«Les recommandations formulées dans ce rapport, feront l’objet de la plus grande attention de mon département en vue de leur mise en œuvre», a promis la ministre en charge de la Femme et de l’Action humanitaire Marie Laurence Ilboudo/Marshall.
Burkina: Roch Kaboré a perdu le sommeil à cause des femmes terrorisées (ministre)
Burkina/Insécurité : Des responsables de services harcèlent régulièrement des femmes déplacées (Oxfam)
Burkina/Insécurité : Des responsables de services harcèlent régulièrement des femmes déplacées (Oxfam)
Ouagadougou, 04 juin 2020 (AIB)-Des responsables de services ou d’enregistrement harcèlent régulièrement à Dori (Nord), des femmes fuyant les exactions terroristes, révèle jeudi l’ONG Oxfam, dans une note d’information.
«Si les relations avec les autorités sont souvent qualifiées de compliquées, autant par les résidentes que par les femmes déplacées, les femmes ont signalé de façon récurrente à Dori (Nord), les «attitudes menaçantes» et le harcèlement de certains responsables de services ou d’enregistrement», affirme Oxfam dans un rapport intitulé : ‘’Survivantes et héroïnes : Les femmes dans la crise au Burkina Faso’’.
Le harcèlement et les agressions ont aussi lieu sur le chemin du village, au niveau des points d’eau, au marché, aux alentours et à l’intérieur des camps de déplacés.
D’après l’ONG, 12 cas de viols documentés ont été recensés sur un site de Barsologho (Centre-nord) en deux mois.
Des pratiques de corruption (enregistrement sur les listes contre paiement) et de détournement de l’aide ont également été rapportées à Oxfam par les femmes déplacées à Dori et à Kaya (Centre-nord).
«En tant que acteurs humanitaires, nous devons être des modèles dans nos actes que ça soit dans l’enregistrement, la distribution et dans notre langage», a rappelé le Directeur pays de Oxfam Papa Sosthène Konaté, jeudi lors du lancement du rapport.
«Nous interpellons pour qu’il y’ait une prise de conscience individuelle et que ceux qui ont la force de la décision, puissent réagir», a-t-il ajouté
En attentant une éventuelle la suite à donner à ces informations, des femmes qui retournent dans leurs villages d’origine pour chercher de la subsistance, sont souvent agressées en chemin par des groupes armés.
D’autres se sont tournées vers «le sexe de survie» à tel enseigne qu’au niveau des sites aurifères de Kaya, «les femmes autochtones» ont remplacé celles qui venaient des pays voisins, note l’ONG.
A en croire Oxfam, «le sexe de survie» s’est déplacé à Ouagadougou, avec l’arrivée soudaine de dizaines de jeunes filles isolées qui le pratiquent en méconnaissance des moyens de protection et de contraception.
Outre la violence sexuelle, les femmes déplacées à l’instar des populations déplacées, sont accusées d’être de mèche avec les groupes terroristes.
Leurs pourfendeurs les accusent d’être des informatrices ou de garder le silence quand elles sont des témoins oculaires des agressions terroristes.
Selon Oxfam, les attaques armées qui frappent le Burkina Faso depuis 2016, a occasionné à la période d’avril 2020, le déplacement de 848 mille personnes comprenant 84% de femmes et d’enfants.
L’ONG a émis un certain nombre de recommandations pour atténuer la souffrance des femmes au nombre desquelles, le renforcement des de la sécurité dans les sites d’accueil.
De l’avis de la structure, il urge aussi de fournir à ces déplacés, entre autres, de l’eau, des kits hygiéniques, des ressources financières, des abris et des vivres.
Il faudrait également répondre aux préoccupations liées à la santé, à l’éducation, au stress et aux traumatismes psychologiques.
Oxfam souhaite que les femmes soient intégrées dans les mécanismes de recherche et de médiation en faveur de la paix, au même titre que les hommes.
Agence d’information du Burkina
ata/ak
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 juin 2020
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 juin 2020
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 juin 2020, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DIX (10) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte de la Primature :
– un décret portant renouvellement de mandat d’Administrateurs au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND).
L’adoption de ce décret permet la nomination de quatre (04) personnes, Administrateurs au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND) pour une dernière période de trois (03) ans.
I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
– un projet de loi portant autorisation de ratification du Traité des Autorités africaines et malgache de l’aviation civile (AAMAC).
La ratification de cette loi s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les pays membres des AAMAC dans le domaine du secteur aérien. Elle permet d’avoir un référentiel règlementaire commun dans l’espace aérien de l’ASECNA et d’en assurer une supervision plus efficace à travers l’assistance technique des AAMAC.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.1.3. Pour le compte du ministère de la Santé :
– un rapport relatif à la Politique nationale multisectorielle de nutrition 2020-2029 et au Plan stratégique multisectoriel de nutrition 2020-2024.
Au Burkina Faso, la malnutrition chronique est passée de 35,1% en 2009 à 25,4% en 2019. La malnutrition aiguë est passée de 11,3% en 2009 à 8,1% en 2019 selon l’Enquête nutritionnelle nationale. Malgré cette réduction, le nombre de cas de malnutrition reste toujours élevé et est au-dessus des seuils critiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La politique nationale multisectorielle de nutrition assortie de son plan stratégique vise à améliorer l’état nutritionnel des populations, en particulier les femmes, les enfants et les groupes vulnérables à travers la mise en œuvre d’interventions multisectorielles de nutrition.
L’adoption de cette politique permettra une meilleure orientation des interventions et mobilisation des ressources dans le domaine de la nutrition.
– un rapport relatif à l’extension nationale de la gratuité de la planification familiale.
Le gouvernement burkinabè a fait de l’accélération de la transition démographique une priorité pour la capture du dividende démographique. Pour l’atteinte de cet objectif, le décret n°2018-0040/PRES/PM/MFSNF/MFPTPS/MATD/MINEFID du 26 décembre 2018 a institué la gratuité des soins et des services de planification familiale. La mise en œuvre de cette mesure qui a pris effet depuis le 24 juin 2019 dans les régions des Cascades et du Centre-Ouest en phase pilote, a enregistré des résultats satisfaisants auprès des acteurs de la santé et des populations concernés.
L’adoption de ce rapport permet d’étendre la gratuité des soins de services de planification familiale au plan national.
I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et des délégations de service public dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de la COVID-19 au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet d’assurer avec célérité l’acquisition des biens et services nécessaires à une bonne exécution du plan de riposte à l’épidémie de la COVID-19.
I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :
– un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) de 2020.
L’analyse de la vulnérabilité alimentaire fait ressortir en situation projetée (juin-août 2020), 16 provinces qui seraient en phase 2 « sous pression » et 12 provinces en phase 3 « crise ».
Au cours de cette période, 2 151 970 personnes réparties dans toutes les régions, seront en insécurité alimentaire sévère et 137 175 personnes dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun, pourraient tomber en situation d’urgence alimentaire.
Le Plan vise à soutenir les populations vulnérables à travers des actions harmonisées d’assistance alimentaire, de protection des moyens d’existence, de prévention et de prise en charge de la malnutrition.
Pour la réalisation du PRSPV 2020, les réponses urgentes concernent l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables, le soutien à la production agricole et animale, la prévention, la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris et le soutien à l’approvisionnement en eau potable.
I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Energie :
– un décret portant conditions de l’autoproduction d’énergie électrique au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de disposer d’un texte réglementaire pour mieux encadrer l’autoproduction de l’énergie électrique dans notre pays.
I.1.7. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
– un décret portant organisation du ministère des Mines et des carrières.
L’adoption de ce décret permet audit ministère de remplir efficacement ses missions conformément au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels et au décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du Gouvernement.
I.1.8. Pour le compte du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
– un décret portant approbation des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) des villes de Bittou, Bogandé, Boussé, Koupéla, Pama, Pô, Pouytenga et Yako.
L’adoption de ce décret permet à ces huit (08) villes de disposer d’un référentiel pour la maîtrise de l’occupation spatiale et de canaliser des investissements pour le développement.
– un décret portant approbation des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) des villes de Niangoloko et de Orodara, horizon 2035.
L’adoption de ce décret permet aux villes de Niangoloko et de Orodara de coordonner leur développement spatial dans le respect du cadre de vie des habitants.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a informé le Conseil de la tenue de la Journée nationale des frontières le 07 juin 2020 à Niangoloko (Province de la Comoé, Région des Cascades) sous le thème : « Faire des espaces frontaliers, des espaces d’intégration, de solidarité, de cohésion sociale et de développement ».
II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point de la reprise des activités pédagogiques pour les classes d’examen, le 1er juin 2020.
Le Conseil invite le ministre en charge du dossier à travailler à lever toutes les contraintes et difficultés apparues lors de cette reprise des activités pédagogiques, afin de faciliter la tenue des évaluations, des examens et des concours de fin d’année.
II.3. La ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la mise en œuvre du plan de riposte à la COVID-19. Elle a également présenté la situation de la maladie à coronavirus et les avancées de la prise en charge médicale.
II.4. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a informé le Conseil du processus de relance de l’organisation des rencontres 2020 du cadre de concertations et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).
Le thème du CODESP 2020 est : « Le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé ».
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Pour le compte du Secrétariat permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence :
– Monsieur Ibrahima GNANKENE, Mle 49 441 A, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence.
B. AU TITRE DE LA PRIMATURE
Les personnes ci-après sont nommées Administrateurs au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND) :
Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
– Madame Diata BAILOU/TINDE, Mle 36 353 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire.
Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Mathurin OUEDRAOGO, Mle 34 943 E, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :
– Monsieur Larba PILGA, Mle 211 773 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.
Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :
– Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA COHESION SOCIALE
– Monsieur Abdoulaye ZEBA, Mle 72 126 F, Administrateur Civil, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Ousmane BALIMA, Mle 28 160, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique ;
– Monsieur Alfred OUARE, Mle 28 148, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique ;
– Monsieur Moussa ZABRE, Mle 28 152, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique ;
– Monsieur Patrice SORGHO, Mle 28 126, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique ;
– Monsieur Ousmane HEBIE, Mle 111 297 W, Administrateur Civil, est nommé Directeur du suivi des pensions et des carrières à la Direction générale de la Fonction publique territoriale ;
– Monsieur P. Rodrigue WANGRAOUA, Mle 247 515 D, Administrateur Civil, est nommé Directeur du suivi des opérations électorales à la Direction générale des libertés publiques et affaires politiques ;
– Monsieur Sibidi Issa LANKOANDE, Mle 202 685 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de Région :
– Madame Salimata DABAL, Mle 91 139 J, Administrateur civil, Région de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Kouka Gérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124, Administrateur civil, Région du Nord ;
– Monsieur Abdoulaye BASSINGA, Mle 59 720, Administrateur civil, Région du Centre-Sud ;
– Monsieur Robert ZOUNGRANA, Mle 28 175 X, Administrateur civil, Région du Centre-Nord ;
– Monsieur Hamidou SORE, Mle 23 665 K, Administrateur civil, Région de l’Est ;
– Monsieur Kabou SENI, Mle 23 643 R, Administrateur civil, Région du Centre-Est ;
– Monsieur Mahamat MICHARA, Mle 28 143, Administrateur civil, Région des Cascades.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Haut-commissaire de province :
Région du Centre-Nord
– Monsieur Auguste KINDA, Mle 91 868, Administrateur civil, Province du Sanmatenga ;
– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 98 011, Administrateur civil, Province du Bam.
Région du Nord
– Monsieur Djibril BASSOLE, Officier, Lieutenant de gendarmerie, Province du Lorum ;
– Monsieur Issaka SEGDA, Mle 32 446 X, Administrateur civil, Province du Passoré ;
– Madame Aminata TARNAGDA, Mle 91 870, Administrateur civil, Province du Yatenga.
Région du Centre-Est
– Madame Aissata Angélina TRAORE, Mle 104 429 K, Administrateur civil, Province du Kouritenga.
Région du Plateau-Central
– Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 105 199, Administrateur civil, Province du Ganzourgou.
Région du Sud-Ouest
– Monsieur Raphael ZOUNGRANA, Mle 200 391, Administrateur civil, Province de la Bougouriba.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Conseiller technique chargé des questions relatives aux libertés publiques, à la prévention et à la gestion des conflits :
– Monsieur Boubacar TRAORE, Mle 28 157 J, Administrateur civil, Région des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Aboubacar SANOU, Mle 23 583 A, Administrateur civil, Région du Plateau-Central ;
– Monsieur Mahamadi ZABA, Mle 28 528 A, Administrateur civil, Région de l’Est.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Conseiller technique de Gouverneur chargé des questions relatives à la formation professionnelle, à la jeunesse et à l’emploi :
– Monsieur Abdoulaye OUATTARA, Mle 237 920 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Région de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Boukary DIONOU, Mle 211 770 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Région des Cascades ;
– Madame Manila ZOUBGA/BAYILI, Mle 279 900 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Région du Centre ;
– Monsieur Noël KERE, Mle 220 366 F, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Région du Centre-Est ;
– Monsieur Boubié IDO, Mle 246 739 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Région du Centre-Ouest ;
– Monsieur Patrice SERI, Mle 220 362 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Région de l’Est ;
– Madame Laurencia NAPON/SANOU, Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Région des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Domètaminé KAMBIRE, Mle 210 947 V, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Région du Sud-Ouest.
Les personnes ci-après sont nommées au poste de Conseiller technique de Gouverneur chargé des affaires culturelles et touristiques :
– Madame Césarine Marie Dorothée TOE, Mle 216 708 S, Administrateur des services touristiques, Région de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 200 489 W, Administrateur des services touristiques, Région des Cascades ;
– Madame Josiane SANOU/SANOU, Mle 216 773 X, Conservateur-Restaurateur de musée, Région du Centre ;
– Monsieur Fidèle Wendegouidi OUEDRAOGO, Mle 216 765 J, Conseiller des affaires culturelles, Région du Centre-Nord ;
– Monsieur Yinanyaro dit Patrice TAMINI, Mle 246 739 T, Administrateur des services touristiques, Région du Centre-Ouest ;
– Monsieur Kiswensida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, Administrateur des services touristiques, Région du Centre-Sud ;
– Monsieur Hassane DJIBILIROU, Mle 212 192 H, Conseiller des affaires culturelles, Région de l’Est ;
– Monsieur Golo BARRO, Mle 26 223 F, Conseiller des affaires culturelles, Région des Hauts-Bassins ;
– Madame Chantal Olga COMPAORE/OUEDRAOGO, Mle 31 125 P, Conseiller des affaires culturelles, Région du Plateau- Central ;
– Monsieur Ragnaguénewendé Edgar COMPAORE, Mle 246 728 F, Conservateur-Restaurateur de musée, Région du Sahel ;
– Monsieur Célestin TRAORE, Mle 22 658 Y, Conseiller des affaires culturelles, Région du Sud-Ouest.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de province :
Région de la Boucle du Mouhoun
– Monsieur David AYORO, Mle 212 058 L, Administrateur civil, province de la Kossi ;
– Monsieur Innocents OUATTARA, Mle 200 333 L, Administrateur civil, province du Mouhoun ;
Région du Centre-Nord
– Monsieur Idrissa GAMSONRE, Mle 118 961 R, Administrateur civil, province du Namentenga ;
Région du Centre-Est
– Monsieur Oumarou SANDWIDI, Mle 91 920 V, Administrateur civil, province du Boulgou ;
Région du Sud-Ouest
– Monsieur Réné KARAMBIRI, Mle 220 660 W, Administrateur civil, province du Poni ;
Région des Hauts-Bassins
– Monsieur Drissa HEMA, Mle 105 184 R, Administrateur civil, province du Kénédougou.
Région du Centre-Ouest
– Madame Wossolème Clarisse DENNI, Mle 200 393 B, Administrateur civil, province du Ziro ;
– Monsieur Emile Firmin W. BAMAS, Mle 25 756 S, Administrateur civil, province du Boulkiemdé.
Région du Centre-Est
– Monsieur Adama KOUSSOUBE, Mle 105 190 K, Administrateur civil, province du Koulpelogo.
Région de l’Est
– Monsieur Yéonviel SOME, Mle 105 206 G, Administrateur civil, province de la Komondjari.
Région du Plateau-Central
– Madame Haoua OUEDRAOGO, Mle 78 142, Administrateur civil, province de l’Oubritenga.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Préfet de département :
Région du Centre
– Monsieur Marcel ZANRE, Mle 212 144 F, Administrateur civil, département de Komki-Ipala ;
– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 200 338 G, Administrateur civil, département de Pabré.
Région de l’Est
– Monsieur Pasnéwindé OUEDRAOGO, Mle 220 630 N, Administrateur civil, département de Bogandé ;
– Monsieur Moussa DIOMA, Mle 105 177 A, Secrétaire administratif, département de Manni ;
– Monsieur Télesphore OUBDA, Mle 238 051 E, Secrétaire administratif, département de Thyon ;
– Monsieur Ismael SANOGO, Mle 283 278 B, Secrétaire administratif, département de Liptougou ;
– Monsieur W. Serge ZOUNDI, Mle 98 038 S, Secrétaire administratif, département de Bartiebougou.
Région du Plateau-Central
– Madame Eveline Rose KAFANDO, Mle 76 309 K, Secrétaire administratif, département de Boudry.
Région des Hauts-Bassins
– Madame Rolande KANKO, Mle 102 177 A, Secrétaire administratif, département de Koundougou ;
– Monsieur Etienne TIENDREBEOGO, Mle 73 847 K, Secrétaire administratif, département de Faramana ;
– Madame Fatimatou TALL, Mle 247 379 A, Secrétaire administratif, département de Satiri ;
– Monsieur Paul OUEDRAOGO, Mle 203 253 W, Secrétaire administratif, département de Dandé.
Région du Centre-Ouest
– Monsieur Saidou SAWADOGO, Mle 23 596 V, Secrétaire administratif, département de Zawara ;
– Monsieur Sibiri NEBIE, Mle 203 248 F, Secrétaire administratif, département de Dassa.
Région du Sud-Ouest
– Monsieur Moumouni SAGNON, Mle 220 638 L, Administrateur civil, département de Gaoua ;
– Madame Valerie SONDO, Mle 203 223 N, Secrétaire administratif, département de Bouroum Bouroum ;
– Monsieur Yirbouré GOUBA, Mle 203 237 F, Secrétaire administratif, département de Legmoin ;
– Monsieur Ibrahim SORE, Mle 72 796 J, Secrétaire administratif, département de Niego ;
– Monsieur D. Kisito DABIRE, Mle 279 912, Administrateur Civil, département de Diébougou.
Région du Centre-Sud
– Monsieur Atjièguiwè Christian ABO, Mle 98 026 U, Secrétaire administratif, département de Gomboussougou ;
– Monsieur Patindé ZOUNGRANA, Mle 200 390 Z, Administrateur civil, département de Saponé.
Région de la Boucle du Mouhoun
– Monsieur Nestor TOE, Mle 212 132 H, Secrétaire administratif, département de Kassoum ;
– Monsieur Teega-Wendé Rodrigue NANA, Mle 304 114 C, Administrateur civil, département de Nouna.
Région des Cascades
– Madame Kadidiata PARE, Mle 212 023 P, Secrétaire administratif, département de Wolonkoto.
Région du Centre-Est
– Monsieur Zakaria KONATE, Mle 75 279 D, Secrétaire administratif, département de Zonsé.
Région du Nord
– Monsieur Tinlbila ZOMBRE, Mle 286 666 K, Administrateur civil, département de Samba.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
– Monsieur Tagsseba NITIEMA, Colonel, Officier des Forces armées, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Royaume de Belgique).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
– Monsieur Ferdinand TIENDREBEOGO, Mle 53 722 G, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Souaré GORO, Mle 34 829 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
– Monsieur Téné YOULOU, Mle 26 285 L, Professeur certifié des lycées et collèges, catégorie A, 1ère classe, échelle 1, 16ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, échelle A, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) ;
– Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, échelle A, 1er échelon, est nommée Directrice générale adjointe des eaux et forêts ;
– Monsieur Roch Armand NOMBRE, Mle 41 756 Z, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, échelle B, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’intendance et de logistique (DGEF) ;
– Monsieur Boureima SADIGUIDA, Mle 59 025 X, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie A, 1ère classe, échelle 1, 4ème échelon, est nommé Directeur des opérations ;
– Monsieur Brama OUATTARA, Mle 271 911 V, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie A, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Mouhoun ;
– Monsieur Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, échelle A, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Nahouri ;
– Monsieur Ibrahim Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, échelle A, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Noumbiel.
