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Afrique-Europe : Le président du Faso plaide pour un partenariat «équilibré» et «respectueux»

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Afrique-Europe : Le président du Faso plaide pour un partenariat «équilibré» et «respectueux»

Ouagadougou, 16 juillet 2020 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a souligné jeudi, la nécessité pour l’Afrique et l’Europe «de travailler à un partenariat beaucoup plus équilibré, plus respectueux des priorités des uns et des autres».

Le président Kaboré a souligné jeudi, la nécessité pour l’Afrique et l’Europe «de travailler à un partenariat beaucoup plus équilibré, plus respectueux des priorités des uns et des autres, et qui prend en compte la nécessité d’une réciprocité des échanges entre les deux continents».

Selon lui, «cela est important parce que l’Afrique a changé, la jeunesse africaine a changé (…)».

«Nous devons être tous, de part et d’autre, respectueux des intérêts de nos populations respectives», a insisté Roch Marc Christian Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait jeudi, au cours d’un échange par visioconférence, avec des sages européens et africains sur la mise en place d’une Fondation Afrique-Méditerranée-Europe (AME).

Il a salué l’«initiative citoyenne originale qui vise à renforcer et à consolider la communauté de destin que nous avons entre l’Afrique et l’Union européenne» et indiqué que «la Fondation doit être une force de proposition et de réalisation».

Pour l’initiateur de ce projet, Jean-Claude Juncker, ancien président de la Commission européenne, l’objectif est de «construire un nouveau partenariat d’égal à égal pour définir, ensemble, le futur de nos deux continents».

Le groupe de «sages» est composé de chefs d’Etat, de chefs de gouvernement, de présidents d’institutions ainsi que de personnalités des deux continents qui sont pour certains en activités et d’autres pas.

Ils ont salué l’initiative qui selon eux, entend mobiliser les chercheurs, les intellectuels et entrepreneurs africains et européens en vue de relever les défis communs à l’Afrique et à l’Europe.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Présidence du Faso

 

 

 

 

 

 

 

L’OCI appelle les musulmans à s’intégrer et à lutter contre le fanatisme dans leurs sociétés d’accueil

L’OCI appelle les musulmans à s’intégrer et à lutter contre le fanatisme dans leurs sociétés d’accueil

 DJEDDAH, le 16 juillet 2020(SPA)-L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a exhorté les communautés et minorités musulmanes, vivant dans les pays non musulmans, à continuer de s’intégrer dans leurs sociétés d’accueil et à collaborer avec elles conformément aux législations en vigueur dans ces pays, tout en adoptant les procédés pacifiques et les canaux officiels et réglementaires pour résoudre tout problème qu’ils peuvent avoir à affronter.

Dans une déclaration qu’il a faite à l’issue de son discours d’ouverture prononcé, le 14 juillet 2020, au Forum médiatique virtuel de l’Union des Agences de presse des Etats membres de l’OCI (UNA), une des institutions spécialisées de l’Organisation, le Secrétaire Général de l’OCI Dr. Yousef A. Al-Othaimeen, Secrétaire Général de l’OCI, a insisté sur le devoir de tout musulman.

Il s’agit de donner l’exemple, de par son pacifisme, sa conduite, son comportement et ses opinions, et d’illustrer les valeurs sublimes de l’Islam qui prônent l’amour du prochain, l’affection mutuelle, la tolérance et l’acceptation d’autrui, et bannissent les excès et l’extrémisme.

Le Secrétaire Général a appelé les musulmans vivant en Occident à se préoccuper de marquer de leur empreinte indélébile le progrès du savoir et de la culture, et à se conduire en citoyens utiles.

C’est-à-dire, «loin de toute tendance isolationniste par rapport à la société élargie et de toute tentative d’imposer à autrui leurs propres opinions et croyances».

«En Europe et en Russie, vivent près de 65 millions de musulmans », a-t-il dit, exhortant cette «majorité silencieuse» à se solidariser avec le combat contre le terrorisme, l’extrémisme et le fanatisme, tant il est vrai qu’il existe parmi eux des médecins, des enseignants, des ingénieurs et des femmes d’affaires qui peuvent, par leur cohésion et leur solidarité agissante, isoler les voix dissonantes».

Al-Othaimeen a ajouté que l’OCI est concernée par les communautés musulmanes et « possède un département des Communautés musulmanes ; l’Organisation ayant assumé des rôles d’importance dans leurs causes, dans bien des pays ».

Au sujet de l’islamophobie et de sa relation avec l’extrémisme et le terrorisme, le Secrétaire Général a déclaré : « L’un vit de l’autre. Le phénomène du fanatisme, de l’extrémisme ou du terrorisme des uns aura renforcé les sentiments de haine envers l’Islam et envers les musulmans. Les tendances à l’extrémisme, au fanatisme ou au terrorisme continuent d’exister dans diverses franges sociales, des deux côtés, indépendamment des différences confessionnelles et raciales ».

