Court of Justice, Law and Rule Concept, Judge's Gavel on The Table.

Un Américain risque la prison à vie pour abus sexuels sur deux fillettes burkinabè

Ouagadougou, 16 juin 2024(AIB)-L’Américain Fode Sitafa Mara, 39 ans, encourt entre une peine minimale de 30 ans et la prison à vie, car la justice de son pays le soupçonne d’avoir abuser sexuellement pendant une année, de deux fillettes burkinabè de 13 et 15 ans, a appris l’AIB.

La justice de l’État de Maryland aux États-Unis d’Amérique, a formellement inculpé le vendredi 14 juin 2024, Fode Sitafa Mara pour abus sexuels commis entre 2022 et 2023 sur deux fillettes burkinabè âgées de 13 et de 15 ans.

L’information a été rapportée par l’agence APA citant le Washington Post.

Selon les mêmes sources, M. Mara dont l’épouse est une diplomate, travaillait à l’USAID et à l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso.

Les fillettes avaient de bons rapports avec la famille qui occupait la villa et qui a été assignée plus tard au couple Mara à son arrivée en août 2022 au Burkina Faso.

Fode Sitafa Mara aurait commencé à abuser sexuellement des gamines dès novembre 2022 jusqu’à novembre 2023, dans la résidence, pendant les absences de sa femme.

C’est la gouvernante et l’un des agents de sécurité qui ont attiré l’attention des autorités américaines sur les agissements du suspect.

Les filles diront plus tard aux enquêteurs que Fode Sitafa Mara a commencé à les maltraiter fréquemment dès leur deuxième rencontre.

Pour la justice, M. Mara a violé à plusieurs reprises deux enfants pendant plus d’un an et à tenté de soudoyer la gouvernante pour qu’elle mente en sa faveur.

Selon les documents déposés au tribunal, M. Mara donnaient de l’argent et des cadeaux aux fillettes et leur envoyait des messages sexuellement explicites sur les téléphones qu’il leur avait achetés.

Cinq chefs d’accusation dont des abus sexuels aggravés sur mineure, la coercition et l’entrave à la justice, pèsent sur le présumé violeur.
A cause de risque de fuite, M. Mara a été placé en détention provisoire.

Si il est reconnu coupable, il risque entre une peine minimale de 30 ans de réclusion criminelle et la prison à vie.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

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