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Namoungou/Région de l’Est: Une vingtaine de morts dans l’attaque terroriste du marché à bétail

Burkina Faso-Terrorisme-Attaque meurtrière à l’Est

  1. Namoungou/Région de l’Est: Une vingtaine de morts dans l’attaque terroriste du marché à bétail

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Des Individus armés non identifiés (IANI) ont attaqué, ce vendredi, le marché à bétail du village de Namoungou, dans la commune de Fada N’Gourma, région de l’Est, faisant une vingtaine de morts et de nombreux blessés, annonce un communiqué du gouverneur de la région.

 Dans son communiqué, le gouverneur de la région de l’Est, Colonel Saidou Sanou précise que l’attaque a eu lieu, ce jour, aux environs de 12 heures, lorsque ces IANI ont fait irruption dans le marché à bétails de Namoungou et se sont attaqués aux populations.

«Le bilan provisoire fait état d’une vingtaine de personnes tuées et de nombreux blessés», peut-on lire.

Le gouverneur, après avoir, au nom du gouvernement, présenté ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaité prompt rétablissement aux blessés, a indiqué qu’«une opération de ratissage est en cours dans la zone».

Il a, par ailleurs, invité les populations «non seulement, à la vigilance mais aussi à une étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS)».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Les performances des sociétés d’Etats en 2019 «sont assez satisfaisants» (Premier ministre)

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Burkina : Les performances des sociétés d’Etats en 2019 «sont assez satisfaisants» (Premier ministre)

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a indiqué vendredi, que les indicateurs de performances des Etablissements publics de l’Etat (EPE), enregistrés au titre de l’exercice 2019 «sont assez satisfaisants».

«Je voudrais noter que de façon globale, les indicateurs de performances (des EPE) enregistrés au titre de l’exercice 2019 sont assez satisfaisants», a affirmé vendredi le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, à l’ouverture de la 21ème session de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG-EPE).

Les participants à l’ouverture des travaux

En effet, selon le rapport sur la gestion, exercice 2019, des 109 EPE présenté par le Secrétaire général du Ministère en charge des Finances, Abel Seglaro Somé, une progression est enregistrée dans la gouvernance des EPE, avec une couverture satisfaisante des dépenses mandatées.

Abel Seglaro Somé a relevé cependant que la situation d’ensemble des EPE reste caractérisée par une prédominance de la subvention de l’Etat qui connaît une hausse de 8,64% en 2019 pour les EPE classiques.

Pour les Fonds nationaux (FN), elle a connu, par contre, une diminution entre 2018 et 2019 de 58,27%. Les charges de fonctionnement ont également progressé de 10,74% au niveau des EPE classiques contre 3,30% pour les FN.

Selon le chef du gouvernement, «il y a de réels motifs de satisfaction au regard du contexte difficile dans lequel les Etablissements publics de l’Etat ont travaillé durant ces dernières années».

Il a salué «l’engagement et la détermination de tous les acteurs à poursuivre la réalisation de leurs missions respectives pour des résultats encore plus satisfaisants».

Toutefois, il a relevé «une baisse de performance au niveau de certains EPE, nécessitant de ce fait l’adoption de mesures idoines pour inverser la courbe».

«J’exhorte donc les structures dirigeantes et de supervision de ces établissements à plus d’efforts et davantage d’abnégation dans les années à venir», a-t-il indiqué.

Prévue sur deux jours, cette 21ème session se tient sous le thème «Les déterminants de la performance des Etablissements publics de l’Etat».

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, «le choix de ce thème cadre avec la gestion axée sur les résultats adoptée par le gouvernement comme mode de gestion des finances publiques».

Il a invité les EPE «à une participation active aux échanges, à des débats ouverts afin qu’à l’issue des travaux, il ressorte des orientations pertinentes, susceptibles d’améliorer les pratiques de gestion des Etablissements Publics burkinabè».

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une communication sur le thème de la 21e session animée par le Directeur général des études et de la planification, Larba Issa Kobyagda.

Celui-ci a souligné que de plus en plus, les EPE sont fortement concurrencés par le privé, dans leur domaine, d’où la nécessité, selon lui, de développer des leviers clés qu’il a présenté, pour que les établissements publics de l’Etat soient plus performants.

Le Secrétaire général du Ministère des Finances, Abel Seglaro Somé a présenté l’état de la mise en œuvre des résolutions et recommandations de la 20e  session, l’analyse de la situation financière des établissements et les insuffisances et difficultés liées à leur fonctionnement ou à leur gestion.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Premier ministère

Photo : Premier ministère

 

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Houndé, 07 août 2020(AIB)-La Semaine nationale de la culture (SNC) ne se tiendra pas en 2020 dans sa format actuel, a annoncé vendredi le ministre Abdoul Karim Sango qui a vait déjà reporté en mars, la biennale, à cause de la Covid-19.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’ouverture des journées culturelles du Tuy a d’abord indiqué que la SNC n’aura pas lieu en 2020 à cause de la Covid-19 et de l’installation de la saison des pluies.

Mais en fin de céremonie, il a précisé que la biennale ne se tiendra pas dans le même format.

La SNC devait se tenir du 28 mars au 04 avril 2020.
Agence d’information du Burkina

Agriculture: Les parasites maîtrisés à 98% dans le Sud-ouest
Gaoua, 07 août 2020(AIB)-Les parasites notamment les chenilles légionnaires, ont été maîtrisés à 98% dans la region du Sud-Ouest, a affirmé vendredi le Directeur régional de l’Agriculture Benoît Jules Sansan Da.
La situation des attaques parasitaires dans la région du Sud-ouest n’est pas alarmante car elle a été maîtrisée à 98%, a déclaré vendredi au téléphone, Benoît Jules Sansan Da.
Selon le Directeur régional en charge de l’Agriculture du Sud-ouest, la situation est sous contrôle au niveau des 933 ha qui étaient infestées dans la localité.
D’après lui, les pesticides homologuées sont à la disposition des producteurs et les services techniques vont les accompagner.
En rappel, la region du Sud-ouest compte atteindre en cette saison, 333 784 tonnes de céréales dont 27 764 tonnes de riz.
Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées par des assaillants

Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées par des assaillants
Fada N’Gourma, 07 août 2020(AIB)-Au moins 20 personnes ont été tuées vendredi et plusieurs autres blessées, lorsque des hommes armés ont ouvert le feu au marché de bétail de Namoungou, à une trentaine de km de Fada N’gourma(Est).
Selon nos informations, les assaillants sont arrivés à moto et ont immédiatement ouvert le feu avant de repartir peu après vers Tanwalbougou.
Sur le chemin du retour, les agresseurs auraient égalememt tiré sur ceux qu’ils rencontraient; ce qui pourrait alourdir le bilan.
Nos sources précisent que de par le passé, des hommes armés sont régulierement venus dans ledit marché, assurant aux usagers qu’ils avaient seulement une dent contre les fonctionnaires, les élus locaux et les hommes politiques.
Dans un communiqué, le gouverneur de la region de l’Est, le colonnel Saïdou Sanou a présenté ses condoléances et assuré que des ratissages sont en cours.
En rappel, le 30 mai 2020, près de 25 personnes ont été tuées dans de conditions similaires à Kompienbiga, à 15 km de Pama(Est).
Agence d’information du Burkina
ata-js/ak

Burkina : Bientôt de nouvelles infrastructures pour les Universités de Fada et de Dori (gouvernement)

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Burkina : Bientôt de nouvelles infrastructures pour les Universités de Fada et de Dori (gouvernement)

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi, la construction prochaine de plusieurs infrastructures universitaires au profit des universités de Fada N’Gourma et de Dori pour un montant de 23 millions de dollars (plus de 12 milliards 763 millions de FCFA).

Le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Djandjinou, a annoncé jeudi,  la construction et l’équipement, prochaine «d’une unité de formation et de recherche en science et technique (UFR/ST) et d’une cité universitaire au centre universitaire de Dori et une autre cité à l’université de Fada N’Gourma».

Pour le financement de ces infrastructures, le gouvernement a adopté jeudi ; une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt de 23 millions de dollars, (plus de 12 milliards 763 millions de FCFA) entre le Burkina Faso et le fond de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Selon le ministre Dandjinou, l’UFR annoncée va comprendre «un bloc administratif R+2, un bloc pédagogique R+2, un amphithéâtre de 350 places, une bibliothèque, des aménagements extérieurs, de l’éclairage public ainsi qu’une clôture».

Concernant les cités dans les villes de Fada et de Dori, Il a indiqué «qu’il s’agira de deux bâtiments R+3 devant permettre de contenir 1000 lits, un restaurant de 800 places, un foyer, une infirmerie, entre autres».

Créées respectivement en 2010 et 2018, l’université de Fada N’Gourma (précédemment centre universitaire jusqu’en 2017), et le centre universitaire de Dori, sont actuellement abrités sur des sites d’emprunts dans leurs villes respectives.

Depuis la rentrée universitaire 2019-2020, tous les 13 chefs-lieux de régions disposent au moins d’une université ou centre universitaire.

Agence d’information du Burkina                              

WIS/ak

 

La FBF offre du matériel sportif aux acteurs du football burkinabè

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La FBF offre du matériel sportif aux acteurs du football burkinabè

Ouagadougou, 7 Août 2020 (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a remis jeudi à Ouagadougou, du matériel sportifs aux clubs et aux arbitres en vue de la saison qui s’ouvre le 4 septembre prochain, a-t-on constaté sur place au siège de la faîtière du football burkinabè.

A l’orée de l’ouverture de chaque saison sportive, la Fédération burkinabè de football (FBF) a, comme à son habitude manifesté sa solidarité aux cotés des joueurs et des arbitres.

En effet, cette année, les équipes de la première division (D1) et celle de la deuxième division (D2) ont reçu respectivement deux jeux de maillots et un jeu de maillots.

Pour son Président de la FBF Sita Sangaré, il s’agit d’un geste salutaire que son institution a entrepris pour soutenir ces différents clubs en vue de les encourager et renforcer leurs capacités.

« Face aux difficultés réelles auxquelles les clubs sont confrontés, nous avons entrepris des démarches pour les soulager », a-t-il dit.

« Une action noble », nous a confié le représentant du Racing club de Bobo (RCB), Jules Traoré qui a témoigné sa reconnaissance envers la faîtière du Fasofoot.

Pour le représentant des « Noir et blanc » de Bobo, « Il est clair que ce n’est pas les maillots qui jouent mais ça encourage les joueurs et leurs encadreurs ».

Outre les efforts du côté des joueurs, le président Sangaré a fait savoir qu’au niveau des arbitres, du matériel a été donné. Il s’agit de dix kits oreillettes complètes avec quatre postes, dix drapeaux bips pour les arbitres de touche, plus de trois cent maillots etc.

Par apport à la sortie le 3 Août dernier de l’Amical des arbitres du Fasofoot pour réclamer de meilleures conditions de vie, le président de la FBF a laissé entendre que le comité exécutif est entrain de travailler depuis deux ans en collaboration avec la Commission centrale des arbitres (CCA) pour ramener les choses à la normale à leur niveau.

De l’avis de Fabienne Yaméogo, arbitre de l’équipe féminine, ce don de matériels est la bienvenue pour donner du sens à leur travail.

Ce don d’équipements sportifs d’une valeur d’environ trente million FCFA a été rendu possible grâce à une société de téléphonie mobile, un des fidèles partenaires de la FBF.
Agence d’information du Burkina (AIB)
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Burkina/Lutte contre Covid-19: Les réquisitionnés protestent pour primes impayés, le gouvernement promet régler la question

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Burkina/Lutte contre Covid-19: Les réquisitionnés protestent pour primes impayés, le gouvernement promet régler la question

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Suite à un mouvement d’humour jeudi, des agents de santé réquisitionnés dans la lutte contre la Covid-19, le ministre en charge de la Communication Remis Fulgance Dandjinou a déclaré que des instructions ont été données pour régler la question.

Le ministre en charge de la communication Remis Fulgance Dandjinou a informé jeudi, au sortir du conseil des ministres, qu’un mouvement d’humour a eu lieu le même jour à l’hôpital de Tengandogo pour prime non reçue dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Remis Fulgance Dandjinou reconnait «qu’il y a eu quelques difficultés sur l’arrêté qui devait permettre le paiement, mais il a indiqué que le Premier ministre a donné des instructions pour que ces questions soient rapidement réglées».

