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Burkina : le calendrier électoral adopté

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Burkina : le calendrier électoral adopté

Ouagadougou, 6 Février 2020 (AIB)-le cadre de concertation des acteurs étatiques du processus électoral a examiné et adopté ce jeudi à Ouagadougou, le projet de calendrier électoral, a constaté l’AIB.

«Nous avons un calendrier électoral global dans lequel tous les acteurs s’y retrouvent. Ce calendrier prend en compte de la date de fixation des élections jusqu’à la proclamation des résultats. Nous avons examiné ce calendrier et nous l’avons adopté» a déclaré jeudi le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo.

M. Sawadogo s’exprimait jeudi à la première session de l’année 2020 du cadre de concertation des acteurs étatiques du processus électoral.

Le cadre de concertation des acteurs étatiques du processus électoral réunit les différents ministères, les institutions concernées et les partenaires techniques et financiers (PTF) de l’Etat.

Cette deuxième session a permis de faire le point des tâches qui avaient été confiées aux différentes structures lors de sa précédente session.

«Nous avons donné l’information sur l’adoption des lois portant révision à minima du code électoral et de la loi portant quota genre» a expliqué le ministre Siméon Sawadogo.

La deuxième session du cadre de concertation se tient au lendemain de la fixation de la date des élections couplées présidentielle et législatives au 22 Novembre 2020 par le gouvernement.

Pour l’organisation de ces élections, le ministre a relevé trois grandes difficultés qui sont la question financière, la situation sécuritaire et la situation des déplacés.

«Nous avons échangé sur comment mener des élections dans une situation sécuritaire difficile. Un travail est en train de se faire» a déclaré Siméon Sawadogo.

Pour le financement du processus électoral, le gouvernement burkinabè a demandé l’appui du système des Nations Unis qui s’est engagé à mettre en place un projet d’appui au processus électoral et à établir un panier commun.

«Le panier commun veut dire que plusieurs PTF vont contribuer à ce projet qui va appuyer ce processus électoral» a déclaré la représentante résidente adjointe du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Isabelle Tschan.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

 

Coronavirus : le gouvernement burkinabè va soutenir diligemment les 22 étudiants de Wuhan

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Coronavirus : le gouvernement burkinabè va soutenir diligemment les 22 étudiants de Wuhan

Ouagadougou, 6 fév. 2020, (AIB)-Des dispositions ont été prises par le gouvernement burkinabè pour soutenir diligemment les vingt-deux étudiants burkinabè en Chine, où sévit le coronavirus qui a contaminé environ 24300 personnes avec plus de 490 décès, a annoncé jeudi le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou.

 Mercredi, en Conseil des ministres, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré ont insisté pour que la question de accompagnement des étudiants en Chine soit traitée de manière diligente, a indiqué Rémis Fulgance Dandjinou.

«Il peut y avoir quelques retards mais il est clair que ces étudiants seront soutenus par le gouvernement parce que la ville (de Wuhan) est sous quasiment sous quarantaine. On doit leur accorder un mérite attentif», a ajouté M. Dandjinou.

Le ministre Djandjinou par ailleurs porte-parole du gouvernement s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’un point de presse, sur la situation des 22 étudiants burkinabè en Chine, où sévit le coronavirus qui a touchées environ 24300 personnes dont 490 personnes décédées à ce jour.

Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Rémis Fulgance Dandjinou, il y a quelques jours des dispositions ont été prises par le gouvernement pour apporter un soutien aux étudiants.

Il est à noter que des nouveaux cas ont été enregistrés à travers le monde, entre autres l’Asie de l’Est, la Corée du Sud, le Japon, le Cambodge, la Malaisie, les Philippines etc.

A propos de la présence d’un cas suspect de coronavirus au Burkina, Rémis Fulgance Dandjinou dit ne pas être au courant, car selon lui, le ministre de la santé allait communiquer là-dessus.

Il a exhorté les journalistes à ne relayer pas des informations non vérifiées à même de panique de paniquer les populations.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

Burkina/Terrorisme : 824 écoles rouvertes, mais «situation toujours préoccupante» (ministre)

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Burkina/Terrorisme : 824 écoles rouvertes, mais «situation toujours préoccupante» (ministre)

Ouagadougou, le 06 fév.2020(AIB)-Sur les 2369 écoles fermées à cause des exactions terroristes, 824 sont à nouveau fonctionnelles, a annoncé jeudi le ministre en charge de l’Education Stanislas Ouaro qui note toutefois, «une situation sécuritaire toujours préoccupante».

A la date du 30 janvier 2020, il y a eu la réouverture de 824 établissements scolaires et la réinscription de plus de 20 000 élèves issus des établissements fermés, a indiqué le ministre en charge de l’éducation nationale Stanislas Ouaro, lors d’une conférence de presse.

Le Burkina a enregistré à la date du 30 janvier 2020, près de 2 369 établissements ont fermé, suite aux attaques terroristes en cours depuis avril 2015.

La réouverture des 824 écoles a été possible, grâce aux différentes opérations de sécurisation des zones affectées entrant dans la mise en œuvre de la ‘’stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS)’’ adopté en février 2019, a ajouté M Ouaro.

Stanislas Ouaro a souligné qu’en dépit de tous ces efforts, la situation demeure «préoccupante et volatile (et) laisse présager une difficile scolarisation des enfants», dans six(06) régions que sont la Boucle du Mouhoun, le Nord, le Sahel, l’Est, le Centre Nord, le Centre-Est et s’étend dans le Centre-Sud et les Cascades.

Les exactions terroristes dans plusieurs provinces du Burkina ont provoqué des centaines de victimes, plus de 600 mille déplacés et la fermeture d’établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

lp/ata/ak

Photo d’illustration: burkina24.org

Burkina : «Malgré le contexte sécuritaire difficile, il faut tenir les élections pour éviter un vide institutionnel», Ambassadeur Jacob Ouédraogo

Burkina : «Malgré le contexte sécuritaire difficile, il faut tenir les élections pour éviter un vide institutionnel», Ambassadeur Jacob Ouédraogo

 L’on dénombre des milliers de Burkinabè vivant au Sénégal. Certains d’entre eux ont répondu présent dans le cadre de l’opération d’enrôlement sur les listes électorales qui s’est déroulée du 4 au 26 janvier 2020 au pays de Macky Sall. Dans une interview accordée à Sidwaya, l’Ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie et au Cabo Verde, Jacob Ouédraogo revient sur entre autres, le déroulement de l’opération d’enrôlement, les élections de 2020, la situation sécuritaire au Burkina, la vie des Burkinabè au Sénégal et son parcours politique.

Sidwaya (S) – L’opération d’enrôlement qui devrait permettre aux burkinabè de l’étranger de pouvoir voter a démarré ; comment l’opération se déroule à Dakar ?

Jacob Ouédraogo (J.O) – Le processus d’enrôlement a démarré comme convenu le 4 janvier 2020 et doit se poursuivre jusqu’au 26 janvier. Près de sept mille Burkinabè vivants au Sénégal sont en situation de pouvoir se faire enrôler. On peut dire que l’opération se déroule bien. Mais auparavant, nous avons procédé à l’immatriculation des burkinabè pour avoir un état des lieux de ceux qui possèdent la carte consulaire. Mais la carte consulaire n’est nullement un document valable pour l’enrôlement. C’est la CNIB ou le passeport qui est requis.

S- Quelles sont les dispositions prises par l’Ambassade pour toucher le plus grand nombre dans le cadre de l’opération ?

JO– Dans le but de toucher le maximum, nous avons sollicité et obtenu l’envoi d’une mission consulaire spéciale qui a procédé à l’établissement au profit de nos compatriotes, des pièces d’identité, passeports ordinaires, certificats de nationalité et extraits de naissances. L’opération s’est déroulée du 2 au 18 novembre 2019 et a permis de délivrer près d’un millier de document. L’équipe a également été déployée à l’intérieur du Sénégal notamment dans les villes où nous avons une présence assez importante de Burkinabè. Egalement, nous mettons l’accent sur la communication. A ce propos, j’ai une rencontre ce jour avec les responsables des partis politiques, de la société civile et des associations pour continuer la mobilisation et la sensibilisation.

S -Au regard des débats qui ont émaillé la classe politique autour du vote des burkinabè de l’étranger, est ce que vous avez rencontré un problème particulier lors de l’immatriculation ?

  1. O– En ce qui concerne l’immatriculation, nous mettons l’accent sur la sensibilisation afin d’amener le plus grand nombre à établir leur carte consulaire. Car il est l’instrument qui permette de justifier la présence dans ce pays. Pour l’enrôlement à proprement dit, la loi à trancher la question. C’est seulement la CNIB et le passeport qui tiennent lieu. Donc le débat est clos.

S-Concrètement, comment et où vont se tenir les élections ici au Sénégal ?

J.O-Si l’on s’en tient à la loi, l’enrôlement et les votes se tiennent dans les consulats généraux et dans les Ambassade. Pourtant, lors du dialogue politique, les partis politiques avaient souhaité l’implantation dans des lieux autres que les ambassades et les consulats généraux afin de permettre à beaucoup de burkinabè non seulement de se faire enrôler mais aussi de pouvoir voter. La CENI penchait vers cette dynamique avec l’espoir que cette question allait être réglée avec la révision du code électoral. Le processus est en cours mais ce n’est pas encore réglé car l’Assemblée Nationale n’a pas encore procédé à l’amendement ou à la régularisation de cette situation. Ce qui nous contraint à ne faire l’enrôlement qu’au niveau des ambassades et dans les consulats généraux. Mais si le dispositif légal évolue, on sera amené à créer des bureaux de votes là où c’est possible. Pour le moment c’est le problème qui est posé et je sais que cela suscite beaucoup de débats.