H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Koba Boubacar DAO, Mle 46 470 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Daouda TERI, Mle 55 160 G, Instituteur Principal, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Tuy.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Pakidumsamba David BELEMNABA, Mle 212 157 S, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Madame O. Sarata NIKIEMA/DIALLO.
B. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ali TONANE, Mle 83 952 Z, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Bakalan IDO.
C. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :
– Monsieur Levi SAWADOGO, Mle 225 035 V, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– Monsieur Christian SANDWIDI, Mle 52 175 W, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Alidou Pascal BANAO, Mle 216 836 W, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
– Monsieur Dieudonné ZONGO, Mle 56 039 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS D’EMPLOYEURS
Au titre du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) :
– Monsieur Aymar TIENDREBEOGO, Pharmacien titulaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES REGIONS DU BURKINA FASO (ARBF)
– Monsieur T. Modeste YERBANGA, Docteur en pharmacie, Président du Conseil régional du Centre-Sud.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE TRAVAILLEURS :
Au titre de l’Unité d’action syndicale (UAS) :
– Monsieur Barnabé BANYAMA, Mle 79 98 B, Ingénieur électricien.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’Ordre national
LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 JUIN 2020
LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 JUIN 2020
MINNEAPOLIS – Les quatre policiers qui ont interpellé George Floyd à Minneapolis sont dorénavant poursuivis par la justice et sa mort a été requalifiée de « meurtre », comme le réclamaient des centaines de milliers manifestants américains.
WASHINGTON – Jim Mattis, l’ex-ministre de la Défense de Donald Trump, est sorti mercredi de sa réserve avec un réquisitoire tonitruant contre le président des Etats-Unis, accusé de vouloir « diviser » l’Amérique, secouée par un mouvement de colère historique.
STOCKHOLM – L’onde de choc de l’affaire George Floyd a gagné mercredi Stockholm et Helsinki, où des milliers de manifestants contre le racisme ont protesté contre la mort de cet Afro-Américain décédé après son interpellation par la police américaine.
LONDRES – Ils étaient également des milliers à Londres, à dénoncer en outre les « abus » de la police britannique et le « racisme camouflé » qui sévit selon eux dans leur pays.
GENEVE – L’horizon s’assombrit pour les auteurs de l’étude très critiquée sur l’hydroxychloroquine et le Covid-19: la prestigieuse revue médicale The Lancet, qui l’avait publiée, a émis des réserves tandis que l’OMS a annoncé la reprise des essais cliniques.
BERLIN – La chancelière Angela Merkel a annoncé un plan de relance de 130 milliards d’euros pour les années 2020 et 2021 destiné à stimuler l’économie allemande durement frappée par la pandémie de Covid-19.
LISBONNE – Après l’Allemagne le 16 mai, le Portugal est devenu mercredi le deuxième championnat de football majeur à reprendre en Europe, à l’issue de trois mois d’arrêt en raison de la pandémie.
ROME – Benvenuti in Italia! Après un mois d’un prudent déconfinement, l’Italie a rouvert ses frontières aux touristes européens mercredi, nouveau pas vers la normalisation et la relance du tourisme à l’approche de l’été. Rome demande « la réciprocité » à ses partenaires européens, alors que l’Autriche et la Suisse gardent leur frontière italienne fermée.
BRUXELLES – La Belgique rouvrira à compter du 15 juin ses frontières avec les autres pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les quatre pays de l’espace Schengen non membres de l’UE. L’Allemagne a choisi le même jour pour lever ses mises en garde sur les voyages touristiques en Europe.
VIENNE – L’Opéra de Vienne, fermé depuis la mi-mars, a annoncé mercredi qu’il reprendrait ses représentations à partir de lundi mais avec un public réduit à cent spectateurs par soir pour respecter les mesures de lutte contre l’épidémie.
PARIS – Le très attendu « The French Dispatch » de Wes Anderson, « Eté 85 » de François Ozon ou deux films du réalisateur oscarisé Steve McQueen : Cannes a présenté mercredi sa « sélection officielle », label dont pourront profiter les films, en l’absence de festival cette année.
QUITO – Dernière en date sur la liste des capitales procédant au déconfinement: Quito, la capitale de l’Equateur, pays très touché par le Covid-19, a commencé mercredi à se déconfiner, après onze semaines. Et les liaisons aériennes internationales doivent reprendre jeudi.
SANTIAGO DU CHILI – Mais l’heure n’est pas au déconfinement partout en Amérique du Sud: les autorités sanitaires ont annoncé mercredi le prolongement du confinement pour une quatrième semaine à Santiago.
MEXIQUE – Le nombre de morts du coronavirus en 24 heures a doublé mercredi au Mexique et a franchi pour la première fois le seuil de 1.000, avec 1.092 décès recensés.
RIO DE JANEIRO – Et le Brésil a enregistré 1.349 morts du coronavirus en 24 heures, un nouveau record pour ce pays sud-américain, nouvel épicentre de l’épidémie. Un couvre-feu a été imposé dans une vingtaine de localités du nord-est du Brésil.
BERLIN – Rebondissement dans l’affaire de la mystérieuse disparition au Portugal en 2007 de la petite Madeleine McCann: la police allemande enquête désormais sur un nouveau suspect, un pédophile multirécidiviste actuellement incarcéré en Allemagne.
BERLIN – Le sommet UE-Chine prévu en septembre à Leipzig, en Allemagne, sera reporté en raison de la crise du nouveau coronavirus.
TUNIS – Débat parlementaire électrique mercredi en Tunisie: les députés ont échangé des invectives lors d’une session au Parlement, devant lequel des centaines de manifestants anti-islamistes réclamaient le départ du président du parlement, l’accusant de mener une diplomatie « parallèle » pro-turque.
TRIPOLI – Les forces du gouvernement libyen reconnu par l’ONU ont annoncé mercredi avoir repris le contrôle de l’aéroport international de Tripoli, revers le plus significatif infligé aux forces rivales du maréchal Khalifa Haftar dans leur conflit.
MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi l’état d’urgence et sermonné le patron d’une filiale du géant minier Norilsk Nickel après une grave fuite de carburant dans une rivière de l’Arctique.
WASHINGTON – Donald Trump apparaît en premier résultat des comptes suggérés en tapant en anglais le mot « raciste » dans la recherche Twitter. Le fruit d’un algorithme qui ne devrait pas arranger les relations déjà tendues entre le président américain et la plateforme.
MADRID – Un acteur porno a été arrêté en Espagne pour homicide involontaire après la mort d’un homme ayant inhalé du venin de crapaud psychédélique durant un rituel mystique.
(afp)
Burkina : Plus de 7 milliards FCFA mobilisés en trois ans grâce à l’anacarde et au sésame
Burkina-Commerce-Economie-Réformes-Exportations-Prélèvements
Burkina : Plus de 7 milliards FCFA mobilisés en trois ans grâce à l’anacarde et au sésame
Ouagadougou, 3 Juin 2020 (AIB)-Les prélèvements effectués ces trois dernières années sur les exportations de l’anacarde et du sésame s’élèvent à plus de 7 milliards FCFA, a appris l’AIB ce mercredi, de source officielle.
Le directeur général du commerce Seydou Ilboudo a indiqué mercredi à Ouagadougou, que les prélèvements effectués ces trois dernières années sur l’exportation de l’anacarde s’élèvent à 6 milliards 398 millions 933 mille 445 FCFA, à la date du 6 janvier dernier.
«3 milliards 594 millions 856 mille 020 FCFA pour l’année 2018 ; 2 milliards 089 millions 997 mille 075 FCFA pour l’année 2019 et 714 millions 080 mille 350 FCFA pour l’année 2020 en cours», a-t-il précisé.
80% de la somme prélevée soit 4 milliards 547 millions 882 mille 476 FCFA est allouée au budget du conseil burkinabè de l’Anacarde et 20% de la somme, soit 1 milliard 136 millions 970 mille 619 FCFA au budget de l’Etat, a-t-il noté.
Concernant la filière sésame, Seydou Ilboudo a déclaré que «son exportation a mobilisé ces trois dernières années, un milliard 266 millions 023 mille 662 FCFA».
«281 millions 780 mille FCFA pour l’année 2018 ; 639 millions 967 mille 950 FCFA pour l’année 2019 et 344 millions 275 mille 712 FCFA pour l’année 2020», a-t-il également précisé.
Le directeur général du commerce Seydou Ilboudo s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’un déjeuner de presse.
Il a expliqué aux journalistes les réformes entreprises par le ministère en charge du commerce pour la promotion de la transformation et de la commercialisation des produits des filières porteuses.
Outre l’anacarde et le sésame, les filières porteuses comprennent la mangue, le karité, l’oignon, la tomate, le bétail/viande, le miel, le textile et l’habillement et cuir et peaux.
Selon la balance commerciale 2019, les exportations des produits des filières porteuses sont passées de 197,2 milliards de FCFA en 2017 à 250, 7 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 27,12% représentant une valeur de 53,5 milliards de FCFA.
Cette situation est induite principalement par la hausse des exportations de certaines filières telles que les noix de cajou en coques, les graines de sésame, les amandes de karité et la mangue, a indiqué le directeur général.
Et pourtant, «à ce jour, les prélèvements (sur les exportations) ne concernent que la filière anacarde et la filière sésame» a-t-il poursuivi.
Les prélèvements ont été instaurés en 2018 à la suite de concertations entre le ministère et les responsables des organisations interprofessionnelles de l’anacarde et du sésame.
Ces prélèvements sont l’une des réformes entreprises par le gouvernement pour la promotion des filières porteuses.
Selon Seydou Ilboudo, parmi les réformes, il y a eu «l’adoption en avril 2019, d’une Stratégie nationale d’Industrialisation pour qu’à l’horizon 2023, le Burkina Faso puisse disposer d’un secteur industriel dynamique, compétitif et durable».
Les réformes, a-t-il poursuivi, ont aussi conduit «à la mise en place du Conseil Burkinabè d’anacarde et la réorganisation des marchés des produits des filières porteuses».
Dans la même dynamique, une Brigade Mobile de Contrôle et de Répression des Fraudes a été mis en place et un nouveau code des investissements a été adopté, a-t-il indiqué.
