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Burkina/Environnement : Vers une validation de la phase 7 du programme de microfinance

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Burkina/Environnement : Vers une validation de la phase 7 du programme de microfinance

Ouagadougou, 16 janv.2020(AIB)-Les parties prenantes du programme de microfinancement (PFM) du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) se sont réunies jeudi à Ouagadougou, pour valider  le document de stratégie nationale de la phase opérationnelle VII, devant permettre de relever davantage les défis  environnementaux.

La phase opérationnelle VII «vise à promouvoir et à soutenir des initiatives novatrices, inclusives et évolutives et à encourager des partenariats multipartites au niveau local pour aborder les problèmes environnementaux mondiaux dans les paysages terrestres et marins prioritaires», a indiqué jeudi le représentant le ministre en charge de l’Environnement, Justin Goungounga.

M. Goungounga s’exprimait à l’ouverture de l’atelier de validation de la stratégie nationale de la phase opérationnelle VII du programme de microfinancement (PFM) du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Il a précisé que la validation de ce document va permettre de maintenir le niveau «prodigieux» atteint au cours de l’exécution des phases précédentes, qui ont placé selon lui, le PMF/FEM du Burkina au rang des meilleurs programmes exécutés à travers le monde et particulièrement en Afrique.

Du reste, il a révélé  que  l’élément  clé de cette   phase  sera l’élaboration d’approches paysagères pour mieux cibler l’octroi de subventions et promouvoir la programmation stratégique et le regroupement des projets dans le but d’obtenir un impact plus important, tout  en créant des synergies et des possibilités de mise à en œuvre à grande échelle.

Pour ce faire, les parties prenantes   vont s’assurer au de cet atelier que le   document répond à leurs aspirations et après la validation, elles seront chargées de    rendre compte sur le terrain.

«C’est un document consensuel qui reflète les réalités environnementales au Burkina et qui prend en compte les exigences du Fonds pour l’environnement mondial(FEM), c’est-à-dire la diversité biologique, les changements climatiques et la dégradation des terres, a expliqué la consultante chargée de l’élaboration du document, Rosalie Congo.

Mme Congo a dit parcourir les régions pressenties pour la phase opérationnelle VII (Centre-Est, le Centre- ouest, le Nord et le Centre-sud), afin de de voir quelles sont les potentialités de chaque région, quelles sont les menaces qui pèsent sur l’environnement et quelles sont les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’opération.

Le Programme des Nations unies pour le développement(PNUD) qui assure la qualité de la mise en œuvre des activités sur le terrain, s’est dit satisfait des acquis déjà engrangés.

A entendre, la chargée du programme environnement du PNUD/ Burkina, Clarisse Coulibaly, environ 250 projets ont été mis en œuvre par les associations sur le terrain depuis 1994.

Justin Goungounga a aussi rappelé que la phase opérationnelle VI a vu le développement d’initiatives au titres desquelles, la création de kiosques solaires gérés par les Grands-mères ingénieures du solaire.

Ces kiosques ont servi de véritables centres d’animation et ont créé de sources de revenus et des emplois dans les villages bénéficiaires.

Il y a eu aussi le renforcement des formations sur les initiatives stratégiques du FEM au profit des acteurs, a conclu Justin Goungounga.

Agence d’Information du Burkina

als/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Gaoua : Une trentaine de femmes renforcent leurs capacités de production en Soumbala

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Burkina/Gaoua : Une trentaine de femmes renforcent leurs capacités de production en Soumbala

Gaoua, 16 Janvier 2020 (AIB)- une trentaine de femmes de groupements de Sidoumoukar, Bonko et de Wèlèwèlè dans la région du Sud-ouest, ont exprimé mardi leur satisfaction de la mise en œuvre du projet de production de «Soumbala» dans leur localité.

«Ce projet a renforcé notre capacité de production. Dorénavant nous produisons du soumbala propre dans un délai relativement court» a affirmé, Dina Wowo Palenfo du groupement Signô-T- Poulba de Sidoumoukar.

De son côté, Bemanana Palenfo du groupement Sijeveteve de Wèlèwèlè confie que les techniques de production enseignées via le projet sont louables.

«En appliquant les consignes de production cela a donné de la notoriété à nos produits» a-t-elle affirmé.

Ces femmes s’exprimaient le mardi 14 janvier 2020 à Sidoumoukar, localité située à quelque encablure au côté ouest de  Gaoua (région du sud-ouest), à l’occasion d’une rencontre d’évaluation du projet de production de «Soumbala» dans leur localité.

La rencontre a été organisée par l’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) qui œuvre pour l’autonomisation économique des femmes.

Selon la secrétaire générale de l’APFG, Viviane Hien, «le projet a apporté une aide considérable aux bénéficiaires qui les permettent de produire du Soumbala propre qui défie toute concurrence».

Elle a affirmé que grâce au projet, les femmes ont toutes été formées et équipées en matériels pour la production de «Soumbala».

Ce qui va les permettre selon elle, de participer au processus de développement social, économique, environnemental et culturel et d’améliorer leurs conditions de vie.

Viviane Hien a salué le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) dont «le concours financier» a selon elle, permis la réalisation du projet.

Malgré les satisfactions, les acteurs du secteur, relèvent néanmoins des difficultés.

Il s’agit surtout du coût de plus en plus élevé de la matière première (la graine de néré).

Pour pailler à cela, les femmes envisagent de s’organiser financièrement dans le but de faire le stock de la matière première à bonne date afin de minimiser les coûts de production.

Le soumabala est une épice prisée fabriquée à partir de la graine du Néré (arbre) ou avec la graine de Soja.

Agence d’Information du Burkina

ey/es/wis

 

 

Boussé : Le maire Nicolas Sawadogo offre un forage au secteur n°3

Boussé : Le maire Nicolas Sawadogo offre un forage au secteur n°3

Boussé, 16 janv. 2020(AIB)-Le maire de la commune de Boussé Nicolas Sawadogo avec le soutien d’un ancien camarade de classe, a offert hier mercredi, un forage de près de 7 millions de FCFA aux populations du secteur n°3 de sa commune.

Finies les corvées d’eau au secteur n°3 de Boussé. L’inauguration d’un forage le mercredi 15 janvier 2020, par le maire Nicolas Sawadogo, a été perçue par les habitants du quartier Sanbyi comme la fin de leur calvaire.

Les femmes n’ont pas caché leur joie. Rasmata Ouédraogo, habitante du quartier, manque de mots pour exprimer sa reconnaissance au maire de Boussé. «C’est Dieu qui récompense les hommes pour leurs bonnes œuvres ; qu’il rende au maire, le centuple de ce qu’il a fait », a-t-elle signifié.

«Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de choses à dire, si ce n’est de remercier le maire », a-t-elle ajouté. Rasmata Ouédraogo a rappelé qu’elle parcourait plus de 4 km par jour pour chercher l’eau.

De plus, a-t-elle fait remarquer, il fallait tout le temps faire la bagarre avant de se ravitailler.

Tout cela relève désormais du passé, a clamé pour sa part, Claudine Ilboudo, une autre habitante du quartier Sanbyi. «Les querelles autour des points d’eau sont devenues un lointain souvenir pour nous», a-t-elle souligné.

De son côté, le maire Nicolas Sawadogo s’est réjoui de la concrétisation de ce projet. Il a indiqué que le forage est une doléance qui lui a été soumise par les habitants du secteur n°3 de sa commune.

Selon ses dires, l’infrastructure a coûté plus de 7 millions FCFA et a été entièrement réalisée sur fonds propres, avec le soutien d’un fils de la localité à hauteur de 3 millions FCFA.

«Aucun franc de la mairie ou du gouvernement n’a été injecté dans ce projet. Je l’ai réalisé avec le soutien d’un ancien camarade de classe», a-t-il précisé.

Le maire Sawadogo a fait comprendre que la réalisation du forage n’est qu’une première étape du projet. De son avis, l’objectif c’est de construire une adduction d’eau avec des branchements dans les ménages.

A l’écouter, la construction du château d’eau suivie d’une installation de plaques solaires, ne saurait tarder.

«C’est sous la pression des sages que le projet a été réalisé à moitié», a-t-il relevé.

Des investissements du genre ont été faits dans d’autres localités de la commune et le maire dit qu’il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Je suis là pour vous», a-t-il signifié à ses administrés.

Les bénéficiaires ont traduit leur reconnaissance au bourgmestre et l’ont invité à mieux faire. Au nom du conseil municipal, le premier adjoint au maire Phillipe Kinda a lui aussi exprimé sa satisfaction.

Il a remercié le maire pour les efforts consentis pour le développement de la commune de Boussé. Le parrain de l’évènement, El Hadj Inoussa Kinda, ne dira pas plus. D’après lui, sans eau, pas de développement. C’est pourquoi il a invité le conseil municipal à multiplier ce genre d’actions afin de faciliter l’accès des populations à l’eau potable. Aux bénéficiaires, il leur a souhaité un bon usage et surtout d’éviter le gaspillage d’eau.