S-Concernant l’organisation pratique des élections, est ce que vous avez entamé des démarches afin d’avoir l’accord du pays hôte ?

J.O– J’ai saisi les autorités compétentes d’une lettre notamment le ministre de l’intérieur pour lui tenir informé. Il nous fallait leur autorisation pour pouvoirs faire le déploiement sur le terrain en dehors des consulats et dans les ambassades. Donc les autorités sont avisées et ont même salué et encouragé l’initiative.

S-Quel est l’état des lieux des Burkinabè vivant au Sénégal ?

  1. O-Officiellement nous avons pu recenser à travers les immatriculations près de Six à sept mille burkinabè dont un millier d’Etudiants. Des milliers de burkinabè y sont mais ils n’ont pas pris la peine de se faire identifier ni immatriculés à l’Ambassade.

S- Quelles sont les secteurs d’activités dans lesquels évolue la diaspora burkinabè ici ?

J.O-Il y a une présence significative des burkinabè dans la fonction publique internationale telles que les organismes non gouvernementaux, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dans les différents systèmes des Nations Unies et dans l’ASECNA. On en retrouve également un nombre important dans le privé, dans le commerce, dans l’entrepreneuriat, dans l’orpaillage, dans la pêche et transformation du poisson et dans des activités religieuses. Egalement on y dénombre des Etudiants.

S-Existe-t-il une division au sein des burkinabè du Sénégal ?

J.O-On remarque souvent des courants au sein de la diaspora. Mais au niveau du Sénégal particulièrement, nous n’avons pas constaté une quelconque division. Bien au contraire ils sont organisés à travers des associations, des amicales. On en dénombre 16 qui sont à caractère corporatiste et associatifs liées à la région et autres. Ils vivent en parfaite symbiose à travers une faitière qui est l’Union fraternelle des ressortissants burkinabè au Sénégal. Nous avons près d’un millier d’étudiants burkinabè inscrits dans les Universités et dans les écoles françaises qui se distinguent avec fierté par la qualité de leur rendement. Ces étudiants sont également organisés dans deux grandes associations à savoir l’Association des scolaires burkinabè de Dakar (ASB) et la fédération des étudiants du Faso (FEFAS) Le 20 décembre, nous avons célébré avec eux, une nuit dédiée à l’excellence au cours de laquelle nous avons pu décerner une quarantaine de prix à des étudiants Burkinabè majors de leur promotions ou de leur écoles.

S-Quelles sont les difficultés auxquelles font face la diaspora burkinabè dans ce pays ?

J.O- Il y a souvent des difficultés car nos compatriotes qui officient dans les sites miniers sont permanemment en conflit avec la loi (Problèmes environnementaux, l’utilisation de substances prohibées, la traites des enfants). Des cas d’absence de documents d’identification, sanitaires nous sont signalés. Nous avons noté quelques fois des contrôles intempestifs de documents. Je me suis déplacé à Kédougou (700 km de Dakar) pour remédier à une situation où des burkinabè faisaient l’objet de réclamation de carnet de vaccination pourtant ce sont des documents qui devraient être contrôlés à l’entrée. Pour ce faire, j’ai rencontré les gouverneurs de régions, les autorités locales pour leur exposer la situation. J’ai attiré leur attention sur le fait que cela pourrait s’apparenter à un traitement discriminatoire. Ils m’ont alors signifié leur disponibilité à faire cesser ces pratiques. Mais d’une manière générale, les burkinabè qui vivent ici se sentent bien chez eux. Mais nous les exhortons d’être en règle avec la législation en vigueur dans le pays d’accueil. Il faut noter aussi que les burkinabés sont très bien appréciés au Sénégal. Ils ont la bonne réputation d’être des travailleurs, loyaux, honnêtes. C’est une qualité reconnue par les autorités sénégalaises.

S- Est-ce que le contexte sécuritaire est propice à l’organisation sereine des élections au Burkina Faso ?

J.O-Avec le contexte sécuritaire difficile et son corollaire d’attaques et de déplacés internes, c’est en toute légitimité que les uns et les autres se posent la question.  Moi je suis optimiste au vue de la montée en puissance de nos FDS sur le terrain que la situation va évoluer positivement. En tous les cas, il faut que les élections se tiennent afin d’éviter une crise ou un vide institutionnel qui pourraient entrainer d’autres cycles de déstabilisation et de préoccupation.

S-Quelle peut être selon vous, la stratégie qu’il faille mettre en place pour contrer le phénomène ?

  1. O- La lutte contre le terrorisme n’attend pas seulement une réponse militaire. C’est un problème qu’il faille traiter de façon holistique en prenant en compte Les difficultés par ce qu’il est complexe. Selon un rapport de l’Institut d’étude de sécurité (ISS) sur « Extrémisme violent, criminalité organisée et conflits locaux dans le Liptako-Gourma », les causes de l’extrémisme violent sont entre autres l’absence de l’Etat par endroit, des problèmes de gouvernance et des questions de déficit de justice, la pauvreté. La porosité de nos frontières fait également que nous ne pouvons pas en tant que tel imaginer une stratégie nationale pour contenir le problème. Il faudrait une démarche tout à fait régionale. Aujourd’hui, nous parlons du G5 sahel. Pourtant le problème va au-delà de ces cinq pays. A travers cette étude, j’ai appris que dans certains endroits, les terroristes même se posent comme médiateurs pour juguler un certain nombre de crise qui existe de façon locale en tentant d’opposer l’Etat aux populations. Il faudrait donc l’analyser dans tous ses paramètres et pouvoir déployer tout la stratégie tant militaire mais aussi toute la batterie pour désarmer la radicalisation, les prêches… Nous faisons fois aux différentes composantes de notre pays pour pouvoir prendre à bras le corps le phénomène et lui apporter au fur et à mesure des réponses appropriées

 

S-Est-ce que le Sénégal est alerté par la situation sécuritaire au burkinabè ?

J.O– Tout le monde est alerté et l’Etat sénégalais se sent concerné par tout ce qui se passe. Nous appartenons à la fois au même espace communautaire (CEDEAO et UEMOA), il y a eu des réunions au cours de laquelle le Sénégal a exprimé sa position, ses préoccupations.  L’Etat sénégalais a abrité tout dernièrement une réunion au cours de laquelle des ministres des affaires étrangères de l’UEMOA se sont tablés sur la recherche de la stratégie à mettre en œuvre pour contrer le phénomène. Les sénégalais sont également à l’avant-garde de la lutte. Sur le plan du dispositif, c’est un problème qui est pris à bras le corps.

S- Il y a eu un élan de solidarité qui est né concernant la prise en charge des déplacés internes à travers des dons de toute nature. Y a –t-il eu des actions dans ce sens ici ?

J.O-En 2018, nos compatriotes ont réuni près de deux millions cinq cent mille francs (2.500 000) pour contribuer à l’effort de guerre. Egalement en 2019, ceux évoluant à la Banque Islamique de développement (BID) à Dakar ont envoyé un chèque du même montant au pays, en soutien aux personnes déplacées. Lors de la commémoration de la fête de l’Indépendance le 11 décembre, célébré avec sobriété, un appel à la contribution volontaire de tous a été lancé. Nous sommes à la phase de lever ces contributions. A partir du 31 janvier, un point sera fait et l’argent ira à l’endroit des déplacés internes.

S-Est-ce que Jacob Ouédraogo sera candidat aux législatives de 2020 ?

J.O- J’ai quitté un poste électif et pas des moindres. En 2015, j’ai eu à conduire la liste de mon parti dans ma province et je suis également membre du bureau exécutif de mon parti bien qu’étant ambassadeur. C’est une mission que le chef de l’Etat m’a confiée ici et cela n’enlève en rien ma disponibilité et mon engagement politique. Mais comme je suis dans un cadre organisé, j’entends apporter ma contribution dans les élections qui vont s’annoncer bientôt afin de porter haut, les idéaux de mon parti.

S- Après le décès de Salifou Diallo, vous étiez pressenti pour lui succéder en tant que président de l’Assemblée Nationale et après on vous retrouve ici. Que s’est-il passé ?

J.O- J’ai travaillé étroitement avec Salif Diallo depuis 1987 à la présidence du Faso et comme nous sommes de la même province, voire même du secteur, il y a beaucoup de liens qui nous ont unis. Nous avons cheminé ensemble sur tous les combats politiques depuis l’ODPMT, LE CDP et nous avons également rendu le tablier ensemble pour créer le MPP. Donc ce sont des liens affectifs et politiques de sorte à ce que certains ont pensé à un moment donné à cette alternative. Le parti s’est réuni et nous avons pris la décision de confier le perchoir à Alassane Bala Sankandé. La perte de Salifou Diallo, je l’ai ressenti avec beaucoup de difficultés. La veille de sa disparition on s’est parlé. Il m’a beaucoup marqué de par son engagement, sa vision. Donc lui succéder ce n’était pas ma préoccupation. J’avais déjà été consulté pour être nommé bien avant sa disparition et les autorités sénégalaise avait déjà donné leur accord et le processus était déjà engagé

S- Comment se porte le MPP/Yatenga après la disparition de Salifou Diallo?

J.O-La disparition de Salif laisse un grand vide tant au niveau national qu’au niveau de la région du Nord et de sa province. Il faut que nous ayons la modestie et l’intelligence de reconnaitre que le vide est grand. Nous avons besoins d’associer nos efforts car chacun est utile. Evitons de jouer au héro solitaire, ou de faire croire qu’on est leader. Bien vrai que chacun a sa zone d’activité mais si nous associons nos efforts, nous pouvons continuer à relever les défis. En fin septembre, nous avons organisé la conférence provinciale du parti à Ouahigouya, au cours de laquelle, nous avons une fois de plus prêché l’unité. Le problème de leadership ne se pose pas dans d’autres localités. Donc il faut éviter les sources de divisions.

