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Burkina:Arrestation d’un destabilisateur

 

Burkina:Arrestation d’un destabilisateur

Ouagadougou, 9 nov. 2024(AIB)-Un individu a été mis aux arrêts hier vendredi à Ouagadougou, au moment où il remettait cinq milliards de FCFA en liquidité, à des soldats qui ont fait semblant d’accepter son projet de coup d’Etat.
Agence d’information du Burkina

Zondoma : Le CONAMEB tient un forum régional pour sensibiliser contre le mariage des enfants

Zondoma : Le CONAMEB tient un forum régional pour sensibiliser contre le mariage des enfants

Gourcy, 8 nov. 2024(AIB)-La Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina Faso (CONAMEB) a tenu vendredi à Gourcy un forum régional de sensibilisation contre le mariage d’enfants. Présidée par le haut-commissaire du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, l’activité a réuni des leaders communautaires de la région du Nord.

En dépit des efforts de l’État et de ses partenaires, les mariages d’enfants persistent dans plusieurs localités de notre pays.

C’est en raison de ce constat que la Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina a initié des forums régionaux en vue de l’élimination du phénomène.

Pour la région du Nord, le forum a réuni le vendredi 8 novembre 2024 à Gourcy des leaders coutumiers, religieux et des organisations de la société civile (OSC) des provinces du Yatenga, du Zondoma et du Passoré.

Selon le coordonnateur régional du CONAMEB du Nord, El Hadj Abdoulaye Kindo, l’objectif principal de l’activité est d’échanger avec l’ensemble des acteurs afin de susciter leur adhésion et leur engagement dans la lutte contre le mariage d’enfants, qui, selon lui, a gagné du terrain dans notre pays en raison de la crise sécuritaire.

À l’ouverture des travaux, le haut-commissaire du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, tout en félicitant les initiateurs, a invité les participants à s’investir dans les échanges afin d’identifier les stratégies les plus efficaces contre ce phénomène qui, selon les données officielles, touche des millions de filles à travers le monde.

« Chaque enfant doit avoir la possibilité de grandir, d’apprendre et de s’épanouir dans un environnement sûr et favorable », a-t-il rappelé, ajoutant que plus qu’un devoir, la lutte contre le mariage d’enfants est un impératif.

Deux communications ont ponctué les échanges du jour. Dans un premier temps, les participants ont assisté à une présentation de la coalition faite par Adja Cissé, du comité de pilotage.

Selon elle, la CONAMEB, créée en 2013, regroupe aujourd’hui plus de 80 organisations membres qui se donnent pour mission de promouvoir les droits des enfants en général et l’abandon du mariage d’enfants en particulier.

Sa présentation a été suivie par celle de Momo Ibaranté, membre de la coordination de la CONAMEB, qui a exposé l’état des lieux du mariage d’enfants et les actions de l’État ainsi que celles des autres partenaires dans la lutte contre ce phénomène.

Les échanges qui ont suivi ont permis aux participants de mieux cerner les causes, les conséquences, mais aussi les pistes de solutions pour envisager l’élimination de ce problème.

« Les dispositions législatives que nous venons de découvrir concordent avec celles qui régissent le mariage dans le Coran », a reconnu l’imam Oumarou Ouédraogo, rappelant que le mariage n’est pas recommandé avant 18 ans pour la jeune fille musulmane.

À l’instar de l’imam, Kalizèta Guiro, de la commune de Bassi, s’est engagée à sensibiliser ses pairs sur ce fléau aux multiples conséquences, notamment sur la santé et l’épanouissement de la jeune fille, et par extension, sur le développement du pays.

Satisfait de la qualité de la participation aux échanges, le président du forum a invité les participants à rester mobilisés à travers des actions pour la protection des enfants.

En rappel, selon le code des personnes et de la famille en vigueur au Burkina, l’âge officiel du mariage est de 17 ans pour les filles et 20 ans pour les garçons. Ce forum a été réalisé grâce à l’appui technique et financier de l’UNICEF.

Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

Burkina : Les acteurs du secteur minier réfléchissent à la sécurisation des sites artisanaux

Burkina : Les acteurs du secteur minier réfléchissent à la sécurisation des sites artisanaux

Ouagadougou, 8 nov. 2024 (AIB)-La Corporation nationale des artisans et exploitants de petites mines (CONAPEM), avec le soutien du Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), a organisé, les 7 et 8 octobre 2024, un panel pour réfléchir à la sécurisation des sites miniers artisanaux.

« Ce panel est organisé dans le but de créer un espace de dialogue ouvert où chacun, avec son expertise et son expérience, pourra contribuer à bâtir un secteur minier plus sécurisé et plus durable », a déclaré le président de la CONAPEM, Potièrozié Didier Dabiré.

Selon lui, cette rencontre, organisée en collaboration avec la Direction générale des mines et de la géologie (DGMG) et l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM), jette les bases d’un dialogue franc et constructif pour l’avenir de l’exploitation minière artisanale au Burkina Faso.

« Contribution des acteurs du sous-secteur artisanal à la sécurisation des sites miniers artisanaux et du territoire national », tel est le thème sous lequel se sont tenus les échanges.

Pour M. Dabiré, l’objectif est de discuter entre acteurs du secteur minier afin de contribuer à la sécurisation des sites miniers artisanaux sur toute l’étendue du territoire national.

Concernant l’état des lieux, le président a indiqué qu’il existe des sites de mines artisanales inaccessibles en raison de la situation sécuritaire.