Dans ce même contexte, Al-Othaimeen a mis en relief le rôle important que l’Observatoire de l’Islamophobie dépendant de l’OCI joue dans le repérage des cas d’islamophobie et dans la sensibilisation des Etats et des Organisations internationales aux cas islamophobes.

Saudi Press Agency (SPA, Agence de presse soudienne)

Zayed Sultan Abdullah, Député-Directeur Général

NB : Le titre est de l’AIB.

Titre de SPA : ‘’Al-Othaimeen : Les musulmans en Occident doivent s’intégrer dans leurs sociétés et les marquer de leur empreinte, dans les sciences et la culture’’.

Photo d’illustration Facebook : lacroix.fr

Bobo-Dioulasso : une session du conseil municipal boycottée

Burkina-Municipalité-Crise

Bobo-Dioulasso : une session du conseil municipal boycottée

Bobo-Dioulasso, 16 juillet 2020 (AIB) – Une session du conseil municipal de la commune de Bobo-Dioulasso, a été reportée jeudi, à cause du boycott de conseillers municipaux, reprochant au maire Bourahima Sanou, sa présumée proximité avec des sociétés immobilières.

Une session du conseil municipal de Bobo-Dioulasso s’est ouverte jeudi matin dans un climat tendu.

Certains conseillers municipaux critiquant la présumée proximité du maire Bourahima Sanou avec des sociétés immobilières, ont décidé de boycotter la session avant d’appeler à la démission du bourgmestre.

Au final, la session a été reportée dans quinze jours, car seulement 77 conseillers ont répondu présents sur un quorum de 101.

Agence d’information du Burkina

FO/ata/ak

Relance économique: Le Burkina lance un Fonds de 100 milliards FCFA

Burkina-Economie-Crise-Covid-19-Relance
Relance économique: Le Burkina lance un fonds de 100 milliards FCFA
Ouagadougou, 16 juillet 2020 (AIB) – Le Burkina Faso a lancé jeudi, un fonds de relance économique de 100 milliards FCFA, devant atténuer les impacts de la Covid-19.
La cérémonie de signature jeudi de la convention pour la mise en place du Fonds de financement de la relance économique post Covid-19 (FRE COVID-19), d’un montant de 100 milliards de FCFA, a été présidée par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
Selon le chef de l’exécutif, la convention «fixe les principaux termes et conditions d’un partenariat gagnant-gagnant entre les parties et assure une certaine pérennité au dispositif».
Il a expliqué que le Fonds est régi par un mécanisme axé sur quatre principes qui sont la transparence de la gouvernance, la complémentarité des interventions, la contractualisation et la redevabilité.
Il a informé que «le Fonds sera alimenté par des ressources provenant du budget de l’Etat, de financements des partenaires et de contributions diverses».
«Les interventions du FRE COVID-19 se feront à partir du Guichet Grandes entreprises (GE); du Guichet Petites et moyennes entreprises/industries (PME/PMI) et du Guichet Très petites entreprises (TPE)», a-t-il indiqué.
La signature de cette convention ce jeudi, marque l’opérationnalisation des Guichets GE et PME/PMI).
La mise en place du Fonds fait partie d’un ensemble de mesures annoncées le 2 avril dernier, par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur les branches d’activités les plus affectées par la maladie.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak

Agriculture familiale : L’ONG AJPEE soutient six villages du Bam

Burkina-Agriculture-ONG-Soutien

Agriculture familiale : L’ONG AJPEE soutient six villages du Bam

Kongoussi, (AIB)-L’ONG ‘’Association des jeunes pour la protection de l’environnement et de l’élevage’’ (AJPEE) de Kongoussi a offert une nouvelle fois, le 14 juillet 2020, du matériel agricole, à six villages du Bam, dans le cadre de son projet ‘’Agriculture familiale et adaptation aux changements climatiques’’.

Dans le cadre de l’exécution de d’un de ses projets, à savoir agriculture familiale et l’adaptation aux changements climatiques à travers la récupération des terres dégradées, l’ONG ‘’Association des jeunes pour la protection de l’environnement et de l’élevage’’ (AJPEE) de Kongoussi a fait encore œuvre utile.

En effet, le 14 juillet 2020, les six villages que sont Ronghin et Nôh dans la commune de Sabcé et Koumbango, Darigma, Mogdin et Touka dans la commune de Kongoussi     ont bénéficié pour la deuxième fois, cette année, de matériel agricole composé de charrettes, de brouettes, de pioches, de grillages et d’un âne pour améliorer leur production agricole.

Selon le président de l’AJPEE Roch Nazaire Sawadogo, l’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales par l’amélioration des rendements agricoles et l’application des mesures d’adaptation aux effets du changement climatique.

Le coût global du projet est de 229 millions 584mille 950 FCFA et a été financé par l’ONG luxembourgeoise Chrétiens Pour le Sahel (CPS), avec une participation financière des bénéficiaires à hauteur de 3%.

L’objectif général du projet vise à contribuer à l’amélioration de la vie des populations rurales.

Il couvre la période 2019-2023. Le groupe cible est constitué de 1022 ménages et les femmes représentent 53,24% des bénéficiaires.

