Burkina-Presse-Revue

Justice et foncier en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 2 août 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè évoquent à leur Une, ce lundi, l’actualité relative à l’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré et la question foncière.

«Extradition François Compaoré : La course est terminée » (Me Bénéwendé Sankara), arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que le 30 juillet 2021, le Conseil d’Etat français a tranché sur la question de l’extradition de François Compaoré, le frère cadet de l’ex président, poursuivi par la justice burkinabè dans le cadre de l’affaire Norbert Zongo.

Dans le journal, l’avocat de la partie civile Me Bénéwendé Sankara, affirme que « la course est terminée », pour François Compaoré, car selon lui, la plus haute autorité administrative de l’hexagone s’est dite favorable à son extradition.

Le journal privé Le pays, pour sa part,  titre à sa Une : « Feu vert du Conseil d’Etat français pour l’extradition de François Compaoré : Les carottes sont presque cuites pour le petit président ».

Le confrère explique que « les mâchoires de l’étau judiciaire » sont en train de se resserrer petit à petit autour de François Compaoré, mis en cause dans l’affaire  Norbert Zongo pour « incitation à assassinat » par la justice burkinabè.

De son avis, les choses peuvent aller très vite et M. Compaoré  peut se retrouver devant le juge burkinabè plus tôt que lui-même ne l’imagine.

Le journal signale que son pourvoi contre son extradition vers le Burkina Faso,  avait été autorisé par un décret de l’Etat français datant du 21 juillet 2020  puis rejeté vendredi dernier par la haute juridiction de la France.

Sur le même sujet, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Extradition de François Compaoré : Baroud d’honneur devant la Cour européenne ».

Selon le journal, il va falloir attendre la décision de la Cour européenne des droits de l’homme devant laquelle les avocats de M. Compaoré ont déposé un recours d’annulation de la décision du Conseil d’Etat français.

Sur le même sujet, le  quotidien privé, L’Express du Faso,  édité à Bobo Dioulasso,  s’interroge à travers sa rubrique Autant le dire… : « De quoi François Compaoré a-t-il réellement peur ? ».

Sur un autre sujet, l’Observateur Paalga titre à sa manchette : « Relecture des textes sur le foncier : Les promoteurs immobiliers dénoncent leur mise à l’écart ».

Selon le journal, les promoteurs immobiliers du Burkina, à l’issue d’un huis clos le 31 juillet 2021 à Ouagadougou, sont contre les réformes en cours pour encadrer leurs activités.

Le journal soutient que  les responsables des sociétés craignent de ne pas avoir   leurs voix aux  échanges sur la question leur concernant comme l’a été le cas durant les  étapes précédentes.

De son côté, le journal privé Le Pays titre : « Reformes en cours sur la gestion foncière au Burkina : Les promoteurs immobiliers récriminent ».

Il écrit que les promoteurs immobiliers du Burkina à travers d’une déclaration ne cachent pas leur  colère face aux mesures prises par le gouvernement  dans la gestion foncière au Burkina.

Le même journal revient sur la marche  contre l’insécurité à l’Est le week-end dernier qui a retenu l’attention des burkinabè.

A propos, le quotidien privé Le Pays note à sa manchette : « Marche-Meeting du  Mouvement U Gulmu Fi à l’Est : Les manifestants remontés contre le gouverneur ».

Le journal informe que  le mouvement U Gulmu Fi a appelé une fois de plus, le 31 juillet 2021  à Fada Gourma, les populations de la région de l’Est dans la rue,  afin d’exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative.

D’après le journal, le 24 avril dernier, ils avaient battu le pavé dans la « cité de Yendabri »  en vue d’interpeler les autorités sur la lutte sur l’insécurité.

Le confrère révèle que trois mois après, le mouvement se dit insatisfait de la réponse des autorités sur les différents accords de leur plateforme sur la question sécuritaire dans leur localité.

Agence d’information du Burkina

NO/Wis

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