« Ce panel est le cadre pour faire l’état des lieux exact des sites accessibles et de ceux qui sont inaccessibles », a-t-il précisé.

Les échanges ont été lancés par le ministre en charge des mines, Yacouba Zabré Gouba, qui a souligné que ce cadre permettra aux acteurs de la petite mine d’apporter leur contribution en soutien à l’État pour la sécurisation des sites miniers.

Il a ainsi invité les participants à formuler des recommandations visant à renforcer la sécurité des sites miniers et à garantir une exploitation conforme à la vision du gouvernement.

Plusieurs thématiques ont été abordées au cours des échanges, notamment l’état des lieux de l’impact de la crise sécuritaire sur le sous-secteur artisanal, les conséquences de cette crise sur l’activité des artisans miniers, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que le mécanisme de sécurisation des sites miniers artisanaux et la contribution des artisans miniers.

Créée en 2002, la CONAPEM a été un membre fondateur des chambres des mines du Burkina. Elle a contribué à divers projets, notamment la vulgarisation des unités de traitement semi-mécanisées.

La CONAPEM a également été active dans des comités techniques, tels que les journées de promotion minière en 2006 et en 2009, et a contribué aux relectures du code minier de 2014 et de 2024 en proposant des amendements pour améliorer les conditions d’octroi des titres miniers.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Effort de paix: La population de Pouytenga offre 16 motos et plus de 2 millions de FCFA aux Forces combattantes

Effort de paix: La population de Pouytenga offre 16 motos et plus de 2 millions de FCFA aux Forces combattantes

Tenkodogo, 8 nov. 2024 (AIB)-Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a remis hier vendredi, au nom de la veille citoyenne de Pouytenga, 16 motos et du carburant d’une valeur de 2,15 millions de FCFA aux Forces combattantes de la ville et à celles de la commune de Kando.

Pour contribuer à l’effort de paix, les populations de la ville de Pouytenga, dans le Centre-Est, ont offert 16 motos et une enveloppe de 2,15 millions de FCFA aux Forces de défense de sécurité et aux Volontaires pour la défense de la patrie de leur commune et de Kando.

Saluant cet acte patriotique, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a appelé les populations de Pouytenga à rester mobilisées pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« La guerre contre le Burkina Faso est une guerre qui incombe à tous les Burkinabè », a rappelé le premier responsable du département en charge de la Sécurité avant d’exhorter toutes les populations à soutenir individuellement ou collectivement la dynamique de restauration de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Pour le coordonnateur provincial de la veille citoyenne de la province du Kourittenga, Salif Ima, cette action visant à renforcer la mobilité des Forces combattantes, sera perpétuée jusqu’à la victoire du Burkina Faso sur les forces du mal.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata/sms

Les dernières sanctions britanniques constituent un « geste de désespoir » pour entraver le renforcement du partenariat russo-africain, Analyse

Les dernières sanctions britanniques constituent un « geste de désespoir » pour entraver le renforcement du partenariat russo-africain, Analyse

Moscou, 9 nov. 2024-Les sanctions britanniques, jeudi, contre des groupes paramilitaires russes, à la veille du forum de Sotchi, constituent un « geste de désespoir » pour entraver le renforcement du partenariat russo-africain.

La première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, l’événement le plus important de l’année pour le partenariat russo-africain, s’ouvre à Sotchi le 9 novembre. Cet événement africain majeur illustre clairement l’échec des tentatives de « l’Occident collectif » d’isoler la Russie, ainsi que le renforcement de sa position en Afrique.

La visite en Russie de plus de 40 ministres des Affaires étrangères et d’autres représentants de 54 États africains est non seulement un indicateur de la réussite russe, mais aussi un témoignage de l’échec du vecteur africain de la politique occidentale.

Les néo-colonialistes ne causent que de l’irritation sur le continent africain, la plupart des pays se tournant vers les BRICS et préférant la coopération avec la Russie, la Chine et l’Inde à l’ancien système de traités inégaux.

À la veille du prochain événement de politique extérieure de Moscou, Londres n’a rien trouvé de mieux que d’imposer des « sanctions africaines » à la Russie.

C’est ainsi que les historiens appelleront, en apparence, les ridicules mesures restrictives que le site web du gouvernement britannique qualifie bruyamment de « coup dans le cœur de la machine de guerre de Poutine ».

Cependant, le contenu du prochain paquet de sanctions semble avoir été créé dans une terrible précipitation, sans tenir compte des réalités russes, avec un seul objectif : créer un buzz sur Internet capable d’étouffer la résonance du forum qui a débuté en Russie dans les médias pro-occidentaux à vocation africaine.

Plusieurs entreprises qui fourniraient à la Russie des équipements militaires, un certain nombre d’hommes d’affaires et, surtout, certaines unités du ministère russe de la Défense sont exposées à des sanctions.

Il est difficile d’expliquer la logique qui guide Londres lorsqu’il impose des sanctions contre des unités militaires – des parties de la structure officielle du ministère russe de la Défense, Africa Corps, et la 88e Brigade des Forces armées russes, Espanola.

Le ministère russe de la Défense ainsi que d’autres agences font l’objet de sanctions. Parallèlement, toute personne impliquée dans l’opération militaire spéciale se retrouvant dans des pays occidentaux peut être arrêtée pour des motifs formels.

Une mention intéressante a été faite sur la liste des sanctions à l’encontre du général Andreï Avérianov. Selon le gouvernement britannique, le commandant militaire russe serait « lié à des groupes de mercenaires privés en Libye ».