Le porte-parole des présidents des comités villageois de gestion du projet Raphaël Ouédraogo    a salué le geste de l’AJPEE et de son partenaire Chrétiens Pour le Sahel. Pour lui, le matériel reçu permettra aux villages bénéficiaires qui sont déjà organisés et encadrés, d’atteindre les objectifs visés par le projet.

En rappel, l’exécution du projet a déjà permis en 18 mois, d’aménager 258ha de terres dégradées, de réaliser 120 fosses fumières, de planter 3000 plants dans des champs de producteurs et de former 60 formatrices endogènes sur les techniques de construction des foyers améliorés.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

Des faits divers dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Des faits divers dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 16 juillet 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, entre autres actualités, s’intéressent à des faits divers, notamment des cas relatifs à la pluie diluvienne et au déroulement des examens scolaires.

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, le journal privé Le Pays affiche : «Examens scolaires à Yako : 5 élèves interpellés pour tricherie», soulignant que les faits se sont déroulés, hier mercredi au deuxième jour de la composition du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).

Selon le quotidien, les élèves interpellés et conduits au commissariat de Yako, dans la région du Nord (à plus de 100 Km de Ouagadougou) essayaient de faire traiter l’épreuve de mathématique par des tierces personnes à travers l’application WhatsApp.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national titre : «BEPC à Yako : Cinq candidats arrêtés pour fraude», avant de préciser que les «élèves tricheurs», tous des garçons, sont issus de deux jurys siégeant au lycée provincial de Yako et au lycée privé Wendkouni.

Le même journal renseigne que cinq personnes dont un préfet et un commandant de gendarmerie, ont trouvé la mort, mardi soir, lorsque de retour d’une mission de supervision des épreuves du CEP et du BEPC à Boena, leur véhicule de type 4×4 a été traîné par un puissant courant d’eau dans un radier.

A ce sujet, Le Pays titre : «Boudry dans le Ganzougou : Le préfet et son équipe retrouvés morts, noyés», là où Le Quotidien (privé) mentionne : «Drame dans la commune de Boudry : Cinq morts par noyade dont le préfet et le commandant de brigade».

Sidwaya arbore également en première page : «Pluie diluvienne à Ouagadougou : Des crocodiles dans la rue».

Images à l’appui, le journal rapporte que dans la capitale burkinabè où l’on a enregistré 72 mm d’eau, hier mercredi, «le maire Armand Roland Pierre Béouindé a effectué une sortie au parc urbain Bangr-Wéogo pour constater la sortie +spectaculaire+ de crocodiles de leur site naturel».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, évoque le sujet, laissant lire à sa Une : «Première grande pluie à Ouagadougou : La balade des crocodiles».

Le même fait divers occupe la Une de Aujourd’hui au Faso (privé) qui met en exergue : «Les sauriens de Bangr-wéogo, usagers impromptus de la route de l’hôpital Yalgado».

Agence d’information du Burkina

Banfora : une candidate au BEPC accouche pendant la première épreuve

Banfora : une candidate au BEPC accouche pendant la première épreuve

 Banfora, 15 juillet 2020 (AIB)-Une candidate au BEPC au lycée Lompolo Koné de Banfora, a été conduite à la maternité hier mardi, au moment de l’administration de l’épreuve de la dictée, tandis qu’une autre a également abandonné à cause d’une soudaine crise.

Une candidate au Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) du jury 2 de Banfora sis au lycée Lompolo Koné, a failli accoucher dans sa salle de composition.

En effet, probablement avec le stress et l’adrénaline qui montait, elle a débuté le «travail » pendant qu’elle était en pleine composition de l’épreuve de la dictée.

Alertés, c’est précipitamment que le président du jury et ses collaborateurs, ont rapidement diligenté son évacuation pour le CHR de Banfora.

Aux dernières nouvelles, a-t-on appris, le bébé et sa mère se portent bien.

Par ailleurs, une autre candidate de Banfora, également du jury II, a été obligée d’abandonner la composition dès le premier jour, suite à une crise qu’elle a piquée.

Cette fameuse crise, qualifiée d’hystérie, a souvent frappé uniquement des groupes de filles dans plusieurs établissements secondaires du Burkina Faso.

Si ces candidates de Banfora doivent dire adieu à cette session 2020 du BEPC, l’aventure continue pour cette autre candidate de Niangoloko qui a accouché la veille de la composition et qui a pu se présenter dès le lendemain dans la salle de composition.

Agence d’information du Burkina

Mamadou YERE (AIB-Comoé)

NB: Photo d’illustration: queenmafa.net

Sanguié : La commune de Ténado sous les eaux après une pluie de 100 mm

Burkina-Pluie-Inondations

Sanguié : La commune de Ténado sous les eaux après une pluie de 100 mm

Réo, 15 juillet 2020 (AIB)-Le marché central et plusieurs autres quartiers de la commune de Ténado, ont été inondés mercredi, après une pluie diluvienne de plus de 100mm, a appris l’AIB.

