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Salon de l’élevage du Burkina : Trois cents exposants attendus la semaine prochaine à Ouagadougou

Ouagadougou, 20 nov. 2018, (AIB)-Le ministre en charge des Ressources animales Sommanogo Koutou a annoncé mardi, que près de trois cents exposants sont attendus au premier Salon de l’élevage du Burkina Faso(SABEL) qui se tient du 27 novembre au 1er décembre 2018 sur le site du SIAO à Ouagadougou.

Le Salon de l’élevage du Burkina Faso(SABEL) connaitra deux types d’exposants à savoir les présélectionnés qui viendront des treize régions du Burkina Faso et ceux dits libres qui vont faire découvrir leurs spécificités en lien avec le secteur de l’élevage, a indiqué Sommanogo Koutou, mardi lors d’un point de presse.

«A ce stade, 182 exposants ont été retenus, soient 126 pour les animaux et 56 pour les transformateurs et innovateurs», a ajouté M. Koutou, par ailleurs président du comité national d’organisation (CNO) de l’évènement.

Le ministre en charge des Ressources animales a dit que lesautres exposants peuvent toujours s’inscrire au secrétariat du SABEL.

«Pendant cinq jours, les personnalités issues du monde politique et de la société civile vont donner leurs positions et leur visions sur notre secteur qui constitue le moteur de développement de notre économie nationale», a-t-il expliqué.

En rappel, l’élevage fournit les produits les plus exportés après l’or et le coton. Le secteur occupe 80% de la population et 90% des ménages au Burkina Faso.

Selon Sommanogo Koutou, le salon de l’élevage qui va coûter 472 millions de FCFA, a pour thème: «Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale».

L’évènement va s’articuler autour de plusieurs activités qui sont entre autres, des expositions, des communications et des dégustations de mets.

D’après Sommanogo Koutou, le CNO est composé de 10 commissions qui travaillent d’arrache-pied pour le succès du tout premier salon entièrement consacré à l’élevage.

M. Koutou, a également expliqué dans sa déclaration liminaire, que l’accompagnement des plus hautes autorités au SABEL traduit toute la place qu’elles accordent au secteur de l’élevage et à ses acteurs.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

Le monde en bref du dimanche 25 novembre

BRUXELLES – L’horizon s’est dégagé samedi pour qu’un accord historique sur le Brexit soit approuvé lors d’un sommet dimanche à Bruxelles, après que l’Espagne a obtenu les « garanties » qu’elle exigeait de Londres sur l’avenir du territoire de Gibraltar.

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a adressé dimanche une « lettre à la nation », promettant d’œuvrer « corps et âme » pour son accord sur le Brexit, une fois que les dirigeants de l’Union européenne l’auront approuvé ce week-end.

BELFAST – Les dirigeants du Parti démocratique unioniste (DUP) nord-irlandais, réunis en congrès à Belfast, ont appelé samedi la Première ministre britannique Theresa May à jeter « à la poubelle » la solution du filet de sécurité, disposition clé de l’accord de retrait du Brexit.

TIJUANA (Mexique) – Le futur gouvernement mexicain a affirmé samedi être parvenu à un accord avec l’administration américaine pour que les demandeurs d’asile restent au Mexique pendant que leur demande est examinée aux Etats-Unis, une percée majeure confirmée par Donald Trump.

PARIS – Le président Emmanuel Macron a exprimé samedi soir sa « honte » après des incidents violents sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées, à Paris, qui ont terni une mobilisation des « gilets jaunes » moins forte que la semaine dernière au niveau national.

BEYROUTH – Au moins 47 combattants d’une force kurdo-arabe soutenue par la coalition antijihadistes emmenée par Washington ont été tués vendredi et samedi dans des contre-attaques du groupe Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie, selon une ONG.

DAMAS – Des médias officiels syriens ont accusé samedi des groupes rebelles d’avoir utilisé des « gaz toxiques » dans une attaque contre Alep, la grande métropole du nord, rapportant des dizaines de « cas de suffocation » parmi les civils et évoquant un possible recours au « gaz de chlore ».