Les réformes opérées par le gouvernement vont en droite ligne de l’axe 3 du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) adopté le 20 Juillet 2016.
A ce jour, le sésame et l’anacarde constituent les 2e et 3e produits d’exportations du Burkina Faso derrière le coton.
Agence d’Information du Burkina
Wis/ata
Burkina : La pitoyable fin d’une mère séropositive (Récit)
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Burkina : La pitoyable fin d’une mère séropositive (Récit)
Ouagadougou, 03 juin 2020 (AIB)-Mon âme est en peine… Le 21 avril 2020, mon homonyme Mariam a rendu l’âme à Bobo-Dioulasso. Après plus de dix ans dans la prostitution, le VIH-SIDA et surtout la misère avaient fini par avoir raison d’elle. Qu’adviendra-t-il de sa fille de cinq ans, confiée à une de ses collègues de trottoir ? Découvrez mon récit…
Un témoignage de Mariam OUEDRAOGO (Journaliste)
On pense souvent à tort, que nous les journalistes sommes insensibles aux évènements malheureux que nous relayions au quotidien. Cela n’est pas vrai ni pour moi ni pour l’écrasante majorité de mes consœurs et confrères.
Ma rencontre avec Mariam, le 5 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, dans le cadre d’une enquête sur les enfants nés de la prostitution, paru dans Sidwaya du 30 décembre 2019, en est une parfaite illustration.
La quarantaine bien sonnée, mon homonyme est au bout du rouleau, après plus de dix ans dans le métier de la prostitution et le VIH dans le sang.
Très affaiblie, abandonnée par tous, la séropositive s’est renfermée avec sa fille dans une maisonnette, à l’arrière-cour d’un cabaret, à Tounouma, un quartier de Bobo-Dioulasso.
La piaule qu’elle louait à 7500 FCFA le mois, lui servait aussi de lieu de ‘’travail’’.
Cette cour récemment transformée en cabaret n’était autre que l’ancien «Bonheur de Tounouma», un site qui abritait des chambres de passe.
Pour protéger sa petite et mettre ses clients à l’aise, Mariam avait décidé de confier la garde de sa progéniture à une femme à Ouagadougou, contre une rémunération mensuelle de 30 000 FCFA.
Sa fillette lui a été «expédiée» à bord d’une compagnie de transport, quelques jours plutôt à cause des impayés.
A Tounouma, la dame est aussi en sursis
«Je ne peux plus sortir, car je suis très malade. J’ai plus de 12 mois d’arriérés de loyer (7 500FCFA le mois) et le bailleur menace de m’expulser. La situation est tellement difficile que si je prépare aujourd’hui, il faut souvent attendre cinq jours pour manger à nouveau», m’explique mon homo.
Mariam cache maladroitement son corps très affaiblit et couvert de gros boutons noirs, qu’elle tente de couvrir avec un pull- over qui ne la quitte presque jamais.
Elle me présente par la suite, les photos de son ‘’avant-avant’’.
Cette belle femme si coquette, aux tenues soignées et aux coiffures impeccables, n’a rien à voir avec mon homonyme, une loque humaine, avec pour seuls objets de valeur, des ustensiles entièrement noircis par l’usage du charbon.
Quand Mariam avait encore un peu d’énergie, elle offrait la passe à 500FCFA juste pour s’alimenter, me relate sa camarade B.B.
Lorsque mon homo s’est totalement affalé, B.B qui avait abandonné le trottoir pour se consacrer à sa buvette, a dû revoir ses plans.
«Entre- temps, j’avais arrêté. Mais j’ai dû reprendre pour m’occuper de ma camarade Mariam qui est très malade et qui est toute seule, sans famille», confie cette mère de deux garçonnets, ayant également la charge d’un troisième enfant abandonné par une ‘’collègue’’.
B.B a même initié une collecte de fonds auprès des professionnelles du sexe pour aider Mariam à rentrer chez elle pour les soins.
Mais cette dernière a décliné l’offre car elle n’était pas en bons termes avec sa famille depuis belle lurette.
Finalement, la mort est venue au secours de mon homo, le mardi 21 avril 2020, à 13h22mn, dans les locaux de l‘association «Espoir et Vie» à Bobo-Dioulasso, en abrégeant ses souffrances.
Il reste maintenant à la vie et à la société de donner un espoir à sa fille. Sa nouvelle tutrice F.K, une travailleuse de sexe séropositive, a préféré l’a confier à une autre professionnelle à Tounouma, afin de vaquer librement à ses occupations.
Le piège de la prostitution
Rien ou presque rien ne prédestinait Mariam à une si triste fin.
Cette orpheline de père, originaire d’un pays voisin, avait pu combler la pesante absence de son paternel, dans un mariage scellé religieusement et civilement.
Seulement, le mariage vola en éclats et Mariam s’en alla, sans ses deux enfants (un fils et une fille). Elle est cependant restée muette sur les raisons de ce premier échec et de son différend avec sa famille.
La déception semble avoir jeté la jeune femme dans le labyrinthe de la prostitution. C’est pourtant dans ce métier qu’elle se mettra à nouveau en couple avec l’un de ses réguliers clients.
Le duo filait le parfait amour jusqu’au jour où Mariam se rendit dans la capitale chez des parents pour accoucher.
A son retour, son ‘’époux’’ avait aménagé avec une nouvelle conquête et Mariam ne faisait plus partie de son agenda matrimonial.
Se sentant délaissée, la nouvelle maman sollicite en vain auprès du père de sa fille, des frais de transport pour rejoindre ses parents.
Après le refus de ce dernier, elle a fait des petits métiers pour survivre.
D’aide-vendeuse de marchandises à lessiveuse, elle s’est retrouvée pleinement dans la «débauche».
C’est ainsi qu’avec son nourrisson de huit mois, elle débarque à Bobo-Dioulasso dans la capitale économique burkinabè.
Mariam décide alors de vivre des ‘’fruits’’ de son corps jusqu’à contracter le mal du siècle.
La journaliste et les services sociaux
En ce 5 mars 2020, j’ai été touchée par l’histoire de cette femme que je venais de rencontrer.
Bien sûr, des témoignages solides comme celui de son premier époux ou de ceux de sa famille ou encore de ses proches, sont nécessaires pour éclairer toutes les zones d’ombre, notamment les évidentes erreurs de Mariam. Leurs contacts m’ont été refusé.
Mais à l’instant T, ce n’était pas ma préoccupation. J’avais sous les yeux, une grande sœur voire une mère qui avait perdu toute sa dignité et je me devais de faire quelque chose pour la restaurer un tant soit peu.
J’ai d’abord contacté le directeur régional en charge de l’Action sociale de l’Ouest, Moussa Ouattara qui m’a demandé de voir avec le service social le plus proche.

Avec le photographe Remi Zoeringré et le conducteur Firmin Kaboré, nous avons accompagné Mariam, sa fille et sa copine B.B chez le chef de service Enfance de Bobo-Dioulasso, Auguste Ouattara, préalablement alerté du cas.
Grâce à leur promptitude, dès le 10 mars 2019, Mariam a été prise en charge par les services compétents de la direction régionale, aussi bien sur le plan médical qu’alimentaire.
Il était même question de placer sa fille dans une famille d’accueil.
Sur mon conseil et vu son état, Mariam a accepté le principe d’abandonner ce métier, surtout qu’elle n’avait même plus la force de s’y adonner.
Depuis lors, nous avons gardé le contact. Elle m’appelait chaque fois qu’elle faisait face à des difficultés particulières.
N’ayant aucune attache sur place et dans l’incapacité de s’adonner à son dégradant et risquant métier, elle était permanemment en détresse.
En début d’année 2020, Mariam m’informait que depuis quelque temps, elle ne recevait plus de vivres, à cause d’une rupture de stock à l’Action sociale.
«Après les vivres de l’Action sociale, je me débrouillais pour la nourrir. Ce n’était pas facile, car ça n’allait toujours pas chez elle», m’a confié plus tard, le 4 mai 2020, F. K, une autre de ses ‘’collègues’’ séropositive, l’ayant rejointe plus tard dans sa cabane.
Par la suite, je l’ai orientée vers des structures étatiques (Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST : SP/CNLS), confessionnelles et associatives.
En fin février 2020, elle a bénéficié d’une prise en charge médicale au centre ambulatoire de l’association «Espoir et Vie» de Bobo-Dioulasso. Dieu merci, sa fille a même été testée négative.
Ayant remarqué par la suite que la patiente n’était pas observante dans la prise des produits, des éléments de l’association l’assistaient à domicile.
«Entre- temps, elle a rechuté. Nous avons repris son traitement qui semblait lourd», précisera le président de cette association, Arouna Barro, au téléphone le lundi 4 mai 2020.
Après la reprise de son traitement, Mariam était très joviale au téléphone et me rassurait de l’amélioration de son état de santé.
Mais mon soulagement allait être de courte durée.
Le 17 avril 2020, j’ai constaté un appel manqué de mon homo. Connaissant les raisons de ces multiples appels, notamment le manque de vivres, j’ai tenté à nouveau de la mettre en contact avec d’autres structures.
C’est l’association «Vie Positive» à Ouagadougou qui a bien voulu nous recevoir, en nous donnant rendez-vous, le jeudi 30 avril 2020.
En prélude à cette rencontre avec le responsable de l’association, j’ai joint en vain les deux numéros de mon homo jusqu’au 27 avril 2020.
Le jour de la rencontre, pendant que j’attendais le président de l’association «Vie positive», Hamidou Kaboré, j’ai encore tenté de joindre Mariam, sans succès.
Inquiète, j’ai joint le responsable de l’association « Espoir et Vie » de Bobo, Arouna Barro.
«Nous l’avons perdue. Elle est décédée le 21 avril dans nos locaux».
La phrase de M. Barro m’a glacée le sang. En fait, je me battais pour quelqu’un qui n’était plus de ce monde depuis neuf jours.
Après avoir rassemblé mes esprits, j’informai Hamidou Kaboré que ma visite était devenue sans objet.
Jointe au téléphone le lundi 4 mai dernier, l’une des conseillères de Espoir et Vie, Gisèle Bazié, a confié que le samedi 18 avril, elle s’est rendue chez la patiente après son coup de fil, faisant cas de la dégradation de sa santé.