La commune de Ténado, province du Sanguié dans la région du Centre-Ouest, a été littéralement submergée par les eaux, ce mercredi 15 juillet 2020, après le passage d’une pluie diluvienne.

Selon le maire Yoma Batiana, ce sont plus de 100 mm qui sont tombés en douze heures, inondant le marché central, ses abords et plusieurs quartiers de la commune, située à 25 km à l’Est de Koudougou.

Les boutiques et autres hangars sont difficilement accessibles tandis que les maisons et les concessions de fortune ont eu du mal à résister à la furie des eaux.

C’est dire que ces familles passeront leurs prochaines nuits ailleurs.

Le maire Yoma Batiana a mobilisé son équipe et de braves jeunes pour apporter de l’aide aux sinistrés.

Dans cette dynamique, il a lancé un appel à la solidarité de tous et demander que soient activés tous les mécanismes de secours d’urgence endogène.

Le directeur régional en charge de l’Action humanitaire du Centre-ouest, Abdoulaye Ouédraogo et son collaborateur le directeur provincial du Sanguié étaient déjà sur place pour évaluer la situation.

Agence d’information du Burkina

Pascal Y. BAKO

 

 

 

 

 

Disparition Premier ministre ivoirien : Le Burkina rend hommage à un homme d’Etat extrêmement compétent

Burkina-Côte d’Ivoire-GonCoulibaly-Hommages

Disparition Premier ministre ivoirien : Le Burkina rend hommage à un homme d’Etat extrêmement compétent

Ouagadougou, 15 juil.2020 (AIB)-Le Burkina Faso a rendu mardi à Abidjan, un vibrant hommage, au défunt Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, un homme d’Etat extrêmement compétent qui selon Ouagadougou, a consolidé les relations entre les deux Nations voisines.

«Nous sommes venus au nom du président du Faso (Roch Kaboré) pour présenter nos condoléances et nos sympathies à son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire et à l’ensemble de la Nation ivoirienne qui a perdu un homme d’Etat», a déclaré mardi, le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré

M. Dabiré qui s’exprimait à Abidjan (Côte d’Ivoire) lors des obsèques du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a assuré que le regretté a rendu d’ énormes services à son pays.

«C’est un homme affable, disponible et extrêmement compétent sur le plan technique, qui a toujours apporté sa contribution à la consolidation des relations de coopération entre nos deux pays», a dit Christophe Dabiré.

En rappel, M. Coulibaly, candidat à la présidentielle de Côte d’Ivoire, est décédé le mardi 08 juillet 2020 à Abidjan, quelques jours après son retour de France où il y avait séjourné pour des soins.

Agence d’Information du Burkina

gy/ata/ak

Photos : Primature

 

 

 

 

 

 

 

 

Yako/BEPC : cinq candidats aux arrêts pour tricherie

Burkina-Education-Examens-BEPC-Fraudes

Yako/BEPC : cinq candidats aux arrêts pour tricherie

Yako, 15 juillet 2020 (AIB)-Cinq candidats à l’examen du BEPC ont été mis aux arrêts mercredi, àYako, pour avoir triché pendant l’épreuve de mathématiques, a appris l’AIB.

Quatre candidats au BEPC inscrits dans le jury du lycée provincial de Yako et un autre inscrit dans le  jury du lycée Wendkouni de Yako, accusés de tricherie, ont été conduits mercredi au commissariat de police de Yako, a appris l’AIB.

Selon les sources de l’AIB, pendant l’épreuve de mathématiques, les cinq présumés tricheurs recevaient des indications via le réseau social WhatsApp.

C’est un élève de la classe de première d’un lycée de Yako, se trouvant actuellement en vacance à Bobo-Dioulasso, qui envoyait des directives pendant la composition, poursuivent nos sources.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

Burkina/Riposte contre la Covid-19: Le président du Faso souhaite une hausse de l’appui de la Banque mondiale

Burkina-Développement-Santé-Echanges-Visioconférence

Burkina/Riposte contre la Covid-19: Le président du Faso souhaite une hausse de l’appui de la Banque mondiale

Ouagadougou, 15 juillet 2020 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a souhaité mardi que la prévision d’appui budgétaire de la Banque mondiale au Burkina Faso pour la riposte contre la Covid-19, passe de 100 à 150 millions de Dollars US.

Le chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a échangé mardi en fin de matinée, par visioconférence, avec le nouveau vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana.

Il a demandé à son interlocuteur une hausse budgétaire de la prévision d’appui de la Banque mondiale de 100 à 150 millions de Dollars US soit de 57 milliards 450 millions de Franc CFA à 86 milliards 175 millions de Franc CFA.

Le président Kaboré a également plaidé pour un appui de la Banque mondiale dans le cadre du renforcement et du développement du capital humain au Burkina Faso.

«Nous sommes en train d’élaborer un programme que nous allons vous soumettre en vue de l’adoption d’une véritable politique en la matière au détriment des actions ponctuelles», a-t-il déclaré.

Le président Kaboré a apprécié les efforts consentis par la Banque mondiale au profit, aussi bien du Burkina Faso, que de l’espace G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le financement des projets de développement.