Une telle accusation semble étrange, car il n’y a pas de mercenaires en Libye. Depuis un an, le ministère russe de la Défense s’efforce de transformer les sociétés militaires privées en unités militaires régulières sous le contrôle de l’état-major général dans les territoires où elles existent.

D’ailleurs, l’« Occident collectif » a eu le temps de faire une petite préparation informative, bien que très peu professionnelle, en vue de l’introduction des « sanctions africaines ».

Début novembre, alors que l’attention du public américain semblait concentrée sur l’élection présidentielle nationale, certains médias américains ont publié des articles sur des incendies volontaires et des attentats en Europe qui auraient été organisés par le département du général Avérianov. On peut toutefois s’interroger sur le professionnalisme des « enquêteurs » occidentaux.

Ils ne peuvent même pas répondre à une question simple : comment Andreï Avérianov, qui est en fait un homme politique russe public, ayant participé à de nombreuses réunions avec des hommes politiques africains et étant même photographié le 9 novembre lors du Forum, peut-il être en même temps impliqué dans ce qu’ils lui attribuent ?

En tant que représentant officiel du ministère russe de la Défense, Andreï Avérianov rencontre régulièrement des partenaires africains et aborde des questions de sécurité et de coopération dans le cadre des activités des groupes Africa Corps.

Il est évident que les « enquêtes » sur des explosions et des incendies volontaires ne sont qu’une tentative de décrédibiliser le chef militaire russe devant ses partenaires africains. Néanmoins, les médias occidentaux ne sont pas très populaires en Afrique, et les rumeurs propagées par l’« Occident collectif » y sont depuis longtemps réfutées.

Il semble que les « sanctions africaines » soient une tentative de compliquer d’une manière ou d’une autre la mise en œuvre des projets russes en Afrique, une sorte de geste de désespoir et, d’une certaine manière, un rapport des activités.

Les créateurs d’un nouveau train de sanctions savent d’avance que les militaires russes concernés n’ont pas d’actifs au Royaume-Uni et que les citoyens britanniques eux-mêmes ne prêteront pas beaucoup d’attention au prochain « paquet de mesures restrictives » à l’encontre de la Russie.

Par conséquent, ils travaillent à la toise, sans même essayer de comprendre qui est responsable de quoi, mais en utilisant des clichés traditionnels et des déclarations non fondées.

Cela profite à la Russie et aux participants de la liste eux-mêmes, car cela fait une bonne publicité à la veille du Forum.

Plus important encore, cela met en évidence la panique et l’incompétence totale de Londres, ce qui peut être démontré aux partenaires africains.

En Afrique, contrairement à Londres, ils savent très bien que Africa Corps est une division de l’armée russe et que le général Avérianov est l’un des officiers militaires de haut rang coordonnant les projets conjoints de lutte contre le terrorisme.

La rédaction de l’Initiative africaine s’étonne que, malgré de nombreuses publications à notre encontre dans les médias occidentaux, nous n’ayons pas fait l’objet de « sanctions africaines ».

Nous espérons cependant que c’est dans la panique et la précipitation que nous sommes tombés dans l’oubli.

Mikhaïl Ivanov/RT-Africa

 

Médias : Le comptable principal des matières de l’AIB s’engage à mettre en œuvre ses compétences pour une gestion efficace

Médias : Le comptable principal des matières de l’AIB s’engage à mettre en œuvre ses compétences pour une gestion efficace

Ouagadougou, 8 nov. 2024 (AIB) – Le premier Comptable principal des matières (CPM) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Souaybou Traoré, s’est engagé vendredi, lors de son installation, à mettre en œuvre ses compétences et expériences pour une gestion efficace.

« Je m’engage à mettre en œuvre toutes les compétences et l’expérience acquises au cours de ma carrière pour assurer une gestion efficace et conforme aux normes en vigueur », a déclaré le nouveau Comptable principal des matières (CPM) de l’AIB, Souaybou Traoré.

M. Traoré a par ailleurs félicité les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa modeste personne et s’est engagé à relever avec détermination et dévouement le défi de la mission qui lui est assignée.

Le nouveau CPM de l’AIB a officiellement pris fonction le vendredi 8 novembre 2024 à Ouagadougou, dans les locaux de ladite agence.

Il a également sollicité la collaboration de la Directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé, et le soutien de l’ensemble de ses collaborateurs pour atteindre les objectifs escomptés.

Souaybou Traoré a expliqué que le Bureau comptable matière principal est une direction technique chargée de gérer le patrimoine matériel et immatériel de la structure, conformément aux textes en vigueur.

« Je suis conscient des défis et de la lourde responsabilité qui m’incombent pour la bonne marche de l’AIB », a-t-il confié.

Il a aussi exprimé sa gratitude à ses anciens collaborateurs de la province du Bazèga, dans la région du Centre-Sud, pour leur confiance et leur soutien indéfectible, après y avoir passé cinq ans.

La nouvelle Directrice générale de l’AIB (DGAIB), Séraphine Somé, installée en septembre dernier, a indiqué que l’agence est dans une dynamique de restructuration.

La première responsable de l’agence a fait remarquer que la structure était une direction rattachée aux Editions Sidwaya depuis 1999, avant de retrouver son autonomie le 21 août 2024.

Séraphine Somé a noté que cette nouvelle phase est décisive pour l’opérationnalisation de l’agence avec l’arrivée d’autres acteurs.