DUBAÏ – Les Bahreïnis, dont le pays accueille la cinquième flotte américaine et une base britannique, ont voté samedi pour élire un nouveau Parlement, un scrutin qui s’est déroulé sans les principaux groupes d’opposition, interdits par le pouvoir.

LONDRES – Le chef de l’armée britannique a mis en garde samedi le Royaume-Uni contre la menace posée par la Russie, « bien plus grande » que celles posées par certains groupes jihadistes comme l’État islamique (EI), provoquant une réaction acerbe de Moscou.

PARIS – Des dizaines de milliers de manifestants selon les organisatrices, sont descendus en France samedi à l’appel d’un collectif citoyen qui espérait un « raz-de-marée féministe » contre les « violences sexistes et sexuelles », une initiative qui a fait des émules dans plusieurs villes européennes, un an après la vague #MeToo.

SANAA – L’émissaire de l’ONU Martin Griffiths, qui s’emploie à préparer le terrain pour une relance du processus de paix au Yémen ravagé par la guerre, a rencontré de nouveau samedi les rebelles à Sanaa avant de voir lundi à Ryad des représentants du pouvoir.

BAMAKO – La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée ce week-end par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.

ROME – Le dialogue sur le budget italien, rejeté par Bruxelles, continue avec la Commission européenne (CE) et l’Italie a l’espoir qu’il permettra d’éviter des sanctions, a indiqué samedi soir le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, à l’issue d’un dîner avec le président de la CE Jean-Claude Juncker.

MARSEILLE (France) – Un prêtre qui exerçait dans plusieurs écoles privées à Nice (sud) a été mis en examen et écroué dans le cadre d’une enquête sur des agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, a-t-on appris de source judiciaire.

BUDAPEST – Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté samedi à Budapest pour défendre l’Université d’Europe centrale (CEU), établissement emblématique fondé par le financier George Soros et qui pourrait quitter la capitale hongroise après plus d’un an de bras de fer avec le gouvernement de Viktor Orban.

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Le gouvernement sud-africain a dénoncé l’expulsion d’étudiantes enceintes de l’université de Zululand (nord-est), estimant qu’une telle mesure « perpétuait les inégalités entre les sexes ».

HONG KONG – Sotheby’s est devenue samedi la dernière maison d’enchères internationale à mettre fin aux ventes d’objets en corne de rhinocéros, retirant des lots anciens d’une vente prévue à Hong Kong après un tollé d’associations de défense de l’environnement.

LOUXOR (Egypte) – Un tombeau, des sarcophages et plusieurs objets funéraires de l’Egypte ancienne récemment découverts dans une nécropole de Louxor, dans le sud du pays, ont été dévoilés samedi en présence du ministre des Antiquités.

PORT BLAIR (Inde) – Les autorités indiennes ont renoncé à envoyer la police enquêter sur l’île de North Sentinel, où un Américain a été tué la semaine dernière, afin de protéger la tribu autochtone et isolée qui y vit des conséquences d’un contact avec le monde moderne.

(AFP)

Burkina Faso-Presse: Revue Justice et faits de société meublent la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 24 nov. 2018 (AIB) – Les journaux en ligne du Burkina Faso, visités par l’AIB ce samedi, continuent de commenter des faits de société telles que les réactions consécutives à la hausse du prix du carburant, ainsi que le procès du putsch manqué de septembre 2015.

«Procès putsch manqué : les différentes parties ont pinaillé autour de la culpabilité de l’ex-bâtonnier», titre Zoodo.com qui rapporte que l’interrogatoire de l’ex-bâtonnier Me Mamadou Traoré débuté le mercredi 21 novembre a pris fin le jeudi 22 novembre 2018.

Ce site d’information précise qu’après que ses conseils aient tenté de prouver son innocence, les parties civiles et le parquet militaire ont, quant à eux, tenté de prouver sa culpabilité. Et de souligner que «chaque partie a fait des observations qui sont dignes d’intérêt».

Pour sa part, Lefaso.net fait remarquer que «l’accusé Nanéma Faiçal a nié ce vendredi avoir participé à l’incendie du domicile de Salifou Diallo et de Safiatou Lopez».