«Je suis allée lui rendre visite. Elle était alitée et nous avons beaucoup échangé. Dans la matinée du mardi 21 avril, elle m’a encore appelé. Arrivée chez elle, elle ne pouvait plus marcher. C’est avec l’aide d’un taxi, que nous l’avons emmenée à notre centre sous les pleurs de sa fille. Elle a bénéficié des premiers soins en attendant l’arrivée du médecin à 14h00. Malheureusement, elle a succombé avant l’arrivée de celui-ci», a-t-elle dit tristement.
Après les constats d’usage, sa dépouille a été envoyée à la morgue de l’hôpital Sanou-Sourou de Bobo-Dioulasso.
Mon crie de cœur
Mariam a été inhumée le lendemain aux environs de 11h00 au cimetière «route de Dédougou», grâce à son ex -logeur, des jeunes du quartier et avec le soutien des membres de l’association Espoir et vie.
C’est ainsi que Mariam, mère séropositive, prise dans les tourments de la vie, s’en est allée, laissant sa fille de cinq ans aux mains d’une autre professionnelle.

Que deviendra cette orpheline qui ne connaît pas son père ? Aurait-elle la chance de grandir comme les enfants de son âge ?
Que faire pour qu’elle évite les rouages de la prostitution vue qu’elle est déjà dans son antichambre ?
Autant de questions auxquelles toute une société désinvolte et de plus en plus indifférente aux drames humains, doit répondre.
Selon K.F, la famille de la disparue attend la réouverture des frontières pour lui envoyer l’argent, afin qu’elle lui ramène leur petite-fille.
L’histoire de mon homonyme doit également interpeller les hommes et les femmes sur la nécessité de resserrer les liens familiaux, afin d’éviter que leurs filles ne se retrouvent sur les trottoirs.
A mes sœurs, je leur dirai que nous ne devons pas céder à la facilité car la prostitution est un métier qui avilit tôt ou tard ses adeptes.
C’est également l’occasion pour exhorter les autorités à ne pas reléguer la lutte contre le VIH-SIDA et autres infections sexuellement transmissibles, aux seconds plans.
En d’autres termes, la COVID-19, aujourd’hui à la une, ne doit pas occulter les autres maladies qui font actuellement des ravages dans la société.
Agence d’information du Burkina
Un récit de Mariam OUEDRAOGO
Komondjari : Le laboratoire du lycée provincial de Gayéri endommagé par une pluie
LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 3 JUIN 2020
ACTUALITÉ
LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 3 JUIN 2020
WASHINGTON – Les manifestations de protestation contre la mort à Minneapolis de George Floyd, un homme noir asphyxié par un policier blanc, ont continué mardi aux Etats-Unis, où la vague de colère contre le racisme, les brutalités policières et les inégalités sociales ne connaît pas de répit depuis huit jours.
Plusieurs milliers de personnes ont bravé dans la soirée le couvre-feu instauré à Washington. Les abords de la Maison Blanche étaient bloqués par des barrières.
A Manhattan, plusieurs milliers de manifestants ont protesté pacifiquement près du siège de la police new-yorkaise.
Au moins 60.000 personnes ont rendu hommage au défunt lors d’un rassemblement à Houston (Texas) où il doit être enterré la semaine prochaine.
PHILADELPHIE (Etats-Unis) – Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, a accusé mardi le président Donald Trump d’avoir transformé les Etats-Unis en « champ de bataille ». La mort de George Floyd est « un électrochoc pour notre pays, pour nous tous », a déclaré l’ancien vice-président.
LONDRES – Plus de 48.000 personnes sont décédées au Royaume-Uni avec pour cause suspectée ou avérée le nouveau coronavirus, selon des chiffres du Bureau national des statistiques (ONS) établissant un bilan plus lourd que celui des autorités sanitaires.
RIO DE JANEIRO – Le Brésil a franchi mardi le cap des 30.000 morts du coronavirus après un record de décès en 24 heures, mais la forte progression de la maladie dans le pays n’a pas empêché Rio de Janeiro ou Sao Paulo d’amorcer un déconfinement.
MOSCOU – La Russie a annoncé mardi un plan de relance sans précédent de 65 milliards d’euros pour arriver à une croissance pérenne fin 2021 et surmonter la crise du coronavirus qui a frappé une économie déjà atone.
FRANCFORT (Allemagne) – La coalition gouvernementale allemande négocie depuis mardi un nouveau plan de plusieurs dizaines de milliards d’euros pour relancer l’économie, mais doit surmonter ses divergences sur plusieurs points.
PARIS – La France, où l’épidémie de Covid-19 a fait 28.940 morts, a rouvert mardi ses bars, terrasses et restaurants et relâché les règles sanitaires après deux mois et demi de restrictions draconiennes.
PARIS – Le gouvernement a encore aggravé sa prévision de récession pour la France cette année, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) historique de 11%, au moment où l’économie tente de repartir avec le déconfinement.
WASHINGTON – L’économie mondiale est confrontée à des « pertes abyssales » et la reprise va être freinée par le manque de fonds pour réparer les dégâts causés par la pandémie de coronavirus, a prévenu le président de la Banque mondiale, David Malpass, dans une interview à l’AFP.
LA PAZ – Les élections générales en Bolivie, reportées pour cause de pandémie de Covid-19, auront lieu le 6 septembre, a annoncé mardi le président de l’autorité électorale, Salvador Romero, au terme d’un accord entre les partis.
RYAD – L’ONU n’a récolté mardi que la moitié des 2,4 milliards de dollars réclamés pour tenter de mettre fin à la grave crise humanitaire au Yémen, ravagé par la guerre et le nouveau coronavirus, à l’issue d’une conférence virtuelle organisée avec l’Arabie saoudite.
BRUXELLES – Les négociations post-Brexit entre Londres et Bruxelles ont repris mardi sans grand espoir de percée, malgré la pression du calendrier et le risque d’un « no deal », après avoir été ralenties par la pandémie.
PARIS – Jets de projectiles, tirs de gaz lacrymogènes, manifestants sur le boulevard périphérique, barricades: des incidents ont éclaté mardi soir en marge d’un vaste rassemblement à Paris pour dénoncer les violences policières, ont constaté des journalistes de l’AFP.
TRIPOLI – La mission de l’ONU (Manul) a affirmé mardi que les pouvoirs rivaux avaient accepté de reprendre des pourparlers, après une suspension de plus de trois mois, en vue d’un cessez-le-feu en Libye, pays en proie au chaos où de précédentes tentatives ont toutes échoué.
NATIONS UNIES – Les Européens se sont employés mardi à rassurer la Russie sur l’opération européenne Irini au large de la Libye, lors d’une vidéoconférence du Conseil de sécurité de l’ONU réclamée par Moscou après l’interception d’un pétrolier par un navire de guerre français.
LONDRES – Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré mardi qu’il proposerait à des millions d’habitants de Hong Kong des passeports et un possible accès à la citoyenneté britannique si la Chine persiste à imposer au territoire sa loi sur la sécurité nationale.
« De nombreuses personnes à Hong Kong craignent que leur mode de vie – que la Chine s’est engagée à maintenir – ne soit menacé », a écrit M. Johnson dans un article pour le Times de Londres et le South China Morning Post.
TEHERAN – Le scientifique iranien Cyrous Asgari, détenu plusieurs années aux Etats-Unis pour des accusations de vol de secrets industriels, était en cours de rapatriement mardi après avoir été acquitté par la justice américaine.
Selon le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, le retour de M. Asgari en Iran est prévu mercredi.
KUALA LUMPUR – Une université malaisienne a proposé de recourir à des robots vêtus de toges et de toques pour pouvoir remettre des diplômes aux étudiants en évitant tout risque de contamination par le coronavirus. Mais l’initiative n’a pas plu aux diplômés qui ont réclamé une vraie cérémonie.
(afp)
Burkina/Covid-19 : 2 nouvelles guérisons
Burkina/Covid-19 : 2 nouvelles guérisons
Ouagadougou, 3 juin 2020, (AIB)- Deux nouvelles guérissons et aucun nouveau cas de Covid-19, ont été enregistrés le 1er juin 2020 au Burkina Faso.
A la date du 1er juin, 78 personnes souffrant du coronavirus sont sous traitement contre 2 nouvelles guérisons, portant à 753, le total des guérisons, selon le Service d’Information du gouvernement.
Depuis son apparition le 9 mars 2020, le Burkina comptabilise 884 cas confirmés dont 322 femmes et 562 hommes.
On déplore la perte de 53 personnes.
Agence d’Information du Burkina
no/ata
Politique et coronavirus dominent les quotidiens burkinabè
Burkina Faso-Presse-Revue
Politique et coronavirus dominent les quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 3 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la pandémie de coronavirus, sans oublier la politique.
Sous le titre: «Situation nationale: le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) est un frein à la victoire contre le terrorisme», le quotidien privé Aujourd’hui au Faso relate que des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, un point de presse.
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire: «Crise sécuritaire, alimentaire, sanitaire, scolaire…: Pour le CFOP, le MPP navigue à vue».
Parlant de cette sortie du CFOP, le quotidien national Sidwaya titre : «Arrestation de l’ex-ministre Jean-Claude Bouda : L’opposition politique s’en félicite».
Pendant ce temps, Le Pays (privé), dans sa rubrique ‘’Révélations’’, revient sur l’affaire Jean-Claude Bouda, mentionnant «ce que dit la plainte du REN-LAC (Réseau national de lutte anti-corruption, Ndlr)».
Le même journal, toujours en politique, informe que «dans le paysage politique burkinabè, il faut désormais compter avec une nouvelle organisation dénommée l’Opposition non-affiliée (ONA)».
Selon Le Pays, les premiers responsables de cette organisation ont animé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse, au cours de laquelle ils ont évoqué, entre autres, la nature de l’ONA, son positionnement sur des sujets de la nation.
Le confrère cite à sa Une, le coordonnateur de l’ONA, Pr Abdoulaye Soma qui déclare: «Nous ne sommes pas d’accord que cette génération d’hommes politiques continue de diriger notre pays».
Au même moment, L’Observateur Paalga affiche: «Scrutin du 22 novembre: +Nous ne souhaitons pas la tenue des élections+ (opposition non-affiliée)».