« Souaybou Traoré arrive à un moment où tout est à faire. Nous comptons beaucoup sur lui pour dresser l’état des biens et services, du matériel, des équipements, du parc automobile et, d’une manière générale, du patrimoine de l’AIB », a-t-elle soutenu.

Séraphine Somé a indiqué sa disponibilité et celles de ses collaborateurs pour soutenir le nouveau CPM dans la réussite de sa mission.

Le représentant du Directeur général des affaires immobilières de l’Etat (DGAIE), représentant le ministre en charge de l’Economie, Drissa Gnamou, a souligné que l’engagement et la loyauté envers la réglementation relative à la gestion des biens de l’Etat doivent être la boussole de M. Traoré pour atteindre les objectifs visés.

« Vos actions devront contribuer à la maîtrise du train de vie de l’Etat, comme le recommandent les autorités », a-t-il ajouté.

Selon lui, il s’agira, entre autres, pour le nouveau CPM, de suivre la gestion administrative et comptable des biens mobiliers et immobiliers en service ou en stocks, de réaliser un inventaire périodique des matières de l’agence, de contrôler les mouvements des matières, de gérer le carburant et de certifier les factures définitives des fournisseurs.

En rappel, le contrôleur des services financiers, Souaybou Traoré, a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2024 comme premier CPM de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/sms

𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐒𝐎𝐌𝐁𝐈𝐄 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐢𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐕𝐃𝐏 𝐝𝐞 𝐍𝐢𝐞𝐠𝐮𝐞𝐦𝐚

𝐂𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐒𝐎𝐌𝐁𝐈𝐄 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐢𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐕𝐃𝐏 𝐝𝐞 𝐍𝐢𝐞𝐠𝐮𝐞𝐦𝐚

Le ministre de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ, accompagné du Conseiller spécial du Président du Faso, chargé des questions agricoles, Dr Abdourasmane KONATE, ont procédé au lancement de la récolte du riz des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Niéguema, ce vendredi 8 novembre 2024, dans la commune de Bama, région des Hauts-Bassins.

Ce périmètre de plus de 600 hectares délaissé depuis plus de sept ans a été aménagé avant le début de cette campagne humide sur instruction du ministre SOMBIE. Le suivi rigoureux des travaux d’aménagement opéré par le Chef du département en charge de l’Agriculture a permis de rendre le site exploitable dès cette campagne humide au grand bonheur des milliers d’exploitant(e)s.

Les VDP assurent la sécurisation de la zone et produisent pour leur alimentation conformément à la vision du Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE. Pour cette campagne, ils ont emblavé 20 hectares de riz.

Le Commandant SOMBIE a salué ce modèle réussi qui allie sécurité et production agricole. Convaincu que cette approche est la voie du développement du Burkina Faso, il s’est dit satisfait du niveau d’engagement et de patriotisme des exploitants en général et des VDP en particulier. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒂̀ 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕, 𝒂̀ 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒔 𝑽𝑫𝑷 𝒒𝒖𝒊, 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒂̂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒐𝒕𝒊𝒅𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 21 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆𝒔, 𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒑𝒂̂𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑭𝒂𝒔𝒐. 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒖𝒔, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒐𝒍𝒕𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒔𝒂𝒕𝒊𝒔𝒇𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒖𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑺𝒐𝒏 𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒍𝒆 𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆 𝑰𝒃𝒓𝒂𝒉𝒊𝒎 𝑻𝑹𝑨𝑶𝑹𝑬 𝒏𝒆 𝒔’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒂𝒊𝒏𝒆𝒕𝒆́ 𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒕𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒐𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ». Et le ministre SOMBIE d’ajouter que les efforts vont se poursuivre à travers le pays pour accroître le potentiel exploitable en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025.

Séance tenante, il a donné des instructions et invité les producteurs à procéder le plus rapidement possible aux récoltes pour faire place à la campagne sèche pour laquelle des actions, telles que la distribution des intrants sont d’ores et déjà en cours.

Pour rappel, le riz fait partie des huit filières cibles de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 », avec un objectif de production d’un million de tonnes.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

Lutte contre la fraude des hydrocarbures : La SONABHY sensibilise dans le Bazèga

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Lutte contre la fraude des hydrocarbures : La SONABHY sensibilise dans le Bazèga

Kombissiri, (AIB) – Les forces vives et des acteurs économiques de la province du Bazèga ont pris part le vendredi 8 novembre 2024 à Kombissiri, à un atelier de sensibilisation sur la fraude dans le domaine des hydrocarbures organisé par la société nationale Burkinabè des hydrocarbures (SONABHY).

La pratique de la fraude liée aux hydrocarbures au Burkina Faso est constatée de plus en plus aux portes des grandes villes comme Ouagadougou en provenance de certaines villes frontalières et en passant par des communes comme celle de Kombissiri.

Conscients de cette réalité et dans l’optique de venir à bout de cette pratique, les responsables de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) ont décidé de prendre les taureaux par les cornes en organisant un atelier pilote de sensibilisation sur la fraude dans le domaine des hydrocarbures.

Selon le conseiller fiscal de la SONABHY représentant le directeur général, Jean Yaméogo, la lutte contre la fraude aux hydrocarbures représente un enjeu stratégique pour la SONABHY. Pour lui, cette fraude qui se manifeste sous diverses formes, a des impacts dévastateurs pour le secteur des hydrocarbures. Elle perturbe le marché, génère des pertes économiques pour l’État et crée des risques considérables pour les populations locales, a-t-il précisé.