Il a relevé la nécessité d’une simplification des procédures de décaissement, pour faciliter la mise en œuvre des projets et programmes, comme le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS).

De même que le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), élaboré pour impulser le développement dans les zones de fragilité et soutenir la résilience des populations.

Roch Marc Christian Kaboré et le vice-président de la Banque mondiale ont aussi évoqué les réformes engagées par le Burkina Faso dans le domaine de la bonne gouvernance, de l’efficacité de la dépense publique, de la digitalisation des procédures de payement dans la mobilisation des ressources publiques.

Le même après-midi, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a également échangé par visioconférence, avec Bill Gates, le co-président de la Fondation Bill and Melinda Gates.

Le 26 septembre 2019, le  Burkina Faso et la fondation Bill et Melinda Gates ont signé à New York, aux Etats Unis, un mémorandum d’entente sur la santé, l’eau, l’assainissement, l’agriculture, l’éducation, la nutrition, l’inclusion financière et l’industrie.

Selon le président du Faso, les «deux équipes (le Burkina Faso et la fondation) sont en train de travailler de sorte que dans le programme 2021-2025, le Burkina Faso puisse «bénéficier du soutien de la Fondation» dans les domaines cités.

Le président du Faso a abordé avec Bill Gates, la relance économique dans le contexte de la lutte contre la Covid-19.

«Je pense que le protocole que nous avons signé sur des aspects stratégiques et les discussions que nos deux équipes vont mener permettront de dégager des pistes de mobilisation des fonds pour la relance économique», a indiqué le président Kaboré.

Le Burkina Faso fait face à une rémanence de la poliomyélite dans certaines régions du pays et des campagnes de vaccination sont prévues pour permettre d’éradiquer cette maladie. A terme 2 millions d’enfants doivent être vaccinés.
Bill Gates a félicité le Burkina Faso pour les actions entreprises pour l’éradication de la poliomyélite à travers la vaccination.

Il s’est engagé, à travers sa fondation, à soutenir le Burkina Faso dans ce combat.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Présidence du Faso

Photo : Présidence du Faso 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Examens fin de cycles: Le ministre Ouaro compte sur les acteurs pour «une session irréprochable»

Burkina-Education-Examens-Lancement

Burkina/Examens fin de cycles: Le ministre Ouaro compte sur les acteurs pour «une session irréprochable»

Ouagadougou, 15 juillet 2020 (AIB) – Le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a invité mardi, «les acteurs impliqués dans l’organisation des examens» du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP à faire montre de «probité et de vigilance», pour «une session irréprochable».

«A tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, je voudrais pouvoir compter sur les qualités dont vous avez fait montre de par le passé que sont la probité, le sens des responsabilités et la vigilance, pour (…) organiser une session irréprochable», a déclaré mardi le ministre Stanislas Ouaro.

Le Pr Ouaro s’exprimait mardi à travers une déclaration à l’occasion du lancement officiel des épreuves écrites des examens du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP.

Il a invité les candidats à adopter «un comportement responsable pendant le déroulement des examens», à être «ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes».

«C’est ainsi que vous allez vous montrer à la hauteur des grandes espérances que vos parents, vos enseignants et la nation toute entière placent en vous», a-t-il conseillé.

Il a encouragé les candidats «à avoir confiance» en eux et «à rester concentrés tout au long des examens».

Pour la session 2020, l’on enregistre au Certificat d’études Primaires (CEP), 446 138 candidats dont 54% de filles contre 419 260 à la session 2019 répartis dans 1965 centres de composition.

Au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), ce sont 317 995 candidats dont 55,15% de filles contre 301 823 à la session 2019 répartis sur 1460 centres de composition qui sont en liste.

Le Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) enregistrent respectivement 9685 candidats et 5724 candidats répartis dans 86 centres de composition.

Selon le ministre Ouaro, «le gouvernement ne ménage aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de l’organisation» des examens.

«Aussi, pour cette session de 2020, l’enveloppe financière allouée s’élève à 15 682 177 000 FCFA», a-t-il indiqué.

Ces examens se déroulent dans un contexte de crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et de crise sanitaire liée la pandémie de la covid-19.

Ainsi, le ministre Ouaro dit avoir «une pensée particulière pour tous les élèves déplacés et pour tous ceux qui malgré les conditions sécuritaires et climatiques difficiles bravent les menaces et les intempéries pour permettre à l’école burkinabè d’être résiliente et performante».

Il rassure «les populations (…) que toutes les dispositions nécessaires sont prises (par le gouvernement) pour que les compositions se déroulent dans les meilleures conditions sécuritaires et sanitaires».

Malgré cette assurance, un drame lié aux examens s’est produit hier soir dans la province du Ganzourgou.

De retour d’une mission de lancement des épreuves du CEP et du BEPC à Boenan cinq personnes dont le préfet de Boudry ont perdu la vie, de suites de noyade dans la commune de Boudry.