Le même média en ligne annonce que dans un tweet que «l’audition de Gilbert Diendéré (est) renvoyée au lundi 26 novembre 2018».

Le quotidien public Sidwaya, dans sa version en ligne, apporte la précision selon laquelle «le général Diendéré a été appelé à la barre (le jeudi 22 novembre, Ndlr), mais, l’un de ses conseils, Me Mathieu Somé étant alité, le président du tribunal a reporté son interrogatoire au lundi 26 novembre».

Dans sa rubrique ‘’Société’’, Fasozine.com arbore: «Apurement du foncier : La CADDL accuse le gouvernement».

Selon ce confrère, la Coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL), était face à la presse le vendredi 23 novembre 2018.

«Ce rendez-vous était le lieu pour Pama Nébié, secrétaire général de ladite structure et ses camarades de taper du poing sur la table et surtout tirer à boulet rouge sur le gouvernement, quant à la gestion de l’apurement du passif du foncier au Burkina Faso», relate Fasozine.com.

Pendant ce temps, Burkina24.com indique que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè prendra part à la marche contre la hausse des prix des hydrocarbures organisée par la Coalition contre la vie chère (CCVC).

Le journal en ligne ajoute que l’annonce de cette participation à la grève générale de 24 heures a été faite le mercredi 21 novembre 2018 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse.

A son tour, Lesechosdufaso.net publie une déclaration de la Coordination des syndicats de l’éducation et un appel à mobilisation du SYNATEB (Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base, Ndlr) pour la journée de protestation du 29 novembre de la CCVC.

Le même site d’information pose cette interrogation: «Hausse du prix du carburant et recouvrement forcé de la taxe de résidence: jusqu’où la grogne des Burkinabè va-t-elle monter?».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Sécurité transfrontalière : Plus de 150 présumés délinquants interpelés

Gaoua, (AIB)-L’opération de sécurisation des frontières communes au Burkina Faso, à la Côte d’Ivoire et au Ghana, dénommée «Koudanlgou II», a permis d’interpeller plus de 150 présumés délinquants, a indiqué le jeudi 22 novembre 2018, le ministre burkinabè de la Sécurité Clément Sawadogo.

Pour juguler la criminalité transfrontalière, les ministères en charge de la Défense et de la Sécurité du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana ont co-organisé une manœuvre de sécurisation de leurs frontières communes.

Débuté depuis une semaine, l’opération de sécurisation, dénommée «Koudanlgou II», a permis d’interpeler plus de 150 présumés délinquants dont une quinzaine dans la zone du Burkina Faso, selon le Clément Sawadogo.

«Plus de 2 000 Hommes ont été utilisés dont un peu plus de 900 Hommes pour le Burkina Faso, avec des moyens opérationnels, logistiques et de communication», a ajouté le ministre burkinabè de la Sécurité qui s’exprimait le jeudi 22 novembre 2018, à Bouna dans la région de Bounkani, à l’extrémité Nord-est de la Côte d’Ivoire.

Les sites visités ont été les zones d’exploitation artisanale d’or et certaines zones forestières.

Selon M. Sawadogo, la manœuvre a été une opportunité pour les Hommes de sécurité des trois pays d’apprendre à travailler ensemble et d’échanger des informations.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la Côte d’Ivoire Sidiki Diakité a affirmé que l’opération a été un succès, car elle a contribué à une meilleure connaissance des espaces fréquentées par les forces de sécurité.

Le ministre de la sécurité du Ghana, Albert Kan Dapaah a aussi exprimé sa satisfaction. «Le rapport de l’opération offre des orientations pour la sécurisation de nos frontières», a-t-il indiqué.

Malgré la réussite des actions certaines faiblesses ont été décelées de part et d’autre. A cet effet SidiKi Diakité déclare que des mesures seront prises pour améliorer les prestations au fil du temps.

Le ministre de la sécurité du Ghana, Albert Kan Dapaah a aussi exprimé sa satisfaction vu le résultat engrangé. «Le rapport de l’opération offre des orientations pour la sécurisation de nos frontières», a-t-il indiqué.

La cérémonie de débriefing a été aussi un créneau pour les populations de la région de féliciter les actions des gouvernements.