S-Quels sont vos rapports avec vos anciens camarades qui sont restés au CDP ?

J.O– Nous nous sommes côtoyés depuis des années, et malgré les différences politiques, nous avons de bonnes relations avec nos amis restés au CDP. Nous sommes de bons camarades. On a gardé les relations humaines, fraternelles mais quand il s’agit de débat politique, chacun a sa position.

Rabiatou SIMPORE                                                                                  

rabysimpore@yahoo.fr

 Mariam OUEDRAOGO

mesmira14@gmail.com

 

 

Burkina: les élections couplées fixées au 22 novembre prochain (Officiel)

Burkina Faso-Elections-Date

Burkina: les élections couplées fixées au 22 novembre prochain (Officiel)

Ouagadougou, 6 fév. 2020 (AIB) – Les élections couplées (présidentielle et législatives) de 2020 au Burkina Faso sont fixées au 30 novembre prochain, a appris l’AIB jeudi, de source gouvernementale.

Selon un communiqué de presse du Service d’information du gouvernement (SIG), l’hebdomadaire Conseil des ministres, tenu la veille à Ouagadougou, a adopté deux décrets à ce sujet.

«Au titre du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, le conseil a adopté deux décrets dont l’un portant convocation du corps électoral pour l’élection du Président du Faso fixée le 22 novembre 2020 et l’autre portant convocation du corps électoral pour l’élection des députés à la même date», note-t-on.

Le compte rendu de la réunion gouvernementale parvenu à l’AIB, précise que l’adoption du décret permettant la convocation du corps électoral pour la présidentielle, s’est opérée «conformément à l’article 145 de la loi n°14-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral du Burkina Faso, ensemble ses modificatifs».

Le même document renseigne que «l’adoption de ce décret permet la convocation du corps électoral le 22 novembre 2020 pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale conformément à l’article 191 de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral du Burkina Faso, ensemble ses modificatifs».

Au Burkina Faso, les dernières élections couplées (présidentielle et législatives) se sont déroulées le 30 novembre 2015, à l’issue de 13 mois de Transition, après l’insurrection populaire de fin octobre 2014 qui a emporté l’ex-président Blaise Compaoré et son régime.

Elu au premier tour de la présidentielle, l’actuel président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été officiellement investi, le 30 décembre 2015.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archives

Burkina : 10 enseignants tués, 2369 établissements fermés à la date du 30 janv.

Burkina : 10 enseignants tués, 2369 établissements fermés à la date du 30 janv.

 

Ouagadougou, 06 fév. 2020 (AIB)-10 enseignants ont été tués et 2369 établissements fermés à la date du 30 janvier 2020, à cause des exactions terroristes en cours depuis avril 2015 au Burkina Faso, a annoncé jeudi le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro.

«A la date du 30 janvier 2020, nous enregistrons 2 369 établissements fermés affectant 325 245 élèves et 10 048 enseignants avec 623 établissements endommagés», a indiqué jeudi le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro, lors d’un point de presse du gouvernement.

«Cependant, il faut signaler que suite à l’attaque de Lamdamoal (Nord), on enregistre à la date du 3 février 2020, 36 écoles primaires fermées dans la commune de Bani, province du Séno», a ajouté M. Ouaro.

En rappel, 18 civils ont été tués à Lamdamoal dans la nuit du 1er au 2 février par des hommes armés, provoquant le déplacement d’au moins 3000 personnes.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des exactions terroristes dans plusieurs de ses provinces, ayant provoqué des centaines de victimes, plus de 600 mille déplacés et la fermeture d’établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Faits divers  et politique se payent la Une des quotidiens burkinabè

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Faits divers  et politique se payent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 fév. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité marquée par des sujets portant sur la société et la politique, sans oublier des faits divers.

«Secteur 51 de Ouaga: un soudeur perd la vie dans une explosion», titre le quotidien national Sidwaya qui informe qu’en plus de la perte en vie humaine l’on a également enregistré des dégâts matériels importants.

Selon le journal, le drame est survenu lorsqu’un incendie s’est déclaré au garage Ouangrawa, sis au secteur 51 de Ouagadougou, dans l’après-midi du mercredi 5 février 2020.

A ce sujet, le journal privé Le quotidien arbore: «Explosion d’un réservoir de camion dans un garage à Sinyiri/Ouagadougou: 1 mort et 1 blessé grave», là où Le Pays (privé) parle de «deux morts et un blessé grave».

Le journal cité en second lieu, évoque aussi la prise en charge des victimes des violences terroristes, mentionnant: «Ces infiltrations qui en rajoutent au calvaire des déplacés».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il aborde la situation difficile des agents de santé après leur formation, affichant: «Retard d’intégration des médecins: Un toubib devenu grilleur de poulets».

Le journal rapporte que plus de 500 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes recrutés en décembre 2018 et mars 2019, ont passé 14 mois pour les uns et 11 mois pour les autres, sans salaires et sans prise de fonction.

«Certains d’entre eux, selon leur porte-parole, Djakaridja Soulama, qui a coanimé une conférence de presse le 5 février 2020 à Ouagadougou, ont dû se reconvertir, comme ce médecin devenu grilleur de poulets dans un maquis par la force des choses», écrit L’Observateur Paalga.

En politique, le même quotidien revient sur le Conseil des ministres de la veille, renseignant que la présidentielle et les législatives de 2020 au Burkina Faso se tiendront le 22 novembre prochain.

A ce propos, Le Pays titre: «Conseil des ministres: la date des élections présidentielle et législatives, fixée au 22 novembre prochain», tandis que Sidwaya met en exergue: «Elections présidentielle et législatives: Rendez-vous aux urnes le 22 novembre prochain».

De son côté, Aujourd’hui au Faso évoque les législatives couplées au référendum constitutionnel en Guinée précisant que «Alpha Condé (chef de l’Etat, Ndlr) pourrait surprendre…».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité, L’Observateur Paalga, pour sa part, titre: «Couplage législatives référendum en Guinée : C’était donc pour ça…».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 6 FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 6 FEVRIER

 

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Donald Trump a été acquitté mercredi par le Sénat à l’issue d’un procès en destitution historique qui a jeté une lumière crue sur les fractures de l’Amérique, sans jamais faire vaciller sa base électorale.

 

HANGZHOU (Chine) – L’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en Chine continentale a fait 563 morts, selon un nouveau bilan annoncé jeudi, et les mesures de restrictions ont été étendues à travers le pays et à l’étranger.

 

BEYROUTH – Les troupes du régime syrien ont pénétré mercredi dans une ville clé du nord-ouest de la Syrie, Saraqeb, en dépit de l’ultimatum du président turc Recep Tayyip Erdogan pour qu’elles reculent, après des affrontements inédits suscitant des frictions entre Ankara et Moscou, parrain de Damas.

 

BEYROUTH – Les autorités syriennes ont activé leur défense anti-aérienne pour faire face à une « agression israélienne » près de la capitale Damas dans la nuit de mercredi à jeudi, a rapporté l’agence étatique Sana.

 

NEW YORK (Nations Unies) – Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra jeudi après-midi une réunion d’urgence sur les derniers évènements dans le nord-ouest de la Syrie, où se sont déroulés des combats entre militaires turcs et syriens, ont indiqué mercredi des diplomates.

 

BERLIN – Pour la première fois, le chef d’un Etat régional allemand a été élu mercredi grâce aux voix coalisées de l’extrême droite et de la droite modérée du parti d’Angela Merkel, faisant tomber un tabou dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne.

 

NAJAF (Irak) – Les tensions entre manifestants antipouvoir et partisans du leader chiite Moqtada Sadr, qui a fracturé la contestation en Irak en soutenant le Premier ministre désigné alors que le reste des protestataires le rejettent, ont dégénéré mercredi soir dans la ville sainte chiite de Najaf, faisant sept morts.

 

ISTANBUL (Turquie) – Au moins 33 personnes ont été tuées mercredi lorsqu’une avalanche s’est abattue sur plusieurs dizaines de secouristes, déployés après une première coulée de neige qui avait fait cinq morts la veille au même endroit dans l’est de la Turquie.

 

ISTANBUL (Turquie) – Un avion de ligne turc avec plus de 180 personnes à bord s’est disloqué après être sorti de piste en atterrissant à Istanbul mercredi, un accident spectaculaire qui a fait trois morts et des dizaines de blessés.

 

WASHINGTON – Pete Buttigieg restait en tête des dépouillements mercredi devant Bernie Sanders dans le premier vote des primaires présidentielles démocrates qui s’est tenu lundi dans l’Iowa, selon des résultats portant sur 1.520 des 1.765 bureaux de vote et publiés avec deux jours de retard.

 

BUCAREST – La valse des gouvernements se poursuit en Roumanie: le cabinet libéral en place depuis trois mois a été renversé mercredi par les socialistes, qui tiennent le parlement mais pourraient tout perdre en cas de législatives anticipées.

 

LILONGWE – Le président du Malawi Peter Mutharika a annoncé mercredi qu’il participerait à la nouvelle élection présidentielle décidée par la justice tout en critiquant la décision de la Cour constitutionnelle d’annuler le scrutin dont il était sorti vainqueur.

 

BRUXELLES – Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), un poids lourd mondial de la pharmacie, a annoncé mercredi envisager jusqu’à 720 suppressions d’emplois en Belgique où est implantée sa division Vaccins, dans le cadre de la réorganisation de ses activités.

