Burkina Faso-Presse-Revue

Syndicalisme, coronavirus et politique dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 20 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la pandémie du coronavirus (Covid-19), à la politique et surtout au syndicalisme.

Sous le titre  «Suspension des salaires de 756 fonctionnaires : Le coup de gueule de Bassolma Bazié», le quotidien national Sidwaya rapporte que la coalition d’organisations syndicales, lors d’une conférence de presse, animée hier mercredi à Ouagadougou, a dénoncé l’attitude du pouvoir vis-à-vis de la structure et de sa plateforme revendicative.

A ce propos, le journal privé Le Quotidien arbore: «Cette lutte continuera et s’intensifiera jusqu’à la victoire», citant le Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, autres quotidiens privés, reprennent en chœur,  la déclaration de Bassolma Bazié qui dit que «la pandémie du coronavirus est devenue pour certains un champ de cacao et pour d’autres une forêt de refuge»

Evoquant l’actualité relative à la pandémie du Covid-19, L’Observateur Paalga, met en exergue: «Coronavirus: des spectacles 2.0 pour nos longues nuits sous couvre-feu».

Le journal relate qu’«avec la pandémie du Covid-19, les artistes se sont réinventés des espaces de spectacles pour égayer les longues nuits de leurs fans,  sous couvre-feu au Burkina et confinés chez eux un peu  partout dans le monde».

Le Pays, de son côté, parle de l’impact du Covid-19 sur les travailleuses du sexe, titrant: «Quand la galère le dispute à la misère».

Pour sa part, Sidwaya mentionne à sa Une, les propos du Pr Halidou Tinto, spécialiste en essai clinique qui déclare qu’«il faut que le gouvernement nous fasse confiance».

Le même journal publie le point de la situation sur la pandémie donné par le Service d’information du gouvernement (SIG) où il ressort jusqu’à la date du 21 avril 2020, l’on a enregistré au total 389 guérisons et 39 décès.

Le document précise que «depuis le 9 mars 2020, 609 cas ont été confirmés dont 237 femmes et 372 hommes».

En politique, les journaux commentent largement la situation en Côte d’Ivoire où la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a ordonné la suspension du mandat d’arrêt délivré par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro.

Ainsi, Aujourd’hui au Faso titre: «Ordonnance de la CADHP sur l’affaire Soro: un verdict qui va embarrasser Ouattara», rapportant que hier, mercredi, au terme de longues délibérations, la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples (CADHP) a ordonné la suspension du mandat d’arrêt délivré par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro.

Selon le confrère, dans son ordonnance, la CADHP va même plus loin en exigeant la libération des députés détenus arbitrairement dans cette affaire.

«Double victoire judiciaire et politique pour l’ancien secrétaire général des Forces nouvelles, qui face à ce qu’il a qualifié de cabale politique contre sa personne qui avait introduit une requête auprès de cette Cour pour que sa cause soit entendue par des oreilles plus attentives », commente Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, L’Observateur Paalga, affiche: «Arrêt Cour africaine des droits de l’homme: maigre consolation pour Guillaume Soro».

Le confrère écrit que «c’est une petite victoire politique et judiciaire que vient de remporter Guillaume Soro», car, conclut-il, «il faudra donc bien plus qu’un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour sauver le rebelle Soro».

Agence d’information du Burkina

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