Le journal Le Quotidien (privé) renchérit en arborant les propos du Pr Soma lorsque celui-ci dit: «L’opposition non-affiliée ne souhaite pas la tenue des élections amputant une partie du territoire et de la population».
Quant à Sidwaya, il laisse lire: «Concertations politiques : L’Opposition non-affiliée veut être prise en compte».
Le quotidien national met en exergue: «Gestion du Covid-19): Le comité national opère des réajustements», renseignant que le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé hier mardi à Ouagadougou, la 3e réunion statutaire du comité national de gestion de la pandémie du coronavirus.
Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga revient sur la levée du couvre-feu relatif à la lutte contre le Covid-19, faisant observer qu’«il ne faut pas pour autant baisser la garde».
Le commentateur croit savoir qu’«il ne restait plus que ça et la fermeture des frontières terrestres et aériennes», précisant que l’«avant-dernier verrou qui était censé nous protéger de la vague mortelle du coronavirus vient, lui aussi, de sauter».
Selon lui, «il faut donc que l’observation des mesures barrières comme la distanciation physique, le lavage régulier des mains, le port du masque ou du cache-nez soient méticuleusement respectées sur les plans individuel et collectif».
«Or au vu de ce qu’on constate depuis quelque temps, force est de reconnaître qu’on en est encore loin», déplore l’éditorialiste de L’Observateur Paalga.
Agence d’information du Burkina
Burkina: La Croix Rouge apporte une assistance alimentaire à 60 mille déplacés
Burkina- Soutien- Déplacés
Burkina: La Croix Rouge apporte une assistance alimentaire à 60 mille déplacés
Ouagadougou, 2 juin 2020, (AIB)-Le comité international de la Croix Rouge (CICR) en collaboration avec la Croix Rouge burkinabè(CRB) a apporté une assistance alimentaire à soixante mille personnes déplacées internes dans les régions du Nord, de l’Est et du Centre-Est fuyant des attaques terroristes au Burkina Faso, a appris mardi, l’AIB.
Le CICR avec l’appui des volontaires de la Croix- Rouge burkinabè a apporté des vivres à plus 51 000 personnes déplacées dans la région du Nord, plus précisement à Thiou et à Titao, selon un communiqué de la structure paru mardi dans le quotidien public Sidwaya.
D’après la même source, au total 9000 personnes ont eu le même soutien à Fada N’Gourma, Bogandé, Matiakoali, Gayéri, Ouargaye et Kompienga dans les régions de l’Est et du Centre-Est .
« Grace à la Croix- rouge, j’ai reçu aujourd’hui du mil, du riz, de l’huile, du sucre, du sel et aussi de la farine enrichie qui me permettra non seulement de nourrir ma famille, mais aussi de prémunir mes enfants contre la malnutrition », a confié, l’une des déplacés de Touro, Mme Ouédraogo Mariam.
A en croire le CICR, cette assistance alimentaire dans les zones à fort défis sécuritaires permettra de renforcer la résilience de ces populations durant cette période de crise sanitaire de Covid-19.
Depuis 2016, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes avec plus de 1800 personnes tuées en 2019 et plus de 500 000 déplacés internes et de nombreux dégâts matériels enregistrés.
«Le CICR est très préoccupé par la dégradation de la situation humanitaire au Burkina Faso, et appelle toutes les parties au conflit et les acteurs des autres situations de violence à faire preuve de retenue en respectant la vie humaine et en protégeant la population civile et toute personne détenue », a conclu l’institution humanitaire.
Agence d’Information du Burkina
no/ata
Komondjari/Covid-19 : Le député Réné K. Lompo offre du matériel de protection à Gayerie
Komondjari/Covid-19 : Le député Réné K. Lompo offre du matériel de protection à Gayerie
Gayerie, 02 juin 2020 (AIB)-Le député Réné K. Lompo a iffert mardi, des kits de protection contre la Covid-19, d’une valeur de deux millions de FCFA, a constaté l’AIB.
Le député Réné K. Lompo du parti au pouvoir, a fait parler de nouveau son cœur. En effet, ce mardi 2 juin 2020, il a offert des kits d’une valeur de deux millions à la population de la Komondjari dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, en présence des autorités administratives de ladite province.
Ces kits étaient composés de 22 dispositifs de lave-mains, de 30 cartons de savon de Marseille, de 200 litres de savons liquides, de 167 bouilloires, de 420 cache-nez et de 400 masques chirurgicaux.
Parmi les bénéficiaires, on dénombrait les commerçants du marché central de Gayéri, 420 déplacés internes de la ville de Gayéri, 11 établissements scolaires de la ville de Gayéri, le Centre Médical avec Antenne, 3 postes des Forces de Défense et de la Sécurité et 5 lieux de cultes religieux.
Adama Koussoubé Secrétaire Général de la province, représentant le Haut-commissaire a salué ce geste qui vient soulager la population.
Le 03 avril 2020, le député René K. Lompo avait offert des vivres d’une valeur de trois millions de FCFA aux déplacés internes de la province de la Komondjari, après un premier don de la même valeur le 9 octobre 2019.
Agence d’information du Burkina
Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)
Burkina : L’opposition dite non affiliée s’oppose à des élections violant l’intégrité territoriale
Burkina-Politique-Opposition-Non-Affiliée
Burkina : L’opposition dite non affiliée s’oppose à des élections violant l’intégrité territoriale
Ouagadougou, 2 juin 2020 (AIB)-L’opposition dite non affiliée (ONA) a rejeté mardi, l’idée d’organiser des élections dans le non-respect de l’intégrité territoriale, pourtant remise en cause par des groupes terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso.
«L’Opposition non affiliée (ONA) ne souhaite pas la tenue des élections amputant une partie du territoire et de la population burkinabè, contrairement à la Constitution et à l’indivisibilité de la République» a déclaré mardi, son coordonnateur Pr Abdoulaye Soma.
Le Pr Soma s’exprimait mardi au cours d’une conférence de presse coïncidant avec le 29 è anniversaire de l’adoption de la constitution burkinabè en 1991 et à cinq mois des élections couplées présidentielle et législatives prévues le 22 Novembre 2020.
Plusieurs localités du Burkina Faso notamment le Nord, l’Est et le Centre-nord sont sous l’emprise de groupes terroristes qui ont contraint à la fuite, des milliers de personnes et la fermeture des infrastructures sociocommunautaires.
Pour le Pr Abdoulaye Soma, si l’ensemble du pays et l’ensemble des Burkinabè en âge de voter, ne votent pas, on aboutira «à l’élection d’un président anticonstitutionnel» et cela «biaisera la démocratie, (et) aboutira à une structure parlementaire contraire à la Constitution».
Citant la Constitution, Pr Abdoulaye Soma a rappelé que le président du Faso a «la responsabilité de garantir l’intégrité du territoire et les autres conditions fondamentales de la tenue des élections au suffrage universel».
«Si le président du Faso actuel (Roch Marc Christian Kaboré) ne veut pas ou ne peut pas assumer cette responsabilité, on peut lui concéder la légitimité électorale qu’il a de terminer son mandat en cours», a-t-il affirmé en précisant que ledit mandat, ne peut en aucun cas être prolongé.
Selon le Pr Abdoulaye Soma, le président Kaboré redeviendra «citoyen ordinaire» le 28 décembre prochain, date qui marque l’an cinq de son investiture.
Pour la continuité de l’Etat, «un mécanisme consensuel de gouvernance transitoire sera mis en place par le peuple souverain pour gérer l’Etat en vue de (l’organisation) des élections conformes à (…) la Constitution et à la légitimation démocratique», a-t-il indiqué.
«L’ONA rejettera tout arrangement non consensuel de prolongement automatique des mandats des élus en cours» a-t-il averti.
En rappel, la loi enjoint à tout parti politique d’adresser une lettre d’appartenance soit à l’Alliance des partis de majorité présidentielle (APMP) soit au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).
Selon M. Soma, comme tenue du non référence du CFOP dans la nouvelle version de la loi, la déclaration d’affiliation devenue facultative et libre.
«On doit considérer désormais qu’il au Burkina Faso, trois grands blocs déclarés de partis politiques : la majorité APMP, l’opposition CFOP et l’opposition ONA qui regroupe les partis politiques ayant régulièrement déclaré leur appartenance à l’opposition et qui ne sont affiliés au cadre de concertation du CFOP», a expliqué Abdoulaye Soma.
En rappel, L’ONA existe officiellement depuis le 26 avril 2020 sous la coordination du Pr Abdoulaye Soma, président du parti Soleil d’Avenir, crée en mai 2019.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak
Gnagna : Le Haut-commissaire constate la reprise des cours

Gnagna : Le Haut-commissaire constate la reprise des cours
Bogandé 1er juin (AIB)- Le Haut-commissaire de la Gnagna Laurent Bado et Directeur Provincial de l’Education Préscolaire Primaire et Non Formelle Salam Ouédraogo sont allés le lundi 1er juin 2020, constater la reprise des cours dans les classes d’examen du primaire.
C’est ce lundi 1er juin 2020 que les cours devraient reprendre dans les classes d’examen au Burkina. Au primaire, ce sont les élèves des Cours Moyen Deuxième année (CM2) qui sont donc concernés par cette reprise.
A l’instar des autres provinces, les cours ont effectivement repris dans toutes les écoles de la province de la Gnagna, à l’exception de la CEB de Liptougou, nous a confié Salam Ouedraogo, Directeur Provincial de l’Education Préscolaire Primaire et Non Formelle de la Gnagna.
Des écoles visitées, certaines sont au stade de la distribution de cache-nez et de la répartition des élèves dans les salles de classes ainsi que la réorganisation du personnel enseignant.
A l’école privée catholique Saint Pierre de Bogandé, les cours ont même déjà repris. On constate à l’entrée de chaque classe, la présence d’un dispositif de lave-main avec du savon.
Les 68 élèves de la classe du CM2, tous portant des cache-nez, ont été répartis dans trois salles de classes où chaque élève occupe à lui seul un table-banc.
Face à une telle organisation, on ne pouvait s’empêcher de lire sur les visages la satisfaction des autorités.

Entre autres difficultés relevées dans certaines écoles, on retient le manque de dispositifs de lave-main mais également le manque d’eau.
Comme mesures palliatives, le DPEPPNF Salam Ouedraogo préconise que chaque élève puisse apporter un petit bidon d’eau afin de se laver les mains avec le savon mis à leur disposition.