Un précédent mouvement d’humour le 5 juin dernier pour la même raison avait entrainé le déplacement du directeur de cabinet du ministère de la Santé sur le site de l’hôpital pour rassurer les agents réquisitionnés.

Selon l’économiste du Faso, la première réquisition qui date du 12 mars, concernait 47 personnes qui officiaient dans le bâtiment 15 de l’hôpital de Tengandogo pour la prise en charge des patients de la Covid-19.

C’est seulement le 21 mars qu’un arrêté signé du Premier ministre officialisait la réquisition de l’hôpital de Tengandogo.

Cette réquisition précisait que «le centre hospitalier universitaire de Tengandogo, ses Ressources humaines, ses bâtiments et l’ensemble de ses infrastructures» sont requis pour le compte du CORUS et cela, jusqu’à la fin de la pandémie.

Et l’arrêté ajoutait que «la réquisition s’étend à tout le personnel sanitaire et administratif nécessaire à la lutte contre la Covid-19».

Mais depuis lors, des difficultés subsistent pour le paiement de ces primes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

Burkina : Le gouvernement décide de dynamiser l’Institut des peuples noirs

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Burkina : Le gouvernement décide de dynamiser l’Institut des peuples noirs

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a mis en place jeudi, un secrétariat permanent pour rendre dynamique l’Institut des peuples noirs, initiative lancée en 1986 par le président Thomas Sankara qui l’a voulait «un symbole réunificateur dans la conscience des peuples noirs dispersés».

Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, le gouvernement a pris ce jeudi un décret qui met en place un secrétariat permanent pour prendre en charge l’Institut des peuples noirs.

L’Institut est née de la volonté du président Thomas Sankara qui a organisé du 24 au 26 avril 1986, à Ouagadougou, un symposium international de partage d’expériences rassemblant une soixantaine de participants de notoriété mondiale venus de différents horizons.

Pour le président Sankara, «l’Institut des peuples noirs devrait être, dans la conscience des peuples noirs dispersés, un symbole réunificateur, c’est-à-dire celui de leur volonté commune à préserver leurs identités, leurs génies créateurs et leur dignité».

Malheureusement, l’Institut n’a jamais pu jouer le rôle qui lui était assigné après l’assassinat de son géniteur (1987) et ce, malgré plusieurs tentatives de le dynamiser.

En effet, en 1997, à l’invitation des autorités politiques d’alors, le professeur Laurent Bado a mené un audit organisationnel de l’Institution culturelle qui a produit des conclusions pour la sortir de sa longue hibernation, en vain.

Aussi, pour le ministre Dandjinou, «le secrétariat permanent (doit permettre à l’Institut d’être) un véritable outil de promotion et de valorisation de l’identité des peuples noirs dans un monde où cette question est posée avec acuité et nécessite une réponse appropriée des populations noires.

Il a expliqué que la mise en place de ce secrétariat permanent fait suite à l’appel du président du Faso lors de la commémoration du centenaire sur l’accélération des réformes afin que l’Institut soit pris en compte et mieux actif au service des peuples noirs.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Explosion au Liban : Quatre Burkinabè blessés, le consulat honoraire du Burkina Faso endommagé

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Explosion au Liban : Quatre Burkinabè blessés, le consulat honoraire du Burkina Faso endommagé

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Au cours des explosions survenus mardi à Beyrouth au Liban, quatre Burkinabè ont été blessés et le consulat honoraire du Burkina Faso dans ce pays a été endommagé, a appris jeudi l’AIB, de source officielle.

A l’issue du conseil des ministres du jeudi, le ministre en charge des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo a indiqué que quatre Burkinabè ont été blessés et le consulat honoraire du Burkina Faso dans ce pays endommagé au cours de deux explosions meurtrières survenues mardi à Beyrouth au Liban.

Les deux explosions dues au stockage «sans mesures de précaution», d’une cargaison de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth ont entrainé la mort d’au moins 100 personnes et fait 4 000 blessés dans la seule journée de mardi.

Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, le conseil des ministres a présenté ses condoléances et exprimé sa compassion au peuple libanais ainsi qu’aux ressortissants libanais vivant au Burkina Faso».

Le gouvernement, selon son porte-parole, a également souhaité «un prompt rétablissement aux blessés» et «exprimé sa solidarité avec les compatriotes (burkinabè) vivant au Liban».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

Présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara candidat pour «cas de force majeure»

Côte d’Ivoire-Politique-Présidentielle-Candidature

Présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara candidat pour «cas de force majeure»

Ouagadougou, 6 août 2020 (AIB) – Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est déclaré, ce jeudi soir, candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain pour «cas de force majeure» et ce, cinq mois après qu’il s’était engagé à ne pas se représenter.

«Face à ce cas de force majeure (décès de son dauphin Amadou Gon Coulibaly) et par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020», a déclaré ce jeudi soir le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien s’exprimait à Abidjan, lors du traditionnel discours à la Nation marquant le 60ème anniversaire de l’accession de son pays à l’indépendance.

Cette décision intervient cinq mois après qu’il ait annoncé devant le Parlement ivoirien, sa volonté de ne pas faire acte de candidature à un  troisième mandat et «de passer la main à une nouvelle génération».

Il avait ensuite désigné le 12 mars dernier son Premier ministre d’alors, Amadou Gon Coulibaly, comme le candidat de son parti à la prochaine présidentielle.

Depuis cette décision, Alassane Ouattara a affirmé qu’il avait commencé à organisé son départ.

«J’avais entrepris de relancer les activités de mon Institut et de créer la fondation internationale Alassane Dramane Ouattara (ADO) dont les locaux sont en cours de finition», a-t-il déclaré.

Cependant, il dit reconsidérer ce jeudi, sa position suite au décès «tragique» de son dauphin le 8 juillet dernier, au «calendrier très serré de la présidentielle» à venir et aux défis sécuritaire et sanitaires auxquels le pays est confronté.

«Le risque que tous les acquis après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soit compromis, le risque que notre pays recule dans bien des domaines, m’amène à reconsidérer ma position», a-t-il justifié sa décision.