 

MUNICH (Allemagne) – « Siemens, sors du charbon! »: les militants écologistes se sont invités mercredi à Munich à l’assemblée générale du géant industriel allemand pour dénoncer sa participation à un projet minier controversé en Australie.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Sa fossette au menton et son sourire en coin étaient aussi légendaires que ses films: l’acteur Kirk Douglas, fils d’immigrés juifs désargentés devenu une icône de l’âge d’or d’Hollywood, est morte mercredi à l’âge de 103 ans, a annoncé son fils Michael Douglas.

 

LONDRES – La compagnie aérienne Ryanair a été épinglée au Royaume-Uni pour des publicités trompeuses sur les émissions de CO2, semant le doute sur la capacité du secteur à convaincre du sérieux de ses engagements climatiques.

 

PARIS – En plein scandale de violences sexuelles dans le patinage français, son inamovible patron Didier Gailhaguet s’est défendu mercredi: il a assuré n’avoir jamais couvert aucun cas d’abus dans son sport et a ciblé la ministre « moralisatrice » Roxana Maracineanu, qui continue d’appeler à sa démission.

 

LONDRES – Le policier britannique chargé de la protection de David Cameron a oublié son pistolet et le passeport de l’ancien Premier ministre dans les toilettes d’un avion, semant la panique, a rapporté la presse britannique.

 

NAIROBI – Tim, un des plus grands éléphants d’Afrique, et l’un des rares dont les défenses touchaient le sol, est mort de cause naturelle à l’âge de 50 ans, a annoncé mercredi le Service kényan de la faune sauvage.

(AFP)

 

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 février 2020

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 février 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 février 2020, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE ONZE (11) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

- un décret portant statut des volontaires pour la défense de la Patrie.
L’adoption de ce décret permet de préciser les droits et devoirs des volontaires et d’encadrer leurs activités pour contribuer à la lutte contre le terrorisme.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :
- un décret portant convocation du corps électoral pour l’élection du Président du Faso.

L’adoption de ce décret permet la convocation du corps électoral le 22 novembre 2020 pour l’élection du Président du Faso conformément à l’article 145 de la loi n°14-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral du Burkina Faso, ensemble ses modificatifs.
- un décret portant convocation du corps électoral pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

L’adoption de ce décret permet la convocation du corps électoral le 22 novembre 2020 pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale conformément à l’article 191 de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral du Burkina Faso, ensemble ses modificatifs.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
- un décret portant ouverture d’un Consulat général du Burkina à Dakhla au Maroc.

L’adoption de ce décret permet un déploiement de notre administration diplomatique à Dakhla pour une meilleure protection des intérêts du Burkina Faso et de ses ressortissants dans la région de Dakhla-Oued Ed Dahab.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Sécurité :
- un rapport relatif à trois (03) décrets portant nomination de commissaires de police.

Le premier décret nomme trente-quatre (34) policiers en fin de formation au grade de commissaires de police.
Le deuxième décret nomme trente (30) policiers en fin de formation au grade de commissaires de police.

Le troisième décret porte nomination de quarante (40) commissaires de police dans de nouveaux grades.
L’adoption de ces décrets permet l’application effective de l’article 13 de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la police nationale.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

- un rapport relatif à l’apurement de la dette sociale du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Suite aux mesures prises par le gouvernement le 30 avril 2019, dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) le 27 janvier 2018, les résultats suivants ont été enregistrés :

- le traitement de l’indemnité spécifique de 102 397 agents et de l’indemnité de logement de 89 168 agents à la date du 31 décembre 2019 ;
- la bonification d’échelon de 63 314 agents ayant leurs actes signés dont 54 955 ont bénéficié de l’incidence financière ;

- la finalisation de la rédaction du projet de statut valorisant.

A ce jour, pour la tranche 2019, il reste la correction de l’indemnité de logement de 78 934 agents et de l’indemnité spécifique au profit de 89 346 agents. Pour ce qui concerne la bonification d’échelon, environ 30 000 agents attendent leurs actes.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue de la poursuite de la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement conformément au protocole d’accord.

I.1.7. Pour le compte du ministère de la Santé :

- un rapport relatif à une campagne de vaccination de riposte contre l’épidémie due au Poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2) dans le district sanitaire de Ouargaye, région du Centre-Est.

Depuis deux (02) ans, les pays de la région africaine font face à une recrudescence des épidémies dues au Poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2).

Un cas a été identifié dans le district sanitaire de Ouargaye.

Le but de la campagne de vaccination est de rompre la circulation et la transmission du cPVDV2 au Burkina Faso dans les six (06) prochains mois.
Le Conseil a autorisé la mise en œuvre de cette campagne de riposte et a instruit les ministres en charge du dossier pour une mise en œuvre diligente des différentes procédures.

I.1.8. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

- un décret portant fixation du volume horaire statutaire, du taux de rémunération et des heures supplémentaires des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires, des chercheurs et des enseignants à temps plein dans les institutions publiques d’enseignement supérieur.

L’adoption de ce décret contribue à l’amélioration des conditions pédagogiques et académiques dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).

I.1.9. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

- un rapport relatif à l’organisation conjointe de la 163ème Journée internationale de la femme et du 6ème Forum national des femmes 2020.
Placée sous le thème « Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes », cette activité se tiendra le 08 mars 2020 à Ouagadougou.

Cette commémoration vise à renforcer la résilience des femmes face aux effets de la crise sécuritaire au Burkina Faso.
La Journée internationale de la femme et le Forum national des femmes 2020 sont placés sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

I.1.10. Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :
- un rapport de synthèse de l’Enquête nationale sur la main-d’œuvre du Burkina Faso (ENAMO-BF)-2018.

L’Enquête nationale sur la main-d’œuvre du Burkina Faso (ENAMO-BF) permet de rendre disponible des données en matière de création d’emplois. Les résultats font ressortir pour 2018 :

- 101 176 emplois créés dans le secteur formel dont 11 228 dans l’administration publique, 71 223 dans le secteur privé formel et les entreprises publiques et parapubliques, 18 433 au niveau des projets et programmes et 292 au titre des ONG ;

- 1 527 074 emplois créés dans le secteur informel non agricole.
Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les dispositions idoines, en vue de l’organisation prochaine de l’édition 2020 de l’Enquête nationale sur la main-d’œuvre du Burkina Faso (ENAMO-BF).

I.1.11. Pour le compte du ministère des Droits humains et de la promotion civique :
- un rapport relatif à un projet de réponse à la communication conjointe des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme relatives à des allégations d’usage excessif de la force, d’exécutions arbitraires, de torture et d’enlèvements, ainsi que de destructions de biens culturels.

Le 08 novembre 2019, le Service des procédures spéciales du Haut-commissariat aux droits de l’Homme a transmis à notre pays une communication conjointe émanant de dix (10) procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme dans le cadre des opérations militaires antiterroristes. 
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de la réponse à la communication conjointe des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan du séjour de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis du 27 au 29 janvier 2020.
Au cours de son séjour, le Président du Faso a eu une séance de travail avec son Altesse Sheikh Mohammed Bin Zayed Bin Sultan Al Nahyan, Prince héritier des Émirats arabes unis et signé des accords de coopération entre Ouagadougou et Abu Dhabi.

Le ministre a également informé le Conseil des dispositions prises pour accompagner les 22 étudiants burkinabè résidant à Wuhan, épicentre de l’épidémie du coronavirus.

II.2. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a informé le Conseil de la célébration de la 2ème édition de la Journée mondiale des légumineuses au Burkina Faso, à Réo, province du Sanguié, Région du Centre-Ouest, le 10 février 2020.

Placée sous le thème « Promotion des légumineuses dans un contexte d’insécurité et de changement climatique : défis et perspectives », cette journée vise à favoriser des rapprochements dans toute la chaîne de production de manière à mieux exploiter les protéines issues de légumineuses, à renforcer la production, à tirer un meilleur parti de la rotation de culture et à trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans la commercialisation des légumineuses.

II.3. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a informé le Conseil de la remise de vivres et de produits de première nécessité, par la Communauté musulmane de la commune de Pouytenga, le 1er février 2020. Ce don d’une valeur de plus de 47 millions de F CFA est destiné aux populations déplacées.

Le Conseil salue cette initiative qui traduit le soutien de la Communauté musulmane aux efforts du gouvernement dans la prise en charge des personnes déplacées.

II.4. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan de l’organisation de la 2ème édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), tenue les 30 et 31 janvier 2020 à Koudougou dans la région du Centre-Ouest, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.
Le Conseil félicite l’ensemble des acteurs pour la réussite de ce Salon.

II.5. Le ministre des Sports et des loisirs a informé le Conseil du renouvellement des bureaux exécutifs des structures dirigeantes du sport de compétition, exceptionnellement au premier semestre, au titre de l’année 2020.
L’objectif est d’assurer une meilleure préparation pour une participation réussie du Burkina Faso aux jeux olympiques Tokyo 2020.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Aimé Barthélemy SIMPORE, Officier des Forces armées nationales, est nommé Directeur du Centre national d’études stratégiques ;
- Monsieur Urbain Gnouregma YAMEOGO, Mle 26 872 Z, Docteur-ingénieur en écologie et environnement, est nommé Conseiller spécial chargé de l’Environnement et du développement durable.