Cet atelier pilote auquel ont pris part les forces vives du Bazèga, a permis d’informer et de sensibiliser les acteurs économiques locaux et les opérateurs de la filière hydrocarbures sur les dangers de la fraude, de renforcer leurs connaissances en matière de réglementation et de partager les mécanismes de contrôle existant pour assurer la conformité. La présence à ce rendez-vous des partenaires de la SONABHY dans cette lutte, notamment la coordination nationale de lutte contre la fraude, la brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes, le comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures et la cellule nationale de traitement des informations financières, a permis d’enrichir les échanges.

Le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientega/ Ilboudo, s’est réjouie de l’initiative et a félicité la SONABHY pour cette démarche proactive.
L’atelier pilote de Kombissiri a été l’occasion de formuler des recommandations pour mieux mener la lutte, au nombre desquelles, l’organisation d’une vaste campagne de sensibilisation, le renforcement de capacité des autorités locales, entre autres. Cet atelier pilote est le premier d’une série qui s’étendra progressivement aux localités du Burkina Faso, selon les organisateurs.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Le Burkina adopte de nouveaux textes pour désengorger les prisons

Burkina-Justice-Prison-Désengorgement

Le Burkina adopte de nouveaux textes pour désengorger les prisons

Ouagadougou, 08 nov. 2024 (AIB) – L’Assemblée législative de transition a adopté, à l’unanimité, le projet de loi portant administration du travail d’intérêt général en milieu carcéral, pour réduire le nombre des personnes détenues dans les prisons, ce vendredi à Ouagadougou.
Les députés ont voté à l’unanimité cette loi qui encadre le travail d’intérêt général (TIG) également présenté comme une alternative aux peines de prison et une mesure qui garantit l’équité et préserve la dignité des personnes sanctionnées par la justice.

«Ce projet de loi constitue un pas important vers l’amélioration de notre système judiciaire, en garantissant à la fois l’équité et la dignité des personnes condamnées, tout en répondant aux besoins collectifs, a déclaré le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Edasso Rodrigue Bayala.

«Le projet de loi vise à désengorger les prisons, en remplaçant certaines peines privatives de liberté par des travaux d’intérêt général, tout en allégeant le coût de l’entretien des personnes détenues sur le budget de l’Etat»; a ajouté le service de communication de l’Assemblée législative de Transition.

Dans les nouvelles dispositions, le travail d’intérêt général est devenu une peine principale et autonome. De même, les structures pouvant accueillir les personnes condamnées au travail d’intérêt général incluent les privés qui accomplissent des missions de service public. Le terme «prévenu» est remplacé par celui de «personne poursuivie»

Les députés ont cependant recommandé au gouvernement de procéder à une large sensibilisation des acteurs judiciaires, des victimes d’infractions, des structures d’accueil et des personnes condamnées pour accompagner leur entrée en vigueur.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a toujours exprimé sa volonté de désengorger les prisons par l’envoi des fautifs dans des centres pour des travaux d’intérêt général.

«Je ne vois pas bien qu’on condamne des gens, qu’on les dépose et qu’on les nourrisse. Je souhaite que les sanctions soient des travaux d’intérêt public qui permettent de faire travailler (les condamnés) dans nos champs communautaires qu’on va créer pour produire pour les autres et aussi permettre de faire d’autres types de travaux, notamment les infrastructures, l’assainissement….avait notamment dit le président Traoré.
Agence d’Information du Burkina
CK/DN/AZ

Le gouvernement rend hommage à Me Pacéré Titinga, «un modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience»

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Le gouvernement rend hommage à Me Pacéré Titinga, «un modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience»

Ouagadougou, 08 nov. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a exprimé sa «profonde tristesse» suite au décès, vendredi matin, de Frédéric Pacéré Titinga, homme de culture et doyen des avocats burkinabè, le qualifiant de «modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience».

Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a présenté les condoléances des autorités burkinabè à la famille et aux proches de Me Pacéré et salué «la mémoire d’une figure emblématique de la culture burkinabè et africaine», un homme au parcours exceptionnel «qui a su incarner un modèle d’intégrité, de sagesse et de résilience»
Dans un communiqué daté de ce 8 novembre, le gouvernement a déclaré que le décès de Pacéré est une «perte» qui laissera un «vide immense».

«Trésor humain vivant, il a consacré sa vie à la préservation et à la valorisation de l’art et de la culture du Burkina Faso avec un regard toujours tourné vers l’avenir tout en honorant les racines profondes de notre histoire», note le communiqué.
Avant sa mort, Me Pacéré s’est montré favorable à la mobilisation de la population dans la lutte contre le terrorisme en se rendant notamment dans des centres de formation pour encourager les volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ecrivain, poète, juriste, chef traditionnel, Me Pacéré a été consacré Trésor Humain vivant du Burkina Faso. Il est le fondateur du musée de Manéga et lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire.

Il est aussi l’auteur des plusieurs œuvres littéraires et scientifiques dont le recueil de poèmes « L’homme meurt seul» en 2007, «ça tire sous le Sahel » en 1976, «la famille voltaïque en crise» également en 1976.

Frédéric Pacéré Titinga s’est éteint ce vendredi à Ouagadougou à l’âge de 80 ans.