Selon Alassane Ouattara, sa «décision, murement réfléchie, est un devoir» qu’il «accepte dans l’intérêt supérieur de la Nation» afin de continuer de mettre «sans relâche» son expérience au service de son pays.

«Compte tenu de l’importance que j’accorde à mes engagements et à la parole donnée, cette décision représente un vrai sacrifice pour moi que j’assume pleinement par amour pour mon pays», a-t-il affirmé.

Par cette décision, le président ivoirien Alassane Ouattara compte «prendre le temps de préparer la relève (et) renforcer les actions de rassemblements et de réconciliation de tous ses compatriotes».

Selon lui, l’objectif du gouvernement, «est que ces élections permettent de refermer définitivement, les pages sombres de l’histoire de ce pays», qu’aucun Ivoirien «ne souhaite revivre».

Il a donc invité chaque candidat à la présidentielle à œuvrer pour faire de ces élections «un grand moment de démocratie apaisée et exemplaire».

A ce jour, plusieurs candidatures sont déjà déclarées parmi lesquelles celle de l’ancien président Henri Konan Bédié (1993-1999) et celle de Affi N’Guessan, président de l’une des branches de l’ex parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo.

La décision de candidature du président Ouattara intervient alors que le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a ordonné dans une décision, à la Côte d’Ivoire de réformer à nouveau la Commission électorale indépendante (CEI) dans un délai de trois mois.

Pour le président Ouattara, «la décision de la CADHP ne remet pas en cause la loi instituant la CEI» et il n’a pas manqué de saluer «la participation de toute l’opposition aux structures de la CEI à la suite de cette décision».

A l’occasion des 60 ans de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a invité les Ivoiriens à être fiers du chemin parcouru et confiants sur l’avenir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : RTI

Burkina: des étudiants font la promotion du tourisme interne

Burkina-Tourisme- Promotion- Reboisement

Burkina: des étudiants font la promotion du tourisme interne

Ouagadougou,  05 août2020 (AIB)- Le Club des Amis de l’UNESCO des Universités de Ouagadougou (CAU-UO) a, dans la journée de samedi 25 juillet dernier, organisé une visite d’étude sur le site de granite de LAONGO suivie d’un camp de reboisement au Village Opéra (Plateau central, Ziniaré).

«La visite d’étude au site de granite de Laongo s’est soldée par un reboisement, à l’issu duquel, nous avons pu mettre en  terre 70 plants », a indiqué la présidente du Club des Amis de l’Unesco des Universités de Ouagadougou (CAU-UO), Euradis Hodia Sane.

Selon Mme Sane, cette activité vise à apporter une plus-value  au développement artistique et  culturel de Laongo.

La présidente du CAU-UO qui s’exprimait à l’occasion d’une sortie d’étude à Laongo, s’est réjouie de cette activité qui promeut les idéaux de l’Unesco, concernant surtout la reforestation et  la sauvegarde de l’environnement.

« Notre activité vient à pile en ce sens qu’elle coïncide avec la journée de l’arbre au Burkina Faso », a-t- elle rappelé.

Mme Sané a, à cet effet, salué l’engagement et le soutien des partenaires qui ont cru en cette initiative, entre autres la Direction régionale  de l’environnement du Plateau central, le direction du site de Laongo, la Fédération burkinabè des associations, centres et clubs Unesco (FBACU) ainsi que le Conseil Provincial des Clubs Unesco du Kadiogo.

En rappel, le CAU-UO est une association estudiantine à but non lucratif affilié à la Fédération burkinabè des associations, centres et clubs Unesco (FBACU) dont les objectifs sont entre autres « développer et renforcer le panafricanisme comme voie essentielle de la réalisation de l’unité africaine ; contribuer à la sensibilisation sur les changements climatiques et sur certains fléaux du siècle».

Pour sa part, le parrain de cette activité, l’économiste Yinipin Jean De Dieu Benon a signifié que cette initiative est salutaire et doit être vivement encouragée dans la mesure où elle permettra aux élèves et aux étudiants de connaitre davantage le site touristique de LAONGO et de contribuer à la promotion de ce patrimoine national.

A en croire M. Benon, « Depuis des années, les gens font des reboisements, des visites, mais c’est ma première fois de participer à une activité qui concilie à la  visite touristique et reboisement».

De l’avis du parrain, il n’existe aucune autre manière de promouvoir les valeurs culturelles que cette présentielle sur les sites qui encourage aussi les autres à emboiter le pas.

Il a de ce fait, invité les organisateurs à associer des communications sur des thèmes conjoints et appropriés afin d’éclaircir davantage les populations sur la nécessité de promouvoir les valeurs culturelles.

« J’exhorte le club Unesco à intensifier les  partenariats  avec le secteur du tourisme afin redynamiser  la promotion des sites touristiques du pays des hommes intègres », a-t- il conclut.

Agence d’Information du Burkina

Adi/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire et Thomas Sankara s’invitent dans la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Côte d’Ivoire et Thomas Sankara s’invitent dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, rendent hommage à Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987), sans oublier la situation en Côte d’Ivoire où le président Alassane Ouattara a annoncé, la veille, sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain.

«Oui Ouattara confirme en Côte d’Ivoire !», s’exclame le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, ajoutant: «Place à la gestion de la rue, du corset constitutionnel et des puissances étrangères».

Selon l’éditorialiste du journal, «le semblant d’apnée dans laquelle était la Côte d’ivoire est retombée hier 6 août, sur le coup de 20h 23».

«A l’occasion de sa sortie télévisuelle relative à la commémoration du soixantenaire de l’indépendance de la Côte d’ivoire, Alassane Ouattara a mis fin à l’ontologie du faux suspense sur sa candidature à la présidentielle du 31 octobre», rapporte Aujourd’hui au Faso.

Le quotidien national Sidwaya, à ce sujet, affiche : «Candidature d’Alassane Ouattara : Alea jacta est».

A en croire le confrère, «Alassane Ouattara peut désormais dire que le sort en est jeté, lui qui, répondant aux sollicitations de la base et des élites de son parti, le RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, Ndlr), a choisi de défendre les couleurs dudit parti à la prochaine élection présidentielle d’octobre».