Dans toutes les écoles visitées, le Haut-commissaire Laurent Bado a encouragé le personnel enseignant puis a invité l’ensemble des acteurs à y mettre du sien pour le bon déroulement des activités pédagogiques.
Au total 7 382 élèves sont concernés par cette reprise dans la province de la Gnagna.
Agence d’information du Burkina
Oyé Ardjima Yempabou TINDANO
Coronavirus: plus d’un million de cas en Amérique latine et aux Caraïbes
Brésil-Coronavirus-Bilan-Hausse
Coronavirus: plus d’un million de cas en Amérique latine et aux Caraïbes
Ouagadougou, 1er juin 2020 (AIB) – Le nombre de cas confirmés d’infection au coronavirus (Covid-19) a dépassé dimanche, le million en Amérique latine et aux Caraïbes, dont la moitié au Brésil, selon un bilan réalisé par l’AFP à partir de données officielles.
Depuis le début de l’épidémie, un total de 1 million 016 mille 828 cas de Covid-19 ont été officiellement recensés en Amérique latine et aux Caraïbes, dont 514 849 au Brésil, de loin le pays de la région le plus touché par la maladie.
Le Brésil est, avec 29 314 morts recensés dimanche par le ministère de la Santé ; le quatrième pays du monde en termes de mortalité due au nouveau coronavirus derrière les Etats-Unis (103 781 morts), le Royaume-Uni (38 376) et l’Italie (33 340).
Malgré ce bilan, le président brésilien Jair Bolsonaro n’a pas hésité, hier dimanche à participer à un rassemblement avec ses partisans à Brasilia, devant le palais présidentiel, contredisant toutes les règles sanitaires préconisant la distanciation physique.
Pendant ce rassemblement, il n’a pas hésité a appelé à une reprise des championnats de football.
«Comme les footballeurs sont jeunes et sportifs, le risque de mort s’ils attrapent le virus est infiniment réduit», a-t-il déclaré montrant son aversion pour les mesures de confinement au nom de la préservation de l’économie.
À Sao Paulo, des affrontements ont éclaté entre des manifestants anti-Bolsonaro et des partisans du président opposés aux mesures de confinement.
Le Covid-19 se répand à un rythme galopant au Brésil, avec des mesures de confinement et de déconfinement en ordre dispersé selon les États ou les villes de ce pays.
Aucune politique n’a été mise en place au niveau national et les mesures d’endiguement de la pandémie ont en général été beaucoup moins strictes que celles qui ont été prises dans la plupart des pays européens ou dans l’Argentine voisine.
Pourtant, les premières restrictions sont apparues dès la mi-mars, avec notamment la fermeture des écoles dans de nombreuses villes, alors que le pays ne comptait alors qu’une centaine de cas confirmés et aucun décès.
Mais aujourd’hui, ce pays de 210 millions d’habitants aux dimensions continentales est un des principaux foyers de la pandémie et s’apprête à passer le cap des 30 000 morts.
Avec 164 476 personnes contaminées, le Pérou est le deuxième pays d’Amérique latine le plus touché.
En Italie avec ses 33 340 morts, (3è pays le plus touché au monde), le pape François a célébrée pour la première fois depuis près de trois mois devant des fidèles réunis place Saint-Pierre à Rome, sa prière dominicale.
«Il y a tellement de personnes contaminées et décédées, également parmi les peuples indigènes (d’Amazonie), particulièrement vulnérables», a déploré le saint père à l’issue de sa prière dominicale.
Agence d’Information du Burkina
WIS/ak
Source : AFP
Photo : Nouvel Obs.
Burkina: Le ministre Ouaro s’assure de la reprise des cours des classes d’examen
Burkina-Sécurité-Terrorisme-Cours-Reprise
Burkina: Le ministre Ouaro s’assure de la reprise des cours des classes d’examen
Ouagadougou, 1er Juin 2020 (AIB)-Le ministre en charge de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro a fait le tour ce lundi, de deux lycées et une école primaire pour s’assurer de l’effectivité de la reprise des cours dans les classes d’examen.
Le ministre en charge de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro a d’abord visité le lycée privé Excelle 2000.
Sur les lieux, ce sont 136 élèves répartis dans les classes de la 3e, de la Terminale D, de la Terminale G2 qui ont repris les classes dans le strict respect des mesures barrières avec à la clé, un important dispositif de postes d’eau disponible à l’entrée de l’établissement.
Le principe de distanciation est également respecté avec un élève par table-blanc, portant un masque de protection.
La deuxième étape de la tournée a été l’école primaire publique de la Patte d’Oie «A».
A ce lieu, ce sont 56 élèves répartis en 3 classes qui ont repris les cours dans le strict respect des mesures barrières.
Un important dispositif de postes d’eau est également disponible à l’entrée de chaque classe.Le chef du département en charge de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro a achevé sa tournée, au Lycée technique régionale du Centre.
A ce niveau les cours ont repris dans le strict respect des mesures barrières. Le principe de distanciation est également respecté.
Au terme de la tournée, le ministre Ouaro a salué les différents acteurs.
Il a encouragé les élèves des classes d’examen à redoubler d’effort pour relever les défis lors des examens à venir et les a invités à toujours respecter les mesures du ministère de la santé.
Initialement prévue le 11 mai 2020, la reprise des cours des classes d’examen avait été repoussée à ce lundi 1er juin 2020.
La fin des cours des classes intermédiaires à elle, été actée par le gouvernement burkinabè au dernier conseil des ministres.
Agence d’information du Burkina
WIS/ak
Source : DCPM/MENAPLN
Photo : DCPM/MENAPLN
Passoré/Covid-19 : Des établissements secondaires attendent toujours leurs masques de protection
Passoré/Covid-19 : Des établissements secondaires attendent toujours leurs masques de protection
Yako, 1er juin 2020 (AIB)-Au premier jour de la reprise des cours dans les classes d’examen au Passoré, bon nombre de lycées et collèges ne disposaient pas encore de moyens de protection contre la COVID-19.
Il est 7 heures 30 minutes au lycée de Song-Naba, un village situé à environ 7 km de Yako, ce lundi 1er juin 2020, date retenue pour la reprise des cours dans les classes d’examen sur le territoire national.
L’administration est bien ouverte. Les enseignants présents sont assis sous le hangar du parking du lycée en attendant l’arrivée du chef d’établissement pour, disent-ils espérer entrer en possession de leurs masques de protection.
Quant aux élèves, eux se déambulent dans la cour en attendant cette phase de distribution des masques.
Las d’attendre le Proviseur de l’établissement, nous avons été obligés de nous adresser à l’intendant du lycée un proche collaborateur du chef d’établissement.
D’après lui, aucun masque ni dispositif de lave-main n’est encore disponible à ce jour 1er juin 2020 au niveau de l’établissement.
A en croire d’autres indiscrétions, le lycée ne disposerait que de 45 boules savon. Et c’est le même constat au lycée départemental de Latodin et de Gomponson, situés respectivement à 30 et 12 kilomètre de Yako.
En effet, selon des sources bien introduites, le lycée départemental de Gomponson ne dispose d’aucun cache-nez pour les élèves de même que pour le personnel enseignant, sauf quelques cartons de savons et des bidons d’eau offerts par l’Association des parents d’élèves (APE) dudit lycée.
Mais la situation est aussi critique au Lycée départemental de Latodin qui ne disposerait seulement que des masques pour les élèves, nous a confié une source qui précise qu’aucun enseignant n’a encore reçu son masque.

Comme pour dire que ces enseignants devraient encore attendre les siens dans les jours à venir.
Cependant dans les établissements situés à l’intérieur de la ville de Yako les masques sont bien disponibles mais en nombre insuffisant conformément au principe du gouvernement qui veut que chaque élève et enseignant puissent disposer d’au moins des deux masques de protection.
C’est le cas au lycée provincial de Yako où chaque élève et enseignant a reçu seulement un masque, outre le dispositif de lave main déjà disponible devant les salles de classes, aux dires du secrétaire général du SNESS, Eric Nikiema.
« Nous avons tenu une rencontre dans l’optique de réaménager les salles de classes afin de pouvoir respecter les mesures de distanciation déjà édictées par le gouvernement. » nous a confié M. Nikiema.
Le Proviseur du lycée provincial de Yako, Anthyme Sylvestre Bazyomo a indiqué que la rentrée est effective dans le dudit établissement.
Il a poursuivi que certains professeurs auraient même dispensé le premier cours sur la COVID-19. Un constat similaire au lycée municipal de Yako où les masques sont également disponibles même si le nombre demeure insuffisant comme au Lycée provincial, nous indique le Secrétaire général de la FSynter, Zackaria Ouédraogo par ailleurs enseignant en Français dans cet établissement.
Ces disfonctionnements ne sont pas du tout appréciés par certains enseignants qui souhaitent attendre le complément de masques avant de rejoindre les salles de classes.
«Ce matin, nous avons tenu une rencontre d’échange avec le chef de l’établissement. Au cours de laquelle les enseignants on dit attendre leur deuxième masque avant d’entrée en salle. Sinon les élèves étaient là. Ils ont eux aussi reçu chacun un masque» a dit M.Ouédraogo.
Le Directeur provincial de l’éducation post-primaire et secondaire du Passoré( DPEPPS), Halidou Konfé dit avoir effectué, ce 1er juin 2020, une sortie de contrôle et de suivi de l’effectivité de la reprise des cours dans certains les lycées et collèges de la ville de Yako.

Cependant, il dit être conscient de l’insuffisance du matériel de protection dans la ville. Pour ce qui est de l’absence des masques et les dispositifs de lave-main dans les autres communes du Passoré, il dit avoir entamé des sorties pour comprendre les raisons de cette absence de matériel constatée dans les établissements concernés.
«Certains établissements ont pu distribuer leurs matériels de protection ce (lundi) matin mais d’autres n’ont pas pu le faire aujourd’hui. Dans l’ensemble tout est fin prêt pour le démarrage des cours en attendant les deuxièmes masques. » a dit M.Konfé.
A l’écouter, cette insuffisance des moyens de protection constatée dans l’ensemble des établissements du Passoré, est liée à la faible production au niveau Régional.
