Burkina-Presse-Revue

Politique, justice et insécurité au menu des quotidiens

Ouagadougou 13 oct.2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi font cas de la tenue des assises nationales, prévues les 14 et 15 octobre prochain, du refus de la liberté provisoire du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et la fermeture de certaines classes dans la région de l’Est à cause de l’insécurité.

« Assises nationales : si les conclusions vont à l’encontre de la volonté du peuple, elles seront rejetées », affiche à sa Une, le journal privé, Le Quotidien.

Pour le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, les Burkinabè ont déjà tenu leurs assises nationales.

Le confrère précise que certains n’hésitent pas à mettre en garde si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte lors de cette rencontre de 48 heures sur la conduite de la Transition.

Le journal privé Le Pays, de son côté, s’exclame à sa Une : « Pourvu que ce ne soit pas encore un autre rendez-vous manqué ! ».

Le même journal informe que « des commerçants appellent le capitaine Ibrahim Traoré à prendre ses responsabilités ».

Dans un autre registre, le quotidien d’Etat Sidwaya, écrit à sa manchette : « Affaire blanchiment de capitaux : La liberté provisoire refusée au lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ».

Le journal public rapporte que la Chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire a examiné à huis clos, hier mercredi à Ouagadougou, la demande de liberté provisoire du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.

Il poursuit qu’à l’issue de cette audience, la liberté provisoire a été refusée à l’accusé qui est poursuivi pour faits de blanchiment de capitaux.

Sous un autre registre, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, note à sa première page : « Saccage institut français de Ouaga : Le haut lieu de la culture expose ses stigmates »

L’Observateur Paalga ajoute que l’ambassade de France et l’institut français de Ouagadougou (IFO) ont été saccagés par des manifestants le 30 septembre 2022 à la faveur du coup d’Etat.

D’après lui, les journalistes ont pu constater hier mercredi  à Ouagadougou  l’ampleur des dégâts causés sur le site.

Le Pays et L’Express du Faso font savoir que de nombreuses classes sont fermées dans la région de l’Est à cause de l’insécurité.

Le journal note qu’environ 100 mille enfants seront privés d’éducation dans cette partie du Burkina pour cette rentrée scolaire 2022-2023.

Agence d’Information du Burkina

AMG-BSK/dnk

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!