Ouamtinga Michel ILBOUDO

 

Burkina : «Cette année environ 45 000 bacheliers seront inscrits en ligne» (Resp)

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Burkina : «Cette année environ 45 000 bacheliers seront inscrits en ligne» (Resp)

Ouagadougou, 16 janv. 2020 (AIB)-Pour l’année universitaire 2020/2021, «environ 45 000 bacheliers seront inscrits en ligne», a affirmé le directeur des Services informatiques de l’université Ouaga 2 et responsable technique de la plateforme Campus Faso, Brahima Konaté, dans une interview accordée à l’AIB, le 4 Novembre 2019.

 Monsieur Brahima Konaté, présentez-nous la plateforme Campus Faso.

Campus Faso est une plateforme en ligne permettant d’orienter les étudiants du Burkina Faso dans toutes les universités publiques du pays et dans certaines universités privés et de faciliter le payement des frais d’inscriptions universitaires.

La plateforme est partie des difficultés qu’on a constatées lors des entrées des nouveaux bacheliers dans les universités liés au dépôt des dossiers physiques. Désormais l’étudiant peut rester chez lui, déposer ses dossiers en ligne, dans toutes les universités publiques et effectuer le payement. Il ne viendra au campus que pour commencer les cours.

Hormis ces aspects que résous la plateforme, il y a les questions d’ordre institutionnelles et de gouvernance qu’elle permet de mieux gérer. Elle va permettre aux universités d’avoir des statistiques fiables sur le nombre de leurs étudiants.

Combien d’étudiants ont été orienté en ligne cette année universitaire ?

L’année dernière, on était autour de 37 000 étudiants tant du Burkina Faso que de la diaspora. Cette année, on est autour de 40 000 étudiants bacheliers 2019 qui se sont inscrits sur la plateforme. On a aussi enregistré plus de 2000 anciens bacheliers inscrits. Nous attendons pour la session de rattrapage, environ 1000 anciens étudiants ou de la diaspora sur la plateforme.

Cette année, on tournera tout au plus entre 43 000 étudiants nouveaux bacheliers sur la plateforme et 45 000 bacheliers pour l’ensemble avec les anciens bacheliers. Il y a aussi ceux qui sont admis à des tests.

L’innovation c’est que cette année, tous les bacheliers qui veulent accéder à l’université en première année, se sont inscrits en ligne contrairement à l’année dernière où seuls les nouveaux bacheliers s’étaient inscrits en ligne.

Pour un nouveau processus, quels sont les difficultés qui ont été recensées ?

L’objectif de la plateforme, c’est de faire les orientations de façon transparente. A cet effet, il se peut qu’en fonction de ses résultats au BAC, un nouveau bachelier soit orienté dans une région qui ne le plait pas.

Aussi régulièrement, nous recevons des plaintes de bacheliers qui disent qu’ils sont orientés dans des zones où ils ne connaissent personne. Ce sont des difficultés qui ne sont pas d’ordres techniques mais qui sont le plus fréquent.

Sur le volet technique, il arrive que de nouveaux bacheliers qui n’ont jamais touché à un smartphone ou un ordinateur, aient des difficultés pour utiliser la plateforme.

Au de-là de ces aspects, la véritable difficulté vient de ceux qui se font passer pour les experts pour aider les nouveaux bacheliers. Ces personnes aident les nouveaux bacheliers mais ne les donnent pas toutes les informations nécessaires. Ils les disent qu’ils doivent faire trois choix alors qu’en réalité, il y a 12 choix à faire.

En réalité, le nouveau bachelier fait ses trois choix et celui qui l’a aidé fait les autres choix.

On a constaté cela dans les zones très reculés, dans les provinces. Aussi, ce bachelier sera surpris de voir qu’il a été orienté dans une filière qui ne fait pas partie de ces trois choix mais qui en réalité est conforme à sa moyenne au BAC.

Il arrive aussi que lors de l’orientation, la personne qui aide l’étudiant ne lui donne pas l’adresse de la boite mail qu’il a créé en son nom.

Cela a pour conséquence que le bachelier n’a pas accès aux informations que nous lui envoyons dans sa boite mail notamment la quittance de son inscription.

L’autre élément, ce sont les problèmes de connectivité qui n’est pas du tout évidents dans certaines zones.

On a donc trois difficultés : la maitrise de l’outil informatique, la connectivité et le manque de communication.

On a à ce jour, du mal à déployer une stratégie de communication pour aller jusque dans les classes de Terminales dans les lycées pour donner l’information aux futurs étudiants sur les critères et la procédure d’orientation. Néanmoins, nous travaillons sur cela.

Quelles solutions préconisez-vous pour les préoccupations des nouveaux bacheliers ?

Concernant les bacheliers qui n’ont pas accès à leur boite mail, nous leur demandons de créer un nouveau compte mail dans lequel nous leur renvoyons toutes les informations utiles notamment leur quittance d’inscription.

Pour une meilleure communication sur l’utilisation de la plateforme, nous avons mis en place un centre d’appel où les bacheliers peuvent appeler pour exposer leurs préoccupations et avoir une assistance de premier niveau.

Quand la préoccupation est plus technique, elle est remontée à notre niveau pour être gérée. Cela nous a permis de résoudre par mal de cas. Nous avons aussi des pages Facebooks qui sont suivies pour répondre aux préoccupations.

Nous avons aussi développé des tutoriels qui résument le processus d’orientation et d’inscription de bout en bout. Nous avons également des points focaux dans les grandes universités pour assister les étudiants.

Les réseaux de téléphonies reçoivent les frais d’inscriptions des bacheliers qu’ils doivent par la suite virer dans les comptes trésors des comptabilités des directions des Affaires académiques, de l’orientation et de l’Information (DAOI) des universités. Comment se passe la coordination ?

L’une des innovations majeures de la plateforme, c’est qu’elle permet de ne plus manipuler de la liquidité car on s’est rendu compte que plus, on manipule la liquidité, plus on a des tentations.

L’autre aspect, c’est qu’à l’université, on dépense énormément d’argent chaque année dans les inscriptions. Notamment pour la réquisition des forces de l’ordre, du personnel et par l’achat de consommable. En plus, on organise trop de sessions d’inscriptions.

Aujourd’hui, nous avons une convention avec les réseaux de téléphonies qui reçoivent les frais d’inscription des étudiants, afin qu’ils virent les fonds dans les comptes trésors des universités, dans un délai assez raisonnable.

La première année, il y a eu des difficultés pour le virement des fonds mais les raisons étaient un peu partagées.

Il fallait que nous validions les montants avant que les téléphonies ne fassent les virements mais il se trouve que l’année dernière, nous avons eu beaucoup de sessions de payement.

On était aussi obligé d’attendre de faire toutes les conciliations avec les réseaux téléphonies, de s’accorder avec eux, sur les montants avant qu’ils ne déposent, donc cela à fait trainer les choses au niveau des opérateurs.

L’autre difficulté de l’année dernière, c’est que quand les fonds venaient, ils coïncidaient avec la période des troubles au niveau du Trésor.

Cette année on veille pour que les fonds puissent rentrer à temps et que les termes des conventions soient très bien respectés.

Cette année, pour la première tranche, nous avons déjà fini les conciliations à notre niveau. Nous ne voulons plus que la responsabilité soit située à notre niveau.

Si ce sont les opérateurs qui sont en faute, les termes de convention sont clairs, ils vont répondre.

A Côté de Campus Faso, on constate que l’université de Ouagadougou à développer le logiciel OKAPI et celle de Bobo-Dioulasso, le logiciel Easy school. Quelle est la place de ces logiciels par rapport à Campus Faso ?

Campus Faso a commencé avec les orientations et les payements mais son rôle est plus large. A l’avenir, il va prendre en compte d’autres aspects dans les universités notamment, les questions de délibérations, de dépôts de FONER, des cités, la promotion de la recherche, les gestions des volumes horaires. Pour permettre cela, on va commencer en 2020, à intégrer en son sein, les différents modules qui vont nous permettre d’avoir un système intégré de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.

En attendant, on essaie d’aller avec les initiatives OKAPI, Easy school, web school (logiciel de Ouaga 2) pour gérer tout ce qui est délibération dans ses universités.

Mais l’objectif avec Campus Faso, c’est d’arriver au niveau, où quand on prend un étudiant, on ait sa situation de sa première année universitaire jusqu’à sa sortie du campus.

Quelles sont les mesures prises pour la sécurisation de la plateforme qui va contenir beaucoup de données ?

On n’évoque pas beaucoup les aspects de sécurité afin qu’ils ne deviennent pas des failles mais il y a deux aspects concernant la sécurisation de la plateforme.

Il y a la question de la disponibilité du système. Nous travaillons à garantir la disponibilité du système à 100% afin que nous n’ayons pas des contraintes liées à des problèmes d’électricité.

L’autre aspect, c’est que nous avons implémentés beaucoup d’aspects de sécurité sur la plateforme. Il y a une équipe qui est là pour améliorer cet aspect. On prend toutes les mesures pour garantir la sécurité.

A quand le démarrage des cours pour les nouveaux bacheliers de 2019?  

80% des nouveaux bacheliers ont déjà fait leurs payements. Aussi si une université souhaite actuellement, elle peut programmer ses cours car dans deux semaines, on aura bouclé le processus. Même les questions des retardataires seront minimes. A Bobo-Dioulasso, en médecine, ils ont déjà commencé les cours.