Leur porte-parole Sinan Ouattara a appelé les autorités à pérenniser ces types d’opération afin de rapprocher davantage les forces de sécurité et les populations pour une parfaite symbiose afin d’emporter les défis sécuritaires.

En rappel, l’opération «Koudanlgou II» fait suite à «Koudanlgou I» qui avait été organisée entre les frontières du Burkina Faso, du Togo, du Bénin et du Ghana.
Ce sont des opérations qui concrétisent un accord signé entre les cinq pays voisins appelé l’initiative d’Accra.
Agence d’Information du Burkina
Evariste YODA

Championnat de foot féminin: les Tigresses veulent «arracher» le titre à l’USFA

Ouagadougou, 23 nov. 2018 (AIB) – Les Tigresses de Ouagadougou, vice-championnes la saison dernière, comptent «arracher» le titre à l’USFA cette saison à la faveur du championnat national de football féminin qui démarre ce week-end et dont le président de la commission Dénis Ouédraogo a dévoilé le programme ce vendredi à Ouagadougou devant les journalistes.
La saison écoulée ce sont les Colombes de l’US forces armées qui ont ravi la vedette à toutes les équipes, en remportant de justesse le championnat devant les Tigresses du Kadiogo. Cette année, les filles de Pascal Sawadogo semblent contester cette suprématie militaire.
«Cette année nous partons pour arracher le titre à l’USFA. Nous savons que ça ne sera pas une messe à faire mais nous sommes prêts», a déclaré l’entraineur des Tigresses Pascal Sawadogo à l’issue de la conférence de presse du lancement du championnat de football féminin.
Pour atteindre ses objectifs, l’équipe a fait un recrutement conséquent: «l’USFA a fait du championnat sa chasse gardée mais nous avons recruté Salimata Simporé. Nous suivons une piste au niveau des gardiennes de but pour créer la concurrence dans l’équipe. Nous suivons également une défenseuse de prêt».

 

La république de l’équipe militaire ne s’est pas fait attendre. Pour le coach adjoint, Omar Paré «nous allons d’abord acquérir ce championnat avec plaisir car depuis 3 à 4 mois on se prépare pour cela. Nous allons encore nous battre pour défendre notre titre».

 

«Nous allons jouer chaque match comme une finale. Nous sommes champions depuis 2 ans. Nous dominons toutes les autres équipes. Nous restons humbles pour la défense de ce titre»,
a-t-il ajouté.
En plus du championnat D1 et la coupe du Faso, le président de la commission football féminin Dénis Ouédraogo a annoncé la Supercoupe qui oppose l’équipe championne à celle vainqueur de la coupe du Faso.

 

Les matchs démarrent ce week-end avec les 8 équipes de la D1 féminine. Le programme est le suivant: ALH # AS Tigresses; USFA # Danta AC; Reines # Etincelles; RCB # USO
AS/

Le Burkinabè Yacouba Sawadogo reçoit son Prix Nobel Alternatif

Burkina Faso-Environnement-Récompense

Le Burkinabè Yacouba Sawadogo reçoit son ‘’Prix Nobel Alternatif’’

Ouagadougou, 23 nov. 2018 (AIB) – Le Burkinabè Yacouba Sawadogo, lauréat du Prix Right Livelihood ou Prix Nobel Alternatif 2018, a reçu, ce vendredi, son trophée à Stockholm, en Suède, a suivi l’AIB à travers un média en ligne.

La cérémonie de remise du prix a été retransmise en direct, ce vendredi à 18 h 30 mn (Local et Gmt) par le site d’information Burkina24.com.

Présenté par les organisateurs comme «l’homme qui a arrêté le désert «le septuagénaire burkinabè a été primé pour   avoir «converti en forêts des terres infertiles», dans sa province natale, le Yatenga.

L’homme a mis au point la technique du «zaï», qui consiste à creuser des trous en saison sèche pour les remplir de fumier et à construire de petites murailles pour retenir l’eau des pluies, tout en plantant des arbres.

Moqué par certaines populations de son village qui le traitaient de fou,  M. Sawadogo a réussi à  constituer une forêt d’environ 40 hectares sur des terres jusqu’alors infertiles et abandonnées.