C’est à Banfora, dans la région des Cascades que le ministre Stanislas Ouaro a procédé ce mardi au lancement officiel des examens du primaire et du post-primaire à l’école «Centre B» où il a fait une partie de ses classes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : DCPM/MENAPLN

 

Komondjari: L’axe Gayéri-Fada davantage dégradé par les pluies diluviennes

Komondjari: L’axe Gayéri-Fada davantage dégradé par les pluies diluviennes
Gayéri, 15 juillet 2020 (AIB) – L’axe Gayéri-Fada qui était en mauvais état, est en train de se dégrader davantage sous l’effet des pluies diluviennes, a constaté l’AIB.
La dernière pluie diluvienne du dimanche, 12 juillet 2020, a rendu l’axe Gayéri-Fada impraticable à certains endroits.
En effet, c’est un grand calvaire pour les usagers de la Route régionale (RR31) , l’axe Gayeri-Tandjari au Point Kilométrique (PK27).
Mardi, un camion 10 tonnes s’est renversé à cet endroit, obligeant les usagers à trouver des déviations.
Il est à craindre que Gayéri soit coupé du reste de la région de l’Est, si des travaux ne sont pas effectués à temps.
Agence d’information du Burkina
KAK/ata

Drame de Boudry: La préfet avait moins d’un mois de service

Drame de Boudry: La préfet avait moins d’un mois de service
Zorgho, 15 juillet 2020(AIB) – Le préfet de Boudry Evelyne Rose Kafando qui a rendu l’âme mardi, avec quatre autres personnes, de suites d’une noyade, totalisait moins d’un mois de service.
En effet Evelyne Rose Kafando a été installée dans ses fonctions de préfet de Boudry, le 16 juin 2020.
Le commandant de la brigade de gendarmerie de Boudry l’Adjudant-chef Désiré Tendaogo Moyenga, a pris service en septembre 2019
.
Ces deux autorités ont perdu la vie mardi soir dans la commune de Boudry, quand le véhicule les ramenant de la supervision du lancement des examens, a été emporté par des eaux au niveau d’un radier.
On dénombre également trois autres victimes à savoir: le responsable administratif de la préfecture Dominique Zongo, le sergent-chef de police Salame Sawadogo et le chef coutumier de Wayalguin-Yayika.
Dans un communiqué, la gouverneure du Plateau-central Nana Fatoumata Benon née Yatassaye, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et aux populations du Ganzourgou et de la région.
Le ministre des Infrastructures Eric Bougouma, originaire de la province du Ganzourgou, a fait part de sa profonde tristesse avant d’implorer la miséricorde de Dieu pour le repos des âmes des disparus.
Agence d’information du Burkina
MS-ata/ak

Examens scolaires et politique occupent la Une des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Examens scolaires et politique occupent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi évoquent essentiellement des sujets politiques, sans oublier les examens scolaires en cours.

Le journal privé Le Quotidien fait savoir que le lancement officiel des examens scolaires du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du Certificat d’études primaires (CEP) session 2020 au Burkina Faso, a eu lieu, la veille, précisant que ce sont «446 138 candidats au CEP et 317 995 au BEPC».

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre : «Examens du BEPC et CEP : Des candidats confiants, des communes sans postulants».

Ce journal informe que les épreuves écrites du BEPC et du CEP ont débuté, hier mardi 14 juillet 2020 sur toute l’étendue du territoire national, avant d’ajouter que les autorités sont allées encourager les candidats dans les différents centres d’examen.

Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’au cours de la première journée de composition il y a eu «des textes de Burkinabè aux épreuves de français».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, fait observer que «les candidats sont sereins malgré les implications du Covid».

En politique, L’Observateur Paalga revient sur la conférence de presse organisée, la veille à Ouagadougou, par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), mettant en exergue : «Le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) devrait avoir la décence de faire un second mea culpa».

Le même titre revient à la Une de Le Pays qui souligne que la conférence de presse a été dirigée par Victorien Tougouma du Mouvement africain des peuples (MAP) et Amadou Diemdioda de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Quant à Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos de Do Pascal Cessouma, président de Vision Burkina-Parti pacifiste et candidat à la prochaine présidentielle qui dit : «Le Burkina Faso a besoin de femmes et d’hommes nouveaux pour une nouvelle gouvernance».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JUILLET

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JUILLET

 

WASHINGTON – La pandémie de coronavirus continue de s’étendre dans le monde, contraignant des pays comme l’Inde à reconfiner des dizaines de millions de personnes, mais l’espoir d’un futur vaccin se renforce aux Etats-Unis où une firme de biotech s’apprête à lancer la phase finale de ses essais cliniques.

 

WASHINGTON – Donald Trump a encore accentué mardi la pression sur la Chine, en annonçant la fin du régime économique préférentiel accordé par les Etats-Unis à Hong Kong et en signant une loi prévoyant des sanctions contre la « répression » dans le territoire chinois.

 

NEW YORK – Revirement spectaculaire pour Donald Trump: son gouvernement a renoncé mardi à priver de visas les étudiants étrangers dont les cours resteraient virtuels à la rentrée pour cause de pandémie, après avoir été vigoureusement attaqué en justice par des universités.