En conclusion…

Depuis l’année dernière, l’université oriente les étudiants dans les universités privées parce qu’on s’est rendu compte que ceux qui ont les BAC professionnels ou techniques ont du mal à accéder à nos filières classiques.

L’année dernière, on a envoyé tout au plus 700 bacheliers. Cette année, on compte envoyer entre 1200 et 1500 étudiants au compte de l’Etat qui prend en charge les frais de formation. C’est une opportunité et nous demandons aux bacheliers professionnels d’en profiter.

Agence d’Information du Burkina

Interview réalisée par

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

 

 

 

 

Eliminatoires coupe du monde dames U20 : Le Burkina Faso confiant face à la Gambie

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Eliminatoires coupe du monde dames U20 : Le Burkina Faso confiant face à la Gambie

Ouagadougou, 16 jan. 2020 (AIB) – Les Etalons dames juniors du Burkina Faso qui affrontent samedi prochain au stade du 4 Août de Ouagadougou (16 h), leurs homologues les Scorpions dames U20 de la Gambie, pour le premier tour des éliminatoires de la coupe du monde de leur catégorie, sont confiantes quant à la victoire.

Le match s’annonce difficile mais les Etalons dames y croient. « L’ambiance dans le groupe est bonne. On s’entend très bien, l’équipe est unie et il y a la solidarité », nous a confié la capitaine des U20 burkinabè, Juliette Nana.

Au vue de ces prédispositions, l’attaquante souligne que « ça va aller ». L’équipe burkinabè qui était retranchée au COMET (Centre omnisport des Etalons), a pris contact mercredi avec la pelouse du stade du 4 Août où doit se disputer le match.

L’entraineur et tout son staff sont à l’œuvre pour les derniers réglages avant l’heure, sous le regard des dirigeants fédéraux. « Elles se préparent bien. Elles sont regroupées depuis le 10 janvier au COMET pour peaufiner leur plan d’attaque. Il y a de petits bobos mais les médecins s’attèlent à ce que tout rentre dans l’ordre. Vue l’engagement des filles, ça va bien se passer », s’est réjouit le président de la commission du football féminin Dénis Compaoré.

Le championnat burkinabè de football de première division a démarré et toutes les équipes féminines ont au moins 5 matchs dans les jambes, contrairement à la Gambie qui n’a pas encore démarré sa saison.

L’équipe Gambienne arrive ce jeudi à Ouagadougou et devra prendre contact avec la pelouse du stade du 4 Août demain vendredi.

En 2018, ce sont les Gambiennes qui avaient éliminé aux tirs au but, les Burkinabè, lors des éliminatoires de la CAN des seniors.
Voici la liste des 22 joueuses convoquées par le coach Adama Dembélé

  1. Juliette NANA (USFA)
  2. Stella Elodie GOUNGOUNGA (USFA)
  3. Haoua TENKODOGO (ETINCELLES)
  4. Adèle KABORE (ETINCELLES)
  5. Marthe Wendenmi KABRE (ETINCELLES)
  6. Adama CONGO (ETINCELLES)
  7. Madinatou ROUAMBA (ETINCELLES)
  8. Fadilatou OUEDRAOGO (ETINCELLES)
  9. Sara Wenkouni ILBOUDO (ETINCELLES)
  10. Jacqueline Wend-Zoodo SEDOGO (ETINCELLES)
  11. Nabie Rabiatou KOUDOUGOU (RCB)
  12. Rasmata SAWADOGO (RCB)
  13. Diamilatou ZONGO (RCB)
  14. Oriata KONATE (RCB)
  15. Fatimata TAMBOURA (PRINCESSES FC)
  16. Lala TRAORE (TIGRESSE FC)
  17. Aicha SAWADOGO (ASO)
  18. Alimata BELEM (ASO)
  19. Haimata NACOLMA (ASO)
  20. Haoua BAGUIGNAN (ASO)
  21. Aminata SOME (NAS)
  22. Korotimi MILLOGO (NAS)
    Agence d’information du Burkina (AIB)
    as/

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 16 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 16 JANVIER

 

WASHINGTON – Le dossier d’accusation contre Donald Trump a été officiellement transmis mercredi au Sénat, où le procès en destitution du président, le troisième seulement dans l’Histoire des Etats-Unis, débutera mardi prochain.

 

WASHINGTON – Donald Trump a signé mercredi un accord commercial préliminaire avec le vice-Premier ministre chinois Liu He, « un pas de géant » pour rééquilibrer le commerce entre les deux grandes puissances économiques.

 

MOSCOU – Vladimir Poutine a proposé mercredi une révision de la Constitution et nommé un nouveau Premier ministre, des annonces qui ont relancé les conjectures sur la préparation de son avenir politique après la fin en 2024 de son dernier mandat de président.

 

TEHERAN – Le président iranien Hassan Rohani a plaidé mercredi pour une meilleure gouvernance en Iran, reconnaissant implicitement que la catastrophe de l’avion ukrainien abattu à Téhéran avait provoqué une crise de confiance envers les autorités.

 

GENEVE – Après une décennie record en termes de températures, l’ONU s’attend à ce que le réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre se poursuive, alimentant de multiples phénomènes météorologiques extrêmes en 2020 et au-delà.

 

LONDRES – Les chefs d’entreprise qui se rendront la semaine prochaine au Forum de Davos placent le risque climatique au sommet de leurs préoccupations et affirment qu’ils n’attendent pas les Etats pour agir, même si les défenseurs de l’environnement les accusent d’hypocrisie.

 

CARACAS – L’opposant Juan Guaido a renoncé mercredi à présider une séance du Parlement dans l’hémicycle, lui préférant une salle de la banlieue de Caracas, après que des élus d’opposition ont affirmé que des « paramilitaires » soutenant le président Nicolas Maduro ont « tiré » sur leur voiture.

 

BEYROUTH – La colère populaire s’est de nouveau exprimée mercredi contre le secteur bancaire au Liban, pays englué dans une crise économique et une impasse politique sans issue en vue.

 

KHARTOUM – Le chef des renseignements soudanais a démissionné mercredi après la mort de cinq personnes, dont deux soldats, lors de l’assaut des forces gouvernementales contre deux bases des services de sécurité près de Khartoum où une mutinerie avait éclaté la veille.

 

WASHINGTON – L’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan ont esquissé mercredi un compromis au sujet d’un immense barrage sur le Nil qui suscite des tensions régionales depuis neuf ans, et se sont donné rendez-vous fin janvier à Washington pour surmonter les dernières divergences et « finaliser un accord ».

 

LONDRES – Avec le sauvetage de la compagnie aérienne Flybe, le Premier ministre britannique Boris Johnson adopte une politique interventionniste inédite pour les conservateurs qui suscite de vives critiques du secteur aérien, des travaillistes et des défenseurs du climat.

 

BERLIN – Leur politique climatique est jugée insuffisante, voire nocive: Angela Merkel et son gouvernement sont visés par de nouvelles requêtes constitutionnelles d’ONG et d’activistes environnementaux en Allemagne.

 

PARIS – L’ex-ministre française Ségolène Royal, qui devrait être démise prochainement de son poste d’ambassadrice des Pôles après ses critiques de l’exécutif, est aussi dans le viseur de la justice avec une enquête préliminaire ouverte sur l’usage fait des moyens mis à sa disposition.

 

PARIS – De petites structures autour des tumeurs jouent un rôle important dans la réponse immunitaire aux cancers et pourraient aider à prédire l’efficacité des traitements par immunothérapie, ont mis en évidence plusieurs équipes de chercheurs.

 

WASHINGTON – Près de 4.500 armes à feu ont été saisies aux contrôles de sécurité dans les aéroports américains en 2019, ont annoncé mercredi les autorités aéroportuaires, qui se sont émues de ce nouveau record « extrêmement troublant ».

 

TOKYO – Le géant japonais de l’automobile Toyota a annoncé jeudi investir 394 millions de dollars (environ 353 millions d’euros) dans Joby Aviation, une start-up californienne développant un aéronef électrique pour des services de mobilité à la demande en milieu urbain.

 

MELBOURNE (Australie) – Les qualifications de l’Open d’Australie de tennis ont été perturbées mercredi pour la deuxième journée consécutive par la fumée toxique liée aux incendies.

 

SYDNEY (Australie) – La pluie est tombée jeudi sur les régions d’Australie affectées par les gigantesques incendies qui font rage depuis septembre, offrant notamment une amélioration de la qualité de l’air.

 

SYDNEY (Australie) – Une spectaculaire mission secrète a permis de sauver de l’un des incendies qui ravagent l’Australie le dernier site naturel au monde de pins de Wollemi, un arbre préhistorique découvert en 1994, ont révélé mercredi des responsables.

 

ISTANBUL – La Turquie a finalement obéi à une nouvelle décision de justice et levé mercredi soir le blocage de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, l’un des sites Internet les plus consultés au monde, inaccessible depuis près de trois ans.

 

LONDRES – Chats, chiens et iguanes ont désormais leurs playlists sur Spotify: la plateforme suédoise de musique en ligne a lancé mercredi des services de streaming pour les animaux ainsi qu’un podcast pour déstresser les chiens laissés seuls.