De nos jours, cette forêt abrite plus de 60 espèces d’arbres et d’arbustes différents, se distinguant comme étant l’une des «sylves plantées et gérées par un paysan les plus diversifiées du Sahel».

Le nom du Burkinabè a été cité parmi les lauréats du Prix Right Livelihood ou Prix Nobel Alternatif 2018, le 24 septembre dernier.

Yacouba Sawadogo est le 167e lauréat de ce prix depuis sa création. Il est le 3eBurkinabè à l’avoir eu, après Bernard Lédéa Ouédraogo (en 1990) et le Pr Joseph KI-Zerbo (en 1997).

Agence d’information du Burkina

Kantchari : Une école incendiée, des instituteurs sommés d’enseigner en arabe

Fada N’Gourma, 23 nov. 2018 (AIB) – L’école primaire publique de Sampiéri (Kantchari) a été incendiée dans la nuit de jeudi à vendredi par des assaillants qui ont aussi sommé les instituteurs, d’enseigner en arabe, en lieu et place du français, a-t-on appris de sources administratives locales.

Selon ces sources, une vingtaine d’individus armés ont incendié dans la nuit de jeudi à vendredi vers 1h, l’école primaire publique de Sampiéri, située à une vingtaine de Km de Kantchari dans la province de la Tapoa (Est).

Les assaillants auraient ensuite réveillé les enseignants pour leur adresser un message d’avertissement.

Les agresseurs, poursuivent nos sources,  ont dit aux éducateurs qu’ils n’ont rien contre eux, mais qu’ils doivent désormais enseigner en arabe et se convertir à l’Islam.

Les bandits auraient également assuré aux instituteurs qu’ils ne seront pas épargnés la prochaine fois s’ils n’obéissaient pas.

Le Burkina Faso a subi depuis le début de l’année une recrudescence des attaques, particulièrement au Nord et à l’Est où des éléments des forces armées et des civils ont été tués ainsi que des infrastructures publiques incendiées ou vandalisées.

Agence d’information du Burkina

js-ata/ak

Compte rendu du Conseil des ministres du 21 novembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 novembre 2018, en séance ordinaire, de 9H00 mn à 12H30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte de la Présidence du Faso :

  • un décret portant renouvellement du mandat d’un membre de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

– un décret portant approbation des statuts de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP).

L’adoption de ce décret permet une meilleure organisation de l’ENGSP et une prise en compte des exigences relatives aux nouvelles orientations sur l’efficacité des établissements publics de l’Etat.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement renouvellement de mandat de membre et de nomination de président au Conseil d’Administration de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Sécurité a informé le Conseil du déroulement en cours d’une opération de sécurisation conjointe Burkina Faso-Côte d’Ivoire-Ghana du 15 au 22 novembre 2018, dénommée Opération Koudanlgou II dans les zones du Sud et de l’Ouest de notre territoire.

Plus de 850 éléments de sécurité des trois pays sont impliqués dans cette activité de grande envergure qui permettra de démanteler des nids de délinquants de tous ordres.

L’opération Koudanlgou II concrétise l’initiative d’Accra signée en novembre 2017 par cinq (05) pays de la sous-région à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo. Elle fait suite à la précédente, Koudanlgou I, qui avait été organisée en mai 2018 entre le Burkina Faso, le Togo, le Bénin et le Ghana.

II.2. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 15ème édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL) prévue du 23 novembre au 10 décembre 2018 à Lomé au Togo.

Le Burkina Faso est l’invité d’honneur  de cette édition et une journée nationale prévue le 24 novembre lui est dédiée.

La participation de notre pays à cet évènement permettra de dynamiser le commerce inter et intra-africain, à travers un partage d’informations, des échanges entre entreprises et des partenariats durables.

II.3. Le ministre des Ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 1ère édition du Salon de l’Elevage au Burkina Faso (SABEL).

Prévu pour se tenir à Ouagadougou sur le site du SIAO du 27 novembre au 01 décembre 2018, le SABEL 2018 est placé sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et le parrainage de Monsieur Kobenan Kouassi ADJOUMANI, ministre des Ressources animales et halieutiques de la République de Côte d’Ivoire.