Pour le compte de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC)
- Monsieur Pon BARRO, Mle 46 250 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

B. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Adama BELEM, Ingénieur du génie civil et infrastructures, est nommé Directeur général de la maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA COHESION SOCIALE

- Monsieur Adam Régis ZOUGMORE, Mle 47 751 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Idrissa SAVADOGO, Mle 28 072 C, Administrateur civil, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Halhassane SINARE, Mle 41 154 C, Juriste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de la décentralisation (SP/CONAD).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

- Monsieur Saint Casimir ZONGO, Mle 35 114 R, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller culturel à l’Ambassade du Burkina Faso à Tunis près la République Tunisienne.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

- Monsieur Joseph TONI, Mle 24 374 K, Contrôleur général de police, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Abdoul Kadel CISSE, Mle 262 507 K, Commissaire de police, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur des études, de la stratégie et de la formation ;

- Monsieur Ousmane DIALLO NACANABO, Mle 262 510 M, Commissaire de police, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;
- Monsieur Etienne KIEMA, Mle 22 801 W, Commissaire de police, catégorie 1, grade 3, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Centre-Ouest ;

- Monsieur Oumarou SONGNE, Mle 111 500 R, Commissaire principal de police, catégorie P, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale de l’Est ;

- Monsieur Roger Pascal YAMEOGO, Mle 22 942 E, Commissaire de police, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Nord ;
- Monsieur Bertrand TOE, Mle 111 494 W, Commissaire principal, catégorie 1, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Sud-Ouest.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Commissaire de police, pour compter du 05 juillet 2018 :

- Monsieur Abdoul Azise NACRO, Mle 46 785 ;
- Monsieur Tibila Achille SAM, Mle 53 874 ;
- Monsieur Banou BONOU, Mle 57 629 ;
- Monsieur Jean FARMA, Mle 57 769 ;
- Monsieur Bouharou Mahama KONATE, Mle 90 634 ;
- Monsieur Issa KOLOGO, Mle 90 940 ;

- Monsieur Massadjami HEMA, Mle 101 232 ;
- Monsieur Ablassé KABRE, Mle 101 239 ;
- Monsieur Salam KABRE, Mle 101 393 ;
- Monsieur Oumarou DIALLA, Mle 101 550 ;
- Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 ;
- Monsieur Zakaria TRAORE, Mle 109 685 ;
- Monsieur Yissau William Norbert BASSINGA, Mle 111 446 ;
- Monsieur Kossaga KONWARE, Mle 111 459 ;

- Monsieur Nakomnoaga Dieudonné ZONGO, Mle 111 828 ;
- Monsieur Seydou TRAORE, Mle 119 410 ;
- Monsieur Yaya KARAMBIRI, Mle 211 716 ;
- Monsieur Mahamoudou ZABRE, Mle 211 721 ;
- Monsieur Pascal KABRE, Mle 211 740 ;
- Monsieur Sani YE, Mle 211 742 ;
- Monsieur Calixte LOYARA, Mle 217 594 ;
- Monsieur Zoudayoba Claude Elysée ILBOUDO, Mle 217 605 ;
- Monsieur Mahamadi GANEMTORE, Mle 227 570 ;
- Monsieur François KAMBOULE, Mle 227 577 ;
- Monsieur Emmanuel LANKOANDE, Mle 227 582 ;

- Monsieur Dramane DAMIBA, Mle 227 585 ;
- Monsieur Baba KORO, Mle 227 617 ;
- Monsieur Abdoulaye GUIGMA, Mle 240 211 ;
- Monsieur Elvis Stanislas COULIBALY, Mle 245 889 ;
- Monsieur François ZONGO, Mle 346 237 ;
- Monsieur Etienne COMPAORE, Mle 346 238 ;
- Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 346 239 ;
- Monsieur Abdoul-Karim LOFO, Mle 346 240 ;
- Monsieur Tele Georges Camille SANON, Mle 346 241.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Commissaire de police, pour compter du 06 juillet 2019 :

- Monsieur Bali Désiré BADO, Mle 53 915 ;
- Monsieur Roland SANOU, Mle 57 586 ;
- Monsieur Djibril Daniel TRAORE, Mle 57 693 ;
- Monsieur Assagapiou Paul AZOYEN, Mle 90 572 ;
- Madame Yvette NANGA, Mle 101 223 ;
- Monsieur Lassane SOUBEIGA, Mle 101 280 ;
- Monsieur Gog Daouda TRAORE, Mle 101 298 ;
- Monsieur Walagamba Salvador YAMEOGO, Mle 109 464 ;

- Monsieur Sogotere Augustin SANOU, Mle 109 669 ;
- Monsieur Bezona BAMOUNI, Mle 109 736 ;
- Monsieur Idrissa SAWADOGO, Mle 111 723 ;
- Monsieur Désiré Henri KAFANDO, Mle 111 762 ;
- Monsieur Bagnomo Isaï BASSOLE, Mle 112 145 ;
- Monsieur Gouahira BORO, Mle 202 567 ;
- Monsieur Souleymane GALA, Mle 211 727 ;
- Monsieur Abdoulaye ILY, Mle 211 747 ;
- Monsieur Abdoulaye BANDAOGO, Mle 217 590 ;
- Monsieur Paterne BOUSSIM, Mle 217 606 ;
- Monsieur Sidiki OUATTARA, Mle 227 576 ;

- Monsieur Naayile Berkomwin Pierre SOME, Mle 227 580 ;
- Monsieur Dramane OUATTARA, Mle 227 584 ;
- Monsieur Koudegma André OUEDRAOGO, Mle 227 591 ;
- Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 227 597 ;
- Monsieur Mathieu TIENDREBEOGO, Mle 239 942 ;
- Monsieur Issa SIRIMA, Mle 239 969 ;
- Madame Christine SOME, Mle 239 991 ;
- Monsieur Sidkieta Xavier GUIRA, Mle 239 993 ;
- Monsieur Issa NIKIEMA, Mle 245 880 ;
- Monsieur Kassoum SEGDA, Mle 245 882 ;
- Monsieur Zablo SAWADOGO, Mle 245 883.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au grade de commissaire divisionnaire de police, pour compter du 28 juillet 2018 :

- Madame Kadi Rosalie BAKANHO, Mle 12 981 ;
- Monsieur Emmanuel COMBASSIRY, Mle 17 837 ;
- Monsieur Amidou Roger KIENDREBEOGO, Mle 17 914 ;
- Monsieur Touma Tinante HIEN, Mle 19 338 ;
- Monsieur David KABORE, Mle 19 368 ;
- Monsieur Abel Marcel Macaire OUEDRAOGO, Mle 19 571 ;
- Monsieur Bagnomo Alexis BADO, Mle 22 770 ;
- Monsieur Jean Bruno Pouyile PODA, Mle 24 349 ;
- Monsieur Amado OUEDRAOGO, Mle 24 489 ;
- Monsieur Oumarou KOAMA, Mle 24 525.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au grade de commissaire principal de police, pour compter du 13 juillet 2018 :

- Monsieur Amidou SHORGO, Mle 22 832 ;
- Monsieur Yacouba SANON, Mle 22 843 ;
- Monsieur Sibidi Félix TIGNEGRE, Mle 22 908 ;
- Monsieur Pascal ILBOUDO, Mle 22 939 ;
- Monsieur Roger Pascal YAMEOGO, Mle 22 942 ;
- Monsieur Yembi Salif SOUDRE, Mle 24 372 ;
- Monsieur Karim DAO, Mle 24 379 ;
- Monsieur Oumar SOULAMA, Mle 24 453 ;
- Monsieur Michel BAMOUNI, Mle 27 528 ;
- Monsieur Tihinte KAMBOU, Mle 27 685 ;

- Monsieur Ouanhindouba YEMIEN, Mle 31 736 ;
- Monsieur Sana Emile KAFANDO, Mle 31 738 ;
- Monsieur Joachim SANKARA, Mle 31 796 ;
- Monsieur Sayibou GALBANE, Mle 102 426 ;
- Monsieur Kouliga Emmanuel KABORE, Mle 120 822 ;
- Monsieur Pakindsama OUEDRAOGO, Mle 239 807 ;
- Madame Anes NIGNAN, Mle 239 808 ;
- Monsieur Domegnoo Brice MEDA, Mle 239 809 ;
- Madame Fatoumata OUEDRAOGO, Mle 239 810 ;
- Madame Palingwendé Natacha Maryel ZOUNGRANA, Mle 239 811 ;

- Monsieur Dorosso ZONOU, Mle 239 812 ;
- Monsieur Talimon HEMA, Mle 239 813 ;
- Monsieur Ywaoga Pascal OUEDRAOGO, Mle 239 814 ;
- Monsieur Valentin KABORE, Mle 239 815 ;
- Madame Pascaline COMPAORE, Mle 239 816 ;
- Monsieur Sohaïbo DIALLO, Mle 239 818 ;
- Madame Mariam YAMEOGO/FOROGO, Mle 239 820 ;
- Monsieur Emile KADIOGO, Mle 239 822 ;
- Monsieur Yempabou Ibrahim LOMPO, Mle 239 824 ;
- Monsieur Moumouni COMBIA, Mle 241 760.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Marie Joseph SANOU, Mle 34 275 Z, Médecin spécialiste, catégorie PA, 11ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
- Monsieur Seydou TOE, Mle 87 523 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori ;

- Monsieur Trapsida ZONGO, Mle 47 199 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya ;

- Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Ziniaré.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Monsieur Joseph Jean-Marie COMPAORE, Mle 25 767 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chef de Département du contrôle des services financiers et comptables des administrations civiles et militaires ;

- Monsieur Cheick Sidi Mohamed KONE, Mle 031 984 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chef de Département du contrôle des projets et programmes, des établissements publics et des sociétés d’état ;
- Monsieur Adama SANOU, Mle 33 325 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chef de Département du contrôle des services fiscaux ;
- Monsieur François Rigobert TAHITA, Mle 33 330 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller fiscal à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ;

- Monsieur Guétawindé Urbain KABORE, Mle 34 828 V, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale Burkinabé d’électricité (SONABEL) ;

- Monsieur Saidou de Ousmane OUEDRAOGO, Mle 39 645 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale d’hydrocarbures du Burkina (SONABHY) ;

- Monsieur Kalidou KY, Mle 105 234 V, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des études, des statistiques et de suivi-évaluation au Secrétariat permanent pour la promotion de la micro finance.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

- Monsieur Adama KABORE, Professeur, communicateur et écrivain, est nommé Chargé de missions.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

- Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 104 653 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Auditeur interne de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

J. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Joseph BEOGO, Mle 37 653 L, Enseignant chercheur, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Chargé du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (Projet HYDROMET).

K. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

- Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions.

L. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

- Monsieur Gnessa Bernard ZOUGOURI, Mle 27 871 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur général de la Société d’égrenage de coton biologique (SECOBIO).

M. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

- Monsieur Lambi SAWADOGO, Mle 215 138 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
- Monsieur Sidibéouindin Jean Baptiste ZOUNGRANA, Mle 23 491 H, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

- Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle ANPE A174, Economiste planificateur, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur techniques des services ;
- Monsieur Yacouba OUILY, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Brice Noël YOGO, Mle 44 080 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la formation professionnelle ;

- Monsieur Moumouni SALOUKA, Mle 54 565 T, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général de la formation professionnelle ;
- Monsieur Tibila Pierre OUEDRAOGO, Mle 36 584 A, Professeur certifié des lycées et collèges d’enseignement technique et professionnel, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la commission nationale de la certification (SP/CNC) ;

- Madame Félicienne DIMA, Mle 91 706 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
- Madame Francelline Sombêwenné KABORE, Mle 220 369 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe,4ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

- Madame Nida Blanche HIEN/TRAORE, Mle 228 360 L, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de la jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes du Centre-Nord ;

- Madame Haoua Nathalie YEYE, Mle 228 363 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes du Kouritenga.

N. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

- Monsieur Koï Didier Calixte SOU, Mle 208 038 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
- Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 229 707 N, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Cascades ;

- Madame Aïssetou Raymonde NANEMA, Mle 110 951 N, Architecte urbaniste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Secrétaire permanent de coordination du Programme de développement urbain ;

- Monsieur Hébou Dénis HAYORO, Mle 282 969 K, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département de développement des projets immobiliers au Secrétariat permanent de la politique nationale du logement (SP-PNL) ;

- Monsieur Amed SORY, Mle 104 281 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département de développement des partenariats au Secrétariat permanent de la politique nationale du logement (SP-PNL).

O. AU TITRE DU MINISTERE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

- Monsieur Al Hassan KABORE, Mle 212 333 Y, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Issa DICKO, Mle 49 843 E, Professeur certifié, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

- Monsieur Salfo GOUBA, Mle 200 413 Y, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
- Monsieur Egède Magloire Bark-Wennam KOUDOUGOU, Mle 36 671 P, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Centre-Est ;

- Monsieur Woubar Metuor SOMDA, Mle 238 567 B, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Sud-Ouest ;
- Monsieur Issaï BAMOGO, Mle 200 406 W, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Centre-Nord.

P. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Abdoulaye ZERBO, Mle 112 322 H, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national des aires protégées (OFINAP) ;
- Monsieur Boukaré ILBOUDO, Mle 31 937 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Centre-Est ;

- Monsieur Kouka Germain OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kouritenga ;
- Monsieur Mohamadi KOUDOUGOU, Mle 59 027 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sourou.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE LA JUSTICE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Alexis PARE, Mle 213 760 M, élève Inspecteur de sécurité pénitentiaire, Administrateur représentant les élèves, au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire pour la durée de son mandat de délégué en remplacement de Monsieur Arouna SONDE, Mle 92 656 K en fin de formation.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Salif OUEDRAOGO, Mle 56 702 G, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant le ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale d’assurances et de réassurances (SONAR-IARD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Souleymane SAWADOGO, Mle 44 068 H, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d’Administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

- Monsieur Jean Marie BATIEBO, Mle 74 821 L, Docteur vétérinaire.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

- Monsieur Moussa ZONGO, Mle 59 241 X, Maître de conférences.
Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :
- Madame Kanlieyama Adeline BELEM/OUOBA, Mle 24 180 M, Ingénieur Agro-économiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ECOLE NATIONALE DE L’ELEVAGE ET DE LA SANTE ANIMALE (ENESA)

- Monsieur Valentin BAMOGO, Mle 24 220 F, Conseiller d’élevage.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS DE L’ECOLE NATIONALE DE L’ELEVAGE ET DE LA SANTE ANIMALE (ENESA)

- Madame Séraphine MINOUNGOU/KABORE, Mle 31 863 N, Conseiller d’élevage.
Le deuxième décret nomme Monsieur Relwendé Urbain OUEDRAOGO, Elève-Technicien supérieur d’élevage, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour la durée de son mandat de délégué en remplacement de Monsieur Télesfor BAMBARA.

Le troisième décret porte renouvellement du mandat de Monsieur Joseph SAVADOGO, Mle 52 118 D, Docteur vétérinaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Joseph SAVADOGO, Mle 52 118 D, Docteur vétérinaire, Président du Conseil d’Administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’Ordre national

Burkina : «Profonde indignation» pour plus de 500 médecins sans salaire depuis plusieurs mois

Burkina-Santé-Agents-Intégration-Difficultés

Burkina : «Profonde indignation» pour plus de 500 médecins sans salaire depuis plusieurs mois

Ouagadougou, 5 fév. 2020(AIB)-Plus de 500 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes ont exprimé mercredi, «leur profonde indignation» face au «blocage» de leurs dossiers d’intégration à la Fonction publique, qui les prive de salaire depuis 11 à 14 mois après leur recrutement.

«C’est avec une grande colère et une profonde indignation que nous assistons au blocage de nos dossiers dans les circuits de l’administration publique burkinabè», a déclaré mercredi à la presse, le porte-parole du Comité de suivi de l’intégration et du mandatement des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes Dr Djakaridja Soulama.

A l’écouter, les plus de 500 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes recrutés en décembre 2018 et en mars 2019 pour le compte du ministère de la Santé, n’ont pas encore reçu de salaire pour faute d’intégration à la Fonction publique.

«Notre comité interpelle une fois de plus les autorités à prendre des mesures idoines pour régler cette situation qui perdure et qui dégrade profondément l’image des agents de santé en les mettant dans une position de clochardisation», a affirmé Dr Djakaridja Soulama.

«Le Burkina Faso a ceci de particulier que le manque de ressources humaines qualifiées, notamment dans le secteur de la santé, ouvre la voie à toutes les dérogations à travers la délégation de tâches. Mais ce qui est encore incompréhensible, c’est le manque d’utilisation des ressources qualifiées disponibles», s’est encore plaint le médecin.

Agence d’Information du Burkina

 es/no/ata/ak

 

 

 

 

Zorgho : 450 personnes vaccinées contre l’hépatite B à Zorgho

Edouard Balcoulga a reçu son vaccin contre l’hépatite B.

Zorgho : 450 personnes vaccinées contre l’hépatite B à Zorgho

Zorgho, (AIB)-450 personnes ont été vaccinées contre le l’hépatite B le dimanche 2 février 2020, lors d’une campagne organisée par le Club d’action et de soutien au groupe Magic Système Burkina (Casomag/ Burkina) et l’Association Shalom pour le monde.

 390 personnes dépistées contre l’hépatite B, 14 cas positifs décelés. 350 personnes dépistées contre l’hépatite C, aucun cas positif détecté. 450 personnes vaccinées contre l’hépatite B en plus des conseils donnés. C’est le bilan de la journée de campagne de lutte contre les hépatites B et C tenue à Zorgho.

Placée sous le patronage du ministre des infrastructures, Eric W. Bougouma et le Co parrainage de Alexis Kaboré, conseiller juridique du président du Faso et de Lokré Oumarou Kaboré, chargé de missions à la présidence du Faso, l’activité a mobilisé grand monde.

«Hépatites virales- zéro infection à Zorgho», c’est sous ce thème que la campagne a été organisée. Pour les organisateurs, elle vise à prévenir les populations contre ces maladies qui touchent actuellement plus de 2.400.000 Burkinabè.

All-focus

Lors de la cérémonie marquant le démarrage de la campagne, le Docteur Benjamin Sawadogo, président du Casomag/BF a rappelé la gratuité des actes (dépistage, vaccination contre l’hépatite B, prise en charge des cas positifs d’hépatite C) au cours de cette journée.

Pour lui, l’hépatite est une maladie grave mais pas alarmante car un vaccin existe et il convient de se faire dépister tôt. Cette campagne, troisième du genre, a ainsi permis à certains de prendre leur troisième et dernière dose de vaccin contre l’hépatite B, d’autres leur deuxième dose et aux nouveaux dépistés leur première dose.

À en croire Dr Sawadogo, tout cela a été possible grâce à l’accompagnement de bonnes volontés qui ont permis d’avoir les produits. Il les a donc remerciées et souhaité que ces appuis se poursuivent pour que l’action puissent être répétée et toucher le maximum de personnes.

Dr Sawadogo, président du Casomag/BF a remercié tous ceux qui soutiennent leurs actions.

Edouard Balcoulga, représentant le ministre des Infrastructures, a félicité les organisateurs de la campagne. Il a remercié tous ceux qui ont accompagné l’activité et a invité les populations à se faire dépister et vacciner contre cette tueuse silencieuse.

Lokré Oumarou Kaboré a félicité l’association, salué la mobilisation de la population et leur a transmis les salutations du parrain Alexis Kaboré qui n’a pas pu être présent.

Pour lui, c’est une joie de coparrainer une activité qui touche la santé, car une bonne santé est le point de départ de toute œuvre humaine.

Lokré Oumarou Kaboré (micro), coparrain de la campagne a invité toute la population à se faire dépister contre les hépatites.