Agence d’Information du Burkina
CK/DN

Burkina : Une société réalise le reprofilage d’environ 7 km de rues dans le quartier Trame d’Accueil de Ouaga 2000

Burkina : Une société réalise le reprofilage d’environ 7 km de rues dans le quartier Trame d’Accueil de Ouaga 2000

Ouagadougou, 8 nov. 2024 (AIB) – La société Prestige Multi-Services SARL (PMS) a effectué jeudi le reprofilage d’environ 7 km de rues dans le quartier Trame d’Accueil de Ouaga 2000, en vue de soutenir l’action gouvernementale pour l’amélioration des conditions de vie de la population.

« Cette initiative s’inscrit en droite ligne dans l’accompagnement de l’action gouvernementale pour l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes », a déclaré le gérant de la société Prestige Multi-Services SARL (PMS), Alioun Ousmane Diallo.

La société PMS intervient dans le domaine des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) ainsi que dans les équipements civils et industriels.

Pour M. Diallo, cette action communautaire de reprofilage des rues dans le quartier Trame d’Accueil de Ouaga 2000 est une initiative personnelle et interne à l’entreprise, mobilisant l’ensemble du personnel et des collaborateurs.

« Nous sommes d’autant plus motivés par l’appel du chef de l’État à chaque citoyen de contribuer à bâtir la nation sous le pavillon du Burkina », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina: l’Université de Ouahigouya rebaptisée Université Lédea Bernard Ouédraogo

Burkina-Ouahigouya-Education-Université-Baptême

Burkina: l’Université de Ouahigouya rebaptisée Université Lédea Bernard Ouédraogo

Ouahigouya, 8 nov. 2024 (AIB)- l’Université de Ouahigouya dans la région du Nord, a été rebaptisée vendredi dans ladite localité par le ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Adjima Thiombiano, Université Lédea Bernard Ouédraogo, a constaté l’AIB sur place.

La cérémonie qui a eu lieu sur le site de la dite université, a été présidée par le ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Adjima Thiombiano.
Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA

Burkina : Deux agents publics accusés de détournement de plusieurs milliards de FCFA placés sous mandat de dépôt, selon le procureur

Burkina : Deux agents publics accusés de détournement de plusieurs milliards de FCFA placés sous mandat de dépôt, selon le procureur

Ouagadougou, 8 nov. 2024 (AIB)-Deux agents publics accusés de détournement de fonds, l’un de plus de 3, 5 milliards de FCFA, ont été placés sous mandat de dépôt, a indiqué vendredi le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga 1, Blaise Bazié. Il a ajouté qu’une enquête patrimoniale est en cours pour identifier leurs éventuels complices et les biens mal acquis.

Le premier agent, relevant du ministère en charge de l’Action humanitaire, Tiegnan Amidou, est accusé d’avoir détourné plus de 3 milliards de FCFA destinés à la prise en charge des personnes déplacées internes au Burkina Faso, rapporte le média en ligne Faso7.

Il aurait contrefait des signatures pour émettre des chèques frauduleux à son profit, dissimulant les écarts par des états financiers falsifiés.

L’enquête a conduit à la saisie de biens de valeur, dont des voitures de luxe, des propriétés et 159 millions de FCFA en espèces.

Il a été placé sous mandat de dépôt. Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga 1, Blaise Bazié, a ouvert une information judiciaire à son encontre et a invité toute personne détenant des informations supplémentaires à les porter à sa connaissance.

Le deuxième agent, Stanislas Kinda, est impliqué dans un autre détournement de fonds et est accusé d’avoir soustrait près de 578 millions de FCFA au Centre de promotion de l’aviculture et de la multiplication des animaux performants.

Il a également été placé sous mandat de dépôt, et une enquête patrimoniale est en cours pour identifier ses éventuels complices et les biens mal acquis.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina: Le doyen des avocats et homme de culture, Me Frédéric Titinga Pacéré, est décédé

Burkina: Le doyen des avocats et homme de culture, Me Frédéric Titinga Pacéré, est décédé

Ouagadougou, 8 Nov. 2024(AIB)-Le doyen des avocats du Burkina Faso et homme de culture, Me Frédéric Titinga Pacéré (81ans), a rendu l’âme ce vendredi 8 novembre 2024, en fin de matinée, a appris l’AIB auprès de plusieurs sources concordantes.
Agence d’information du Burkina

Titao: L’opérationnalisation du BIR favorise un retour massif de PDI

Titao: L’opérationnalisation du BIR favorise un retour massif de PDI

Titao, 7 novembre 2024 (AIB)-Le convoi de ravitaillement de la ville de Titao, fort de plus de 200 véhicules et une centaine de tricycles, escorté par des éléments du 12e RIC, du bataillon Tenga et des BIR 14 et 21, a permis le retour de plusieurs centaines de PDI et d’une partie de l’administration, a constaté l’AIB.

La ville de Titao a été ravitaillée. La colonne de plus de 200 voitures, de tricycles et motocycles a quitté Ouahigouya dans la matinée du mercredi 06 octobre 2024 aux environs de 8 heures et demie. Les premiers véhicules sont entrés dans la ville de Titao peu avant 10 heures.
Une foule nombreuse s’est massée aux abords des artères pour accueillir le convoi escorté par les éléments du 12e RIC, du bataillon Tenga, du BIR 14 et du BIR 21 en scandant des slogans de soutien aux autorités de la Transition.

 »C’est l’un des plus grands convois que Titao ait connu. Plus de deux cents véhicules, une centaine de taxis-motos et plus de deux mille motos », a confié un membre du comité d’organisation du convoi.