Placé sous le thème « Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale », le SABEL va contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques à travers la création d’une plateforme de rencontres et d’échanges entre tous les acteurs de ce secteur stratégique.

Pour la présente édition, les participants sont attendus de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la France et des treize (13) régions du Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  • Madame Marguerite OUEDRAOGO/BONANE, Mle 62 02 017 A, Juriste, est nommée membre de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), pour un dernier mandat de cinq (05) ans.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspectrice principale du trésor, est nommée Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un dernier mandat de trois (03) ans ;
  • Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspectrice principale du trésor, est nommée Présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Message du Ministre en charge de l’Agriculture à l’occasion de la 38e Journée Mondiale de l’Alimentation

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Chaque année, la Communauté Internationale célèbre la Journée Mondiale de l’Alimentation, le 16 octobre. La 38ème édition est placée sous le thème : « Agir dans l’avenir, la faim zéro est possible en 2030 ».

La Journée Mondiale de l’Alimentation constitue une tribune de diagnostic des causes profondes de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Elle  vise à améliorer la compréhension des problèmes relatifs à la sécurité alimentaire et à accroître la sensibilisation des décideurs politiques, des  acteurs du secteur privé et des producteurs  au renforcement et à la mise en œuvre des actions permettant d’atteindre la Faim zéro d’ici  à 2030.

En septembre 2015, le Sommet des Nations Unies pour le développement durable a adopté l’Agenda 2030 et les dix-sept (17) Objectifs de développement durable.  Les Etats se sont engagés  à éliminer la pauvreté et la faim dans le monde, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et  à promouvoir l’agriculture durable. Ces résolutions intervenaient  dans un contexte  marqué par des situations alimentaires et nutritionnelles difficiles dans certaines contrées du monde. Ces difficultés résultent  des conflits, de la variabilité climatique, du ralentissement de l’économie mondiale, de la persistance des inégalités, etc. Le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mentionne :

  • 815 millions de personnes, dont 60% de femmes, souffraient de sous-alimentation chronique en 2016, soit 38 millions de plus qu’en 2015 ;
  • 80% d’elles vivent en milieu rural et dépendent de l’agriculture ;
  • 45% de la mortalité infantile est due à la malnutrition et 155 millions d’enfants de moins de 5 ans sont encore touchés par les retards de croissance ;
  • 3500 milliards de dollars sont dépensés chaque année par l’économie mondiale pour la gestion de la malnutrition ;
  • 1,9 milliards d’individus sont en surpoids, dont 600 millions en situation d’obésité ;
  • 3,4 millions d’individus meurent chaque année des conséquences du surpoids et de l’obésité.

Cette année, notre pays a été confronté à une situation alimentaire et nutritionnelle peu reluisante du fait du  déficit céréalier enregistré au cours de la campagne agricole écoulée. Le Gouvernement y a réagi par l’adoption du  Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire  et nutritionnelle. Il s’est agi de mettre à la disposition de la population cible des vivres  vendus à prix social, des intrants agricoles et  des appuis financiers pour l’acquisition de biens de subsistance. La Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire ( SONAGESS)  continue d’approvisionner deux-cent cinquante (250) points de vente de céréales aux personnes vulnérables à hauteur de quatre-vingt- quinze mille   (95 000) tonnes pour un coût total  de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) de francs CFA. L’ensemble des actions de soutien aux personnes vulnérables est chiffré à quatre-vingt-un milliards (81 000 000 000)  de francs CFA.

Au titre de la campagne agricole en cours, le Gouvernement a fortement soutenu la production agricole par la remise aux producteurs de seize mille (16 000) tonnes d’engrais, de plus de huit mille (8 000) tonnes de semences améliorées, de vingt-sept mille (27 000) unités d’équipements agricoles, d’environ dix mille (10 000) animaux de trait et plus de vingt mille (20 000) litres de pesticides, à des prix subventionnés. Face à l’apparition des chenilles légionnaires dès le début de la saison,   nous avons déployé des équipes de traitement phytosanitaire dans toutes les régions du pays. Les méthodes de lutte  développées ont  freiné considérablement l’action de ces ravageurs.