 

MONTEVIDEO – Un cochon mort a été lancé depuis un hélicoptère en vol dans la piscine de la villa d’un entrepreneur en Uruguay, avant de finir rôti.

 

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre un hélicoptère survolant une villa, puis la chute dans une petite piscine d’un cochon mort, sous les rires des spectateurs.

 

(AFP)

 

 

Burkina : Les valeurs culturelles peuvent vaincre les fondements de l’extrémisme violent, ministre Sango

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Burkina : Les valeurs culturelles peuvent vaincre les fondements de l’extrémisme violent, ministre Sango

Ouagadougou, 15 janvier 2020 (AIB)-Le ministre burkinabè en charge de la Culture Abdoul Karim Sango a assuré mercredi, que si  les valeurs culturelles sont promus et enseignées, les fondements idéologiques et culturelle de l’extrémisme violent dans le Sahel seront vaincus.

«La réponse militaire est nécessaire mais ne saurait être la seule solution. Si les valeurs culturelles de références que sont notamment le respect, la tolérance, l’hospitalité sont promues et enseignées, nous réussirons à vaincre les fondements idéologiques et culturelles de l’extrémisme violent », a indiqué mercredi le ministre burkinabè de la Culture et des Arts Abdoul Karim Sango.

M.Sango s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’ouverture d’une conférence des ministres en charge de la Culture du G5 Sahel, sur le thème : «Contribution de la culture à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel».

En rappel, les pays membres du G5 Sahel, en particulier le Burkina Faso, le Mali et le Niger, subissent depuis quelques années des meurtrières attaques attribuées à des groupes terroristes et extrémistes.

D’après Abdoul Karim Sango, le chef de l’Etat burkinabè, Roch Kaboré, président exercice du G5 Sahel, a souhaité que la question de l’extrémisme violent soit traitée selon une approche holistique qui intègre les questions de développement économique, social et culturel.

Des experts venus des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad), du Sénégal et de la France sont concernés par cette rencontre de trois jours.

Le clou des travaux sera la table ronde des ministres en charge de la Culture en vue de l’examen et l’adoption du projet de déclaration de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

mc/ata/ak

 

Burkina: Des transporteurs routiers menacent d’aller en grève illimitée

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Burkina: Des transporteurs routiers menacent d’aller en grève illimitée

Ouagadougou, 15 janv. 2019 (AIB) – Des transporteurs routiers du Burkina Faso ont menacé hier mardi, d’aller en grève illimitée, à partir du 16 janvier à 00 heure, si leur nouvelle structure en gestation dénommée la Faitière unique des transporteurs  routiers du Burkina (FUTRB) n’a pas été  reconnue par l’Etat burkinabè.

«Nous, membres des organisations socio-professionnelles des transporteurs routiers du Burkina nous voulons par cette déclaration, porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, notre grande inquiétude sur la lenteur dans la mise en place de notre nouvelle structure dénommée la Faitière unique des transporteurs  routiers du Burkina», a affirmé le porte- parole de la future FUTRB, Bonaventure Kéré.

Pour lui, passer le délai du 15 janvier 2020 à minuit,  les transporteurs routiers seront dans l’obligation à leur corps défendant et en toute responsabilité  d’observer une grève illimitée pour que leur nouvelle structure soit reconnue par les autorités politiques.

M. Kéré s’exprimait mardi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse sur la mise en place de la nouvelle FUTRB.

Il a expliqué que  la grève va se traduire par un  arrêt de trafic de tous produits à destination du Burkina Faso, les livraisons et le transporteur des voyageurs sur tout l’étendue du territoire jusqu’ à la mise en place de la faitière qui, selon lui, est la source d’espoir pour eux et le peuple burkinabè.

«Face aux tergiversations du premier responsable du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité  routière pour l’effectivité de la mise en place de cette faitière, qui à notre sens repose sur des raisons subjectives, nous, membres des organisations socio-professionnelles des transporteurs routiers du Burkina exigeons la tenue immédiate du congrès constitutif de la FUTRB», a-t-il indiqué.

Bonaventure Kéré dit rejeter avec «fermeté» la position du premier responsable en charge des Transport pour son désir de gérer le Fret généré par le commerce extérieur du Burkina  Faso et a  précisé qu’un courrier est déposé depuis le 2 janvier 2020  à la primature dans ce sens.

A l’écouter,  le congrès constitutif de la FUTRB devait se tenir les 7 et 8 septembre 2019 à Bobo Dioulasso et  à sa grande surprise, un message venant de la direction générale des transports et maritime reporte la rencontre  à une date ultérieure.

Le porte-parole de la future FUTRB  a conclu que le Burkina Faso est sans façade maritime et que  l’existence  d’une organisation efficace  permettra  la sécurité des personnes et d’approvisionner le pays  en biens et divers.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JANVIER

 

MOSCOU/BERLIN/TRIPOLI – La Russie a annoncé mardi que les négociations menées à Moscou entre les deux chefs rivaux libyens ont abouti au prolongement « indéfini » du cessez-le-feu, malgré le refus du maréchal Haftar de signer un accord formel dans l’immédiat. Une conférence internationale se tiendra dimanche à Berlin pour tenter d’amorcer un processus de paix.

 

PARIS – Les Européens ont engagé mardi une partie diplomatique difficile pour contraindre l’Iran à revenir au respect de ses engagements nucléaires, sans déclencher de nouvelles sanctions qui tueraient l’accord de Vienne de 2015.

 

TEHERAN – Téhéran a annoncé mardi des arrestations dans le cadre de l’enquête sur l’avion civil ukrainien abattu en Iran, où des manifestations ont eu lieu pour le quatrième jour dans le sillage de l’indignation provoquée par ce drame.

 

WASHINGTON – Après des semaines d’attente, la Chambre des représentants va voter mercredi pour transmettre au Sénat l’acte d’accusation qu’elle a retenu contre Donald Trump, ultime étape avant le début du procès en destitution du président républicain.

 

PEKIN – La nouvelle devrait ravir Donald Trump: la Chine a annoncé mardi que son excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis, objet de vives tensions bilatérales, avait chuté en 2019 (-8,5%), dans un contexte de guerre commerciale.

 

SYDNEY (Australie) – De fortes précipitations attendues en Australie donnaient mardi un regain d’espoir sur le front de la lutte contre les incendies.

 

MELBOURNE (Australie) – Les organisateurs de l’Open d’Australie de tennis ont retardé le début des matches de qualification mercredi à Melbourne en raison des fumées toxiques provoquées par les incendies monstres à l’est de la ville, renforçant les interrogations sur le maintien du premier Grand Chelem de l’année.

 

TANAUAN (Philippines) – Le volcan Taal pourrait continuer pendant des semaines à cracher des cendres et de la lave au sud de Manille, ont averti mardi les autorités, ce qui risque d’empêcher le retour de milliers de personnes qui ont évacué de crainte d’une éruption de grande ampleur.

 

BEYROUTH – Les Libanais ont manifesté mardi contre le retard pris dans la formation d’un nouveau gouvernement et la grave crise économique minant le Liban, avec des heurts en soirée devant la Banque centrale entre police et manifestants.

 

GENEVE – Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement se rendront la semaine prochaine au Forum économique mondial (WEF) de Davos mais la véritable vedette sera le président américain, après l’annulation du chef de la diplomatie iranienne.

 

NEW YORK – Pékin utilise son pouvoir économique et diplomatique pour attaquer avec une intensité inédite les mécanismes internationaux de protection des droits humains, a estimé mardi l’organisation Human Rights Watch, suscitant la colère d’un responsable chinois.

 

DES MOINES (Etats-Unis) – Le vent en poupe dans les sondages, Bernie Sanders a taclé mardi soir le favori Joe Biden sur son bilan en politique étrangère à l’ouverture du dernier débat avant le vote très attendu dans l’Iowa, qui marquera le 3 février le coup d’envoi des primaires démocrates.

 

DUBLIN – Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar a convoqué mardi des législatives anticipées pour le 8 février, le « meilleur moment » selon lui, quand s’ouvriront alors les délicates négociations sur la relation post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

 

KHARTOUM – Cinq personnes ont été blessées mardi à Khartoum où des tirs nourris ont retenti dans deux bases des services de sécurité soudanais, des employés ayant lancé une « rébellion » pour rejeter des compensations financières dans le cadre d’un plan de restructuration.

 

STRASBOURG (France) – « Ceci est un message aux mineurs des Asturies, de Macédoine occidentale ou de Silésie »: la Commission européenne a proposé mardi un « mécanisme juste » pour financer la transition énergétique dans les régions les plus dépendantes au charbon qui en redoutent les conséquences économiques et sociales.

 

BRUXELLES – Bruxelles a lancé mardi le chantier du salaire minimum dans l’UE, un projet destiné à mieux lutter contre le dumping social mais qui risque de rencontrer des résistances à l’Est comme au Nord.

 

BRUXELLES – La justice belge va juger trois médecins accusés de ne pas avoir respecté les conditions légales d’euthanasie d’une femme qui souffrait de lourds problèmes psychiatriques, un procès inédit dans ce pays depuis que cet acte a été dépénalisé en 2002.