Pour Sidwaya, «le sort, si tant est que cette candidature, que l’on voyait venir au regard du contexte sociopolitique ivoirien, était et sera chahutée pour ne pas dire contestée vivement par une partie de la classe politique qui n’y voit rien moins qu’un parjure, la constitution ivoirienne limitant à deux le nombre de mandats présidentiels pour chaque citoyen».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait le lien avec la situation en Guinée, titrant : «présidentielles guinéenne et ivoirienne : Condé (Alpha Condé) et Ado (Alassane Dramane Ouattara) sur la vague du faux suspense».

Sous un autre registre, Le Pays, dans sa ‘’Chronique du fou’’, rend un hommage au Capitaine Thomas Sankara, ancien président du Faso (1983-1987), avec le titre : «Il n’est jamais tard pour bien faire».

L’auteur de l’écrit fait observer que Thomas Sankara dont le nom vient d’être donné à l’une des plus grandes universités du Burkina Faso, «était plus aimé à l’étranger qu’il ne l’a été sous le régime de Blaise Compaoré».

Quant au quotidien national, dans sa chronique, il s’interroge : «Etre Sankara, sans valoir un carat… ?».

Selon le chroniqueur de Sidwaya, «être Burkinabè aujourd’hui, ferait mourir de rire Sankara, pour qui la vraie intégrité ou la vraie indépendance n’est pas écrite sur du papier volatile froissable à volonté».

Agence d’information du Burkina

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 06 août 2020

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 06 août 2020


I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATORZE (14) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

un décret portant modification du décret n°2015-985/PRES/TRANS/PM/MATD/MEF du 17 août 2015 portant création, composition, attributions et fonctionnement de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR).

La modification de ce décret vise la prise en compte de la religion traditionnelle, la révision du mandat des membres du bureau de l’ONAFAR et de ses membres représentants ainsi que la prise en compte des points focaux régionaux.

L’adoption de ce décret permet à l’ONAFAR de disposer de textes plus adaptés afin d’accomplir efficacement ses missions.

un décret portant modalités de répartition du surplus de financement public prévu par la loi n°003-2020/AN du 22 janvier 2020 portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidates et des candidats aux élections législatives et municipales au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de respecter les dispositions des articles 10 et 11 de la loi n°003-2020/AN du 22 janvier 2020 portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidates et des candidats aux élections législatives et municipales au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice :

un décret portant modalités d’application des décorations pour faits de service public des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire.
L’adoption de ce décret permet de prendre en compte les modalités d’application des dispositions relatives aux récompenses des GSP conformément à la loi n°016-2014/AN du 15 mai 2014 portant statut du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Santé :

un projet de loi portant Code de la santé publique au Burkina Faso.
Ce projet de loi permet la relecture de la loi n°23/94/ADP du 19 mai 1994 portant Code de santé publique au Burkina Faso, notamment par la règlementation de nouveaux domaines de la santé, le renforcement de la promotion et de la protection de la santé des populations et un meilleur encadrement des activités des professionnels de la santé.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de Crédit n°6610-BF et de Don n°D609-BF conclus le 29 juin 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI).

D’un montant total de 75 000 000 USD, soit environ 45 525 000 000 de F CFA, ce Programme sera financé par un Crédit de 50 000 000 USD, soit environ 30 350 000 000 de F CFA et un Don de 25 000 000 USD, soit environ 15 175 000 000 de F CFA.

Ce Programme permettra « d’augmenter le nombre de personnes au Burkina Faso ayant une preuve unique d’identité reconnue par le gouvernement qui puisse faciliter l’accès aux services ».

une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°14555P conclu le 26 juillet 2020 entre le Burkina Faso et le Fonds de l’OPEP pour le développement international, pour le financement partiel du Projet de construction et d’équipement d’une Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques et d’une cité universitaire au Centre universitaire de Dori et d’une cité universitaire à l’Université de Fada N’Gourma.
D’un montant de 23 millions USD, ce financement de l’OPEP contribuera entre autres à :

doter le Centre universitaire de Dori d’une Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques d’une capacité de 1200 étudiants dans les filières Génie minier, élevage et environnement ;
améliorer les conditions de vie des étudiants en dotant l’Université de Fada N’Gourma et le Centre universitaire de Dori de deux cités universitaires d’une capacité de 1000 lits chacune ;

améliorer la qualité de l’enseignement en vue d’augmenter les taux de réussite des étudiants et de faciliter leur insertion sur le marché de l’emploi.
I.1.5. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

un décret portant dispositif de prévention et de réparation des violations des droits humains des communautés affectées, enregistrées dans le cadre des activités minières.

Ce dispositif consiste à la création de Comités de suivi du respect des droits humains dans le secteur des mines et des carrières (CSRDH-SMC). La mise en place de ces comités comme mécanisme alternatif de prévention et de réparation des violations des droits humains participe à une meilleure protection des droits humains des communautés et partant d’une exploitation apaisée et sécurisée des ressources minières dans notre pays.

L’adoption de ce décret permet de prévenir les conflits résultant de l’exploitation minière afin d’assurer une cohabitation pacifique entre les populations et les investisseurs miniers.

I.1.6. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

un décret portant transformation de l’Autorité de mise en valeur de la Vallée du Sourou (AMVS) en Société d’économie mixte.
L’adoption de ce décret consacre la transformation de l’Autorité de mise en valeur de la Vallée du Sourou (AMVS) en Société d’économie mixte en gardant l’Etat comme actionnaire majoritaire et en réservant une part des actions aux groupements de producteurs et à l’actionnariat public.

Ce nouveau statut juridique doit permettre de faire de la Vallée du Sourou un véritable pôle de croissance économique.

I.1.7. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :

un décret portant règlementation de la production, de l’importation et de la commercialisation des aliments pour animaux d’élevage au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en matière de contrôle de la qualité des aliments pour animaux et de garantir la sécurité alimentaire des populations.