Zezouma Elie SANOU
( AIB-Passoré)
Réouverture des classes et levée du couvre-feu, s’imposent à la Une des quotidiens burkinabè
Burkina Faso-Presse-Revue
Réouverture des classes et levée du couvre-feu, s’imposent à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 2 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi commentent largement la levée du couvre-feu prévue demain, ainsi que la reprise des cours, la veille, pour les élèves en classe d’examen, après deux mois de fermeture pour cause de coronavirus (Covid-19).
«Réouverture des classes d’examen: des cours de COVID-19 dispensés aux élèves», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que suspendus depuis le 16 mars 2020 à cause de la pandémie de la COVID-19, les cours ont repris, le lundi 1er juin 2020, pour les élèves en classes d’examen.
Selon le journal, pour s’assurer de la reprise effective des activités pédagogiques et du respect des mesures-barrières contre le coronavirus, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a fait le tour de quelques établissements de la ville de Ouagadougou.
A ce propos, le journal privé Le Quotidien mentionne que «le ministre Ouaro s’assure du bon déroulement» de la reprise des cours dans les classes d’examen.
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il titre: «Reprise cours classes d’examen: De bons et surtout de mauvais élèves».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche: «Reprise des cours au Burkina: Les mesures-barrières respectées», là où Le Pays précise «Reprise des activités pédagogiques: le port du masque est respecté».
Le quotidien cité en second lieu (Le Pays), publie un décret présidentiel qui renseigne que le couvre-feu instauré depuis le 21 mars 2020, pour lutter contre la propagation du Covid-19, est levé à compter de demain mercredi.
Sous le titre «levée du couvre-feu à partir de mercredi», L’Observateur Paalga ajoute que «cette levée ne concerne pas les localités sous état d’urgence du fait du terrorisme».
De son côté, Aujourd’hui au Faso, évoquant le décret signé du président Roch Marc Christian Kaboré, se contente de titrer: «Burkina: Levée du couvre-feu demain 3 juin».
Agence d’information du Burkina
LE MONDE EN BREF DU MARDI 2 JUIN 2020
LE MONDE EN BREF DU MARDI 2 JUIN 2020
LE MONDE EN BREF DU MARDI 2 JUIN 2020
WASHINGTON -Le président Donald Trump a promis lundi de restaurer l’ordre dans une Amérique en proie à un déferlement de colère historique, menaçant de déployer l’armée pour faire cesser les violences.
WILMINGTON (Etats-Unis) – Après des semaines coincé chez lui à cause de la pandémie, le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a rencontré lundi des responsables politiques et religieux noirs pour dénoncer le « racisme institutionnel » qui ronge une Amérique meurtrie par la mort de George Floyd.
ROME – Réouverture du Colisée à Rome, des boutiques du Grand Bazar d’Istanbul ou encore du marché de Camden à Londres: un parfum de normalisation flottait sur l’Europe lundi, mais l’OMS a averti que le coronavirus restait un « virus tueur » et ne perdait pas en virulence après les propos polémiques d’un célèbre médecin italien.
MONTREAL – Port du masque, contrôles de température ou accès aux toilettes: l’Organisation de l’aviation civile internationale a publié lundi une série de recommandations sanitaires à destination du transport aérien pour relancer ce secteur durement touché par le coronavirus.
ALGER – Un ferry français a appareillé lundi d’Alger à destination de Marseille, dans le sud de la France, assurant la première liaison maritime pour le transport de passagers entre les deux pays depuis la suspension des traversées en raison de la pandémie de Covid-19.
KINSHASA – La République démocratique du Congo a officiellement déclaré lundi une onzième épidémie de fièvre hémorragique Ebola sur son sol, avec la résurgence d’un foyer dans le nord-ouest du pays, qui vient s’ajouter à la dixième toujours en cours dans l’Est, et à une envolée des cas de Covid-19.
PARIS – Les Français vivent lundi leur dernière journée à déplacements limités, à la veille de la réouverture aussi des cafés, restaurants, collèges et lycées dans la majeure partie du pays, marquant le retour à « une vie presque normale », selon les mots de leur Premier ministre Edouard Philippe.
LONDRES – Le Royaume-Uni a fait un pas supplémentaire lundi vers le déconfinement, avec la réouverture partielle des écoles en Angleterre, une étape délicate qui suscite l’inquiétude et les doutes parmi les enseignants comme les parents malgré la décrue de l’épidémie.
EREVAN – Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a annoncé lundi avoir été contaminé par le nouveau coronavirus avec sa famille, alors que l’épidémie s’aggrave dans ce petit pays du Caucase dont les hôpitaux sont surchargés.
MOSCOU – La capitale russe, se fiant à l’amélioration timide de sa situation épidémiologique, rouvre lundi ses commerces fermés depuis deux mois mais, prudence oblige, des millions de Moscovites doivent rester confinés chez eux.
MOSCOU – Vladimir Poutine a tranché lundi pour la tenue d’un référendum constitutionnel le 1er juillet, un scrutin devant lui ouvrir la voie à deux mandats supplémentaires et qui fut reporté à cause de l’épidémie de nouveau coronavirus.
PEKIN – Nouvelle escalade entre Pékin et Washington: la Chine a agité lundi la menace d’une « contre-attaque » après l’annonce par Donald Trump d’une série de sanctions et de restrictions visant les intérêts chinois.
TEHERAN – Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé lundi le retour en Iran dans les prochains jours du scientifique Cyrous Asgari, détenu depuis plusieurs années aux Etats-Unis sur des accusations de vol de secrets industriels puis acquitté à l’automne.
CITE DU VATICAN – Le Vatican a dévoilé lundi une loi encadrant les appels d’offres pour ses dépenses internes, du jamais vu destiné à prévenir la corruption et à faire des économies en pleine crise financière liée à la pandémie.
BUENOS AIRES – La nouvelle proposition du gouvernement argentin en vue de restructurer quelque 66 milliards de dollars de dette argentine, qui comprend de meilleures conditions pour les créanciers, est conforme à l’objectif de viabilité de la dette des pays sud-américains, ont estimé lundi des fonctionnaires du FMI.
SAN SALVADOR – Les secouristes étaient encore à la recherche lundi de sept personnes portées disparues au Salvador, frappé par Amanda, la première tempête venue du Pacifique cette année qui a fait au moins 18 morts dans ce pays d’Amérique centrale ainsi qu’au Honduras et au Guatemala voisins.
PHNOM PENH – Le Premier ministre du Cambodge Hun Sen a déclaré lundi que la porte était « ouverte » aux puissances étrangères qui souhaitent y mener des exercices militaires, ainsi qu’à leur aide financière pour des travaux d’infrastructures.
TEHERAN – Deux cent trente personnes ont été tuées lors des troubles de novembre 2019 ayant suivi l’annonce d’une hausse du prix de l’essence en Iran, selon un premier bilan officiel publié lundi.
BERLIN – Le conseil de surveillance de Lufthansa a donné son feu vert lundi au plan de sauvetage de la compagnie aérienne allemande, après l’accord conclu vendredi entre le gouvernement allemand et la Commission européenne sur cette aide conditionnelle de 9 milliards d’euros.
NEW YORK – Le Metropolitan Opera de New York a annoncé lundi que sa saison 2020-21 ne démarrerait que le 31 décembre, trois mois plus tard que prévu, pour cause de pandémie de coronavirus, et qu’il étudiait la possibilité de raccourcir certaines représentations.
(afp)
Reprise des cours à Kaya : élèves et enseignants attendent leurs bavettes
Reprise des cours à Kaya : élèves et enseignants attendent leurs bavettes
Kaya, 1er juin 2020 (AIB)-Des autorités régionales du Centre-Nord ont visité lundi deux établissements scolaires, afin de constater l’effectivité de la reprise des cours et le respect des gestes barrières.
Après deux mois et deux semaines de fermeture des établissements scolaires, afin de briser la chaine de transmission de la maladie à coronavirus, le gouvernement a décidé de leur réouverture le 1 juin 2020.
Pour constater de visu la reprise des cours dans les classes d’examen de la ville de Kaya, des autorités régionales du Centre-Nord ont visité le lycée provincial Moussa Kargougou (LPMK) et l’école primaire communale ‘’A’’ de ladite localité.
Dans ces deux sites d’apprentissage, le contenu du message a été le même.
«Nous sommes venus vous encourager et vous inviter à sauver l’année scolaire 2019-2020 pour le bonheur des élèves», a déclaré le gouverneur Casimir Séguéda.
Après un bref entretien avec le personnel enseignant, Casimir Séguéda a prodigué des conseils aux élèves. «Je vous invite à remettre les pendules à l’heure pour une meilleure réussite à l’examen prochain. C’est vous qui devrez donner une bonne place à notre région en terme de réussite scolaire. Mais tout dépendra de vos efforts», a espéré M. Séguéda.
Il dit compter sur leurs engagements afin d’éviter que sa région n’occupe plus la dernière place en termes de taux de succès aux examens scolaires comme l’année dernière.
Même si les cours ont débuté normalement à l’école primaire communale ‘’A’’ dans le respect des mesures barrières, cela n’est pas le cas au lycée provincial, d’autant plus que l’heure est à l’attente des casque-nez et au nettoyage des salles de classe.
Selon le proviseur du LPMK, Maxime Sissa, des dispositions ont été prises à l’issue d’un conseil des professeurs tenu le 1 juin 2020.
«Nous nous sommes engagés à respecter et à faire respecter les mesures barrières contre la COVID-19. Nous avons confectionné une vingtaine de dispositifs de lave-mains pour les onze salles de classe d’examen, soit deux par salle. Le ministère nous a aussi dotés de savon. Ce sont les masques que nous attendons», a-t-il déclaré.
A leur tour, les apprenants ont manifesté leur joie quant à la reprise des cours. Toutefois, ils ont émis des inquiétudes sur l’achèvement du programme puisque les cours sont censés prendre fin le 15 juillet prochain.
C’est pourquoi, l’élève en classe de TD2, Marie Sawadogo, a suggéré l’augmentation du volume horaire dans chaque matière. A entendre Marie Sawadogo, l’heure du couvre-feu (21h à 4h) constitue un autre obstacle pour les travaux de groupe.
«Si le couvre-feu pouvait être repoussé à minuit, cela nous permettra de traiter les exercices et pouvoir rentrer à la maison», a-t-elle souhaité.
Agence d’information du Burkina
Emil Abdoul Razak SEGDA