 

CITE DU VATICAN – L’ancien pape Benoît XVI a mis un terme à 48 heures de remous au Vatican en demandant que son nom et sa signature soient retirés d’un livre controversé, à paraître, interprété comme une tentative d’influencer le pape François sur l’épineuse question du célibat des prêtres.

 

TOKYO – L’attaquant japonais Kazuyoshi Miura, qui aura 53 ans le 26 février, adulé dans son pays, a prolongé son contrat avec le Yokohama FC, a annoncé le club nippon nouvellement promu en J-League.

(AFP)

Infrastructures, justice et grogne, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Infrastructures, justice et grogne, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 janv. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent divers sujets dont ceux liés à la justice, à la grogne chez les transporteurs routiers, le lancement, la veille, des travaux d’infrastructures routières à Ouagadougou.

«Voiries urbaines à Ouagadougou: Des travaux de bitumage lancés», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que le ministère des Infrastructures a lancé les travaux de réhabilitation et de bitumage des voiries urbaines dans la ville de Ouagadougou, le mardi 14 janvier 2020.

Et de préciser qu’«il s’agit des voies d’accès à la Présidence du Faso, la rue Bassi à Gounghin et les rues 13.18 et 13.56 à Zogona».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Aménagement voiries urbaines: 5 km feront peau neuve dans six mois».

Ce journal revient sur dédommagement des victimes du putsch manqué, reprenant en première page, les propos de Me Guy Hervé Kam, avocat de l’Etat burkinabè qui dit : «L’exécution de cette décision (de dédommagement) peut même prendre 5 ans».

Dans le volet justice, Le Pays (privé) aborde le procès «charbon fin», soulignant que les avocats de la société minière Essakane demandent «une expertise complémentaire».

Aujourd’hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne, en première page que «les conseils d’Essakane demandent une contre-expertise».

Le même journal parle de la «nouvelle montée d’adrénaline dans le secteur des transports burkinabè».

En effet, Aujourd’hui au Faso relate qu’une semaine après l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) dont  l’arrêt de travail de 72 heures n’avait pas véritablement impacter sur les activités, c’est au tour des transporteurs routiers d’entrer dans la danse.

A ce propos, Sidwaya titre: «Secteur du Transport: Une grève illimité si…», là où Le Pays mentionne: «Des organisations haussent le ton contre le gouvernement».

Le journal cité en premier lieu, rapporte que ce sont 19 organisations socioprofessionnelles des transporteurs routiers du Burkina qui menacent d’aller en grève illimitée, ce mercredi 15 janvier 2020, à partir de minuit.

«Elles (les 19 organisations) entendent exiger du gouvernement, qu’il facilite la tenue d’un congrès constitutif pour +officialiser+ la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB)», écrit Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

Burkina : L’université virtuelle va lancer ses premières offres de formation à la rentrée 2020/2021, Responsable

Burkina Faso-Enseignement-Numérisation

Burkina : L’université virtuelle va lancer ses premières offres de formation à la rentrée 2020/2021, Responsable

 Ouagadougou, 14 janvier 2020 (AIB)-«L’université virtuelle va lancer ses premières offres de formation à la rentrée 2020/2021» foi de son chargé de mission.  Professeur titulaire en Géographie spécialité eau, environnement et climat à l’université Joseph KI-ZERBO, Jean Marie Dipama s’exprimait le 5 Novembre 2019 dans une interview accordée à l’Agence d’Information du Burkina (AIB).

Pourquoi une université virtuelle ?

Au regard des différents problèmes structurels que connaissent nos universités publiques, l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans le système éducatif est une opportunité pour régler pas mal de problèmes infrastructurels. Voilà, l’idée de la mise à profit des technologies de l’information et de la communication dans le système d’enseignement supérieur. D’où le projet de création d’une université virtuelle.

Quels sont les objectifs attendus avec l’université virtuelle ?

L’objectif global de l’université virtuelle, c’est de pouvoir améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement supérieur. Il s’agit de l’amélioration de la qualité tant au niveau des informations qu’on recherche qu’au niveau de la qualité de la formation.

Nous voulons que toute personne qui ambitionne entreprendre des études supérieures puisse le faire et qu’à partir de la technologie, il n’y ait pas de limite pour accéder au savoir.

Quelle sera la coordination entre les universités physiques et l’université virtuelle ?

Dans les missions attribuées à l’université virtuelle, la première, c’est d’offrir une plateforme technologique à l’ensemble des institutions d’enseignements supérieures du Burkina, public comme privé.

La seconde mission de l’université virtuelle, est de nous emmener à surmonter les contraintes liées aux infrastructures physiques, c’est-à-dire que des cours peuvent être mis en lignes et à partir de la connexion, n’importe quel apprenant peut donc accéder à la plateforme des ressources pédagogiques et point besoin pour lui de se déplacer en amphi pour suivre les cours.

Dans ces conditions, cela fera des avancées majeures en termes de résolution de certains problèmes infrastructurels.

Il y a aussi le fait qu’au de-là des apprenants, l’université virtuelle doit accompagner les formateurs, les enseignants à de nouvelles approches pédagogiques parce qu’avec la digitalisation du savoir, il va falloir que nous puissions opérer un reformatage dans nos approches pédagogiques.

Au lieu que l’enseignant vient en amphi avec son sac plein de ses livres et ses fiches pour faire ses enseignements, il peut simplement les mettre en ligne et à partir des smartphones, l’étudiant peut accéder à la ressource pédagogique du cours de l’enseignant.

Pour cela, il faut que les enseignants soient formés à ces nouvelles approches pédagogiques. C’est là aussi, l’une des missions de l’université virtuelle.

La dernière mission de l’université virtuelle, c’est de développer des offres de formation au niveau des domaines innovants.

 

De concert avec l’université virtuelle du Tchad et l’université de Luxembourg, nous avons élaboré le master en cyber sécurité que nous avons l’intention de lancer d’ici la fin de l’année en faisant l’appel à candidature pour l’ensemble des pays du G5 Sahel.

Nous comptons faire le lobbying auprès des pays du G5 Sahel pour pouvoir renforcer les capacités des uns et des autres en matière de cyber sécurité.

Tous les modules sont prêts, nous attendons de mettre en place le logiciel de gestion de la scolarité parce que dans la dynamique de la gestion de la Licence Master Doctorat (LMD), chaque étudiant devient un cas à gérer à part.

Après le Master en cyber sécurité, nous allons ouvrir l’offre de formation en Licence de développeur en informatique parce que nous voulons contribuer à ce qu’il ait une masse critique de développeurs dans les domaines de l’informatique mais aussi de la télé médecine.

Jusqu’à présent, il n’y a pas de formation au niveau de la télé médecine. C’est l’occasion de pouvoir promouvoir les technologies de l’information et de la communication dans le secteur de la santé.

Nous voulons aussi développer des offres de formation dans l’agriculture numérique. Quand on parle de l’agriculture numérique, ça parait abstrait pour beaucoup de gens mais à partir du système d’information géographique, à partir des drones, il est possible de concevoir des outils qui permettent de maitriser soit la fertilité des sols, soit l’humidité des sols.

A partir de la nature du sol déterminé, on peut spécifier le type de spéculation rentable au niveau de tel ou tel type de sol.

Au de-là des secteurs de l’agriculture et de la santé, nous voulons mettre à profit le numérique pour pouvoir faire des offres de formation au niveau de l’intelligence artificielle et au niveau de la robotique. Ce sont des ambitions que nous nourrissons. Nous pensons que nous pouvons y arriver.

Combien va coûter le projet de l’université virtuelle qui comprend outre le siège, des espaces numériques ?

A l’évaluation, nous étions pour l’ensemble du projet, le siège et les 16 espaces numériques ensemble, à un coût estimatif de près de 87 milliards FCFA. Mais, c’était à la conception du projet et il va s’en dire que le coût réel du projet sera évalué à sa fin et en tenant compte aussi de la loi du marché parce que les coûts d’investissements de cette année, peuvent différer de ceux de l’année prochaine. Donc, ce n’est qu’au terme du chantier, que nous pourrions connaitre le coût réel du projet.

C’est un projet national, qui fait partie du programme du chef de l’Etat qui est de faire du système de l’enseignement supérieur, un système générateur de compétences et porteur d’innovations.

Pour le financement du projet, il y a la contrepartie nationale mais il y a aussi des partenaires qui nous accompagnent dans la dynamique.

La Banque Mondiale nous accompagne à travers le projet d’appui à l’enseignement supérieur dans lequel près de 23 millions de dollars US soit l’équivalent de 11 milliards CFA sont destinés au volet université virtuelle.

C’est dans cette dynamique que la Banque mondiale prend à son compte, l’équipement du siège de l’université virtuelle et la construction puis l’équipement de trois espaces numériques ouverts. Dans les estimations initiales, un espace numérique ouvert doit nous revenir entre quatre et cinq milliards FCFA mais comme nous sommes dans la loi du marché avec toutes les fluctuations, le coût peut varier à la baisse comme à la hausse mais nous espérons que ça va tendre vers le bas, ce qui va minimiser notre investissement.

Quel est à ce jour l’état d’avancement des travaux ?