Tout en remerciant particulièrement le président du Faso, les députés de la province, le maire, le haut-commissaire, le chef de Zorgho pour leur constant accompagnement, il a indiqué que cette action est un accompagnement aux efforts du gouvernement dans son engagement à offrir des services de soins de qualité aux populations.

Il a souhaité que l’exemple de ces associations soit dupliqué ailleurs pour qu’on aboutisse à zéro infection aux hépatites dans le pays.

Pour sa part, il se dit toujours prêt à accompagner des actions du genre, et invite l’association à envisager dans la mesure du possible la prise en compte d’autres maladies tel que le diabète dans les prochaines campagnes.

Nomwendé Salif Kaboré et Kagambèga Harouna, respectivement représentant des jeunes et des anciens du Ganzourgou, ont tous salué l’initiative de cette campagne qui permet à tous de bénéficier sans frais, d’un dépistage et d’une vaccination contre ces maladies.

Pour Harouna Kagambèga, la menace de l’hépatite est réelle mais le coût de la vaccination constitue un frein pour beaucoup. À travers cette campagne, c’est donc une belle opportunité qui est offerte aux populations du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Concours Galian : Les œuvres des journalistes burkinabè attendues du 10 fév. au 13 mars

Concours Galian : Les œuvres des journalistes burkinabè attendues du 10 fév. au 13 mars

Ouagadougou, le 05 Fév.2020 (AIB)- Les hommes de médias désirant participer au concours Galian 2020, sont invités à déposer leurs œuvres du 10 février au 13 mars 2020, à Ouagadougou et dans sept directions régionales de la communication.

Cliquez ci-dessous pour lire l’intégralité du communiqué d’ouverture des Galians 2020.

Communiqué lancement Galian 2020

 

 

 

Burkina : ‘’Les enseignants PEJEN’’ invités à s’enrôler les 11 et 12 février

Burkina : ‘’Les enseignants PEJEN’’ invités à s’enrôler les 11 et 12 février

Ouagadougou, le 05 fév.2020 (AIB)-Les enseignants recrutés dans le cadre du programme Emploi-jeune pour l’éducation nationale (PEJEN), sont invités à déposer leurs dossiers d’intégration à la Fonction publique et à effectuer leur enrôlement biométrique, les 11 et 12 février 2020 au Building Lamizana de Ouagadougou. 

Pour voir les pièces à fournir, lire l’intégralité du communiqué en cliquant le lien ci-dessous.

COMMUNIQUE ENROLEMENT BIOMETRIQUE

 

 

 

Remise en question de la qualité du sang : un réseau s’insurge contre des médecins

Burkina-Société-Santé

Remise en question de la qualité du sang : un réseau s’insurge contre des médecins

Ouagadougou 5 fév. 2020(AIB)-Le réseau national des associations intervenant dans le domaine de la santé (RE.NAI.DS) a fustigé mercredi, le Syndicat des médecins du Burkina (SMB) qui a récemment émis des doutes émises sur la qualité du sang transfusé.

«On peut certes critiquer un système, des innovations comme cela se fait dans tous les domaines mais de là, à remettre en cause la qualité du sang collecté sur la base du volontariat, sans pour autant apporter de preuves scientifiques irréfutable, c’est faire preuve de légèreté», a déclaré le coordonnateur du RE.NAI.DS Inoussa Saré, mercredi lors d’un point de presse.

Le Syndicat national des médecins (SYMEB), section Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a dans une déclaration en mi-janvier, critiqué la gestion de la Directrice générale du CNTS, Dr Téwendé Céline Alice Rosine Kiba/Koumaré.

«Le constat que nous faisons aujourd’hui est que les nouveaux centres ouverts à Ouahigouya, Dédougou, Kaya et Gaoua sont à l’ère des tests de diagnostic rapides avec toutes les insuffisances comparées aux tests ELISA automatisés utilisés dans les autres centres (Ouagadougou, Bobo, Koudougou et Fada N’Gourma)», a notamment écrit le SYMEB-CNTS.

Pour le RE.NAI.DS, «le sang mis en circulation est de qualité (et) si à l’interne des gens ont des problèmes de personnes, qu’ils le résolvent».

Les conférenciers invitent tous les acteurs de la crise qui secouent le centre national de transfusion sanguine à laver leur linge en famille tout en privilégiant l’intérêt de la chaine de collecte et des receveurs de sang.

Agence d’information du Burkina

mc/ata

 

Santé, société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Santé, société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 fév. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi commentent des sujets politiques, sans oublier ceux liés à la société et à la santé, notamment l’épidémie de Coronavirus apparue en Chine, il y a quelques semaines.

«Lutte contre le Coronavirus: La Chine face à un défi herculéen», titre le quotidien privé Le Pays qui rapporte que les premiers responsables de l’ambassade de la République populaire de Chine ont animé une conférence de presse hier mardi à Ouagadougou.

Selon le journal, la rencontre avec les médias avait pour objectifs de «donner toutes les informations en liens avec la lutte contre l’épidémie du coronavirus qui sévit en Chine et au-delà de ses frontières».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya rapporte que lors de la conférence de presse, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Li Jian a déclaré que son pays a les capacités et les ressources nécessaires pour venir à bout de cette épidémie.

C’est à juste titre que Le Quotidien (privé) cite l’ambassadeur chinois qui dit que «toutes les ressources humaines de la Chine se sont mobilisées pour apporter une réponse rapide et efficace».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche: «Coronavirus: 313 morts à Wuhan, Li Jian rassure à Ouaga».

Dans un commentaire intitulé «Construction d’un hôpital en 10 jours : Les Chinois forcent le respect», le même journal informent que les habitants de la patrie de Mao ne baissent pas les bras et font face à l’adversité car, poursuit le commentateur de L’Observateur Paalga, ils (les Chinois) viennent  de construire, en l’espace de de dix jours, un grand hôpital à Wuhan, capitale de la province de Hubéi, épicentre de l’épidémie.

«Les Chinois se sont passionnés pour la construction de cette structure de 1000 lits, et la télévision diffusait 24h/24 sur Internet les images des 4000 ouvriers et l’armée de pelleteuses qui s’activaient sur ce chantier spectaculaire de… 34 000 mètres carrés», écrit le confrère.

En fait de société, L’Observateur Paalga évoque le terrorisme, arborant en première page: «Déplacés fuyant le Centre-Nord : +Zongo+ (un quartier de Ouagadougou, Ndlr) reçoit un nouveau contingent».

Quant au journal Le Pays, il aborde le cas des élèves handicapés visuels dans la région du Centre-nord du Burkina, mentionnant : «Ces enfants qui bravent les obstacles pour acquérir le savoir».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’il y a «plus de 600 mille déplacés internes au Burkina Faso», avant de souligner que le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés a été hier mardi au palais présidentiel de Kosyam.

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «Haut-commissariat pour le refugiés: Le Patron à Kosyam.

Toujours en politique, Le Pays donne la parole au premier vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Achille Tapsoba qui affirme: «Nous n’irons pas à la réconciliation sans la présence de Blaise Compaoré…».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 5 FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 5 FEVRIER

 

MANCHESTER (Etats-Unis) – Le trentenaire Pete Buttigieg a créé la surprise dans les primaires présidentielles démocrates mardi, en prenant l’avantage d’une courte tête dans l’Iowa sur le sénateur Bernie Sanders, selon des résultats partiels, s’imposant quoiqu’il arrive comme un candidat incontournable dans la course à la Maison Blanche.

 

WASHINGTON – A neuf mois de la présidentielle américaine, Donald Trump a vanté mardi ses promesses « tenues » et une économie « rugissante » devant le Congrès des Etats-Unis au grand complet, sans dire un mot de son procès en destitution à la veille d’un acquittement quasi-certain.

 

PEKIN – De nouvelles mesures de confinement ont été prises mardi en Chine non loin de Shanghai, la capitale économique, signe de l’inquiétude des autorités face à la propagation du nouveau coronavirus, qui a fait un premier mort à Hong Kong.

 

JOHANNESBURG – L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, poursuivi pour corruption, se retrouve sous le coup d’un mandat d’arrêt qui sera effectif le 6 mai, pour ne pas s’être présenté mardi à une audience préliminaire à son procès dans une vieille affaire de contrat d’armement.

 

LILONGWE – Le chef de l’opposition au Malawi, Lazarus Chakwera, a salué mardi devant quelque 10.000 de ses partisans à Lilongwe la victoire de « la démocratie » après la décision historique de la Cour constitutionnelle d’annuler la présidentielle de 2019 remportée « indûment » par le président sortant Peter Mutharika.

 

LA PAZ – L’ancien président bolivien Evo Morales, en exil en Argentine après sa démission en novembre, a officialisé lundi sa candidature au Sénat en mai, à défaut de pouvoir briguer une quatrième fois la présidence du pays.

 

HAZANO – Un demi-million de personnes ont été déplacées en deux mois de violences dans le nord-ouest de la Syrie, où le régime mène avec le soutien de Moscou une offensive dans la région d’Idleb pour reconquérir l’ultime grand bastion dominé par jihadistes et rebelles.

 

GENEVE – Les belligérants en Libye ont accepté de transformer la « trêve » en un « cessez-le-feu durable » et doivent désormais en préciser les paramètres, selon l’ONU qui a dénoncé par ailleurs « le scandale » de la poursuite des violations de l’embargo sur les armes avec le recours à des mercenaires par les deux parties.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé mardi avoir déployé pour la première fois une arme nucléaire de faible puissance à bord d’un sous-marin, affirmant vouloir ainsi dissuader la Russie d’utiliser des armes similaires.

 

VIENNE – L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et son allié russe discutent mardi à Vienne de la possibilité d’accentuer leurs baisses de production pour tenter de stopper la chute des cours provoquée par les inquiétudes liées à l’épidémie du nouveau coronavirus.

