifiques », a-t-il plaidé, assurant avoir eu les deux généraux au téléphone.

Mercredi, six camions de l’ONU ont été « pillés » alors qu’ils se dirigeaient vers le Darfour, dans l’ouest du pays, a-t-il ajouté.

Avant cela, « 17.000 » des 80.000 tonnes de stocks alimentaires d’avant la guerre avaient été volés. Et l’ONU attend d’obtenir l’accord des douanes pour acheminer « 80 tonnes d’équipements médicaux d’urgence ».

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk a décrit au Conseil de sécurité de l’ONU le chaos qui règne à Khartoum.

« Lundi, un raid de l’armée de l’air a apparemment frappé un hôpital (…) et les FSR ont pris leurs quartiers dans de nombreux immeubles d’habitation à Khartoum, lançant des attaques dans des zones urbaines densément peuplées », a-t-il dit.

Les cinq millions d’habitants de la capitale survivent sans eau ni électricité, à cours de nourriture sous une chaleur écrasante, dans un pays où un habitant sur trois dépendait déjà de l’aide humanitaire avant la guerre. Seuls 16% des hôpitaux de Khartoum fonctionnent aujourd’hui.

– « Accord de principe » –

Le Soudan du Sud a malgré tout annoncé « un accord de principe » sur une trêve « du 4 au 11 mai ». Aucun des belligérants n’avait réagi à cette annonce mercredi soir.

Les combats ont déplacé plus de 335.000 personnes et poussé 115.000 autres à l’exil, selon l’ONU qui s’attend à huit fois plus de réfugiés.

Les autorités consulaires soudanaises en Erythrée ont annoncé que les réfugiés soudanais pouvaient désormais entrer dans le pays sans visa, tandis que les étrangers continuent d’être évacués par centaines, surtout via Port-Soudan, sur la mer Rouge.

Au Darfour, principalement touché avec la capitale, des civils ont été armés, selon l’ONU qui recense une centaine de morts depuis la semaine dernière dans cette région déjà traumatisée par la guerre sanglante qui y avait éclaté en 2003.

Antonio Guterres a jugé « absolument essentiel » que la crise ne s’étende pas au-delà des frontières du Soudan et vienne menacer les transitions démocratiques et les processus de paix en cours dans les pays voisins.

Il a plaidé pour « soutenir massivement le Tchad », voisin du Soudan, rappelant que « d’autres pays de la région (sont) dans leurs propres processus de paix », comme l’Ethiopie et le Soudan du Sud.

– « Pression stratégique » –

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé que « toute la région pourrait être affectée ».

« Nous faisons tout notre possible pour que des discussions aient lieu », a-t-il dit, alors que l’Egypte accueille « déjà des millions » de réfugiés.

M.Perthes a affirmé que les deux belligérants se sont dits prêts à « entamer des discussions techniques » pour un cessez-le-feu uniquement, probablement en Arabie saoudite, un pays qui entretient des liens avec les généraux rivaux.

Tous deux avaient mené ensemble le putsch d’octobre 2021 pour évincer les civils avec lesquels ils partageaient le pouvoir depuis la chute du dictateur Omar el-Béchir en 2019. Mais ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur la question de l’intégration des FSR dans l’armée.

Mercredi, l’Organisation de la coopération islamique s’est réunie en Arabie saoudite pour discuter du Soudan, alors que l’Union africaine appelait à éviter « une action dispersée ».

Pour Ernst Jan Hogendoorn, spécialiste du Soudan au Atlantic Council, la communauté internationale doit « mettre une pression de façon stratégique » en gelant les comptes bancaires et en bloquant les activités commerciales des belligérants, afin de réduire leurs capacités à « combattre et se réapprovisionner ».

Avec l’AFP

Burkina: Une journée de jeûne et de prière le 20 mai pour la paix

Burkina: Une journée de jeûne et de prière le 20 mai pour la paix

Ouagadougou, 3 mars 2023 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a annoncé ce mercredi, une journée nationale de jeûne et de prière pour la paix et la cohésion sociale, le 20 mai 2023.

L’annonce est faite en conseil de ministres, tenu ce mercredi, par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.

Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale, « cette journée a pour objectif de rassembler tous les Burkinabè sans distinction de religion ni de croyance dans une communion de prière pour un retour rapide et définitif de la paix au Burkina Faso ».

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Le CNP/NZ appelle à ne pas opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et de presse

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Burkina : Le CNP/NZ appelle à ne pas opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et de presse

Ouagadougou, 3 mai 2023 (AIB) – Le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), Inoussa Ouédraogo, a appelé mercredi à Ouagadougou, les autorités à ne pas opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et de presse, à la faveur de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, a-t-on constaté sur place.

En rappelant les limites de l’approche qui consiste à opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et de presse, il a demandé à travailler pour obtenir la confiance des populations pour une victoire sur le terrorisme.

« A la faveur de rencontres que nous avons eues avec nos autorités à travers diverses déclarations, nous avons attiré leur attention sur les limites de l’approche qui consiste à opposer la lutte contre le terrorisme à la liberté d’expression et de presse », a indiqué le président du comité de pilotage du centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), Inoussa Ouédraogo.

Pour M. Ouédraogo, dans un contexte de crise comme celui que connait le Burkina Faso, les journalistes ont encore un rôle plus important à jouer en informant juste, vrai et utile.

Selon lui,  les journalistes doivent en ces moments critiques de l’histoire du pays, pousser à son niveau le plus élevé le professionnalisme, y compris l’exigence de vérité, d’honnêteté et de pluralité qui constituent des valeurs cardinales de cette profession.

« Pour peu que l’opinion nationale et les autorités veuillent reconnaitre le rôle joué par la presse burkinabè dans le cheminement de notre nation et particulièrement dans des moments critiques de son histoire, il est évident que c’est un acteur qui ne s’est jamais débiné mais au contraire, elle peut se dire fière de ce qu’elle a pu apporter comme contribution », a souligné M. Ouédraogo

Pour lui, dans un pays comme le Burkina Faso, la presse a souvent évité tout simplement que les fondements qui font de « nous une nation, un peuple, ne soient érodés et conduisent à l’effondrement de l’édifice ».

« Comme toujours, la presse a usé de sa mission d’alerte dès les premiers moments de cette crise sécuritaire. Malheureusement, elle n’a pas été entendue », a-t-il insisté.

Selon lui, la presse burkinabè a été à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et toujours « demandé à nos autorités de fuir le saupoudrage, de travailler dans la transparence, de se contenter de la vérité » et de « travailler à obtenir la confiance des populations, d’éviter les exécutions sommaires et extra-judiciaires, et d’équiper fortement et qualitativement nos FDS ».

Selon lui, certains burkinabè pour « des desseins que nous ignorons pour l’instant », accusent les médias de mettre leurs plumes, leurs caméras et leurs micros au service des terroristes.

Pour le président du Comité de pilotage du CNP/NZ, « ceux qui tiennent ce genre de discours ont un problème avec la vérité ».

« Ces fatwas sur la presse burkinabè s’inscrivent dans un plan machiavélique de diabolisation du travail des journalistes, dont le seul malheur est de refuser le bâillonnement, l’instrumentalisation, la dictée de la pensée unique et la déification de l’autorité », a-t-il déploré.

« En tout état de cause, s’en prendre aux journalistes pour espérer gagner la guerre contre le terrorisme, c’est se bercer d’illusion », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
MAO/dnk/as

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