Juchés sur les camions ou assis sur les marchandises ou encore dans des cars, dans des taxi-motos, des femmes, hommes et enfants déplacés à Ouahigouya ont regagné Titao.

 » Plusieurs centaines de personnes déplacées internes sont retournées à Titao avec le convoi  », a confirmé un témoin.

La population très enthousiaste a fait le pied de grue pour décharger les camions et célébrer les retrouvailles dans l’une des rares nuits sans couvre-feu. Un concert a même été offert à cette occasion.

 » Nous sommes très contents de l’arrivée du convoi. On traversait déjà une période de pénurie de produits de premières nécessités. Cet arrivage va réellement soulager nos peines » s’est réjoui un habitant visiblement heureux.

Le BIR 21 créé par décret présidentiel du Capitaine Ibrahim Traoré, pour la reconquête du territoire dans cette zone, vient ainsi d’entrer dans sa phase opérationnelle à Titao.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

 Elim/CAN2025 : Dango Ouattara forfait, Josué Tiendrébéogo à la rescousse

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 Elim/CAN2025 : Dango Ouattara forfait, Josué Tiendrébéogo à la rescousse

 Ouagadougou, 8 nov. 2024 (AIB) – L’attaquant burkinabè de Bournemouth (Premier League anglaise) Dango Ouattara, blessé, ne jouera pas les deux derniers matchs des éliminatoires de la CAN 2025 et a été remplacé par Josué Tiendrébéogo (FC Annecy, Ligue 2 France), a-t-on appris du coach des Etalons Brama Traoré.

 L’ailier gauche de Bournemouth a senti une gêne physique à sa jambe à l’entrainement avant la réception de Manchester City dans le championnat anglais.

Il ne pourra pas prendre part aux 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2025 contre respectivement le Sénégal (le 14 novembre) et le Malawi (le 18 novembre). Le coach Brama Traoré a donc fait appel au sociétaire du FC Annecy à la rescousse.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Kourweogo : Le district sanitaire de Boussé renforce son accès vaccinal

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Kourweogo : Le district sanitaire de Boussé renforce son accès vaccinal

Boussé, (AIB)-Le Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG) travers le projet santé, a tenu, le mardi 05 novembre 2024 à Boussé, une rencontre d’information avec des agents de santé et d’acteurs communautaires, pour leur présenter une nouvelle démarche de mobilisation communautaire en faveur de l’accès vaccinal dans la province du Kourweogo.

 

La sortie d’échanges qui a regroupé, le mardi 05 novembre 2024 à Boussé, les autorités sanitaires et les acteurs communautaires de Boussé, a pour objectif de présenter une nouvelle démarche de mobilisation communautaire en faveur de l’accès vaccinal dans la province du Kourweogo.Elle a été organisée avec l’assistance de l’Association de développement intégré des jeunes du Burkina Faso (ADIJ BF). Selon le chargé du projet santé au SPONG, Eugène Bakouan, la démarche qui s’inscrit dans les volets « génération de la demande et d’engagement communautaire », vise à contribuer au renforcement de l’engagement des communautés dans la mise en œuvre des activités de vaccination dans le district sanitaire de Boussé.

 

« Il s’agira d’orienter les acteurs du district sanitaire de Boussé sur les activités de l’assistance technique de sa structure en vue de susciter leur appui à cette nouvelle approche, de montrer le processus de sélection de la trentaine de personnes ressources communautaires, le rôle attendu de ceux-ci dans la recherche des cibles de la vaccination mais aussi l’organisation de leurs interventions prévues pour 14 mois », a précisé M. Bakouan. Pour le chargé du projet santé, cette phase pilote va concerner 10 districts sanitaires à travers le pays, retenus sur la base de leurs priorités vis-à-vis des indicateurs en matière vaccinal et de la capacité de maillage de GAVI, partenaires techniques et financier du projet.

Le médecin chef du district, Adéline Salou Dabiré, a salué l’arrivée de cet appui qui selon elle, va permettre de relever le niveau de couverture vaccinale de la province. Elle a également sensibilisé les leaders communautaires présents sur l’importance de la complétude vaccinale tant pour l’individu que pour la communauté. Dr Dabiré, s’est engagée à cet effet à apporter sa contribution à la réussite de l’activité.

 

Pour le président de l’ADIJ BF et point focal de GAVI dans le plateau central, Michel Ouédraogo, l’activité vaccinale reste un défi permanent pour les acteurs du système sanitaire de province du Kourwéogo et leurs partenaires sociaux.« La négligence parfois, le non-respect de l’aire sanitaire par certains parents, la crainte liée aux manifestations post vaccinales mais surtout le déplacement de population dû à la situation sécuritaire que traverse le pays, sont autant de facteurs de déperditions qui nécessite une plus grande implication des communautés depuis la base afin de sensibiliser et d’encourager les ménages au respect du calendrier vaccinal », a conclu le président de l’ADIJ BF.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/bz

Mouhoun : La CNSS sensibilise ses partenaires sur leurs droits en matière de sécurité sociale

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Mouhoun : La CNSS sensibilise ses partenaires sur leurs droits en matière de sécurité sociale

Dédougou, (AIB)-La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la Boucle du Mouhoun, a organisé le jeudi 07 novembre 2024 à Dédougou, un séminaire d’information et de sensibilisation de ses partenaires, sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale. C’était en présence d’une centaine de participants venus de plusieurs milieux socioprofessionnels de la région.