Par ailleurs, le   Président  du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Christian KABORE,  a affirmé sa volonté de  redonner à l’agriculture son rôle de moteur du développement économique, par la construction  d’un secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et  faunique productif et résilient, davantage orienté vers le marché et basé sur les principes de développement durable.

En outre, le Gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires se sont engagés à apporter une réponse concertée à travers un processus continu d’élaboration et de mise en œuvre de plusieurs politiques et programmes visant le renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables.  Plusieurs actions se concrétisent en permanence à travers la mise en œuvre de nos politiques et des priorités résilience pays du Burkina Faso (PRP-AGIR-BF) et des plans annuels de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à courts termes.

Je  voudrais féliciter et remercier tous les  partenaires techniques et financiers  pour leur contribution à l’éradication de la faim et de la malnutrition au Burkina Faso et dans le monde.

La campagne agricole 2018-2019 est  prometteuse.  Les objectifs de production estimés à cinq millions huit cent mille  (5 800 000) tonnes de céréales et à plus d’un million cinq cent mille (1 500 000) tonnes de cultures de rente sont sur le point d’être atteints. Ces résultats devraient nous permettre de nous relever de la situation alimentaire et nutritionnelle difficile de l’année écoulée. Je voudrais  ainsi rendre un vibrant hommage aux  braves productrices et producteurs du Burkina Faso pour leur ardeur au travail grâce auquel nous pouvons escompter de meilleures performances agricoles. Je les exhorte à  la mise en application des techniques de réduction des pertes post-récoltes et à une gestion efficace  des stocks céréaliers.

Je voudrais réitérer  l’engagement du Gouvernement à œuvrer sans relâche  à l’éradication de la faim et de la malnutrition au Burkina Faso d’ici à 2030.

Vive l’agriculture!

Vive le Burkina Faso!

Monsieur Jacob OUEDRAOGO

Commandeur de l’Ordre National

Renforcement de la coopération Burkina Faso-Japon: le président du Faso en visite officielle à Tokyo

Le président du Faso effectuera du 16 au 23 novembre 2018, une visite officielle à Tokyo au Japon.

Pour sa première visite officielle au pays du soleil levant depuis son accession à la magistrature suprême, Roch Marc Christian Kaboré s’entretiendra avec les plus hautes autorités nipponnes sur des sujets relatifs au renforcement de la coopération bilatérale.

Le chef de l’Etat et son épouse seront reçus au palais impérial par Sa Majesté l’Empereur AKIHITO dans la matinée du mardi 20 novembre. A l’agenda également, Roch Marc Christian Kaboré échangera avec le Premier ministre japonais, Shinzo ABE et le président de la Diète (le Parlement). Il aura également des rencontres avec des chefs d’entreprises et des partenaires au développement.

Accompagné par une forte délégation d’hommes d’affaires burkinabè sous la coupe de la Chambre de commerce, le président du Faso va présider à Tokyo, le premier forum économique Burkina Faso-Japon. Un forum qui servira de plate-forme à l’Agence Burkinabè d’investissement pour présenter aux hommes d’affaires japonais les opportunités d’investissements au Burkina Faso.

Toujours fidèle à sa tradition, le président du Faso échangera dès son arrivée à Tokyo avec ses compatriotes vivant dans cette partie du monde.

Avant de quitter le Japon, le chef de l’Etat se rendra à Kyoto pour la seconde partie de sa visite.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Commémoration du centenaire de l’Armistice: le président du Faso à Paris

Communiqué de presse

(Ouagadougou, 9 novembre 2018). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est arrivé cet après-midi à Paris où il va participer aux côtés du président de la République française, Emmanuel Macron, à la commémoration du centenaire de l’Armistice ce 11 novembre à Paris.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement vont, au cours de cette cérémonie, rendre hommage à aux soldats tombés en France lors de la première guerre mondiale (1914-1918).

Dans l’après-midi, Roch Marc Christian Kaboré prendra part au forum de Paris pour la paix.

Direction de la communication de la présidence du Faso.

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