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Coopération au Burkina: L’Union européenne interpelle les journalistes à mieux informer les citoyens
Ouagadougou, 11 déc. 2018 (AIB) – Le chef de la coopération de l’Union européenne (UE), Thierry Barbé a déclaré lundi, que la communication institutionnelle cache la vérité et a interpellé les journalistes à mieux informé les citoyens sur ce qui se passe en bien ou en mal, a constaté une journaliste de l’AIB.
«Les citoyens doivent être mieux informés sur ce qui se passe en bien ou en mal, peu importe. C’est la réalité qui compte, il ne faut pas la cacher. On a l’impression de temps en temps que la communication institutionnelle la cache. Tout ça doit être dans la main des journalistes pour le sens de la justice, de la gouvernance, des contrepouvoirs», a affirmé le chef de la coopération de l’Union européenne, Thierry Barbé.
Selon lui, il y a de très bonnes informations qui ne sont pas dévoilées, tout comme des faits d’importance moindre qui ne sont pas révélés.
M. Barbé s’exprimait lundi, à l’occasion de la nuit de la coopération, sur le Salon international de la coopération pour le développement, organisée par le réseau, Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD).
«On arrive dans le cadre de l’aide budgétaire à des résultats très intéressants. Le gouvernement fait des progrès qui sont concrets pour les populations. On est plutôt satisfait», a-t-il indiqué.
Il a confié que l’Union européenne est un bailleur de fonds important qui accorde de gros contrats qui, malheureusement dépassent souvent les capacités de gestions des organisations de la société civile et des ONG burkinabè.
«Nous voulons néanmoins travailler avec cette société civile et c’est pour ça que nous invitons les partenaires qui souhaitent des projets pour financer à être en consortium avec des ONG locales d’une part, ou à faire de la sous-contractualisation avec des partenaires locaux », a expliqué M. Barbé.
Pour le Secrétaire exécutif du réseau, Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD), Jean Victor Ouédraogo, son réseau va travailler pour répondre à l’interpellation faite par l’Union européenne.
«C’est l’un des objectifs de ce Salon. A travers notre journal en ligne que nous voulons lancer, nous comptons produire chaque année 100 à 120 grands reportages et enquêtes. Nous avons les hommes nécessaires qui veulent mouiller le maillot. Pour cela l’union européenne nous sentira», a conclu M. Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
FO/ak