I.1.8. Pour le compte du ministère des Droits humains et de la promotion civique :

un projet de loi portant modification de la loi n°022-2014/AN du 27 mai 2014 portant prévention et répression de la torture et des pratiques assimilées.
Ce projet de loi permettra à notre pays de rendre opérationnel le mécanisme national de prévention de la torture par le transfert des attributions de l’Observatoire national de prévention de la torture et aux autres pratiques assimilées (ONPT) à la Commission nationale des droits humains (CNDH).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

un projet de loi portant modification de la loi n°001-2016/AN du 24 mars 2016 portant création d’une Commission nationale des droits humains.
Ce projet de loi vise le renforcement de la promotion et la protection des droits humains au Burkina Faso. Il permettra en outre à notre pays de respecter ses engagements en matière de droits humains, notamment ceux résultant du Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains et dégradants, ratifiée le 11 février 2010.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ce projet de loi modificatif à l’Assemblée nationale.

un projet de loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Ce projet de loi permet la modification de la loi n°010-2004/AN du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel en vue d’assurer une meilleure protection des personnes dont les données sont manipulées.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi modificatif à l’Assemblée nationale.

I.1.10. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

un décret portant modification du décret n°2016-436/PRES/PM/MCAT portant organisation du ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
La modification de ce décret vise à prendre en compte la création d’un Secrétariat technique de l’Institut des peuples noirs (ST-IPN) dans l’organigramme du ministère en charge de la Culture.

L’adoption de ce décret permet l’ancrage institutionnel de l’Institut des peuples noirs dans les missions dudit ministère afin d’assurer la relance de ses activités et de valoriser les cultures des peuples noirs.

un projet de loi portant loi d’orientation du tourisme au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise l’institution d’un cadre juridique plus favorable à l’économie du tourisme afin de rendre ce secteur plus dynamique et par conséquent plus apte à participer au développement économique et social du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil que suite à l’explosion survenue le 04 août 2020 à Beyrouth en République libanaise, le bilan provisoire concernant nos compatriotes est de quatre blessés. Les locaux du Consulat honoraire du Burkina Faso ont été endommagés.

En cette douloureuse circonstance, le Conseil présente ses condoléances et exprime sa compassion au peuple libanais ainsi qu’aux ressortissants libanais au Burkina Faso.

Le Conseil exprime sa solidarité avec nos compatriotes vivant au Liban et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

Madame Salamata Odette NIAMBA/CONGO, Mle 104 412 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Premier Conseiller, Mission permanente du Burkina Faso à l’Organisation des Nations Unies (ONU), New York ;
Monsieur Ouinibani KONATE, Mle 105 159 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent adjoint Mission permanente du Burkina Faso à l’Organisation des Nations Unies (ONU), New York ;

Monsieur Dofini Aubin TIAHOUN, Mle 236 368 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près la Mission permanente du Burkina Faso à l’Organisation des Nations unies (ONU), New York ;
Monsieur Halidou SAVADOGO, Mle 54 607 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller Mission permanente du Burkina Faso à l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York ;

Monsieur Toussaint TARO, Mle 96 060 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Consul adjoint du Burkina Faso à New York ;
Monsieur Passida Pascal GOUBA, Mle 104 416 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ambassadeur, Représentant Permanent adjoint à Abuja (République du Nigéria) ;

Monsieur Kuilga Eric BONKOUNGOU, Mle 200 449 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller Près l’Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à Abuja (République du Nigéria) ;
Madame Basnewendé Marine Eliane OUEDRAOGO/GYENGUERE, Mle 104 414 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Premier Conseiller Près l’Ambassade du Burkina Faso à Dakar (République du Sénégal) ;

Monsieur Gnagré KOSSE, Mle 105 163 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller Près l’Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à l’Union Africaine (UA) à Addis Abeba (Ethiopie) ;
Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent adjoint Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à Addis Abeba (Ethiopie) ;

Madame Kétokata Roselyne Estelle KAMBOU/SANOU, Mle 92 321 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ministre Conseiller Près l’Ambassade du Burkina Faso à Copenhague (République du Danemark) ;

Monsieur Flavien Imah William NEZIEN, Mle 104 405 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller Près l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (République de France) ;
Monsieur Hassane ZAMPALIGRE, Mle 105 224 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Qatar) ;

Monsieur Brahima OUATTARA, Mle 117 016 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Burkina Faso à Milan (Italie) ;

Monsieur Rasmané CONGO, Mle 229 942 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Consul adjoint chargé des Affaires juridiques au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan (République de la Côte d’Ivoire) ;
Monsieur Alphonse ROAMBA, Mle 92 323 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville (République du Gabon) ;

Monsieur Issa BORO, Mle 92 317 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara (République de Turquie) ;

Monsieur Isaïe NIAMPA, Officier, Colonel, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Dakar (République du Sénégal) ;
Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Officier, Colonel major, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra (République du Ghana).

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

Monsieur Idrissa KOUANDA, Mle 97 427 C, Administrateur civil.
Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

Madame Windepouiré Odile MANDE, Mle 207 492 P, Conseiller d’agriculture.
Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

Madame Sidpayété Roseline Thérèse NANA, Mle 52 113 H, Docteur vétérinaire.
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Madame Assétou SAWADOGO/KABORE, Mle 220 416 K, Conseiller d’éducation féminine ;
Madame Edwige Ninon YAMEOGO/SANKARA, Mle 220 410 Z, Conseiller d’éducation féminine.

Le deuxième décret porte renouvellement de mandat de Madame Assita TRAORE, Mle 212 619 Z, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret porte nomination de Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Sibiri Armand Appolinaire COMPAORE, Mle 97 599 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Saïdou SAVADOGO, Mle 52 168 H, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, Présidente de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 7 AOÛT 2020

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 7 AOÛT 2020

 

PARIS – Plus de 19 millions de cas du nouveau coronavirus ont été recensés dans le monde, dont un million en quatre jours, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 23h00 GMT.

 

Au total, au moins 19.000.553 cas, dont 712.315 décès, ont été annoncés. Plus de 4 cas sur 10 se situent aux Etats-Unis (159.864 décès) et au Brésil (98.493 morts).

 

PARIS – Le cap du million de cas de nouveau coronavirus a été franchi jeudi en Afrique avec au moins 21.724 décès. L’Afrique du Sud compte pour plus de la moitié des cas confirmés du continent, avec 538.184 infections. Il est le 5e pays le plus touché au monde.