Dans l’objectif d’échanger avec ses partenaires sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale, la direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), a organisé un séminaire d’échanges avec ses partenaires que sont les employeurs, les travailleurs et les assurés volontaires, le jeudi 07 novembre 2024 à Dédougou.

La rencontre vise à renforcer la collaboration entre la CNSS et ses partenaires et permettre à chacun d’eux d’acquérir une meilleure compréhension de ses droits et responsabilités.

Le directeur régional de la CNSS, Seydou Koné, a indiqué que ce cadre d’échanges a été créé afin que ses partenaires connaissent davantage la CNSS mais aussi connaître les difficultés à tous les niveaux afin de les solutionner. « L’objectif est vraiment de se parler et de faire en sorte que nous puissions être à leur écoute », a dit M. Koné.

Il a souligné que l’affirmation du caractère social des obligations de la CNSS justifie la mise en œuvre de mécanismes financiers spécifiques relevant de la solidarité et se traduisant par une redistribution sous forme de transfert sociaux.

« La sécurité sociale qui hier était considérée comme un système d’assurance au sens strict du terme, tend de plus en plus à s’intégrer dans une politique globale de redistribution des revenus.

Il revient à l’Etat, non seulement de définir l’ensemble de la politique sociale, mais aussi de garantir sa fiabilité, d’intervenir pour modifier équitablement la répartition du revenu national en faveur des personnes qui, sans action recevraient des prestations extrêmement faibles », a-t-il expliqué.

Le directeur régional de la CNSS, a affirmé que la CNSS, à travers les prestations légales ou complémentaires qui sont octroyées aux bénéficiaires, contribue à la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.

Le chef de service promotion de l’assurance volontaire à la direction générale de la CNSS, Toussaint Bationo, a justifié la tenue de la rencontre qui est l’occasion pour la CNSS d’aller vers ses partenaires pour les écouter, comprendre leurs préoccupations afin de les prendre en compte.

« La direction générale de la CNSS donne de l’importance à cette activité d’où la nécessité d’une mission du niveau central pour appuyer la direction régionale de Dédougou afin de donner plus de visibilité et de crédibilité et rassurés les partenaires de sa proximité », a expliqué M. Bationo. Sur la situation des recouvrements dans la direction régionale de Dédougou, Toussaint Bationo, a ajouté que la situation n’est pas alarmante mais bonne dans l’ensemble.

Pour le deuxième vice-président de la délégation spéciale communale de Dédougou, Hervé Yé, une telle rencontre est une bonne initiative de la CNSS en ce sens qu’il est bon qu’elle revienne vers ses partenaires pour faire comprendre comment elle travaille, présenter ses prestations pour lever certaines zones d’ombre et améliorer ses prestations au bonheur de ses partenaires. « Outre sa mission de gestion des cotisations et des prestations, la CNSS a pour vocation d’informer, de former et de sensibiliser ses partenaires sur les enjeux de la sécurité sociale.

Dans ce cadre, depuis plusieurs années, elle organise des rencontres d’échange afin de renforcer notre collaboration et de permettre à chacun d’entre vous d’acquérir une meilleure compréhension de ses droits et responsabilités », a conclu le chef de service promotion de l’assurance volontaire.La journée d’échange a été ponctuée de communications sur les missions de la CNSS notamment les types de prestations servies, les bénéficiaires et les conditions d’octroi.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Gourma : Un cross civilo-militaire pour raffermir la cohésion sociale

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Gourma : Un cross civilo-militaire pour raffermir la cohésion sociale

Fada N’Gourma, (AIB)-Dans le cadre de leurs activités, la Coordination provinciale des Associations de veille citoyenne du Gourma, a organisé un cross populaire civilo-militaire et une séance aérobic, le samedi 02 novembre 2024 à Fada N’Gourma, pour le raffermissement de la cohésion entre les populations civiles et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Pour vivre en harmonie, les différentes couches sociales ont besoin de tisser des liens qui les rapprochent surtout dans ce contexte marqué par l’hydre terroriste qui profite du repli des uns et des autres pour commettre ses forfaits malsains.

Consciente de cet enjeu, la Coordination provinciale des Associations de veille citoyenne du Gourma, a décidé le samedi 02 novembre 2024 à Fada N’Gourma, de mener une activité qui favorisera l’approchement des populaires civiles aux FDS. Le coordinateur provincial des Associations de veille citoyenne du Gourma, Mahamane Traoré, a soutenu qu’il eut un moment où il y avait une grande méfiance entre les civiles les hommes en tenue.

Selon lui, sa structure a organisé ces activités entre les FDS et populations, pour faciliter les frottements entre ces deux couches sociales afin de faire face à l’hydre terroriste.Le commandement de la 6e région militaire, Lieutenant-Colonel Eric Somé Dabiré, s’est réjouit de ses activités entre les FDS et les populaires parce qu’elles se mènent le lendemain de la fête des Forces nationales, elles sont bien pour la santé de tous mais surtout facilitent le raffermissement des relations entre la population civile et les FDS.

Le Lieutenant-Colonel Dabiré, a déclaré que la population civile doit faire corps avec leurs FDS pour une victoire très prochaine contre le terrorisme qui a assez endeuillé des innocents.Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando a salué les actions de la veille citoyenne avec les FDS qui permettront aux deux corps de voir dans le même sens dans la quête du bonheur de tous. Il a encouragé les populations à pratiquer le sport pour se maintenir en bonne santé.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

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