La première phase du projet consiste en la construction du siège qui se déroule au niveau de l’arrondissement 6 d’Ouagadougou. Il y a un espace numérique ouvert au niveau de l’arrondissement 11 à Karpala.

Nous avons un espace numérique ouvert qui sera construit au niveau de Tampuy, à l’arrondissement 3, un autre sera construit à côté du siège parce que nous avons un espace de plus de 2 hectares qui va nous permettre de mettre aussi bien le siège que l’espace numérique ouvert.

Au de-là de cela, nous avons un espace numérique ouvert en construction à Bobo-Dioulasso et un autre à Koudougou.

Au niveau, des espaces numériques ouverts, les gros œuvres sont déjà achevées : le bâtiment physique achevé à près de 80%, il reste les finitions et après ça, il y a les différents lots divers plomberies, électricités, menuiseries et équipements.

Au niveau du siège, nous sommes au niveau du sous-sol parce que le terrain qui nous a été affecté était en réalité une ancienne carrière et par conséquent pour un bâtiment qui est appelé à être un R+5, cela nécessitait qu’on puisse revoir les travaux de géotechnique. Ce qui a valu à ce que le laboratoire national des travaux publics et du bâtiment recommande qu’on puisse faire les excavations jusqu’à atteindre la partie stable du terrain.

Ce qui a fait que nous avons dû reprendre les plans pour faire d’abord un sous-sol pour avoir de bonnes assises avant de commencer l’élévation du bâtiment. Le sous-sol est terminé. On est au dallage du sous-sol et après on va commencer les niveaux supérieurs.

Pour quelqu’un qui veut s’inscrire à l’université virtuelle, comment les choses vont se passer concrètement ?

Un étudiant qui souhaite entreprendre des études à l’université virtuelle, doit s’orienter en formation initiale ou en formation continue au niveau de la direction générale de l’enseignement supérieure.

L’étudiant qui s’inscrit à l’université virtuelle est dirigé sur une plateforme à travers laquelle il interagit avec l’enseignant.

Le module de l’enseignant est déjà préfabriqué, scénarisé, le cours enregistré chapitre par chapitre, séquence par séquence selon un formulaire pédagogique standard que l’université virtuelle va adopter et ce scénario sera mis sur la plateforme.

L’étudiant aura une clé d’accès à la plateforme pour la formation pour laquelle il est inscrit.

Il y a également un système monitoring qui va permettre à l’enseignant de savoir si un étudiant donné qui est inscrit à son cours, est connecté et s’il suit le cours.

Après l’enseignant, il y aura des tuteurs qui vont suivre les apprenants en les orientant sur ce dont ils ont besoin comme connaissances complémentaires pour pouvoir comprendre au mieux le module.

Pour les évaluations, il sera demandé aux étudiants, du présentiel, pour que nous puissions aussi mesurer leur niveau d’assiduité et qu’ils sachent qu’ils ont une connexion avec l’administration.

Cependant, les étudiants n’auront pas besoin de se déplacer à Ouagadougou pour les évaluations. Un étudiant inscrit à l’université virtuelle aura simplement besoin de se rendre dans un espace numérique ouvert pour composer.

Ces espaces constituent les relais de l’université virtuelle dans les chefs-lieux de région et ils visent à réduire la mobilité.

En fonction du type et du coût de la formation, il faudrait que l’Etat joue sa part de responsabilité en faisant en sorte que les coûts de la formation soient alignés sur l’investissement, sur la perspective d’autonomisation de l’université virtuelle parce que qui dit université virtuelle dit des équipements de pointes.

Nous avons déjà élaboré des offres de formation et nous sommes en train d’élaborer notre plan stratégique qui sera adossé à un plan d’affaire.

A quand le début officiel des cours de l’université virtuelle ?

L’université virtuelle va lancer ses premières offres de formation à la rentrée 2020/2021. Pour l’instant, nous sommes à la phase de la mise en place de la plateforme qui a été créé.

Nous sommes en train de travailler pour la sécuriser parce qu’au de-là de l’université virtuelle, nous avons une bibliothèque numérique dans laquelle, il y a près de 20 millions d’ouvrages.

Nous mettrons en place l’identifiant unique pour qu’au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, tous les étudiants au Burkina Faso puissent être répertoriés au niveau de ce service.

Nous avons le service de la vidéo conférence qui permet à un enseignant de rester à Ouagadougou pour donner des cours à des étudiants de Bobo-Dioulasso sans pour autant se déplacer.

Il suffit que les étudiants de Bobo soient connectés à la plateforme de l’université virtuelle et que les équipements soient connectés, l’enseignant même de son bureau, peut faire le cours à partir de sa tablette, de son ordinateur ou de son smartphone.

Nous avons l’école supérieure d’informatique qui est en train de travailler pour mettre ses ressources pédagogiques sur la plateforme afin qu’elles soient à la disposition de ses étudiants. Toutes les institutions d’enseignements supérieures peuvent en faire autant.

Comme l’université virtuelle, ce sont des enseignements à distance, il faut que nous testions la fiabilité, la stabilité et la sécurité de la plateforme avant de pouvoir commencer.

Nous ambitionnions de commencer cette année mais étant entendu que nous n’avions pas toute la certitude de la fonctionnalité de la plateforme, nous avons préféré patienter, nous assurer que l’infrastructure technologique est bien huilée avant de lancer les formations et de pouvoir mettre ça à la disposition de la communauté scientifique.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gourma : Une femme et un enfant tués dans un attentat à la mine

Gourma : Une femme et un enfant tués dans un attentat à la mine

Fada N’Gourma, mardi 14 janvier 2020, (AIB)- Suite au passage de leur charrette sur un engin explosif improvisé, une femme et un enfant ont été tués, hier lundi, aux environs de 7 heures, à Paladoubé, hameau de culture situé à environ 10 kilomètres de Nagré, dans la province du Gourma, a appris l’AIB de sources locales.

Un autre enfant aurait été grièvement blessé au cours de l’attentat. Selon les informateurs de l’AIB, toutes les victimes sont d’une même famille.

Il s’agirait d’un attentat ciblé et planifié par des individus inconnus qui en voudraient au chef de ladite famille pour sa présumée collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

A écouter certaines indiscrétions, dans les zones de Nagré, de Natiaboani et hameaux de culture environnants, nombre de pistes rurales ont été constellées d’engins explosifs.

L’on se rappelle encore que des hommes armés inconnus sévissaient, en pleine période de récoltes, dans ces localités, situées, respectivement, à une trentaine et à une quarantaine de kilomètres de Fada N’Gourma. Ces exactions avaient entrainé un déplacement massif de populations vers Fada N’Gourma.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina: Quatre  terroristes aux arrêts (police)

Burkina-Société-Terrorisme-Arrestation

Burkina: Quatre  terroristes aux arrêts (police)

Ouagadougou, 14 Janvier 2020 (AIB)- Quatre combattants terroristes dont l’un ayant pris part à l’enlèvement en novembre dernier, d’une équipe technique de la société Huawei, ont été mis aux arrêts, a-t-on appris mardi.

Selon un communiqué de la Police Nationale, les quatre combattants terroristes ont été interceptés à Galgouli, dans la province de Poni.

L’un des quatre terroristes est membre d’une cellule du Front de Libération du Macina (FLM) et est de nationalité burkinabè.

Il a participé le 22 novembre dernier à l’enlèvement d’une équipe technique de la société Huawei à Sidéradougou dans la région des Cascades, à l’ouest du Burkina.

Quarante-huit heures après cet enlèvement, l’action conjuguée des Forces de Défense et de Sécurité a permis à la Police Nationale de retrouver les otages et de les exfiltrer à Ouagadougou par voie aérienne.

Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement victime d’attaques terroristes.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

ES/WIS

Photo d’illustration: burkina24.org

 

 

 

L’ASFB reste en tête du Fasofoot malgré son match nul face à Rahimo FC

football. The ball flies into the net gate

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L’ASFB reste en tête malgré son match nul face à Rahimo FC

Ouagadougou, 14 jan 2020 (AIB) – L’Association sportive des Fonctionnaires de Bobo (ASFB) garde la tête du classement du championnat national burkinabè de football de première division, malgré son match nul de 1 but partout entre elle et Rahimo FC dans le derby bobolais, lors de la 16e journée.

Les Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso ne lâchent pas prise dans ce début des phases retours du Fasofoot. Pierre Landry Kaboré (85e) a permis à son équipe d’arracher le point du nul après l’ouverture du score de Rahimo FC par Aziz Siribié (82e).

Les poursuivants immédiats de l’ASFB n’ont pas fait mieux pour lui ravir la première place. Salitas FC qui était à un point du leader a été battu à domicile (Ziniaré) par le promu Royal FC, par 2 buts à 0, pendant que le Majestic SC a été contraint au partage des points devant l’ASEC de Koudougou (1-1).

Seydou Sawadogo (ASFA-Yennenga) et Alassane Sawadogo (ASFB) restent co-meilleurs buteurs de ce Fasofoot avec 7 buts chacun.