 

BERLIN – Le mystère s’est épaissi mardi en Allemagne autour d’une tentative d’empoisonnement à la morphine de cinq nouveau-nés, qui tourne aussi au fiasco judiciaire après la mise en cause prématurée d’une infirmière.

 

PEKIN – C’est une prouesse en pleine épidémie: un hôpital de fortune construit en dix jours a accueilli mardi ses premiers groupes de patients à Wuhan, avec l’ambition de soulager les établissements surchargés de la ville chinoise berceau du nouveau coronavirus.

 

PARIS – Le 1er octobre 1957, le Français Jacques Fesch était guillotiné pour le meurtre d’un policier après un braquage raté. Plus de soixante ans après, son fils Gérard mène un combat singulier: obtenir la réhabilitation judiciaire de ce père que l’Eglise envisage de béatifier, avec une audience mardi devant le Conseil constitutionnel.

 

NAIROBI – L’ancien président Daniel arap Moi, qui a dirigé le Kenya d’une main de fer entre 1978 et 2002, est décédé mardi matin à l’âge de 95 ans, a annoncé l’actuel président Uhuru Kenyatta, ordonnant que soient organisées des funérailles nationales.

 

MOSCOU – Le Rassemblement national va devoir s’expliquer le 2 juin devant une juridiction russe sur le non remboursement d’un prêt contracté en 2014, qui pourrait aggraver les difficultés financières du parti français d’extrême droite, déjà endetté et fragilisé par d’autres créances, selon des documents consultés mardi.

 

PARIS – Le sport français rattrapé par la vague #MeToo: le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après les accusations de l’ancienne championne de patinage Sarah Abitbol contre son ex-entraîneur Gilles Beyer.

 

ALGER – Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé mardi un décret graciant près de 3.500 personnes condamnées, une mesure de clémence qui ne concerne cependant pas les détenus liés au mouvement de contestation populaire antirégime (« Hirak »), dont la majorité est en attente de jugement.

 

SAN FRANCISCO – Twitter a annoncé mardi se lancer dans la lutte contre les photos et vidéos « falsifiées » dans la foulée des autres réseaux sociaux, sommés de prendre leurs responsabilités, notamment pendant la campagne présidentielle américaine.

(afp)

 

 

Burkina : SUNU Assurance rachète  Allianz Burkina

 

Burkina : SUNU Assurance rachète  Allianz Burkina

Ouagadougou, le 04 fév. 2020 (AIB)-Le groupe SUNU Assurance a racheté les parts de Allianz dans cinq pays africains dont le Burkina Faso, a appris l’AIB mardi.

Le groupe panafricain SUNU a acquis en avril 2019 les parts du groupe allemand Allianz dans cinq filiales de Allianz du Benin, du Burkina, du Mali, du Togo, et a entamé une procédure de fusion en Centrafrique avec la filiale SUNU Assurances, lit-on dans un communiqué transmis mardi à l’AIB.

«Cette fusion vise à consolider notre présence sur le marché africain et à offrir des produits Vie IARD dans tous nos pays de présence», poursuit le texte signé par le Directeur général de Sunu Assurance Vie Burkina Faso nous dit le Directeur Général Jean François Kambou.

En rappel, le groupe Sunu présent dans quatorze, a été fondé en 1998, par le Sénégalais Pathé Dione (79ans).

Agence d’Information du Burkina

es-lp/ata

Photo d’illustration : wakatsera.com

 

 

Un fonds émirati soutient l’auto-emploi au Burkina avec un prêt de 6 milliards de FCFA

Burkina-Emirats-Coopération-Emplois

Un fonds émirati soutient l’auto-emploi au Burkina avec un prêt de 6 milliards de FCFA

Ouagadougou 4 fév. 2020-(AIB)- Le fonds émirati Khalifa a signé mardi avec le Burkina Faso, un accord de prêt de 10 millions de dollars (6 milliards de FCFA), destiné à financer l’auto-emploi des jeunes et des femmes.

« A l’issue de la visite du président du Faso (Roch Kaboré) aux Emirats Arabes Unis (27-29 janv. 2020), nous avons été instruis par son Altesse royale pour rendre visite au Burkina Faso et signer cet accord de l’ordre de 10 millions de dollars qui va à l’endroit de la jeunesse pour créer des emplois et les aider à s’auto employer », a déclaré mardi le président du conseil d’administration du Fonds Khalifa pour le développement des entreprises, Hussein Al Nowais.

Le responsable du fonds Khalifa qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef du gouvernement burkinabè Christophe Dabiré, a affirmé que ce prêt d’environ 6 milliards de francs CFA, ira au profit des jeunes et des femmes des zones urbaines et rurales.

Hussein Al Nowais  a réaffirmé que cette visite de courtoisie a permis de faire le point des domaines d’interventions du fonds. Il s’agit notamment de la Santé, de l’Agriculture, des Mines et des Infrastructures.

Agence d’information du Burkina

lp-mc/ata/ak

NB : Photo d’archive et d’illustration

 

 

 

Réfugiés : L’ONU appelle à soulager le Burkina de son «très lourd fardeau»

Burkina-Insécurité-Réfugiés-Gestion-HCR

Réfugiés : L’ONU appelle à soulager le Burkina de son «très lourd fardeau»

Ouagadougou, 4 fév. 2020(AIB)- L’ONU a appelé mardi, la communauté humanitaire à aider davantage le Burkina Faso à porter «son très lourd fardeau», que constitue la gestion de plus de 600 mille déplacés internes, fuyant des attaques attribuées à des terroristes.

 «Mon appel à mes collègues de la communauté humanitaire, c’est qu’on augmente notre intervention ici (Burkina Faso), qu’on fasse plus pour aider les autorités locales qui sont vraiment sous pression et celles nationales dans cette réponse si complexe », a affirmé mardi le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

M. Grandi a également adressé un message à la communauté internationale au regard de la gravité de situation, marquée par un afflux de plus de 600 000 déplacés internes, fuyant les attaques terroristes dans plusieurs localités.

«Pour un pays qui n’a jamais connu ces types de phénomènes, c’est un fardeau très lourd», a- t-il soutenu.

Le patron du HCR a expliqué qu’avec le constat sur le terrain, les besoins des déplacés et de ceux qui les héberge sont «très urgents», mais avec des ressources limitées, entraînant ainsi une pénurie d’eau sur les sites.

«J’ai échangé avec les déplacés de Kaya (centre-nord) et de Dori (Nord) qui  ont fait état de violences barbares, inouïes, dirigées directement sur les civils : hommes tués, femmes violées, enfants même brutalisés et des gens sont obligés de quitter leurs foyers pour se réfugier dans d’autres zones plus sûres du pays », a-t-il ajouté.

Filippo Grandi a fait cas de petites interventions afin qu’on réalise des forages supplémentaires pour aider les populations de Dori.

Il a rappelé que le Burkina Faso héberge depuis très longtemps, près de 25000 réfugiés maliens repartis deux camps (Mentao-Nord- et Saanyongo-Centre-) dont celui de Mentao qui reste problématique du fait qu’il n’est plus totalement sous le contrôle de l’Etat, à cause des activités des groupes armés.

Il a souligné que les réfugiés et la population locale se trouvent isolés et que le HCR et l’Etat burkinabè n’ont pas la solution immédiate mais travailleront en collaboration pour apporter une réponse à la situation.

Le  HCR a précisé que l’essentiel, c’est de rétablir l’autorité de l’Etat dans tous ces aspects sécuritaires et services dans la localité pour le bonheur des populations touchées.

«Les écoles et les centres de santé sont brûlées et il faut que les forces de sécurité aillent en parallèle pour rétablir la sécurité humaine pour que les gens puissent rentrer chez eux», a-t-il poursuivi.

Avant le Burkina Faso, Fillipo Grandi s’est rendu au Niger et en Mauritanie pour évaluer la situation dans la région sahélienne.

Agence d’information du Burkina

no/ata/ak

Photo: présidence du Faso

 

 

«Le Burkina n’est pas en déstructuration, mais dans la bonne direction», Premier ministre

Burkina-Insécurité-Réaction

«Le Burkina n’est pas en déstructuration, mais dans la bonne direction», Premier ministre

Ouagadougou, 04 fév. 2020 (AIB)-«Le Burkina Faso n’est pas en déstructuration», malgré l’insécurité, mais «un pays qui évolue dans la bonne direction», comme l’atteste «la confiance» de ses partenaires, a assuré mardi le Premier ministre Christophe Dabiré.

«Tous les partenaires techniques et financiers qui aujourd’hui, sont à nos côtés, ont confiance que le Burkina Faso n’est pas un pays en déstructuration. Au contraire, c’est un pays qui évolue dans la bonne direction. C’est pourquoi ils sont tous là pour nous pousser vers un avenir meilleur», a indiqué mardi Christophe Dabiré.

Le Premier ministre faisait allusion à la crise sécuritaire qui frappe le Burkina Faso depuis 2016, marquée dans plusieurs provinces, par des attaques terroristes, des déplacements de populations et la fermeture d’infrastructures scolaires et sanitaires.

«La mise en œuvre du PNDES (Plan national de développement économique et social) se poursuit dans de très bonnes conditions. Cela veut dire que notre peuple n’a pas baissé les bras. Il continue de se battre pour son développement et il continuera de se battre jusqu’à la victoire finale», a ajouté le chef de l’exécutif burkinabè.

Notons que le Premier ministre s’exprimait mardi à Ouagadougou, en marge du lancement des travaux de bitumage de la rue 16.452 (vers Ouaga 2000), financés par l’Etat burkinabè (5%) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD, 95%), pour un montant hors taxes de 2 milliards 671 millions 58 mille 778 FCFA.

 Agence d’information du Burkina

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Photo d’illustration : Primature

 

 

 

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