 

MEXICO – Le Mexique a dépassé jeudi la barre des 50.000 morts du Covid-19, un bilan bien supérieur aux prévisions du gouvernement du président Andres Manuel Lopez Obrador qui cristallise les critiques sur sa gestion de la pandémie et de la crise économique.

 

BEYROUTH – Les forces de l’ordre libanaises ont utilisé jeudi soir des gaz lacrymogènes pour disperser des dizaines de manifestants très remontés après la gigantesque explosion meurtrière dans le port de Beyrouth cette semaine, devenue le symbole de l’incompétence et de la corruption des autorités.

 

BEYROUTH – En visite à Beyrouth après l’explosion dévastatrice de mardi, le président français Emmanuel Macron a réclamé jeudi une enquête internationale sur ce drame et appelé à un « profond changement » de la part des dirigeants libanais, accusés d’incompétence et de corruption par une population en colère. La déflagration a fait au moins 149 morts et 5.000 blessés, des dizaines de disparus et des centaines de milliers de sans-abri.

 

WASHINGTON – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a appelé un conseil d’anciens prévu vendredi en Afghanistan à libérer des prisonniers talibans, promettant de l’aide au pays s’il prend ainsi la voie de la paix.

 

NEW YORK – L’Etat de New York a annoncé jeudi qu’il portait plainte pour fraude financière contre le lobby pro-armes NRA (National Rifle Association) avec pour objectif la dissolution de ce puissant groupe conservateur.

 

PEKIN – Un troisième Canadien a été condamné à mort en Chine dans une affaire de drogue, sur fond de tensions diplomatiques grandissantes depuis un an et demi entre Ottawa et Pékin, a annoncé jeudi un tribunal. Le ministre canadien des Affaires étrangères s’est dit « profondément inquiet » après cette condamnation.

 

COLOMBO (Sri Lanka) – L’alliance des frères Rajapaksa, au pouvoir au Sri Lanka, a remporté les deux tiers des sièges aux élections législatives, une victoire sans précédent qui devrait leur permettre d’amender la Constitution en vue d’accroître leur pouvoir.

 

ABIDJAN – Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi qu’il allait briguer un troisième mandat à l’élection présidentielle d’octobre, ce dont l’opposition lui conteste le droit en vertu de la Constitution.

 

MINSK (Bélarus) – Au moins 5.000 personnes ont manifesté jeudi soir à Minsk pour soutenir la candidate à la présidentielle Svetlana Tikhanovskaïa, principale rivale du président Alexandre Loukachenko lors d’un scrutin très contesté.

 

MIAMI – La saison des ouragans dans l’Atlantique devrait être extrêmement « active » et pire que prévu, avec entre 7 à 11 ouragans, ont estimé jeudi les services météorologiques américains. « Cette année nous nous attendons à des tempêtes plus fortes et plus longues que la moyenne », selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

 

CLYDE (Etats-Unis) – Un mois après l’entrée en vigueur d’un nouvel accord commercial entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, le président Donald Trump a annoncé jeudi réimposer des droits de douane de 10% sur l’aluminium canadien à partir du 16 août. Furieux, son allié historique a dénoncé une mesure « inacceptable » et prévenu qu’il prendrait « rapidement » des mesures de rétorsion.

 

VARSOVIE – Violemment tombé à l’arrivée du Tour de Pologne mercredi à Katowice (sud), Fabio Jakobsen était toujours plongé dans un coma artificiel jeudi alors que le responsable de cette terrible chute, Dylan Groenewegen s’est dit « désolé ». Le coureur de 23 ans de l’équipe Deceunink, dont l’état de santé demeure grave mais stable, a subi une opération de cinq heures à la tête pendant la nuit, ont indiqué jeudi matin les médecins.

 

WASHINGTON – Après 46 ans de cavale, un fugitif âgé de 77 ans a été arrêté mercredi par le FBI au Nouveau-Mexique aux Etats-Unis où il résidait depuis une quarantaine d’années sous un faux nom. Il s’était échappé d’une prison du Colorado en 1974 où il était détenu après avoir tiré, sans le tuer, sur un policier.

(afp)

Burkina: Plus de 67 millions de F CFA déployés pour le financement de projets culturels

Burkina-Culture-Projet-Financement

Burkina: Plus de 67 millions de F CFA déployés pour le financement de projets culturels

Ouagadougou, 6 août 2020 (AIB) – Le ministère en charge de la Culture a lancé ce jeudi un appel à projets à financer au cours de l’année 2020 grâce à un montant global de 67 200 000 F CFA prévu pour cela.

Selon le Secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Dr Lassina Simporé, le montant global prévu pour le financement des projets culturels au cours de l’année 2020, est de 67 200 000 F CFA.

Il servira, selon lui, à apporter un appui financier, sous forme de subventions aux projets culturels structurants, tout en tenant compte des questions transversales du genre, de la jeunesse et de la décentralisation.

Dr Lassina Simporé a procédé ce jeudi, au lancement de cet appel à projets spécifiques de son département à travers le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Il a expliqué que trois types d’activités sont éligibles dont le premier est la création, la production et la diffusion des biens et des services culturels.

Les deux autres, a-t-il poursuivi, sont l’éducation artistique, le dialogue interculturel, la citoyenneté et le genre, ainsi que la formation et le développement des compétences professionnelles.

Selon Dr Lassina Simporé, les acteurs bénéficiaires sont les jeunes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans, les femmes et les acteurs locaux, issus des associations et coopératives culturelles, légalement constituées, avec des sièges au Burkina Faso.

Il a indiqué que l’appel à projets est le début du processus de mise en œuvre de la cinquième phase du Programme d’appui au secteur de la culture (PASEC) pour la période 2020-2022. Le montant global alloué à cette phase 5 est de 291 200 000 FCFA.

La convention de financement a été signée en juin 2019 entre le FDCT et le Bureau de la coopération Suisse au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Source : DCPM/ MCAT

Photo : DCPM/ MCAT

Burkina: Le gouvernement appelle à soutenir l’alimentation des scolaires

Burkina-Education-Cantines

Burkina: Le gouvernement appelle à soutenir l’alimentation des scolaires

Ouagadougou, 6 août 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a demandé jeudi, aux partenaires sensibles au bien-être de l’enfant, à rejoindre l’initiative du président du Faso Roch Kaboré : « Assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour ».