Résultats de la 16e journée

Salitas FC # Royal FC : 0-2

ASECK # Majestic SC : 1-1

ASFB # Rahimo FC : 1-1

KOZAF # AS SONABEL : 0-0

RCB # AS Douanes: 1-0

USFA # AS Police : 3-1

EFO # RCK : 0-3

USO # ASFA-Y : 1-1

Classement à l’issue de la 16e journée

1er : ASFB : 31pts+17
2: MAJESTIC SC : 30pts+6
3: SALITAS FC : 29pts+9
4: RAHIMO FC : 28pts+2
5: KOZAF : 27pts+4
6: USFA : 25pts+5
7: ASFA Y : 25pts+2
8: AS DOUANES : 24pts+5
9: RCB : 22pts+1
10: AS SONABEL : 19pts-1
11: EFO : 18pts -3
12: ASECK : 17pts-7
13: USO : 14pts-8
14: RCK : 13pts-10
15: ROYAL FC : 13pts-11
16: AS POLICE : 10pts-10
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Coton : le projet A STAR Textile va générer 50 000 emplois indirects au Burkina

Burkina- Coton-Transformation

Coton : le projet A STAR Textile va générer 50 000 emplois indirects au Burkina

Ouagadougou, 13 jan 2020, (AIB)-L’implantation du projet A Star Burkina Textile en collaboration avec le turc Ayka Textile et Investment, pour la transformation du coton, va générer environ cinquante mille emplois au Burkina, a-t-on appris lundi.

«Le pays invité d’honneur à cette deuxième édition du SICOT est la République de Turquie, avec qui nous entretenons d’excellentes relations diplomatiques et économiques, surtout en matière de textile, en témoigne le processus d’implantation très avancé du projet A Star Textile Burkina Faso avec le géant Ayka textile et investment», a indiqué le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat(MICA) Harouna Kaboré.

Pour le ministre, le projet va générer environ 50 000 emplois indirects dans le pays.

Le premier responsable du département en charge du Commerce s’exprimait hier lundi à Koudougou, au cours d’une conférence de presse sur l’organisation de la deuxième édition du salon international du coton et du textile (SICOT), qui se tient les 30 et 31 janvier 2020 dans ladite ville.

Il a souligné que le projet s’installera sur trois sites, à savoir Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou pour transformer «l’or blanc» du Burkina.

Le ministre a expliqué que plusieurs accords de promotion et de protection des investissements(APPI) ont été signés à l’occasion de la visite officielle du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en Turquie depuis avril 2019 pour le renforcement de la coopération bilatérale.

«L’agence burkinabè des investissements(ABI) et la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso ont également signé des accords de coopération en octobre 2019 avec le Conseil des relations économiques extérieurs Turc (DEIK) afin de booster les relations d’investissements et commerciales entre  nos deux pays », soutient-il.

D’après  Harouna Kaboré , le chef de l’Etat burkinabè va inaugurer la première usine d’égrenage de coton biologique d’Afrique de l’Ouest dont les travaux de construction ont été lancés le 27 septembre 2018 dans la «cité du cavalier rouge » en marge de la première édition du SICOT.

Il a précisé que cette deuxième édition placée sous le thème «Production et transformation du coton : moteurs d’industrialisation et de croissance économique pour les Etats africains», se veut être une plateforme d’échanges et de réflexions autour des préoccupations et des opportunités des professionnels de la chaîne du coton.

Le ministre a signalé que cette rencontre de Koudougou regroupera 1500 participants constitués, entre autres, de politiques, d’experts, d’industriels, de fabricants d’intrants, d’universitaires, de partenaires techniques et financiers, d’acteurs directs et indirects du coton, avec un budget estimé à environ 455 millions de FCFA.

Il a enfin conclu que cette fête du coton de 2020 sera meublée entre autres par des panels, des tables rondes, des rencontres B to B, des expositions.

Agence d’information du Burkina

no/ata

Photos: DCPM Commerce

 

 

 

Centre-nord : la restriction de circulation de certaines mobylettes prorogée au 31 mars

Centre-nord : la restriction de circulation de certaines mobylettes prorogée au 31 mars

 Kaya, 14 janv. 2020 (AIB)-La restriction de circulation des tricycles et des mobylettes dont la cylindrée est supérieure ou égale à 125cm3, est prorogée au 31 mars 2020 dans la région du Centre-nord, selon le gouverneur Casimir Segueda qui rappelle que les contrevenants s’expose à des sanctions.

Jusqu’au 31 mars 2020, de 18h30mn à 6h du matin, sont interdits de circulation les tricycles et les mobylettes dont la cylindrée est supérieure ou égale à 125cm3, lit-on dans une note signée mardi par le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Segueda.

Toutefois, le gouverneur autorise la circulation des ambulances tricycles munies d’un ordre de mission ou d’un laissez-passer.

Il rappelle que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la loi.

L’autorité a renouvelé la mesure qui était en vigueur du 15 novembre au 31 décembre 2019 dans sa localité, pour circonscrire les attaques terroristes, souvent opérées par des assaillants se déplaçant à motos.

Agence d’information du Burkina

es-ata/ak

 

Procès du putsch et sommet de Pau, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Procès du putsch et sommet de Pau, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 janv. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter le sommet sur le terrorisme au Sahel, tenu la veille à Pau (France), sans oublier d’aborder la décision juridique relative aux dommages et intérêts à verser aux victimes du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche à sa Une : «Procès putsch manqué : 947 millions pour dédommager 313 victimes», soulignant que 15 personnes sont décédées lors de ce putsch manqué.

Le journal qui précise «ce que chacun va percevoir», reprend aussi les propos d’un des avocats des victimes, Me Prosper Farama qui déclare que «nos clients auront des difficultés à se faire payer».

Sidwaya, le quotidien national, présente à sa Une, le même avocat qui dit : «Pour quelqu’un qui perd son parent, quel que soit le montant qu’on lui alloue, ce ne sera jamais une compensation suffisante».

Pendant ce temps, Le Pays titre: «Procès pour réparations civiles des victimes du putsch manqué : les accusés condamnés à payer solidairement près d’un milliard de  F CFA», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire: «Les victimes soulagées avec plus de 900 millions de F CFA».

Le journal cité en second lieu, consacre sa Une, au sommet de Pau en France, arborant : «La montagne a accouché d’un métis: Takuba».

Selon Aujourd’hui au Faso, «à moins d’être de mauvaise foi ou d’intelligence avec l’ennemi, on s’accorde à dire qu’à Pau ce 13 janvier, la montagne a bien accouché d’un bébé métis, Takuba, cette future Task Force qui aura pour mission de sécuriser cette gorge du fuseau centre, communément appelée zone des 3 frontières».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya met en exergue : «Sommet de Pau: une +Coalition pour le Sahel+ mise en place».

Le confrère relate que les Chefs d’Etat (les cinq du G5 Sahel et de France) ont réaffirmé leur détermination commune à lutter ensemble contre les groupes terroristes qui opèrent dans la bande sahélo-saharienne et dans la région du Lac Tchad.

De son côté, Le Pays se demande à travers son ‘’Dialogue intérieur’’: «les lignes vont-elles bouger enfin ?».

Le commentateur fait remarquer que «l’heure n’était plus aux règlements de compte ni aux accusations entre partenaires», indiquant plus loin qu’«au lendemain du Sommet de Pau, le sentiment anti-français ne va pas disparaitre de lui-même, comme par enchantement».

Agence d’information du Burkina

Radicalisation : La CEDEAO forme des imams et des maîtres coraniques burkinabè

Radicalisation : La CEDEAO forme des imams et des maîtres coraniques burkinabè

 Ouagadougou, le 13 janvier 2020. Le Département Éducation, Science et Culture de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a initié du 23 décembre 2019 au 10 janvier 2020, une session de formation au profit des imams, prêcheurs et maîtres des écoles coraniques du Burkina Faso.

Cette formation qui a porté sur le thème : «Prévention de l’extrémisme violent et la radicalisation dans l’espace CEDEAO », a eu lieu au Cercle d’Etudes, de Recherche et de Formation Islamique (CERFI) à Ouagadougou.

L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des imams, prêcheurs et des maîtres des écoles coraniques contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans l’espace communautaire, tout en améliorant les contenus éducatifs des enseignements et des prêches.

Cette formation a pris fin le 10 janvier dernier par une série de recommandations formulées par les participants, notamment la prise en compte d’autres acteurs sociaux (les femmes, personnes ressources et leaders religieux) dans la suite des activités de formation, et la démultiplication des sessions de formation à l’endroit d’autres imams, maîtres coraniques et de médersas.

Les participants à la formation, lors de la cérémonie de clôture

Ils ont également souhaité la mise en place d’un mécanisme de duplication de la formation à l’endroit d’autres acteurs importants de la communauté, tout en veillant à l’implication des acteurs déjà formés.

Intervenant au nom de Son Excellence Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO, le Commissaire Leopoldo Amado en charge de l’Education, la Science et la Culture, a, dans son allocution lors de la cérémonie de clôture de cette formation, indiqué que cette session est un programme mis en place par la CEDEAO depuis 2017 avec pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest.

Le Commissaire Amado a également témoigné la gratitude de la CEDEAO au Gouvernement du Burkina Faso, mais aussi aux formateurs, superviseurs et imams qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette formation.