 

MINSK – Des centaines de personnes ont protesté mardi soir à Minsk, la capitale du Bélarus, après le rejet de la candidature à la présidentielle d’août du principal rival du président Alexandre Loukachenko, emprisonné depuis juin.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a annoncé mardi qu’il allait expurger son réseau 5G de tout équipement produit par le géant chinois Huawei en raison d’un risque pour la sécurité du pays, un durcissement qui risque d’exacerber les tensions avec Pékin mais réjouit Washington.

 

BAMAKO – Le mouvement de contestation qui réclame le départ du pouvoir en place au Mali a donné mardi un nouveau rendez-vous à risques en appelant à un rassemblement « de recueillement » vendredi, une semaine après une manifestation ayant dégénéré en trois jours de troubles qui ont fait au moins 11 morts.

 

NEW YORK – L’ancienne collaboratrice et amante du financier Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a plaidé mardi non coupable de trafic de mineures et d’incitation à la prostitution devant un juge fédéral de Manhattan, qui a ordonné son maintien en détention.

 

WASHINGTON – Un ancien suprémaciste blanc condamné à mort pour un triple meurtre a été exécuté mardi, le premier de quatre prisonniers fédéraux à se voir appliquer cette sentence relancée après 17 ans d’interruption par le gouvernement de Donald Trump qui réclame un usage renforcé de la peine capitale aux Etats-Unis.

 

TUNIS – Une internaute tunisienne a été condamnée à six mois de prison mardi pour avoir partagé sur Facebook une publication intitulée « sourate corona » parodiant le Coran, une condamnation qui relance le débat sur la liberté d’expression concernant la religion en Tunisie.

 

BAKOU – De nouveaux combats ont opposé mardi l’Arménie et l’Azerbaïdjan, provoquant la mort d’au moins 12 personnes, malgré les appels internationaux à la retenue, notamment de la Russie, la grande puissance régionale.

 

LA HAYE – Un jihadiste malien, commissaire de la police islamique à Tombouctou, y a commis des « crimes inimaginables » et participé à l’instauration d’un « règne de terreur », a déclaré mardi la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda.

 

WASHINGTON – Le transport aérien, sévèrement touché par la crise du Covid-19, s’attend à plusieurs années de vaches maigres, et les compagnies aériennes commencent à publier leurs résultats du deuxième trimestre, qui montrent l’étendue des dégâts.

 

BENGHAZI (Libye) – Le camp du maréchal Khalifa Haftar joue l’escalade verbale après l’échec de son offensive contre la capitale libyenne, en confirmant mardi son accord pour une éventuelle intervention directe de l’armée égyptienne contre une montée d’influence d’Ankara dans le pays en guerre.

 

PARIS – La France devrait rendre obligatoire le port du masque de protection dans tous les lieux publics clos pour enrayer l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus qui donne des signes de redémarrage, a souhaité mardi Emmanuel Macron.

 

LA HAYE – La Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU, s’est prononcée mardi en faveur du Qatar dans une querelle opposant depuis 2017 le pays à trois autres Etats du Golfe et l’Egypte, qui ont institué un blocus aérien contre Doha.

 

DUBAI – Les Emirats arabes unis ont reporté de deux jours le lancement vers Mars de la sonde baptisée « Espoir », la première d’un pays arabe, en raison de mauvaises conditions météorologiques au centre spatial japonais de Tanegashima.

 

HONG KONG – La Chine a qualifié lundi soir les primaires organisées à Hong Kong par les partis du camp pro-démocratie de « grave provocation » et avertit que certaines promesses de campagne pourraient avoir enfreint la nouvelle loi draconienne sur la sécurité nationale imposée au territoire.

 

BRASILIA – L’opérateur de téléphonie Claro a mis en service cette semaine la connexion 5G dans des quartiers aisés de Sao Paulo et Rio de Janeiro, un avant-goût de cette technologie dont l’appel d’offres pour le réseau brésilien est prévu en 2021.

(afp)

 

Ganzourgou: Cinq personnes meurent noyées dont le préfet de Boudry

Ganzourgou: Cinq personnes meurent noyées dont le préfet de Boudry
Zorgho, 15 juillet 2020(AIB) – Cinq personnes dont des responsables administratifs, ont perdu la vie dans la soirée du mardi 14 juillet, de suites de noyade dans la commune de Boudry.
Il s’agit de Madame le préfet de Boudry, Evelyne Rose Kafando, du chef du service administratif de la préfecture de Boudry, Dominique Zongo, du commandant de brigade de gendarmerie de Boudry, l’adjudant-chef de gendarmerie Désiré Moyenga, du sergent-chef de police de Boudry, Salame Sawadogo et du Chef coutumier de Wayalgui/ Yaïka.
De retour d’une mission de lancement des épreuves du CEP et du BEPC à Boena, leur véhicule de type 4×4, a été surpris et traîné par un puissant flot dans le cassis de Mankarga traditionnelle, aux environs de 18h 30.
C’est tard dans la nuit vers minuit que le véhicule a été retrouvé à plus d’un kilomètre du cassis.
Grâce aux sapeurs pompiers, les corps ont été extirpés.
De la morgue du CMA de Zorgho où ils étaient déposés, les corps des quatre agents de l’État ont été transférés à Ouagadougou ce matin du 15 juillet.
Quant au corps du chef coutumier, il sera enlevé et enterré au village.
Agence d’information du Burkina
MS/ata