«C’est le lieu pour moi de lancer un appel aux partenaires potentiels, sensibles au bien-être social des enfants à nous rejoindre pour la construction de cette oeuvre d’une importance socioéconomique incontestable», a exhorté jeudi, Yvonne Roumba/Guigma.

La présidente du Comité technique de concertation (CTC) de l’Initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour», s’exprimait à l’ouverture de la première session du Comité, créé le 22 janvier 2020.

Selon Mme Guigma, l’engagement du gouvernent vise à permettre à chaque enfant scolarisé de bénéficier au moins d’un repas équilibré par jour, à travers la promotion de l’entreprise rurale, le développement de l’industrie de proximité et la dynamisation de l’industrie agroalimentaire dans le pays.

De son avis,  cette initiative du président du Faso  Roch Kaboré aura un impact sur la situation des scolaires, en matière  de sécurité alimentaire et  de maîtrise de la malnutrition au Burkina Faso.

Pour Yvonne Roumba/Guigma, l’avenir du pays repose sur son potentiel humain, car selon elle, 48% des enfants ont moins de 15 ans sur les 20 millions d’habitants du Burkina Faso.

Mme Roumba fait observer que l’alimentation scolaire a été introduite à l’école  pour accompagner et motiver le système éducatif pour un mieux-être des enfants burkinabè.

«Elle constitue donc un véritable instrument sur lequel nous pouvons nous adosser afin d’aborder les causes profondes de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition pour le développement de l’éducation de base», a-t-elle indiqué.

Mme Guigma a félicité l’Etat  par sa politique de nutrition et de sécurité alimentaire au profit des futurs «hommes de demain» qui a été soutenu par des acteurs nationaux et internationaux.

La présidente du Comité technique de concertation(CTC) de l’Initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour » a  également exhorté les participants à des échanges « francs » devant permettre de trouver des réponses appropriées à la question des cantines scolaires au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak                                                 

 

JT de 13h du 06 août 2020

Burkina: Le ministre Maïga remet les clés de l’Université Thomas Sankara  aux autorités universitaires

Burkina-Enseignement-Université-Infrastructures

Burkina: Le ministre Maïga remet les clés de l’Université Thomas Sankara  aux autorités universitaires

Ouagadougou, 6 août 2020 (AIB) – Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga a remis mercredi,  les clés de l’Université Thomas Sankara, à son président, Pr Adjima Thiombiano.

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maïga a officiellement remis, ce mercredi, les clés de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques (UFR/ST) et des bâtiments pédagogiques de l’Université Thomas Sankara, à son Président, le Pr Adjima Thiombiano.

La remise a eu lieu sur le nouveau site de l’université, sis à la sortie Est de Ouagadougou.

Le Pr Alkassoum Maïga a également remis au Secrétaire général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) Maguidou Ouédraogo, les clés de certaines œuvres sociales.

Remise officielle des clés

Il s’agit des clés du Centre médical, des cités universitaires (1512 lits et 408 lits) ainsi que de trois véhicules (Une ambulance et deux fourgonnettes) offerts par l’Université d’accueil, Thomas Sankara.

Le Pr Alkassoum Maïga s’est dit satisfait de ce pas de géant conduisant à l’ouverture de l’Université, la rentrée prochaine.

Les bénéficiaires (le CENOU et l’Université) ont promis de se mettre à la tâche pour réussir la prochaine rentrée universitaire.

Créée par décret du 12 décembre 2007 dans un contexte de crise universitaire, sous l’appellation Université Ouaga 2, l’université Thomas Sankara porte son nom actuel depuis le 22 juillet dernier.

Il a été baptisé ce jour-là en conseil des ministres du nom de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara (1983-1987) qui a révolutionné la mentalité et la société burkinabè.

L’Université Thomas Sankara compte à ce jour, trois UFR parmi lesquels l’Unité de formation et de recherche (UFR) en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) et l’UFR en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP).

A ce jour, les locaux de l’Université n’étant pas encore opérationnels,  la quasi-totalité de ses cours se déroulent dans les locaux du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

L’Université Thomas Sankara est la deuxième Université publique de Ouagadougou après l’Université Joseph KI-ZERBO, du nom du premier agrégé d’histoire de l’Afrique noire.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : DCPM/MESRSI

Photo : DCPM/MESRSI

Reprise des transports aériens et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Reprise des transports aériens et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 août 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent des sujets liés à la justice, sans oublier la reprise des transports aériens dans le contexte du coronavirus (Covid-19).

«Réouverture des frontières aériennes : Les voyageurs doivent montrer patte blanche», titre le quotidien privé Le Pays qui rapporte que depuis le 1er aout dernier, les frontières aériennes sont réouvertes au Burkina Faso.

Selon le journal, à l’aéroport international de Ouagadougou, « des dispositions ont été prises pour permettre les entrées et sorties en toute sécurité, au regard de la maladie à coronavirus dont les premiers cas ont été signalés au mois de mars dernier».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, arbore en première page : «Reprise des vols à l’aéroport international de Ouagadougou : Une centaine de voyageurs arrivés sans leur test Covid-19».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya fait observer que les frais de test COVID-19 s’élèvent à 90 000 F CFA et sont à la charge du voyageur qui devrait aussi s’acquitter des frais d’hôtel.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue : «Reprise des vols commerciaux: les passagers à l’épreuve des nouvelles formalités».

Le même journal, sous le titre: «Importation de nitrate d’ammonium : Deux sociétés minières épinglées pour fraude à la douane», publie un communiqué du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Harouna Yoda.

Le quotidien national Sidwaya parle d’importation de produits chimiques et croit savoir que les deux entreprises incriminées sont poursuivies pour «blanchiment de capitaux».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il affiche : «Le procureur Yada annonce des poursuites contre trois sociétés», là où Le Pays laisse lire : «Le procureur du Faso annonce des poursuites  judiciaires contre des sociétés».

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, Le Pays mentionne : «Maison d’arrêt et de correction de Ziniaré: Le directeur arrêté pour extorsion de fonds».

Agence d’information du Burkina

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