Le-Commissaire-Éducation-Science-et-Culture-de-la-CEDEAO-Pr.-Leopoldo-Amado-remettant-une-attestation-à-un-participant-de-la-formation.jpg

Dans son discours de clôture, le Ministre d’Etat Siméon Sawadogo, de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, a exprimé toute la reconnaissance de son pays à la Commission de la CEDEAO pour l’initiative d’une telle formation à un moment où la problématique de l’extrémisme violent est plus que jamais d’actualité.

«Le Burkina Faso connait depuis quelques années une montée des attaques de groupes terroristes contre nos Forces de défense et de sécurité (FDS), les représentants de l’Etat, les responsables des collectivités décentralisées, et aussi depuis 2015 et de plus en plus contre les populations civiles… Le contexte sécuritaire nous interpelle tous. Cependant nous ne pourrons répondre à cette interpellation que si chacun de nous dispose des lentilles de la tolérance, de la solidarité, de la cohabitation inter-religieuse, de la fraternité, en un mot, de la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

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Cette cérémonie de clôture a vu la présence du ministre d’Etat Siméon Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la cohésion sociale, du ministre Robert Tiendrebeogo de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, du Commissaire Leopoldo Amado, à l’Éducation, à la Science et à la Culture de la CEDEAO, de M. Tièna Coulibaly, Représentant résidant de la CEDEAO au Burkina Faso, et de M. Aminou Ouédraogo (Président du CERFI).

Le Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso était représenté par M. Adiouma Soma, Directeur Général du FESPACO.

Précisons que ce programme de formation a été mis en place pour couvrir quatre Etats membres de la CEDEAO, notamment le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria et le Mali. Avant le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria ont déjà bénéficié de cette formation, respectivement en 2018 et 2019.

Texte et photos : CEDEAO

NB : Le Titre est de l’AIB.

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JANVIER

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ne considèrent plus que la Chine manipule sa monnaie, et ont retiré ce pays de leur liste noire, mais maintiennent leur surveillance, à deux jours de la signature attendue d’un accord commercial partiel entre les deux premières économies mondiales.

 

TALISAY (Philippines) – Le volcan Taal crachait lundi de la lave et une gigantesque colonne de cendres et de fumée zébrée d’éclairs au sud de Manille, la capitale philippine, où des centaines de vols internationaux ont été annulés de crainte d’une éruption « explosive ».

 

SYDNEY (Australie) – Les pompiers australiens ont annoncé avoir réussi lundi à maîtriser le plus important « méga-feu » du pays qui était hors de contrôle depuis presque trois mois alors qu’un temps pluvieux est attendu.

 

TEHERAN – La colère des Iraniens est restée vive lundi malgré le démenti du gouvernement qui a nié avoir tenté de masquer la responsabilité des autorités dans le drame de l’avion ukrainien abattu par erreur le 8 janvier.

 

MOSCOU – Les négociations à Moscou destinées à signer un accord formel de cessez-le-feu en Libye se sont soldées par un « progrès », sans toutefois aboutir à la signature de ce document crucial pour la trêve entre les belligérants, entrée en vigueur la veille.

 

PAU (France) – Confrontés à une escalade des attaques jihadistes, les présidents de cinq pays sahéliens et Emmanuel Macron ont convenu lundi de renforcer leur coopération militaire contre les jihadistes, tandis que le président français dénonçait avec colère des discours « indignes » anti-français portés notamment par des « puissances étrangères ».

 

NEW YORK – David Calhoun a officiellement pris lundi ses fonctions de directeur général de Boeing et promis une nouvelle ère d’humilité et de  transparence chez l’avionneur, qui traverse la plus grave crise de ses 103 ans d’histoire à cause des déboires du 737 MAX.

 

PARIS – L’ancien patron de Renault Carlos Ghosn, qui a fui le Japon où il est poursuivi pour malversations, a engagé une bataille judiciaire contre le constructeur automobile pour réclamer près de 800.000 euros de pension annuelle et 15 millions en actions.

 

WASHINGTON – Vingt-et-un militaires saoudiens en formation aux Etats-Unis vont être renvoyés lundi dans leur pays dans le cadre de l’enquête sur la fusillade survenue en décembre sur une base aéronavale de Floride, a annoncé le ministre américain de la Justice Bill Barr.

 

SANDRINGHAM (Royaume-Uni) – A regret, la reine d’Angleterre Elizabeth II a consenti a laisser son petit-fils le prince Harry et son épouse Meghan Markle voler vers leur « nouvelle vie », en leur accordant une « période de transition » entre le Royaume-Uni et le Canada.

 

WASHINGTON – Le sénateur Cory Booker a abandonné lundi la course à la Maison Blanche, la compétition face à Donald Trump ne comptant désormais plus qu’un candidat noir dans une primaire démocrate qui avait pourtant débuté avec une diversité record au sein des prétendants.

 

PARIS – Le procès de l’ancien patron de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, de son fils Papa Massata et de quatre autres acteurs pour corruption sur fond de dopage en Russie, a été renvoyé dès le premier jour, au moins jusqu’en juin, torpillé par les problèmes de procédure.

 

LAHORE (Pakistan) – La justice pakistanaise a annulé lundi la condamnation à mort par contumace de l’ex-président et général Pervez Musharraf exilé à Dubaï, arguant que la cour spéciale qui l’avait déclaré coupable de trahison était inconstitutionnelle.

 

GENEVE – Un premier cas de la pneumonie chinoise appartenant à la même famille que le Sras a été identifié en Thaïlande, ont annoncé lundi l’OMS et les autorités thaïlandaises, précisant qu’il s’agissait d’une voyageuse chinoise de 61 ans.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Après avoir payé des arriérés à l’ONU, le Liban a récupéré lundi son droit de vote à l’Assemblée générale des Nations unies qu’il avait, pour la première fois de son histoire, perdu la semaine dernière en raison d’une dette excessive.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Avec onze nominations recueillies au total, le film « Joker » de Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, part en tête de la course d’une 92e édition des Oscars très blanche et masculine, déjà critiquée lundi pour son manque de diversité.

 

LONDRES – Le FC Barcelone a établi un nouveau record à la tête du dernier classement du cabinet Deloitte, basé sur les revenus générés en 2018/2019 par les plus riches clubs de football professionnels, creusant même un écart historique sur le second, son grand rival espagnol, le Real Madrid. Pour la première fois, le club de Barcelone a généré plus de 840 millions d’euros de revenus, soit 83 millions d’euros de plus que le Real Madrid sur la même période.

 

SYDNEY (Australie) – Un Australien de 29 ans, Milan Lemic, perdu depuis trois semaines dans une forêt tropicale infestée de crocodiles a été retrouvé vivant et en bonne santé, a annoncé mardi la police.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – La force n’est plus avec Facebook: Mark Hamill, mondialement connu pour avoir interprété Luke Skywalker dans la saga « Star Wars », a annoncé avoir quitté Facebook, fâché par le refus du réseau social de contrôler les publicités politiques sur sa plateforme.

(AFP)

La France et le G5 Sahel resserrent les rangs contre les jihadistes

La France et le G5 Sahel resserrent les rangs contre les jihadistes

 

La France et les pays du G5 Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Mali), réunis lundi en sommet à Pau, dans le sud-ouest de la France, ont décidé de renforcer leur  coopération militaire, face à la recrudescence des attaques jihadistes, selon une déclaration commune.

 

Les présidents du G5 Sahel, réunis à l’initiative d’Emmanuel Macron, ont par ailleurs « exprimé le souhait de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel », une réponse à la montée d’un sentiment antifrançais, qui était réclamée par Paris.

 

La France, qui a perdu 41 hommes au Sahel depuis sa première intervention en 2013, avait insisté pour obtenir une « clarification » des pays de la région après des accusations d’ingérence et de visées néocolonialistes.

 

Alors que les Etats-Unis envisagent un désengagement de leurs troupes au Sahel, les pays du G5 Sahel ont aussi « exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par les Etats-Unis et ont exprimé le souhait de sa continuité ».

 

Les ressources que le Pentagone consacre à l’Afrique ou au Moyen-Orient « pourraient être réduites et ensuite redirigées, soit pour améliorer la préparation de nos forces aux Etats-Unis soit vers le Pacifique », a déclaré le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion du Comité militaire de l’Otan mardi et mercredi.

 

L’armée américaine déploie par rotations en Afrique quelque 7.000 soldats des forces spéciales qui mènent des opérations conjointes avec les armées nationales contre les jihadistes, notamment en Somalie.

 

Le président français et ses homologues africains ont par ailleurs convenu de mettre en place pour coordonner leur action dans « un nouveau cadre un nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel » baptisé « Coalition pour le Sahel », rassemblant le G5 Sahel, la force Barkhane et les pays partenaires.

 

Ils ont en particulier décidé de « concentrer immédiatement leurs efforts militaires dans la zone des trois frontières » (Mali, Burkina, Niger) « sous le commandement conjoint de la Force Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel », où se sont concentrées les attaques ces derniers mois, en ciblant en priorité le groupe Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS).

 

Le futur groupement de forces spéciales européennes, baptisé Takuba s’intègrera dans ce commandement conjoint.

 

Un nouveau sommet associant les Etats du G5 Sahel et la France se tiendra en juin 2020 à Nouakchott, conclut la déclaration.

(AFP)

 

 

 

 

 

 

 

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