Burkina : Poursuivi pour outrage à magistrat, l’activiste Rahouf Bayire risque 24 mois de prison fermes

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Burkina : Poursuivi pour outrage à magistrat, l’activiste Rahouf Bayire risque 24 mois de prison fermes

Ouagadougou, 14 Juillet 2020 (AIB)- »Procureur yougou-yougou »,  »Si le Procureur sort à l’heure du couvre-feu, il sera bastonné correctement »…, l’activiste Rahouf Bayiré et quatre autres prévenus, risquent 24 mois fermes de prison, pour avoir injurié le Procureur Harouna Yoda, au moment où celui-ci interpellait les Forces de l’ordre sur les actes de torture infligés à des contrevenants du couvre-feu, lié à la Covid-19.

Rahouf Bayiré et quatre autres prévenus seront situés sur leurs sorts le vendredi 24 Juillet prochain mais ce mardi, au TGI de Ouagadougou, le parquet a requis contre eux, 24 mois de prison fermes et 300 000 FCFA d’amendes.

Ils sont poursuivis pour outrage à magistrat, injures publiques, incitations à la haine des magistrats et à la violence, eu égard à certaines de leurs publications sur leurs pages Facebook, se référant au Procureur du Faso près le TGI de Ouaga 1 Harouna Yoda.

Les actes des prévenus ont été posés au moment où le Procureur du Faso dans un communiqué, interpellait les Forces de défense et de sécurité (FDS) sur la nécessité de proscrire les actes de torture, traitements cruels, inhumains, infligés à des citoyens pendant les heures de couvre-feu, lié à la Covid-19.

Rahouf Bayiré a reconnu avoir qualifié le procureur du Faso, de «Procureur yougou-yougou», tout en ignorant qu’il s’agissait d’un terme dévalorisant.

Le terme yougou-yougou renvoie littéralement à des habits de seconde main, note-t-on.

Un autre prévenu, sur sa page Facebook, a estimé que comme le Procureur du Faso connait ses droits, il n’a qu’à sortir à 20 heures, pendant les heures du couvre-feu.

Pour un troisième prévenu, si le Procureur sort à l’heure du couvre-feu, il sera bastonné «correctement».

Devant la barre du TGI de Ouagadougou, les prévenus disent regretter leurs actes et demandent la clémence du jury.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

ATTENTION : la reprise des propos incriminés a uniquement une visée pédagogique, compte tenu des missions d’information, d’éducation et de sensibilisation, dévolues aux médias.

 

Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

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Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

Ouagadougou, 14 juil.2020 (AIB)-Le Burkina Faso accusé en mai, d’avoir violenté des réfugiés au camp de Mentao (Soum, Djibo), lors d’une opération antiterroriste, a annoncé mardi, son projet de relocaliser ledit camp à Goudoubo (Séno, Dori), pour plus de sécurité.

«Si les acteurs sont d’accord, nous allons passer à la phase opérationnelle de la relocalisation du camp de Mentao vers Dori, dans le camp de Goudoubo qui est peu plus grand avec des mesures sécuritaires d’appoint qui vont permettre de mieux loger les réfugiés au Burkina», a déclaré mardi, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Seydou Sinka, lors d’une rencontre.

De son avis, «il ne saurait être question de relocalisation sans mesures sécuritaires adéquates ainsi que l’adhésion renouvelée des communautés cibles et hôtes concernés».

Selon M. Sinka, cette décision est l’aboutissement de concertations engagées depuis mai 2020, à la suite d’un incident au camp des réfugiés de Mentao.

En rappel, le HCR a accusé les Forces de sécurité burkinabè d’avoir violenté le 2 mai 2020, au sein du camp, des réfugiés, quelques heures après la survenue d’une attaque qui a couté la vie à un gendarme burkinabè dans la localité.

«C’est pleinement conscient des difficultés qui entravent la bonne gestion des camps dans le contexte sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, que le gouvernement s’est engagé à trouver une solution à la protection optimale des réfugiés», a justifié Seydou Sinka.

M. Sinka a rappelé les valeurs d’hospitalité, de solidarité, du respect de la vie et de la dignité humaine, défendues par le Burkina Faso et qui sont les gages de sa crédibilité au sein de la communauté internationale.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015, dans plusieurs de ses provinces, à des attaques terroristes qui ont coûté la vie à un millier de personnes, occasionné le déplacement de 950 mille autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.

A la date du 31 mai dernier, le pays accueille quelques 20 900 réfugiés, principalement des Maliens aux camps de Mentao (Soum, Nord) et de Goudoubo (Séno, Nord).

Agence d’information du Burkina

gy-no/ata/ak

 

 

 

 

 

 

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